
15,00 €
L'ASSOCIATION
Le chien de la voisine est plutôt méchant, il mord les enfants. Mais à la maison, le chien de la voisine a une maîtresse sexy et il est très poli.Lorsque son voisin, en couple avec un enfant, la rencontre, il reste perturbé. Il s'ennuie avec sa femme, et l'enfant est pénible. Le chien de la voisine est certainement le fantasme du voisin de sa maîtresse. Lorsque la voisine disparaît, il ne reste d'elle que son chien. Le Chien de la voisine nous raconte, par historiettes, un voisinage troublé, un ennui périurbain, une violence latente et la frustration de la vie en famille.Initialement paru chez Les Taupes de l'Espace sous le pseudonyme d'Imius en 2002, Sébastien Lumineau nous offre une nouvelle édition en un seul volume du Chien de la voisine.

19,00 €
L'ASSOCIATION
Rencontre au sommet entre Guy Delisle (fauve d'or en 2012) et Jean Echenoz (prix Médicis en 1983 et Goncourt en 1999).Accordant tous les deux une grande importance à l'environnement et l'atmosphère des lieux dans lesquels ils placent leurs récits, c'est la Corée du Nord, respectivement à travers Pyongyang, et Envoyée spéciale, qui a amené les deux auteurs à se rencontrer. Et c'est à Marseille, pour le Festival Oh les beaux jours ! en 2018, qu'est né le projet Ici ou ailleurs. Guy Delisle propose une promenade au gré des rues citées dans l'oeuvre d'Echenoz, en illustrant de son trait précis et ses gris légers les textes au style réputé minimaliste de l'écrivain.Dans un même mouvement, au travers de la graphie manuelle, les traits de l'écriture rejoignent les traits du dessin. À Paris souvent, mais pas seulement, les décors volontairement déserts évoquent sans les figer les scènes qui s'y déroulent, et permettent au lecteur d'y pénétrer et s'approprier les lieux.

4,50 €
L'ASSOCIATION
Donnez-nous, chaque trimestre, Mon Lapin Quotidien.Pour ce numéro 5, collection hiver-printemps 2018 (un an déjà !), c’est, comme annoncé en une : « L’Accomplissement » (de Quentin Faucompré) et « D’infi mes fragments déchiquetés du monde [qui] volent entre les confettis » (L’Autofictif d’Éric Chevillard).Une fête au bord du gouffre, une danse de funambule, la célébration d’une fin du monde pleine comme un œuf : pleine de promesses.Promesses toujours toutes tenues, puisque Mon Lapin Quotidien n’en fait JAMAIS aucune.MLQ : le quotidien qui paraît toujours par miracle.Avec un casting miraculeux : Igor Hofbauer,Jean-Yves Duhoo, Éric Chevillard, Quentin Faucompré, Stéphane Trapier, Morvandiau,Pacôme Thiellement, Killoffer, Vincent Vanoli, Christian Rosset, Thiriet, Florence DupréLa Tour, Berbérian, Rudy Spiessert, Pablux, Muzo, Aurélie William Levaux, ChristopheLevaux, José Parrondo, Alex Baladi, Clémentine Mélois, Philéas Pym, Joko, Dorothée de Monfreid, Corinne Taunay, Étienne Lécroart, Hervé Le Tellier, Denis Bourdaud, Chaumaz,Baptiste Virot, Denis Robert, Humphrey Beauvoir, Jean-Luc Coudray, Andreas Ku?ndig, Rachel Deville, Dominique Lestel, Lewis Trondheim, Fabio Viscogliosi, François Ayroles,Emmanuel Guibert, Fanny Dalle-Rive, Lars Sjunnesson, Raphaël Meltz, Thomas Baumgartner, Stanislas, Pascal, Placid, Thierry Longé, Jochen Gerner, Vincent Pianina,Edmond Baudoin, Laure Noualhat, Agnès de Cayeux, et Rocco (qui assure la maquette aussi !).Que dire de plus ?Rendez-vous au numéro 6, en mai !

16,00 €
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Publié dans sa version originale suédoise en 2016, La Perruche noire révèle la grande confusion qui règnent chez l'être humain face aux aléas du réchauffement climatique et à ses conséquences sur les sociétés contemporaines. Observant un nuage se diriger vers eux, les personnages s'inquiètent : « On est foutus ». Le phénomène naturel est confondu avec un nuage chimique menaçant. La situation fait alors l'objet de nombreuses spéculations et théories scientifiques farfelues que nous retrouverons tout au long de l'ouvrage. Un sentiment de persécution qui donne lieu à des raccourcis où « se présenter comme handicapé est une technique de domination masculine typique destinée à maintenir la hiérarchie établie entre les sexes ! » amenant les personnages à consulter le livre En cas de guerre des sexes. Se croisent alors des situations incongrues comme celle d'une perruche s'avérant, après consultation, être un moineau, s'interrogeant « les oiseaux sont-ils aussi innocents qu'ils en ont l'air ? ».

6,50 €
L'ASSOCIATION
Mon Lapin Quotidien se lance dans les affaires ! Les affaires à ne pas rater, les aubaines à saisir. Ce numéro printemps-été, c'est des centaines d'affaires bien juteuses comme des fruits gorgés de soleil ! Des wagons de petites annonces à foison. Des choses que l'on cherche, dont on cherche à se débarrasser, des choses à vendre, à donner, à échanger, des gens qui se vendent, qui se donnent qui s'échangent, toutes sortes de choses, les choses de l'esprit y compris, toutes sortes de gens, d'esprit exclusivement. C'est une manière de «MLQ BOUM BOUM» qui va faire un bruit du tonnerre. Et les affaires de nos lecteurs ! Sans oublier, évidemment, les plus belles plumes de la littérature, de la bande dessinée et du dessin contemporain ! Ce qui, on en conviendra aisément, ne gâche rien, au contraire. MLQ, ou comment faire des affaires tout en se rinçant la rétine et en se musclant les méninges. MLQ est copain avec radio NOVA.

4,50 €
L'ASSOCIATION
Comme reviennent les saisons, parce que c'est un trimestriel, et aussi parce que, tout comme les saisons, c'est la promesse d'un changement à chaque fois, mais d'un changement qui dit la résilience du monde. Jugeons-en : cette fois, c'est Erratum pour notre numéro 4. Nouvelle Formule, c'était le 3, la formule canal historique en 12 pages reprend ses droits. MLQ s'autorisant tout, s'autorise le repentir, sait si bien tout faire, qu'il sait même faire marche arrière ! Mais qu'on ne s'y trompe pas : c'est pour mieux vous surprendre, chers amis lecteurs, car, en ces temps de marche forcée vers... ben, on ne sait pas trop quoi, en fait, quoi de plus étonnant que le « en arrière ! » ? Le retour n'étant pas une reculade mais une avancée qui a fait un virage à 180 degrés. Pour ce numéro 4, on peut d'ores et déjà annoncer :Trois magnifiques pleines pages de Matti Hagelberg extraites de son grand oeuvre fleuve, Läski-Mooses, qu'il élabore régulièrement sous forme de comics d'une trentaine de pages. Il en est au numéro 35 et le monument achevé devrait en compter 50 !... Ces trois pleines pages grand format MLQ correspondront à 27 pages de son comics. Une histoire complète.Deux autres pleines pages de David B. Encore une histoire inédite autour d'un lieu. Mystère, inquiétante étrangeté, érudition et nuit...Une nouvelle page de L'Autofictif d'Éric Chevillard, une quarantaine d'aphorismes, de petits textes légers, drôles et poétiques autour des animaux qui pullulent dans son oeuvre. Le tout entièrement illustré par les athlètes qui ont remporté haut la main le dernier championnat du monde par équipe de dessins d'animaux !En plus de toutes nos merveilleuses rubriques habituelles ! Vive MLQ !

21,00 €
L'ASSOCIATION
On connaît Haïti, malheureusement, par son omniprésence dans l'actualité, toutes les catastrophes politiques et naturelles auxquelles le pays a du^ faire face ces dernières années.Ici, pas de drame, c'est autre chose que nous proposent Grégoire Carlé et Sylvestre Bouquet. Animés tous deux d'une passion pour les mythologies et les cultures primitives des quatre coins du globe, ils ont obtenu en 2012 le soutien financier du Centre Européen d'Actions Artistiques Contemporaines de Strasbourg pour une résidence à Jacmel, en Haïti. Dans Trou Zombi (qui est le nom d'un lieu-dit haïtien), ils nous racontent par une série d'anecdotes souvent drôles leur quête mystique, qui les mènera jusqu' à une véritable cérémonie vaudou. Ils décrivent le quotidien le plus trivial de deux blancs-becs en Haïti, évoquent les odeurs, les sons et les images qui les assaillent, révèlent la manière très particulière dont les haïtiens, du moins ceux qu'ils croisent, vivent leur foi.Le récit est ponctué de magnifiques dessins pleine page, à mi-chemin entre icône religieuse et arcane de tarot, comme pour illustrer l'évangile de leur cheminement vers l'expérience ultime.Les styles graphiques très différents des deux auteurs se croisent et se répondent, chacun enrichissant de son point de vue la narration de l'autre. C'est une oeuvre ambitieuse qui mêle récit de voyage et témoignage humanitaire alimentée d'une vision onirique, poétique et d'autodérision.

10,00 €
L'ASSOCIATION
Si nos premières fois sont souvent mémorables, il est en revanche plus rare d'être conscient de vivre nos dernières fois. Vanité commence par un fou rire, mais cette fois Etienne Lécroart met de côté son humour et nous offre une oeuvre sensible et nostalgique.Il y évoque un à un les moments où il fera, verra, éprouvera une dernière fois les choses, grandioses ou banales, qu'il regrettera lorsqu'il ne sera plus. On retrouve notre imperturbable Oubapien qui construit au fil des pages l'inéluctable final qui justifie son titre.Mêlant virtuosité et introspection, Étienne Lécroart nous invite dans Vanité à nous moquer de la postérité et à profiter humblement de chaque instant comme si c'était le dernier.

4,50 €
L'ASSOCIATION
Après « NUMÉRO UN », « DERNIER NUMÉRO (EN DATE) », voici venir « NOUVELLE FORMULE », le numéro trois de Mon Lapin Quotidien. C'est logique, ça se tient (et ça vaut mieux que deux « tu l'auras »).Emballé sous une élégante une en négatif, sur le fond noir de laquelle se prélassent les blanches typos et les exquises têtes de mort exécutées par ce que la scène internationale du dessin compte de plus gratiné, les moments forts de ce numéro, en outre de nos rubriques habituelles et de nos fidèles compagnons de route (en vrac, à la louche et sans exhaustivité : « Lapinot » de Lewis Trondheim, « Vous êtes ici » de Fabio Viscogliosi, « Proposition de loi » de Jean-Yves Duhoo, « L'Autofictif » d'Éric Chevillard, « Journaux intimes d'adolescence » d'Aurélie William-Levaux et Christophe Levaux, « Belles vues » de Joko, « L'Horrorscope » de Rocco, « Lefranc Parler », par Jochen Gerner, « HP 3 » de Lisa Mandel, la rubrique « Santé » de Thomas Baumgartner, les fragments du Mexique de Raphaël Meltz, Denis Robert, etc.), seront : une pleine page apocalyptico-politico-mystico-pop de Pacôme Thiellement, illustrée avec maestria par Killoffer, deux pages et demi king size d'une bande dessinée inédite et inouïe de David B., mais aussi, accompagnés par un texte de Jean-Luc Fromental, les 90 autoportraits à la minerve de notre chère Joëlle Jolivet à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.Des larmes, du sang et de l'os, donc. Mais aussi : de la chair, de la poilade, des nouvelles de L'Association. Encore un numéro roboratif !Auteur(s) : Max Andersson, François Ayroles, David B., Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Abdelkader Benchamma, Charles Berberian, Blanquet, Isabelle Boinot, Sylvestre Bouquet, Denis Bourdaud, Claire Braud, Charles Burns, Chaumaz, Eric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Joe Daly, Agnès de Cayeux, Dorothée de Monfreid, Rachel Deville, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré La Tour, Quentin Faucompré, Jean-Luc Fromental, Tom Gauld, Jochen Gerner, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Joko, Joëlle Jolivet, JOSSOT, Killoffer, Andréas Kündig, Hervé Le Tellier, Étienne Lécroart, Dominique Lestel, Christophe Levaux, Thierry Longé, Nicolas Mahler, Lisa Mandel, Paul Martin, Clémentine Mélois, Raphaël Meltz, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, François Olislaeger, Thomas Ott, Pablúx, José Parrondo, Vincent Pianina, Guillaume Pinard, Jérémy Piningre, Placid, Phileas PYM, Frédéric Rébéna, Gabriel Rebufello, Anouk Ricard, Denis Robert, Rocco, Stéphane Rosse, Christian Rosset, Florent Ruppert, Charlie Schlingo, Lars Sjunnesson, Rudi Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Stéphane Trapier, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William-Levaux, Elhadi Yazi.

8,00 €
L'ASSOCIATION
Mowgli est maintenant un grand garçon. Il est heureux, dans la jungle, parmi les animaux, mais quelque chose le démange...Les animaux, c'est bien beau, mais il lui faut autre chose. Il ne sait pas quoi : il n'a jamais rencontré de semblables. Il est tout innocence. On connaît l'histoire. Mais évidemment ici, on n'est pas chez Disney, pas chez Kipling non plus. On est chez Schrauwen. Et chez Schrauwen, Mowgli est un peu neuneu, c'est un grand dadais d'ado qui cherche la compagnie. Et qui se fait blackbouler de tous côtés. C'est muet, comme du cinéma, c'est drôle comme du burlesque, ça parle le langage du corps. Ça s'agite, ça tombe, ça prend des coups. Ça se relève, toujours enthousiaste, et puis ça recommence.Un trait raffiné, qui puise aux racines d'un Winsor McCay, à la fois naïf et contemporain. Une narration dépouillée qui laisse toute la place à la subjectivité du lecteur. Le tout emballé dans un objet d'une moderne désuétude. Tout un roman d'apprentissage en 48 pages chorégraphiques, qui fait, avec une grâce toute naturelle, le lien entre l'enfance et l'âge d'homme.Publié pour la première fois en 2011, c'est le livre d'un auteur qui devient grand.

15,00 €
L'ASSOCIATION
Edmond Baudoin est un grand portraitiste.Son livre Le Portrait est un des livres phares de sa bibliographie. Ces dernières années, dans Viva la vida puis Le Goût de la terre, en compagnie de Troubs, il est allé dessiner les gens au Mexique, puis en Colombie. Faire un portrait, c'est pour Baudoin l'occasion de parler et d'écouter, c'est un bavard à grandes oreilles.En séance de dédicaces, il est debout (il dessine toujours debout), en train de parler, parler, en regardant son lecteur, son auditeur, son interlocuteur, en même temps que son dessin, ce doit être peu ou prou la même chose. Baudoin aime les gens, il ne fait pas semblant. Que ce soit en Amérique du Sud, ou en Bourgogne, dans cette petite ville de Clamecy. Mais il n'aime pas n'importe qui, pas n'importe comment, c'est toujours, in fine, pour nous parler de politique. Eh oui : ça se fait encore.Dans cette ancienne capitale du bois de flottage, plus de 3 000 républicains ont défendu la IIe République lors du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851. Baudoin a réalisé 44 portraits de gens de Clamecy dans les cafés, les marchés, la librairie, en essayant de voir un peu ce qu'il reste de tout cela aujourd'hui.Précédé par De barricades en barricades de l'historien Thomas Bouchet, le récit est coécrit avec la réalisatrice Mireille Hannon, à partir de documents historiques, il nous raconte cette période de résistance.

13,00 €
L'ASSOCIATION
Dans un parc ensoleillé, à l'heure du déjeuner, Richard et Lapinot plaisantent à propos de la mort.Une petite minute... Lapinot ?Vous avez bien lu, Lapinot est de retour !Tragiquement disparu en 2004 dans La Vie comme elle vient, il reprend aujourd'hui, comme si de rien n'était, le cours de ses aventures. C'est aussi son retour à L'Association, le terrier qui l'a vu naître en 1992 avec Lapinot et les carottes de Patagonie.Premier tome des « nouvelles aventures de Lapinot » (pourvu qu'il y en ait beaucoup d'autres), nous faisons dans Un Monde un peu meilleur la connaissance de Gaspard, affligé de l'encombrante aptitude de voir l'émanation psychique des gens qu'il croise, nous constatons que Richard, à peine remis de ses blessures, a gardé intacte la faculté de déclencher des catastrophes, que Titi, après sa chimio, a toujours le sens de la fête et que l'aura de Nadia est à la mesure de ses ambitions journalistiques.

24,00 €
L'ASSOCIATION
Nicolas Mahler poursuit ses adaptations en bande dessinée des oeuvres du patrimoine littéraire européen. Dans Alice dans le Sussex, il célèbre Lewis Carrol et H. C. Artmann (Frankenstein in Sussex, jamais traduit en français), mais aussi Mary Shelley, Jules Verne, Voltaire, Cioran... Alice suit encore le lapin blanc qui plonge cette fois-ci dans une cheminée au ras du sol dans laquelle personne ne saute jamais. Il l'entraîne dans sa nouvelle maison sous terre à la recherche d'une édition illustrée de Frankenstein dans le Sussex. Un voyage labyrinthique dans la « somptueuse maison dans le meilleur des mondes possibles » où Alice rencontre la Chenille, le Chat de Cheschire, le Chapelier fou et Frankenstein... Nicolas Mahler nous offre un collage subtil et bondissant, un condensé de textes classiques où l'économie de moyen, la ligne épurée et l'humour rencontrent la mélancolie subtile, la poésie et d'autodérision.

24,00 €
L'ASSOCIATION
Où, on ne sait pas, mais on sait quand : nous sommes en 537218. Où, on ne sait pas, mais on sait qui : un homme seul et entravé à qui l'on rend sa libertémais qui ne sait pas quoi en faire. Un homme aux multiples facettes, un homme qui observe et se sait observé, un homme qui croit jouer et que la réalité rattrape. Entre combativité et impuissance, curiosité et crainte, courage et déception. Où, c'est l'histoire d'un type qui a perdu ses lunettes et qui se retrouve enfermé en lui-même. Dans ce récit onirique et quasi muet, Sébastien Lumineau nous livre une oeuvre singulière et envoûtante qui, sous couvert de nous dévoiler les méandres de son univers intime, nous invite à prendre du recul sur notre propre identité et notre manière d'appréhender le monde. Où, on ne sait pas, mais c'est quelque part où c'est beau, c'est profond, c'est souvent compliqué, décevant, et parfois drôle.

9,00 €
L'ASSOCIATION
1957, un vol Paris-New-York. à bord de l’appareil qui survole l’Atlantique, un Constellation, fleuron de l’aviation civile, le hasard a placé un soi-disant représentant en insecticide et une écrivaine à l’accent russe côte à côte. La guerre froide fait rage, les deux passagers hésitent à se laisser aller à un flirt ou à céder aux suspicions de rigueur. L’heure du café voit s’en mêler un steward qui ne leur laissera pas le loisir d’en décider.Frederik Peeters livre un huis-clos aux allures de roman d’espionnage où le récit avance au gré de trois chapitres qui décrivent successivement la même scène vécue par chacun des trois personnages principaux. Initialement publiée en 2002, il était temps de rééditer cette fiction de l’auteur de Pilules Bleues et de Lupus notamment.

13,00 €
L'ASSOCIATION
« C'est un arbre qui a comme des mains au bout. Des mains qui offrent. C'est un des arbres les plus vieux de la planète. » L'arbre décrit ici par Baudoin, c'est l'araucaria, un arbre originaire du Chili, pays qu'il va découvrir un mois durant, en 2003.Invité par la bibliothèque de l'institut franco-chilien, il est là pour donner des cours de dessin, et pourtant, il découvre et apprend autant qu'il enseigne. Dans les pages de ce carnet, on le retrouve en voyageur insatiable, curieux de tout, des paysages et des autres. Il est avide de mieux connaître ce pays encore meurtri par les terribles années de la dictature de Pinochet, lui qui avait tant cru à la promesse du socialisme chilien et pleuré Allende. De Santiago à Valparaiso, Baudoin garde aussi trace de ses rencontres chiliennes avec les étudiants, les indiens mapuche, ou d'anciens dissidents du régime militaire, autant d'amitiés qui l'aident à comprendre le Chili, pays de Pablo Neruda, ce poète qui lui est si cher et qu'il avait pu rencontrer des années auparavant.

4,50 €
L'ASSOCIATION
La fanfare de L'Association revient avec le N° 2 de Mon Lapin quotidien, le quotidien du trimestre. Après un N°1 remarqué, ce dernier numéro en date sera à la hauteur, ainsi qu'à la largeur du premier : MLQ fera à nouveau la part belle au dessin, avec des auteurs comme David B., José Parrondo, Killoffer, Thomas Ott, Ruppert & Mulot, Stéphane Trapier ou Fabio Viscogliosi, au texte avec des chroniques de Denis Robert, Pacôme Thiellement, Raphaël Meltz, Jean-Yves Duhoo, Aurélie William Levaux, Clémentine Mélois, Thomas Baumgartner, Christian Rosset ou Éric Chevillard, à la bande dessinée avec Lewis Trondheim, Berberian, Emmanuel Guibert, Dorothée de Monfreid, Vanoli, Lisa Mandel, Placid, Jochen Gerner, Julie Doucet, Nicolas Malher ou Étienne Lécroart, entre autres et non des moindres... Mon Lapin quotidien, le journal impossible à plier mais possible à publier, vous informera à nouveau sur tout un tas de sujets dont vous pensiez vous foutre éperdument jusqu'à présent, sans savoir qu'il vous passionnent quand c'est Mon Lapin quotidien qui vous en parle, à sa façon inimitable, toujours dans un élégant noir et blanc mariant texte, image et typographie moderne.

13,00 €
L'ASSOCIATION
Mildiou est un usurpateur de la pire espèce, un parasite bien nommé qui, par la force, l'oppression et la malhonnêteté, s'est arrogé le titre du roi. Fort heureusement la révolte du peuple a eu raison de lui et le roi légitime est de retour. Mildiou doit admettre sa défaite mais il ne peut s'y résoudre sans se désigner un dernier adversaire qui sera sa victime expiatoire. Au hasard de la foule, il choisit le plus faible, le plus inoffensif, le plus naïf : un lapin qui n'a rien demandé, le malheureux Lapinot.Le voilà alors embarqué dans une folle course-poursuite ! Dans ce livre qui marque ses débuts, Lewis Trondheim se montre aussi agile que son fameux lapin en menant un récit frénétique qui ne s'essouffle jamais. Si Mildiou manie l'épée, Lapinot manie le verbe et la traque devient une formidable joute verbale où le plaisir des dialogues ne cède en rien à celui de l'action. Rebondissements, ripostes et répartie sont les moteurs d'un face à face où la raison du plus fort est constamment démentie.Initialement publié au Seuil en 1994, Mildiou faisait suite au feuilletonnesque Lapinot et les carottes de Patagonie ; sa logique réédition à L'Association révèle d'autant plus la continuité entre ces deux livres qui contiennent déjà le bel avenir de Lapinot.

29,00 €
L'ASSOCIATION
Depuis Lamort & Compagnie (1998) et Bosnian Flat Dog (2005), Max Andersson revient enfin à L'Association après douze ans d'absence. Et on n'a rien perdu pour attendre. Ce livre relié au petit format est un concentré d'apocalypse dans lequel Max Andersson creuse et déterre les vestiges d'un monde enfoui dans les ténèbres. L'Excavation est un merveilleux cauchemar interminable où tout est cassé ou en voie de rupture, les choses comme les êtres, où tout est en décomposition ou en voie d'extinction, le pouvoir comme la résistance, où tout est absurde et drôle, comme un désespoir qui aurait encore du savoir-vivre. Encore un peu. Pas pour longtemps. Dépêchez-vous.

21,00 €
L'ASSOCIATION
Une histoire plus noire que noire qui ne déroutera pas les amateurs de T.O.T.T. Développant l'obsession des chiffres et leurs projections superstitieuses, Thomas Ott réussit parfaitement le pari de tenir son lecteur en haleine sur un rythme long (car c’est sa première longue histoire), tout en conservant son style inimitable fait de clair-obscur expressionniste et d’angoisse fortement communicative…