Dans les caraïbes, c'est à la barbade, île la plus orientale de l'archipel des antilles, que commence l'histoire du rhum. En 1627, la barbade s'impose déjà comme le berceau de la culture de la canne à sucre et des premières distillations. Produit dès 1642, le rhum barbadien se fait connaître du vieux continent, qui, rapidement, est très demandeur. Un des premiers documents utilisant le mot « rum », datant de la moitié du xviie siècle, provient de l'île. La légende raconte qu'à leur retour en angleterre, les marins britanniques offraient du rhum de la barbade pour prouver qu'ils avaient bel et bien traversé l'atlantique. Assemblages de rhums distillés en colonne et pot still ayant vieilli cinq ans en fûts ex-bourbon dans les caraïbes et un an en europe, ce rhum combine parfaitement structure, légèreté et profondeur. Pays d'origine : Barbades

En jamaïque, le rhum se consomme généralement overproof, c'est-à-dire à très haut degré, avoisinant les 63 voire 65% d'alcool. Une tradition qui remonte aux premiers temps du rhum, incarné par le john crow batty, un produit de contrebande reconnu comme le tout premier rhum overproof de l'histoire de la jamaïque. Dérobé aux distilleries dès sa sortie d'alambic, à pas moins de 87% d'alcool, ce rhum est surnommé « cul de charognard » (john crow désignant une espèce endémique de vautour batty signifiant familièrement le postérieur), en raison de son extrême âcreté. Institution nationale, le john crow batty est issu de mélasse fermentée et distillé en alambic pot still, qui concentre davantage les arômes. Ce rhum a vieilli 5 ans sous climat tropical, puis un an en europe, avant d'être embouteillé à 57,18%. Sa palette aromatique riche et puissante est emblématique du style britannique dont les rhums jamaïcains sont les parfaits ambassadeurs. Pays d'origine : Jamaique