
11,00 €
L'ASSOCIATION
« Le rien contient du rien et rien d'autre », mais le rien renvoie-t-il nécessairement au vide, à l'absence, à l'inexistant ? Finalement, rien n'est moins sûr. Et comme José Parrondo n'est sûr de rien, il observe, il s'observe parmi les autres et le monde qui l'entoure. Il s'égare aussi et ses déambulations l'amènent à d'infimes découvertes et à des révélations microscopiques. Il nous murmure à l'oreille que les choses n'attestent pas de leur présence mais révèlent au contraire, en négatif, un ordre inversé et insoupçonné. Son sens de l'absurde questionne avec impertinence et fantaisie l'endroit, l'envers, le dedans, le dehors et plus largement le monde des apparences. C'est une quête de sens et de soi très discrète et, dans sa légèreté, il y a une mélancolie perçant à travers des observations malicieuses.Alternant des courtes bandes dessinées, des illustrations, des gravures, des photographies et des micro-textes, avec Rien, José Parrondo poursuit sa voie minimaliste en multipliant les techniques et les possibilités de raconter. Elles se font écho, produisent des frottements entre elles, ponctuent et font progresser un récit qui suit son bonhomme de chemin jusqu'à toucher tout un chacun.

4,50 €
L'ASSOCIATION
Lapin, la revue historique de L'Association revient dans une (très) nouvelle formule, en grande forme et en grand format! Après Lapin, puis Mon Lapin, voici Mon Lapin quotidien, une chose encore jamais tentée : un vrai journal. Avec une flopée d'auteurs (pas moins de 60 !), dessinateurs, écrivains, vieux cons des neiges d'antan et petits jeunes de la dernière averse, mais toujours la crème de la crème. Dans cette avalanche de « mooks » épais mais plats, de revues plus ou moins classes et d'une presse atone, le moment était venu pour que L'Association lance la formule du journal qui fait du bruit quand on le secoue, et qui secoue les marronniers du journalisme et de la bande dessinée. Mon Lapin quotidien (MLQ), sur douze pages king size (41 X 58 cm), chaque trimestre, c'est forcément : de la bande dessinée, en planches ou en strips (Emmanuel Guibert, Lewis Trondheim, Lisa Mandel, Berberian...), mais aussi de la belle illustration (David B., Icinori, Anouk Ricard, Thomas Ott...), mais encore du cartoon (Stéphane Trapier, Antoine Marchalot, Ruppert et Mulot, Parrondo...), et également des textes (Éric Chevillard, Pacôme Thiellement, Denis Robert, Jean-Yves Duhoo...). Le tout dans des pages labyrinthiques et foisonnantes, pour parler de TOUT : tout autre chose que ce dont on nous rebat les oreilles à longueur de temps. Et pour ressembler à un vrai journal, celui dont on rêve depuis toujours. Ça va arracher, ça va s'arracher !

17,00 €
L'ASSOCIATION
C'est le retour de Bouclette, Surfer Girl et Gypsy, les GTO's pour « Girls Together Outrageously », les groupies emblématiques qui ont embrasé la scène rock des sixties. Plus excentriques que jamais, elles poursuivent leur idylle auprès des icônes de la pop-culture que sont Brian Jones, Jim Morrison ou encore Jimmy Page. Avec l'appui de Frank Zappa, les voilà encouragées à enregistrer un album. Elles chantent admirablement faux pour exprimer leur amour des garçons. Alors que les discours féministes de l'époque présentent les groupies comme des femmes astreintes à la domination des hommes, elles revendiquent leur pouvoir et leurs libertés. La passion, le sexe, la drogue, la musique, tout s'entremêle.Dans la Face B d'Autel California, les héroïnes ont désormais quitté l'adolescence et perdent progressivement leur insouciance. C'est le temps des remises en question pour Miss Pamela des Barres, a.k.a Bouclette. Après le massacre perpétré par Charles Manson et sa clique de fanatiques au 10050 Cielo Drive, rien ne sera jamais plus comme avant. On assiste vraisemblablement au déclin de l'utopie hippie, les groupes se séparent et certaines étoiles de la contre-culture disparaissent définitivement dans l'alcool et les psychotropes. Du swing de Treat Me Nice à la ballade romantique Blue Moon, Elvis Presley, omniprésent, aura donné la tonalité du diptyque de Nine Antico. L'intensité de la narration ferait passer la fiction pour une réalité, ou alors la réalité pour une fiction, on ne saurait dire. Ici, rien n'est idéalisé, tout est très documenté et réfléchi jusqu'aux références musicales qui rythment le récit.

19,00 €
L'ASSOCIATION
Lewis Trondheim et Brigitte Findakly forment en bande dessinée comme à la ville un duo depuis de nombreuses années. Si la bibliographie pléthorique de Lewis Trondheim n'a plus de secret pour personne, celle de Brigitte Findakly, son épouse et coloriste, quoique toute aussi importante, reste pourtant moins connue. De Pif Gadget, à ses débuts, au Chat du Rabbin, des Formidables aventures de Lapinot au Retour à la terre, on lui doit la mise en couleurs d'une centaine d'albums. Avec ce livre à quatre mains, pré-publié en partie dans « Les strips de la matinale » du Monde, Lewis Trondheim délaisse pour la première fois les animaux anthropomorphisés pour raconter l'histoire de celle qui partage sa vie, née en Irak, d'un père irakien et d'une mère française à l'orée des années 1960. Coquelicots d'Irak retrace son enfance passée à Mossoul, ville du nord de l'Irak, à une époque où, bien avant l'arrivée au pouvoir de Saddam Hussein, se succèdent coups d'État et dictatures militaires. Déroulant le fil de ses souvenirs, on découvre alors une vie de famille affectée par les aberrations de la dictature et leurs répercussions sur la vie quotidienne, jusqu'à un inéluctable exil vers la France au début des années 1970.Une arrivée en France elle aussi difficile, une expérience migratoire faite de difficultés administratives, sociales et culturelles. Dans ce récit qui prend pour toile de fond une triste actualité, Lewis Trondheim et Brigitte Findakly brossent en saynètes percutantes et sans ambages, mais pas moins sensibles pour autant, la trajectoire singulière de la coloriste qui, pour la première fois, occupe le premier rôle dans un livre. Ponctué de photos et de parenthèses sur les coutumes, la culture irakienne et les souvenirs de l'Irak de Brigitte Findakly, on partage avec elle la nostalgie de ceux qui ont laissé derrière eux leur pays d'origine, et les liens fugaces qui subsistent, tout à l'image des coquelicots devenus si fragiles une fois déracinés.

29,00 €
L'ASSOCIATION
Enfant, il se pensait « nul en tout sauf en dessin » jusqu'au jour où le dessin est devenu son quotidien. Dans Edmond, un portrait de Baudoin, on retrouve Baudoin face à la vie, face à ses réflexions, ses rêveries de créateur, face à son besoin de peindre l'existence. Avec Éloge de l'impuissance, il défend son « impuissance de dire » ; pour lui tous ses livres lui servent finalement à exprimer cette fragilité.De fait, cet éloge fait écho à ses oeuvres les plus personnelles, paru pour la plupart à L'Association; Le Portrait, Couma acò, Éloge de la poussière et plus particulièrement Le Chemin de Saint-Jean dont le récit se situe à Villars. Edmond a grandi dans ce village de l'arrière-pays niçois, où il passe encore tous ses étés à dessiner et où la réalisatrice Laetitia Carton a tourné son portrait. Dans la nature, dans les montagnes, près de ses amis, de sa famille, sources d'inspiration inépuisables.Cette bande dessinée, contrepoint essentiel et indissociable du film, présente l'artiste bousculé dans ses retranchements les plus intimes. Du reste, les discussions complices avec la documentariste le poussent à exprimer son rapport passionnel au dessin, à la vie et aux Hommes. C'est le portrait d'un auteur atypique, d'un personnage unique, libre, humble et attachant, dont l'existence s'enchevêtre souvent avec ses récits.On le découvre ainsi poète, peintre et philosophe. Edmond demeure invariablement d'une grande générosité et d'une intense spontanéité aussi bien dans son éloquence que dans son art. Ce livre-DVD constitue un témoignage fort qui le montre comme un créateur permanent, à sa table à dessin comme dans sa vie de tous les jours. Le film peut tenir lieu de porte d'entrée dans son univers ou de document fascinant pour ses lecteurs de toujours.En somme, de la joie et du bonheur.

14,00 €
L'ASSOCIATION
Réédité quinze ans après sa première parution, le Pat Boon de Winshluss revient !Plus grand, plus gros (huit pages inédites), plus beau (couverture couleur, reliure intégra) mais toujours autant « au fond de la loose », par contre.Pat Boon, ce n'est pas seulement Pat Boon, c'est aussi Peggy, Fat Slim, Klux et Klux, etc... Toute une ménagerie de personnages plus ou moins animaliers qui trimbalent leurs désirs dérisoires, leurs frustrations, ou tout simplement leur connerie dans un fantasme d'Amérique dépressive et raciste des années trente.Et Winshluss de s'en donner à coeur joie, avec l'impitoyable virtuosité qu'on lui connait dans le récit muet (on ne peut pas s'empêcher de penser au cinéma burlesque) ou lorsqu'il s'agit de raconter le sort qui s'acharne. Des rêves et des coeurs brisés, des destinés grotesques et pitoyables qui finissent toutes par se croiser pour former ensemble un précis hilarant de la stupidité humaine. Et de la fatalité.Dans Pat Boon, personne ne tire son épingle du jeu... à part, peut-être, Pat lui-même... puisqu'il parait que la fin est un Happy End...Il est comme ça, Winshluss : avec lui, tout fini toujours dans l'amour !

3,00 €
L'ASSOCIATION
Raymond le grand-père dépressif, accroc aux cigares, Pénélope la petite fille prévenante et Frédéric l'amant un peu gauche prennent tranquillement le thé alors qu'un étrange brouillard entoure la maison. L'ambiance est lourde, la mort rôde.Personne ne sait que je vais mourir est un conte absurde et onirique réalise sous contrainte par Matthias Lehmann durant les 24 heures de la bande dessinée de Bruxelles en 2012.

25,00 €
L'ASSOCIATION
David B. est un génie. Il a reculé les limites de la bande dessinée et c'est tout naturellement qu'il s'en trouve, la plupart du temps, écarté des honneurs officiels réservés à ce mode d'expression. Ça viendra. Il est vrai que David B. ne rend pas la tâche facile aux béotiens, tant il s'écarte de tout : de lui-même et du monde. Mais pour mieux y revenir.Mon frère et le Roi du Monde, en partant de la commande d'une exposition pour le Festival de Colomiers et pour le musée de L'Abbaye Sainte-Croix-des-Sables-D'Olonne, est une suite de 36 diptyques, 72 portraits face à face qui, au delà de la virtuosité qu'on lui connait, vont explorer un ailleurs d'autant plus troublant qu'ils relèvent d'une inquiétante familiarité : Un David B. qui renoue, qui tourne autour, qui revient à SON sujet : un autre-lui-même : le frère. Un autre frère : le Roi du Monde. Une autre forme d'autobiographie : purement plastique, mais qui ne raconte pas moins pour autant (voir : plus, peut-être...) Une suite de dessins qui, en représentant le frère et la figure mythologique dont parle Rene Guénon, dessine UN portrait : celui de l'auteur à travers... son double ? Quel double ? Qui est le frère ? Qui est le roi ? Ne serait-ce pas toujours David ?... Mais un David toujours en devenir, toujours en recherche, toujours rêvélé et à la fois caché. Un David TOUJOURS : B.

20,00 €
L'ASSOCIATION
En ce temps là, Joann était plus jeune, il faisait encore ses premières armes : des capes et des épées et se faisait les dents sur... TOUT. Déjà. Sa fringale ne connaissait pas de bornes et n'a jamais été rassasiée depuis. A (re ?)lire cet album édité pour la première fois en 1995, outre le pur plaisir de lecture que Joann Sfar a su nous communiquer par le pur plaisir de création qu'il a de toute évidence éprouvé à le faire, on est fasciné de voir la naissance d'un univers qui ira en se ramifiant, en se développant pour atteindre l'étendue que l'on sait aujourd'hui.Tout n'y est pas déjà, non, l'univers de Sfar est trop grand pour entrer tout entier dans les limites d'un seul livre, mais comme tout livre de Sfar, l'histoire qui se raconte, comme d'elle-même, toute seule comme une grande, nous parle d'autres histoires aussi, plante les germes d'autres univers, d'autres histoires, concomitantes ou à venir, évoque d'autres personnages, d'autres vies. Joann Sfar est, lui, déjà là tout entier, en revanche.Tout son enthousiasme, sa liberté, sa faconde. Dans les aventures picaresques du Borgne Gauchet (avec un T), mousquetaire plus Depardieu que D'Artagnan, plus Portos que Cyrano, brute lettrée, bretteur hors de pair qui baise à couilles rabattues la reine de Saba, tète des monstres, ferraille contre des spectres, le récit est débridé. Pas de limites à l'imagination, pas de bornes à la liberté.

25,00 €
L'ASSOCIATION
« Nous avons perdu Rosalie il y a quelques jours. » Elle est décédée soudainement une nuit de novembre 2011, sans aucun symptôme avant-coureur. Rosalie avait deux ans, elle était en parfaite santé. Son père, Tom Hart, décide alors de mettre en texte et en image le long processus que lui et sa femme Leela ont éprouvé au lendemain de cet événement tragique. Que fait-on quand on perd un enfant ? – On tombe dans un trou. À travers ce récit poignant de douleur, une quête permanente de sens s’installe. Il faut dès lors trouver les signes qui présageaient ce qui allait arriver. Tom Hart explore les mythes, la philosophie, l’art, la culture et la nature, transformant ainsi son vécu en expérience universel. La vie est faite de symboles qui maintiennent le souvenir des jours heureux. Forcément construit comme une forme de catharsis, Rosalie Lightning représente le deuil, du désespoir à la renaissance. C’est au moyen d’un style graphique expressif et énergique, inscrit dans la tradition des comics indépendants américains, que Tom Hart a choisi de formuler son parcours intime. Cette autobiographie n’est pas de celles qui racontent un quotidien futile, mais bien une œuvre profondément émouvante sur un traumatisme qui ne s’effacera jamais.

18,00 €
L'ASSOCIATION
Récit presque sans case, comme une plongée sans filet dans la vie, Rocco est un récit d'apprentissage.Sans case, sauf quand l'histoire est dans l'histoire, Vanoli nous narre, à la manière d'un Giotto à la fois expressionniste et chinois, les tribulations sinueuses du naïf Rocco qui, au sortir de ses études, s'en va parcourir le monde dans un Moyen-Âge de fabliaux. Chaque page est une superbe composition articulée autour d'un chemin tortueux. Sans jamais nous faire perdre le fil, Vanoli égare son personnage en se permettant toutes les bifurcations, tous les allers-retours, toutes les digressions, les commentaires, toutes les fantaisies topographiques et temporelles. Le jeune Rocco se veut conteur. Il apprendra d'abord à écouter avant de raconter. Poursuivi par la peste qui nous menace tous au long de ces histoires gigognes, de ce récit picaresque, il finira par entendre la voix de ceux qui n'ont pas la parole. Le roman d'apprentissage d'un auteur. Du très grand Vanoli !

25,00 €
L'ASSOCIATION
Au Travail, second du nom ? Donnant suite au jet d’encre éclairé du volume inaugural, Olivier Josso-Hamel continue son exploration autobiographique. Toujours sur papier radiologique, il inspecte la bande dessinée et les origines de sa propre pratique : après un feu orange haut en symbole et en couleur, l’auteur passe au vert, allégorie végétale pétrie d’espoir salutaire.Dans ce deuxième opus, un trait précis sert une lettre soignée afin de sonder un parcours humain et artistique construit dès l’enfance. À travers les figures de son passé, réelles ou dessinées, Olivier Josso-Hamel questionne ici la mémoire et l’absence : quand la famille devient monde du silence, un père disparu peut en cacher bien d’autres. Pourtant, racines et images subsistent, illustrées par une transmission bibliophile issue du Saint-Nazaire de l’après-guerre. Tel un pudique puzzle se dévoilant par à-coups, l’auteur remonte ses pièces manquantes au fil du temps, sans nostalgie mais en quête de sens et de vie. D’une empreinte singulière, les planches d’Au Travail témoignent au présent des perceptions de l’artiste face à l’existence comme à l’activité de création.La bande dessinée et sa part d’inconscient y sont vivement convoquées : après La Mauvaise Tête de Franquin du tome 1, ce volume 2 rend hommage à L’Île Noire de Hergé pour s’achever en un lieu idoine avec Dubout, Sempé, Reiser et Bretécher. Vaste chantier conceptuel, Au Travail nous transporte au sein de pages à double charge, où l’introspection graphique se teinte d’hypnose sensible.

25,00 €
L'ASSOCIATION
Premier livre en France de cet étonnant auteur croate : Igor Hofbauer. Repéré il y a déjà quelques années, il aura fallu être patient mais ça valait le coup d'attendre !En présence de Mister Morgen, on sent que l'on se trouve face à ce genre de livre impérieux, nécessaire et rare dans lequel l'auteur veut se projeter intégralement, charger la barque au maximum, tout dire.Dans un univers nocturne, glacé, pollué, finissant, malade, peuplé d'êtres déchus, corrompus, de mutants, voir de zombies, de l'auteur lui-même... et de Staline, une suite de courts récits dans lesquels le plus inquiétant réside dans les non-dits et les flous savamment distillés, sans sacrifier à la clarté, la cohérence et la limpidité.Igor Hofbauer est aussi un affichiste accompli et les superbes compositions de ses planches en noir et rouge, entre dessin contemporain, expressionnisme, constructivisme, réalisme socialiste, comics américain ou bandes dessinées européennes, en attestent. Du cinéma noir, très noir, trempé dans un cambouis post-communiste, post-catastrophiste... post-tout.

23,00 €
L'ASSOCIATION
Martha et Alan, nouveau volet de la vie d'Alan Ingram Cope, nous replonge dans son enfance. Avec cet aparté, Emmanuel Guibert s'attache à un épisode tout particulier, celui d'une amitié qu'il a noué dès l'âge de 5 ans avec une petite fille de son école, Martha Marshall. De leurs jeux et bêtises d'enfants aux rendez-vous hebdomadaires au choeur de l'église presbytérienne, on retrouve Alan, bientôt orphelin, et son quotidien de petit californien dans une Amérique des années 1930 marquée par la Grande Dépression. Les années passant, Martha s'éloigne peu à peu à l'adolescence, jusqu'à des au revoir hâtifs à la veille de son départ pour l'armée. Avec ce souvenir au timbre nostalgique, Emmanuel Guibert donne une nouvelle fois voix à Alan et laisse transparaître avec pudeur le regret qui teinte l'évocation de celle qui fut son premier amour. Un récit, tout en couleur, composé d'images en doubles pages, qui restitue une Amérique surannée grâce à un dessin plus que jamais somptueux. Poursuivant ce qui devient peu à peu la fresque de la vie d'Alan Ingram Cope, Emmanuel Guibert rend le plus bel hommage qui soit à cet ami humble et extraordinaire qui disait « nous sommes les gens de qui nous parlons ».

26,00 €
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Chasse aux requins, mâles dominants, beuveries, défonce, désoeuvrement et inertie, le chaos règne sur le monde. Jeune ouvrier dans une usine à papier, Éric Palmer emménage en colocation avec Perry, un coureur de jupons désinvolte. Jusque-là, il supportait les dérives décadentes de ses amis, mais sa vie va prendre une tournure particulière lorsqu'il sympathise avec un de ses collègues, un marginal dénommé Billy Boy.Sous son influence, il plonge alors, tête baissée, dans un univers mystérieux et sinistre où triomphe la sorcellerie. Face au complot maçonnique, aux organisations souterraines, aux conspirations occultes, aux manipulations psychologiques et aux gnomes errants, notre héros n'a d'autres choix que de se lancer dans une quête moraliste impossible pour sauver l'humanité. Pour cela, il s'impose une discipline rigoureuse à grands coups d'introspection mystique, de gonflette et de régimes constitués uniquement de navets et d'huile de poisson.Tant que l'ordre des choses ne sera pas rétabli, le néant dominera la terre. Moïse des temps modernes, Palmer apprendra à ses dépens que nul n'est prophète en son pays. Highbone Theater raconte une saga étrange et hilarante imaginée par Joe Daly, l'auteur de la série Dungeon Quest. On retrouve dans cette fable psychédélique de 580 pages le goût du sud-Africain pour les blagues débiles, les personnages maladroits et les quiproquos vaudevillesques.Son style visuel troublant associé à son écriture, qui entremêle à outrance délires paranoïaques, références bibliques et ésotériques, évoque une série B hallucinée. Assurément, cette histoire aurait pu être une comédie « stoners», un genre cinématographique populaire aux États-Unis, prenant pour sujet de jeunes consommateurs de cannabis à qui il arrive de surprenantes péripéties.

3,00 €
L'ASSOCIATION
Vingt quatre heures, pour Lewis Trondheim, c'est combien d'heures en trop, pour faire un album de bande dessinée ? Trondheim est un athlète, Lewis est un sportif. En 24 heures, il est à même de vous pondre un récit. Avec contrainte, qui plus est ! Mais ça n'étonnera plus personne... La prouesse ne réside pas là. Le tour de force, chez lui, consiste à nous faire croire que nous sommes intelligents. Nous SEULS avons compris, sous ses dehors bourrus, qui EST Lewis Trondheim.Lewis, en parlant à chacun de nous, s'adresse à tout le monde et, finalement, ne fait que parler de lui-même, bien entendu ! Sa maitrise du langage bande dessinée est telle que nous pourrons toujours le suivre n'importe où. Ici, sous une contrainte où il doit utiliser plus de 80 photos de l'Instagram de Boulet, il nous donne, en moins de 24 heures, un récit virtuose qui se joue des obstacles, qui slalome entre les écueils. Du grand art. Comme d'hab.

3,00 €
L'ASSOCIATION
Au début des années soixante, Edmond Baudoin est appelé pour faire son service militaire, il est incorporé chez les hussards à Orléans. Même si la fin de la guerre est proche, l'armée française continue ses opérations en Algérie. Il sait qu'il devra tôt ou tard partir pour combattre, mais la feuille de routepour le départ n'arrivera jamais. Alors que ces camarades sont déjà sur place, il apprend qu'il n'ira pas, ses supérieurs ayant décidé de mettre à contribution ses qualités exceptionnelles de tireur d'élite dans des concours.J'ai été sniper retrace les souvenirs de l'auteur là où l'on ne l'attendait pas, lui qui préfère vraisemblablement ses pinceaux aux fusils.

3,00 €
L'ASSOCIATION
Exercice délicat que celui de la dédicace, le trop rare Masse s'y prêta pourtant volontiers lors du précédent Festival d'Angoulême. Dans La Dernière Séance, il inventorie une partie des rencontres et des petits miquets prodigués pendant la manifestation.L'auteur de On m'appelle l'avalanche et de Elle esquisse ici sans vergogne son lectorat et dresse ainsi un portrait acide des fans de bande dessinée.Rassurez-vous, on connait l'affection de Masse pour la gouaille et la dérision.

3,00 €
L'ASSOCIATION
Cela aurait pu être l'histoire tristement banale de malfrats et de leur système mafieux mais Jochen Gerner a le sens de l'ironie et place sur le chemin d'un voyou de la pire espèce une vieille dame distraite qui, bien malgré elle, va lui régler son compte.Scénarisé par Jochen Gerner et dessiné par Jochen Gerner, Boîte de vitesses est un thriller, aussi brillant que minimaliste, qui peint toutes les vicissitudes du milieu.Initialement publié en 1995, sous le titre Boîte de vitesses et viande en boîte, il était temps de rééditer ce récit doux-amer de Jochen Gerner désormais titré Boîte de vitesses.

3,00 €
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C'est en 1995, que François Ayroles donnait à la collection Patte de mouche son cinquième titre et publiait par la même occasion sa première bande dessinée.Vingt ans plus tard, voilà Jean qui rit et Jean qui pleure réédité et entièrement redessiné par l'auteur. Subtil exercice de style sur le destin parallèle de deux sosies, cet exercice oubapien de la première heure joue sur l'itération iconique de deux personnages, l'un au destin heureux et l'autre en miroir, au destin malheureux.