
18,30 €
RACKHAM
Si vous avez aimé les aventures de Buddy Bradley (En route pour Seattle et En route pour le New Jersey) vous ne pouvez pas passer à côté de Les Bradleys, péripéties de cette famille de la middle-class américaine d'où est issu le personnage fétiche de Bagge. Dans Les Bradleys on retrouve donc Buddy dans son environnement familial, entouré de Père, Mère, de sa soeur Babs et de son frère Junior et l'on comprend mieux pourquoi notre héros a quitté un jour le New Jersey et s'est installé de l'autre côté des Etats-Unis. Qu'ils soient aux prises avec des soucis professionnels ou en proie aux affres de la pré-adolescence, les Bradleys sont toujours excités, névrosés, à la limite de la crise de nerfs et, parfois, bien au delà. Portrait sanglant de la société américaine, Les Bradleys n'ont pas pris une ride. L'humour au vitriol de Peter Bagge, son graphisme explosif, fonctionnent encore et toujours à merveille. On rit à chaque page et, parfois, on s'interroge. Un classique.

21,00 €
RACKHAM
Vasco est toujours à la recherche de son ami Juan, disparu en Amérique Latine des années auparavant. Du Mexique zapatiste (La pipe de Marcos) à la forêt amazonienne (Rio Loco), en passant par le Nicaragua (L'île de jamais jamais), la quête de notre héros post-moderne le mène enfin au Brésil. C'est ici, au milieu des luttes des paysans sans terre, que Vasco retrouve enfin Juan et reçoit une réponse aux questions posées dans les épisodes précédents de Les voyages de Juan Sans Terre.Dénouement attendu d'une saga de plus de 600 pages, Dans la terre des sans terre n'est pas seulement la conclusion d'un récit d'aventures qui nous a fait traverser tout un continent, ses conflits, ses problèmes économiques et culturels face au libéralisme et à la globalisation : De Isusi y synthétise les différentes facettes de son histoire et donne sa définition du mot voyager dans laquelle tout routard s'y reconnaîtra sans difficulté.

19,30 €
RACKHAM
L'Hiver du dessinateur est l'histoire vraie d'un combat pour la dignité et la liberté ; une bataille perdue par un petit groupe d'artistes qui se battent pour être maîtres de leurs choix, de leurs oeuvres et de leur destin.Un groupe de dessinateurs talentueux quittent la toute-puissante maison qui les emploie et décident de fonder leur propre revue de bandes dessinées ; ils fuient la tutelle oppressante de leur éditeur. Cette publication, entièrement autogérée séduit les lecteurs dès son premier numéro. Mais ce rêve d'autonomie et de liberté ne va pas durer longtemps. L'ancien patron concurrence la revue de ses ex-employés, en sabote la distribution et enfin, la rachète pour la publier à son compte.S'inspirant de faits et de personnages réels - la revue s'appelait Tio Vivo et l'histoire s'est déroulée dans l'Espagne des années 50 - Paco Roca raconte avec finesse la passionnante aventure de ce petit groupe d'artistes. L'hiver du dessinateur a reçu les prix du meilleur Album et du Meilleur Scénario à l'occasion de l'édition 2011 du Salon Internacional del Cómic de Barcelone

20,30 €
RACKHAM
Quatorze fables pour raconter les aventures intérieures d'un personnage en quête d'une forme de bonheur. Cet idéal le transforme en voyageur imaginaire. Conçu à quatre mains (Rosita Warlock écrit les textes et Mr Djub crée les images), Les Mondes Promis est un livre à tiroirs ou images & mots se répondent sur un mode symbolique, pour raconter l'épanouissement intérieur. Sous la forme de quelques fables, nées des voyages immobiles d'un personnage en quête de sens, voici un parcours d'esprit dont le cheminement fait apparaître les images. Ou peut-être est-ce le contraire. S'y dessinent dans les virages les quelques pistes de vie auxquelles l'imagination de notre personnage aspire. La villégiature pourra, certes, sembler modeste pour le lecteur. Elle aura néanmoins la prétention d'apprendre à notre héros sans qu'il s'aperçoive vraiment de cette étude. Le personnage central évolue ici à une allure variée, et sur deux échelles. La première est entièrement soumise aux conditions extérieures (l'ambivalence de ses deux sexes). La seconde est connectée sur l'immensité des possibles. La distance entre les deux reste une friche où libertés d'esprit et d'action campent. C'est la zone où l'ignorance, le manque, la difficulté et son cortège de souffrances se transforment en or, sous l'impulsion des désirs clarifiés. Celui qui a beaucoup vu peut avoir un peu sinon beaucoup retenu, tandis que patiemment l'univers le regarde grandir... Mr Djub a recommencé à faire des collages il y a 3 ans, d'abord agrandis et collés dans la rue, puis servant de décors au spectacle du « 78 RPM Selector », tandis que Rosita Warlock écrit la mythologie du spectacle et de ses personnages. L'idée du livre est née aussi del'envie de créer sous contrainte en restant plongés dans l'univers des créateurs qui les fascinent : Max Ernst, les graphistes punks comme Jamie Reid, le surréalisme pop, les fables littéraires du XVIIe siècle... Les Mondes Promis est un livre fascinant, complexe, l'atlas détaillé d'un fabuleux voyage intérieur.

19,00 €
RACKHAM
Dessiner un Tarzan. Se replonger dans le premier récit : naissance de Tarzan, mort de ses parents, substitution par une guenon du petit humain au bébé qu'elle a perdu, ceci jusqu'à la mort du singe dominant que Tarzan remplacera. Travailler avec l'arrière-plan de Johnny Weissmuller cognant des crocodiles et des lions, avec les bandes dessinées furieuses de Hogarth, mais aussi avec les médiocres adaptations surnuméraires de Sagedition... Le Tarzan de L. L. de Mars retrace autant la genèse de Tarzan que la découverte d'une vieille adaptation, muette, à moitié détruite, parcellaire, de cette genèse. En parallèle, dans une constellation de commentaires en strips, se déroule l'histoire éditoriale d'unenouvelle version de Tarzan qui fait un scandale miteux. Il fallait au moins autant de voix pour revenir au monde la BD, à ses lecteurs, ses auteurs, se déchirant sur des questions aussi stupides que BD populaire / BD pas populaire, avant-garde / ringardise, sérieux du message / nécessité de la distraction etc. De bien inutiles et inféconds couples d'opposition pour penser quoi que ce soit...Tout en conduisant - sans soucis de savoir si son Tarzan est un récit populaire ou pas - un récit classique muet, pour cette histoire mille fois racontée, L. L. de Mars déroule une autre histoire en regard, qui l'éclaire de façon bavarde et agitée, sur un mode burlesque ; il joue entre le mode explicatif et sa singerie, entre le sérieux et le ridicule, le profane et le sacré.

16,00 €
RACKHAM
Salva et Sulfa, soeurs jumelles, vivent au coeur du bois avec leur mère, Dame Gingembre. Avant de disparaître, cette dernière leur fait une révélation : leur père, qu'elles n'ont jamais connu, ne serait autre que Sam Delta, capitaine d'une péniche qui, jadis, voguait le long de la rivière non loin de chez elles. Abandonnées à leur sort, Salva et Sulfa décident de partir à la recherche de ce mystérieux père. Elles se frayent alors un chemin à travers la forêt luxuriante, peuplée de créatures étranges et de personnages hauts en couleur. Ainsi commencent leurs péripéties ; et elles comprendront bien vite que l'aventure ne sera pas de tout repos ! Les jumelles Delta auront en effet besoin de tout leur courage et de toute leur détermination pour mener à bien leur (en)quête...À travers Les Jumelles Delta, Kati Kovács nous convie dans un univers fantastique qui mêle inventivité narrative et prouesses graphiques. L'auteur met tout son talent et son imagination débordante au service d'un album qui s'apparente à un conte surréaliste et poétique, parfois jubilatoire.Mais sous cette légèreté, elle aborde en filigrane des réflexions bien plus sérieuses et ancrées dans le réel, entre relations familiales et fraternelles complexes et construction d'identité.

19,00 €
RACKHAM
Prénom : Julius. Nom : Knipl. Âge : la cinquantaine. Profession : photographe immobilier. Particularité : ne se sépare jamais de son costume immuablement froissé. Si on cherche cet homme aimable et discret, on le trouvera sans aucun doute en suivant l'ombre des gratte-ciels new-yorkais, à se faufiler au milieu d'immeubles de logements à loyers modérés et d'entrepôts désaffectés. Car la ville que Knipl photographie, faite de kiosques à boissons, de restaurants à bas prix et de petits commerces en tout genre, est un paysage sur le déclin. Dans ses clichés, il tente de figer le fugitif pour conserver l'esprit des lieux et des choses : les poids en fonte des marchands de journaux, les sucriers collectifs aux comptoirs et tables de cafés, les distributeurs de bicarbonate de sodium des restaurants ou encore les boissons désaltérantes artisanales, depuis remplacées par des canettes en métal... Mais cet univers urbain, dans son inexorable disparition, a emporté avec lui les relations humaines qui se tissaient et qui le dessinaient. Paru pour la première fois en 1991, Nouveautés à prix cassé a révélé tout le génie de Ben Katchor pour la narration et la chronique urbaine. Usant d'un trait et d'un oeil aussi précisqu'incisifs, son travail témoigne d'une attention particulière à ces infinis détails qui échappent toujours aux observateurs les plus pressés. Vingt-cinq ans plus tard, les strips de Katchor deviennent un passage en revue édifiant de tout ce que la gentrification et la globalisation à outrance ont réduit à néant. Sans tomber dans la nostalgie d'une époque révolue, l'inventaire qu'il propose a aujourd'hui largement dépassé le seul cadre new-yorkais, nous forçant à sans cesse nous interroger sur le sens de notre existence.

19,00 €
RACKHAM
26 avril 1937. Un déluge de bombes franquistes s'abat sur Guernica, emportant la femme et l'enfant de Tomka. En quelques instants, sa vie bascule. La loi de son peuple exigeant que les coupables soient condamnés à mort, le gitan rejoint l'armée républicaine, bien décidé à abattre les assassins de sa famille. Enrôlé auprès des « Gadjé », cet étranger qui n'a plus soif que de vengeance survit à la faim et à la discipline militaire qu'il juge absurde. Au siège de Huesca, il rencontre une belle et courageuse combattante basque, Amalur. Tandis que la passion qui naît aussitôt entre eux les aide à surmonter les épreuves et semble les protéger de la folie meurtrière des hommes, sur le chemin de l'exil, un ultime drame les attend...Grâce à des images puissantes et des dialogues vifs, Massimo Carlotto et Giuseppe Palumbo plongent au coeur d'un conflit, à un tournant de notre histoire contemporaine où pourtant, durant un instant, « les paroles de chansons et le sens des rêves ont eu une chance de devenir réalité », selon Carlotto. Faisant défiler les faits historiques en toile de fond, ils donnent un relief éloquent à leurs personnages, tous inéluctablement happés par l'engrenage infernal de la guerre civile espagnole. À travers l'histoire de Tomka, celle d'un syndicaliste noir américain fuyant le Ku Klux Klan ou encore celle d'un militaire marocain devenu chair à canon des franquistes, c'est la mémoire de tous ceux qui se sont battus contre le fascisme pour leurs idéaux qui se rallume.

32,00 €
RACKHAM
« Mort Cinder est la mort qui jamais ne s'accomplit. Il y a un héros qui meurt et qui ressuscite. Il y a un tourment et une souffrance. C'est peut-être une réponse à un état d'âme particulier chez moi, mais l'essentiel de cette atmosphère vient de Breccia, qui est encore plus tourmenté que moi. Son dessin, avec sa quatrième dimension, avec sa force de suggestion, le distingue de la plupart des artistes que je connais. Et c'est cette force dont il use en permanence qui lui fournit toute sa valeur et qui provoque l'imagination des scénaristes. » Héctor Germán Oesterheld.Plus de seize ans après sa dernière publication en France, les éditions Rackham offrent un nouvel écrin au chef d'oeuvre d'Oesterheld et de Breccia en proposant une version intégrale de cet album que d'aucuns considèrent comme l'un des plus importants de l'histoire de la bande dessinée argentine et mondiale. Le volume rassemble les dix épisodes que compte l'oeuvre, parus en Argentine à partir de 1962, auxquels s'ajoute le scénario inédit d'un onzième épisode jamais réalisé. À l'occasion de cette publication, la traduction a fait l'objet d'une révision complète et de nombreuses pages ont bénéficié d'une restauration fidèle aux planches originales de Breccia.

30,00 €
RACKHAM
Sherman est libraire et voudrait se consacrer à l'écriture, mais pour l'instant il traîne avec son pote Ed qui, lui, rêve de vivre de ses bandes dessinées et de perdre enfin son pucelage. Sherman est en couple avec Dorothy, journaliste très portée sur la boisson ; les deux vivent en colocation avec un autre couple, Stephen et Jane, lui enseignant, elle dessinatrice. Ils ont tous entre 23 et 25 ans, viennent de terminer leurs études et démarrent leur vie active non sans hésitations et difficultés : chagrins d'amour, addictions, mesquineries, trahisons. Grand est le désordre sous le ciel : leur entrée dans la « vraie vie » ne semble pas se présenter sous les meilleurs auspices.Ce récit choral où l'on suit pour plus de 600 pages les déboires de six personnages différents renferme des prouesses scénaristiques rarement égalées. L'extraordinaire habileté de Robinson à esquisser des personnages qui échappent à tout cliché déjoue systématiquement toute attente du lecteur et en capture l'attention jusqu'au surprenant dénouement final. Le récit, qui a reçu en 2005 le prix du Meilleur premier album au festival d'Angoulême, est suivi des histoires courtes réalisées par Robinson autour des personnages de De mal en pis qui avaient été publiées auparavant dans le volume Bonus! et comprend aussi une histoire inédite en France.

16,00 €
RACKHAM
Au cours d'une visite de sa petite-fille Maialen, Marina évoque le périple qui - 80 ans plus tôt - l'a portée de l'Espagne ravagée par la Guerre civile jusqu'en France, puis au Venezuela.Ses souvenirs de l'exil se croisent et se fondent avec ceux de Sanza, Aina, Chris, Imelda et les autres qui de nos jours fuient la guerre et la violence, les mariages forcés, l'homophobie, l'esclavage sexuel.Sous le pinceau de Javier de Isusi se déroulent les histoires de ceux qui, hier comme aujourd'hui, ont été forcés à quitter leur foyer pour sauver leur vie ou préserver leur intégrité.Des femmes et des hommes à la recherche d'un lieu où vivre dans la dignité et qui, pour franchir des frontières militarisées, subissent des traitements discriminatoires, survivent à la mer, au désert, aux barbelés ; leur détermination n'ayant d'égal que leur aspiration à une existence meilleure.

19,00 €
RACKHAM
Une jeune fille erre dans une cité ravagée par un tremblement de terre où se font face ses habitants insoumis et une mystérieuse armée d'occupation. Sa progression vers le centre ville, dont l'accès est interdit à toute personne, est rythmée par des apparitions, des rencontres inattendues et des incidents curieux. Dans une ambiance qui se fait de plus en plus inquiétante, elle se retrouve enfin face à la devanture de ce qui fut le Cinéma Zénith... Dans cette oeuvre en trois volets, Andrea Bruno revient aux thématiques qu'il avait développé dans Bouillon de Néant : la guerre, ou mieux, les conséquences de la guerre sur les personnes et les choses. Dans Cinéma Zénith, Bruno explore toutes les possibilités offertes par le récit fragmentaire : les images, puissants contrastes de noirs profonds et de blancs purs, se succèdent dans un flux ininterrompu, tels des photogrammes de court-métrages projetés sur l'écran d'un cinéma abandonné ; les textes, qui rythment l'histoire et suspendent ce flux pour un court instant, ne sont à leur tour que des fragments : les souvenirs de la protagoniste, les passages d'une lettre qui lui a été adressée, les courts paragraphes d'un hypothétique guide de la ville. Récit visuel par excellence, Cinéma Zénith dégage une force et une ambiance dignes du cinéma de Tarkowsky ou de Béla Tarr.

17,00 €
RACKHAM
Dans une île bouleversée par un désastre écologique, l’oisillon Birdboy essaie en vain de voler et à chaque tentative ratée s’enfonce un peu plus dans son addiction aux psychotropes. Dinky, la souris, ne veut plus se lever du lit pour aller à l’école. Depuis la mort de son père, rien ne semble plus motiver la brillante élève qu’elle était. Dinky n’a qu’une idée en tête : partir ailleurs, laisser derrière elle les paysages desséchés de son île, traverser la mer stérile qui l’entoure, commencer une nouvelle vie avec Birdboy. Forts de leur amour naissant, réussiront-ils à atteindre enfin le monde meilleur dont ils rêvent ? Alberto Vázquez nous livre une histoire intense et poétique, tout en portant un regard lucide et désenchanté sur le monde contemporain. Désindustrialisation, chômage, répression, nature violentée : la petite île de Dinky et Birdboy semble renfermer en elle tous les maux de notre société. Vázquez manie avec grâce son trait élégant et ses ambiances minimalistes en distillant en parties égales, tout au long de son récit, tendresse et cruauté ; un peu comme un Tim Burton qui aurait chaussé des gants de boxe. En 2012, Alberto Vázquez, avec Pedro Rivero, a porté Psychonautes à l’écran dans un film d’animation intitulé Birdboy qui a obtenu le prix du meilleur court-métrage d’animation aux Goyas (les Césars espagnols). En 2015, Vázquez et Rivero ont réalisé une version long-métrage (80 minutes) qui reprend le titre du livre et qui a été présentée au festival de San Sebastián. La version française sera présentée à la prochaine édition du Festival international du film d’animation d’Annecy et distribuée sur le territoire national.

20,00 €
RACKHAM
Une certaine partie du corps de la femme, celle que Gustave Courbet a évoquée dans son tableau L’origine du monde, a suscité et continue de susciter l’intérêt un peu trop “vif“ de certains représentants de la gent masculine. C’est ainsi que le Dr. Kellogs, l’inventeur des corn-flakes, a pu affirmer que la masturbation provoque le cancer de l’utérus et le Dr. Baker-Brown a pu préconiser l’éradication de l’onanisme féminin par l’ablation du clitoris (la dernière a été pratiquée en 1948). Si le corps médical n’y va pas avec le dos de la cuillère, les philosophes ne sont pas en reste. Jean-Paul Sartrepeut ainsi écrire « ... le sexe féminin... est un appel d’être, comme d’ailleurs tous les trous ». Sous la plume acérée de Liv Strömquist défile toute une galerie de personnages (pères de l’église et de la psychanalyse, pédagogues, sexologues) dont les théories et les diagnostics ont eu des conséquences dévastatrices sur la sexualité de la femme. Après avoir disséqué dans Les Sentiments du Prince Charles le mariage en tant que construction historique et sociale, Liv Strömquist lève le voile sur des siècles de répression sexuelle et fait voler en éclats toutes les idées fausses autour du sexe féminin, sans oublier d’égratigner - au passage - l’obsession de notre culture pour la sexualité binaire. Dans ce nouvel essai en bande dessinée, Liv Strömquist nous surprend encore une fois par la justesse et la clarté de son analyse, ses allers et retours effrénés entre passé et présent, ses parallèles inattendus et, surtout, son humour au vitriol.

22,00 €
RACKHAM
Lorenzo et Manuel débarquent à Barcelone et emménagent dans un vieux immeuble du centre ville. L'appartement du dessous devrait être l'entrepôt d'un antiquaire ; cependant, ils n'ont jamais vu personne y entrer ni entendu le moindre bruit en sortir. Le mystère qui semble entourer ce lieu intrigue Lorenzo et finit vite pour l'obséder.Après Cendres et Murderabilia,Álvaro Ortiz brille une fois de plus pour ses qualités de conteur dans un récit à tiroirs truffé de coups de théâtre et d'humour noir. Comme l'écrit Santiago García (le scénariste de Les menines et de Beowulf), « Des impénétrables relations existent entre une statuette phallique, un appartement vide en plein centre de Barcelone, un homme qui se liquéfie, Caravaggio et les forces cosmiques primordiales, mais elles n'ont pas de secret pour Álvaro Ortiz. Rituels est un récit kaléidoscopique où l'insignifiant et le colossal, le proche et le lointain, l'absurde et le grandiose s'entrecroisent dans une trame riche en mystères et surprises. ».

14,00 €
RACKHAM
Maria est capable de manger comme un ogre, de dresser des listes interminables des noms des personnes qu'elle a rencontre es et de couper une feuille de papier en mille petits carre s parfaitement identiques. Elle passe ses journées a e couter de la musique et tout récemment s'est de couvert une passion pour le dessin. Maria vient d'avoir 20 ans ; Miguel, son père, est fier d'elle tout aussi qu'inquiet a propos de son avenir... comme tous les pères ; sauf que pour Miguel les choses sont un peu différentes, car Maria est autiste.En 2007, Miguel Gallardo réalisait Maria et moi, la bande dessinée ou il décrivait avec tendresse la routine des vacances avec sa fille. Le livre a apporte un nouveau regard sur l'autisme et connu un succès formidable : il a e te traduit en neuf langues et adapté au cinéma dans un documentaire-fiction plusieurs fois prime . « Huit ans se sont écoulés -dit Gallardo- et Maria vit encore aux Canaries, à 3 heures d'avion de Barcelone, où j'habite. On ne part plus en vacances dans un complexe hôtelier parce qu'on en a marre des Allemands. Maintenant on passe nos vacances à Barcelone et sur la Costa Brava... Maria a 20 ans est le journal de ce que nous faisons durant ce mois et demi d'été que nous passons ensemble. On rit encore beaucoup, on fait des listes et on écoute la musique choisie par Maria. Maria a grandi : certaines choses ont changé et d'autres sont restées identiques. Ce livre parle de tout ça... et du futur ». Toujours avec beau-coup de tendresse, une bonne pince e d'humour et un soupçon de tristesse.

20,00 €
RACKHAM
An 1847. Résolus a s'emparer de la Californie, les Etats-Unis déclarent la guerre au Mexique et en envahissent le territoire.Dans les rangs de l'armée occupante, un bataillon entier - le Saint-Patrick - prend la décision de déserter. Ses hommes - tous des immigre s irlandais, espagnols et polonais - ne supportent plus les discriminations, les violences et les exactions de leurs officiers yankees. Désormais, dans cette guerre meurtrière et injuste, ils vont se battre aux côtés des mexicains. Ils sont devenus les San Patricios.Dans la colonne yankee qui sans relâche poursuit les déserteurs, chevauche Rizzo, un jeune sicilien. Arrive au Nouveau Monde dans un bateau charge d'hommes et de femmes fuyant la faim et la misère, Rizzo s'est enrôlé en e change d'une promesse d'obtenir la citoyenneté et un lopin de terre. Devant le village de Churubusco, dernier rempart des rebelles, lui aussi va devoir choisir de quel côté se ranger.Churubusco surgit des plis - réels et imaginaires - de l'Histoire pour raconter la fin héroîque de l'impossible rêve de liberté des San Patricios. Le récit d'Andrea Ferraris - pétri de poussière et de sang - nous rappelle a chaque page que se dresser contre les abus et l'oppression est juste et nécessaire. Quel qu'en soit le prix a payer.

27,00 €
RACKHAM
En décembre 1991 et janvier 1992, pour connaître un autre point de vue que celui donné par les médias américains, Joe Sacco part en Palestine dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. De ses ren-contres dans les camps de réfugiés et les territoires occupés, il tirera un livre majeur qui marquera l'acte de naissance du journa-lisme en bande dessinée.Palestine offre un bouleversant témoignage humain et un docu-ment de première importance sur le conflit israélo-palestinien qui, à des années de sa première publication, n'a pas perdu une once de sa pertinence et de sa force. Cette édition de Palestine, désormais considéré comme un des grands classiques de la bande dessinée de reportage, est accompagnée d'une préface originale de l'intellectuel et critique littéraire palestinien Edward Said ; et d'un texte où Sacco commente les passages clé de son livre tout en fournissant un éclairage précieux sur sa méthode de travail. Cette partie introductive est illustrée par de nombreux documents tels des pages des carnets de l'auteur, des esquisses et des photos.

19,00 €
RACKHAM
Le matin du 19 octobre 1945, Primo Levi revient à Turin, sa ville natale, après un an passé dans le camp d’Auschwitz et un long périple à travers toute l’Europe de l’Est. Levi était alors un jeune homme de 26 ans qui rentrait chez lui « bouffi, barbu et en haillons », habité par un besoin presque physique de raconter. Deux ans plus tard, il publiera Si c’est un homme et, en 1963 La Trêve, les témoignages les plus poignants jamaisécrits sur l’univers concentrationnaire.Cinquante ans plus tard, ce sont deux jeunes gens qui se rendent à Turin pour suivre la trace de Levi, et en recueillir l’héritage moral tout en brossant son portrait d’homme et d’écrivain.Entre biographie et fiction, la bande dessinée de Pietro Scarnera se nourrit des photos et documents d’époque et se déroule suivant les anecdotes reportés par Levi lui-même ; elle trace son parcours d’écrivain depuis « Si c’est un homme » et jusqu’à « Les naufragés et les rescapés », pour s’arrêter un instant avant ce matin d’avril 1987 où Levi a mis fin à ses jours.Restituant en plein la complexe personnalité de Primo Levi, Une étoile tranquille est une invitation à découvrir ou redécouvrir une des oeuvres les plus emblématiques de la littérature du XXe siècle.

22,00 €
RACKHAM
Pour échapper à l’ennui de leurs interminables veillées nocturnes, Igor et le Comte lisent Lovecraft, jouent de l'orgue et discutent de littérature fantastique. Soudain, ils sont interrompus par une visite inattendue : une fonctionnaire de la CAF vient faire un contrôle-surprise. Au village, on raconte des drôles d'histoires sur ce qui se passe au château. Pour continuer à recevoir ses allocations, le Comte doit donc rédiger et livrer immédiatement un rapport détaillé sur sa vie. La fonctionnaire zélée disparaît aussitôt, laissant les deux compères en proie à une profonde inquiétude... au loin, on entend les cris des villageois excités. Malgré tout, Igor rassure le Comte et l’aide à se coucher dans son cercueil ; puis part en ville se présenter aux bureaux de la Caisse pour résoudre tout seul le problème. Sans succès ! Sous prétexte de n’avoir pas fourni les renseignements demandés, Igor est arrêté et mis au pilori. La manoeuvre, qui vise en réalité à faire sortir le Comte de son château, est une réussite. À son réveil, inquiet pour l’absence prolongée d’Igor, le Comte décide de partir le chercher, bien décidé à ramener son ami à la maison…Réécriture très personnelle du roman de Bram Stoker, Horreur Cosmique cache, derrière son ton naïf et ses couleurs chatoyantes, une réflexion profonde sur notre société. Toujours subtil et drôle, ironique et poétique, Aapo Rapi s'interroge et nous interroge, en pointant du doigt le conformisme qui cache la peur de l’autre et l’exclusion.