
21,50 €
CORNELIUS
Un jeune homme dans son lit, un pansement sur la tempe. Doug se lève et suit son chat noir, Inky - pourtant mort depuis des années - et se laisse entraîner de l'autre côté du miroir. Que s'est-il passé ? Une soirée punk, un concert, William Burroughs, une jeune femme nommée Sarah, des polaroïds, un amant jaloux... À grand renfort d'ellipses, Charles Burns fait voler en éclats nos repères spatio-temporels, multiplie les allers-retours entre rêve et réalité, nous place un foulard sur les yeux, nous fait tourner sur nous-mêmes et nous laisse seuls dans un pays inconnu, juste après le déluge. Inspiré par des influences aussi diverses que Hergé ou Burroughs, Toxic est un rêve sombre et fascinant.

18,50 €
CORNELIUS
Personnage de fiction créé en 1911 par Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas acquiert une notoriété internationale lorsque Louis Feuillade, le maître du cinéma fantastique français, l'adapte au cinéma en 1913. Plus grand criminel de tous les temps, le génie du crime n'hésite pas à tuer et à torturer pour arriver à ses fins.Surpassant l'original, Benoît Preteseille crée un Fantômas monstrueux à la fois physiquement et psychologiquement. Personnage récurrent dès les première figures antiques, le monstre trouve son pendant vertueux à travers la figure du héros. Le monstre y est fréquemment utilisé pour sa fonction d'opposition face au héros voire réduit à cette unique fonction. Il vient perturber une harmonie préexistante en mettant la société en danger, le héros parvient à la protéger - la plupart du temps en commettant un monstricide- et acquiert ainsi son statut.Face à une pénurie de héros, le monstre acquiert une dimension supérieure dans l'Art et le sang et s'élève au rang de protagoniste. Ici, les héros - Dupois et Dubois, deux policiers aux accents hergéens - sont peu crédibles dans leurs déguisements de clowns. Ces erzats de policiers symbolisent la loi naïve et grotesque dans son impuissance à contenir cette force débordante et incontrôlable qu'est le monstre.À travers le travestissement de ses personnages, l'auteur joue avec l'imagerie du cirque qui lui est chère - il a travaillé sur les décors de spectacles de cirque avant d'entamer sa carrière dans la bande dessinée. Fantômas sublime et fantasme la notion même de travestissement à travers des figures littéraires telles que Dorian Gray (son livre de chevet) ou cinématographiques telles que Elephant Man.Sociopathe cauchemardesque et monstre effrayant, le Fantômas de Benoît Preteseille vient s'inscrire dans la lignée des oeuvres néogothiques de Robert Louis Stevenson (L'Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde), Bram Stoker (Dracula), Mary Shelley (Frankenstein) ou Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray).

22,50 €
CORNELIUS
Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l'univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu'il attirait les jeunes filles au fond de l'eau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l'animation, son image a évolué au cours du XXèmesiècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.Dans Mon copain le kappa, premier volume de cette trilogie, on rencontre Sampei, un jeune garçon qui ressemble étrangement à un kappa, au point que deux de ces créatures s'y méprennent et l'entraînent avec elles dans leur monde. Sampei en reviendra accompagné d'un espion de son âge, point de départ d'une série d'aventures hilarantes.Dans ce nouveau volume, Sampei et son ami rejoignent le pays des kappas afin d'accomplir une mission bien particulière. Pour célébrer les 100 000 ans de la race kappa, le roi suprême doit être intronisé parmi ses semblables. Mais pour ce faire, un membre de la communauté doit descendre dans le pays souterrain, combattre 7 monstres et rapporter les 7 joyaux cachés. Depuis toujours, tous les 500 ans, un kappa est désigné pour remplir cette mission dont le succès est seul garant de la survie de la race.Sampei et Kappa sont les heureux élus et d'incroyables aventures attendent les deux compères !

25,50 €
CORNELIUS
Déposées sur une plage par un train qui se désagrège à leur arrivée, deux détectives (auxquelles les autrices prêtent leurs traits) débarquent à l'Hôtel du Petit boudin des dunes. Dans ce refuge de bord de mer, le temps s'écoule différemment. La mer monte quand elle en a envie et les méduses volent dans le ciel. Les habitués vaquent à leurs occupations au son du pianiste d'automne, jusqu'au jour où l'Homme triste disparaît mystérieusement...Dans cette oeuvre initialement parue en 1979 aux Humanoïdes Associés, Nicole Claveloux et Édith Zha nous entraînent dans un univers onirique et décalé où la magie s'engouffre à la moindre occasion. Sous la plume surréaliste d'Edith Zha, le dessin finement ciselé de Nicole Claveloux laisse libre cours à toute sa fantaisie.Ici, les couleurs pop de La Main verte laissent place à un dessin au trait d'une grande délicatesse, qui plonge le lecteur dans un mirage balnéaire.Le livre est complété par une introduction riche en documents inédits ainsi que par la série Louise XIV (entièrement en couleurs) qui débuta sa carrière dans Métal Hurlant avant de basculer vers Okapi, un transfuge qui laisse rêveur à une époque où les oeuvres destinées à la jeunesse ont abdiqué toute forme de subversion.De Moebius à Gustave Doré en passant par Lewis Caroll, l'oeuvre de Nicole Claveloux s'affranchit des limites avec gourmandise, enfourchant le plaisir d'imaginer avec une énergie unique qu'il est urgent de redécouvrir - ne serait-ce que pour se souvenir que la bande dessinée n'est pas condamnée à la fade représentation du réel.

25,50 €
CORNELIUS
Les fleurs rouges (1967-1968) et La vis (1968-1972) nous montraient Yoshiharu Tsuge atteindre la pleine puis- sance de son art et fonder le watakushi manga (la bande dessinée du moi). Cette troisième parution (chronologi- quement le premier volume de l'anthologie consacrée à Tsuge) propose de retrouver l'auteur alors qu'il vient d'inté- grer la revue Garo. Il n'en est pas à ses débuts - il a déjà presque dix ans de carrière derrière lui - mais il trouve dans l'opportunité que lui offre le magazine la possibilité de franchir une étape et de devenir un auteur à part entière.Plus classiques et plus faciles à lire, les nouvelles réunies dans Le marais sont encore marquées par les histoires qu'il dessinait pour les librairies de prêt. On retrouve dans ces premières oeuvresle vocabulaire du gekiga, appli- qué à des récits d'aventures situés à l'époque Edo. Mais le dessin et la narration témoignent encore de l'influence de Shirato Senpei, l'auteur phare de Garo, et de la figure tutélaire d'Osamu Tezuka.Pourtant, le ton se démarque du reste du magazine. Ce qui vaut à Tsuge des réactions négatives des lecteurs, qui ne comprennent pas le caractère novateur du Marais et de Tchiko, nouvelles tournant le dos à l'innocence et pré- figurant L'Homme sans talent (Atrabile), le livre avec le- quel Tsuge concluera sa carrière vingt ans plus tard. Déçu par ce manque d'enthousiasme, Tsuge cesse d'écrire pendant un an et devient l'un des assistants de Shigeru Mizuki, auprès duquel son dessin gagnera en maturité.Les lecteurs ne redécouvriront les onze joyaux qui composent ce volume que quelques années plus tard, lorsque le talent de Yoshiharu Tsuge les aura définitive- ment irradiés.

22,50 €
CORNELIUS
Venez découvrir Citéville, charmante agglomération fictive aux milles activités. Grâce à son réseau de transport qui vous dépose directement en vacances ou encore son super-marché Buy More qui vous permet d'acheter des objets inqualifiables à des prix approximatifs, Citéville offre un ensemble d'infrastructures de premier choix. Pour les parents insatisfaits, le Pôle Enfant simplifiera votre quotidien en vous proposant des offres de moutards adaptées à vos besoins. Quant aux seniors, ils couleront des fins de jours heureux à proximité de nombreux distributeurs de billets au sein de la Maison de retrait.Depuis plus de cinq ans, Jérôme Dubois construit la Citéville, un espace urbain imaginaire où l'absurde côtoie le quotidien. Autour de neuf lieux emblématiques, qui sont autant de chapitres du livre, se dessine les contours d'une ville austère où les aménagements modernes sont détournés au profit d'un environnement déshumanisé. Cynique et grinçant, Citéville est un ouvrage qui explore avec humour la violence les rapports sociaux et les contradictions de notre société.En miroir de Citéville, Jérôme Dubois dessine Citéruine, un univers parallèle où la ville est à l'abandon. Chaque case est minutieusement reproduite, vidée de ses habitants et plongée dans un décor délabré. Il a été confié aux éditions Cornélius de porter le destin de Citéville, tandis que les Éditions Matière accueillent Citéruine. Les deux villes communiquent et se complètent en deux ouvrages distincts dont les lectures simultanées ou différées sont autant de perturbations d'un même espace par le temps et ses affres.

23,50 €
CORNELIUS
Récit onirique d'un corbeau mélancolique et d'une jeune fille rêveuse, La Main verte est paru pour la première fois dans le magazine Métal Hurlant en 1977 avant d'être édité l'année suivante aux Humanoïdes associés. Cette histoire fantasmagorique aux couleurs psychédéliques nous entraîne dans un univers surréaliste où les plantes parlent toute seule et les maîtres d'hôtel font des mots croisés. Comme dans une suite de rêves, le récit est divisé en plusieurs épisodes qui s'entremêlent subtilement. on retrouve dans ces pages l'influence de dessinateurs tels que moebius ou druillet mais aussi celle de l'illustrateur tchécoslovaque Heinz edelmann.Le livre est complété par de nombreuses histoires courtes, pour la plupart parues dans le recueil Le Petit Légume qui rêvait d'être une panthère et autres récits et dont certaines étaient restées jusqu'alors inédites.Scénarisés et illustrés par Nicole Claveloux, ces récits en noir et blanc au trait fin abondent de détails et de touches d'humour absurde. D'une grande richesse graphique, les dessins de Nicole Claveloux possèdent une force évocatrice intemporelle qui s'imprime immédiatement dans l'imaginaire des adultes comme des enfants.De Topor à Gustave Doré en passant par Lewis Caroll, son oeuvre convoque de nombreux croisements tout en possédant une énergie unique qu'il est temps de redécouvrir. Ce premier ouvrage de rééditions consacré à l'oeuvre de Nicole Claveloux en bande dessinée adulte.

23,50 €
CORNELIUS
Au début des années 1960, Yoshiharu Tsuge entame sa collaboration avec la mythique revue Garo, qui donne aux auteurs la possibilité d'expérimenter de nouvelles ap- proches dans un contexte éditorial peu enclin à l'ouverture.Tsuge trouve dans cet endroit la possibilité de se révéler et développe des bandes dessinées d'un genre nouveau où autobiographie et fiction s'entremêlent pour faire surgir une forme d'authenticité inédite - cette approche avant- gardiste sera appelée watakushi manga, « la bande dessi- née du moi » et inspirera toute une génération.Après Les fleurs rouges, qui s'intéressait aux années char- nières de la carrière de Tsuge, ce second volume prolonge cette exploration en permettant de découvrir un auteur en pleine mutation. En juin 1968, Garo consacre un numéro spécial à Yoshiharu Tsuge, dans lequel il publiera sa nouvelle la plus célèbre : La Vis (Neji Shiki). Cette histoire marque un tournant dans l'évolution du style de Tsuge, qui, pour la première fois, retranscrit l'un de ses rêves. L'utilisation de la bande dessinée en tant que médium de l'inconscient est jusqu'alors inédite. Dès sa parution, La Vis provoque de nom- breuses réactions et suscite des interprétations diverses, tant de la part de lecteurs que de psychologues, écrivains, ar- tistes ou poètes. Tsuge n'apportera pas d'explications à cette nouvelle, conservant ainsi le mystère autour de son oeuvre.Traduites pour la première fois en français, la publication de cette nouvelle et des six autres qui composent ce vo- lume est un événement majeur. Ce deuxième tome de l'an- thologie permet de percevoir toute la richesse d'un auteur incontournable.

12,50 €
CORNELIUS
Parfois, le monde qui nous entoure semble insensé, déraisonnable voir irrationnel. Ce sentiment apparaît comme le symptôme chronique d'une société désabu- sée, cherchant à combler par tous les moyens l'absence de but dans son existence.En partant de ce constat terrible, qui ronge autant le cerveau des philosophes que celui des témoins de Jého- vas, Olivier Texier s'est attelé à la lourde tache de nous offrir une solution : puisque que l'évidence n'existe pas, le non-sens serait-il la réponse ultime ?De ce postulat simple mais formidablement efficace, Texier construit un monde où règne en couple souve- rain l'absurde et la contradiction. Un royaume improbable où les banques se cambriolent à coups de bisous et les sirènes se perdent dans les toilettes. Il arrive également que tout le monde s'appelle Jean-Luc mais ça, on ne peut vraiment rien y faire...Pourtant, au milieu de cet océan saugrenu, certains sujets tels que la solitude, la détresse sociale ou le déni refont surface et nous amènent à penser que ce royaume n'est peut être pas si étranger au notre. De ces courtes tranches d'humour noir efficaces surgit le rire, comme un dernier rempart avant le désespoir.Magnifiant le vide existentiel grâce à son trait fougueux et ses idées fertiles, Olivier Texier nous offre avec Le Royaume du vide un petit bijoux de sarcasme qui ne s'es- souffle jamais. Après tout, si le monde est déraisonnable pourquoi ne pas s'en moquer ?

22,50 €
CORNELIUS
Absorbé par l'image déformée que lui renvoie le grille pain en face de lui, Brian Milner s'aperçoit qu'il est en train de dessiner un auto-portait. Dans la pièce derrière lui, à des années lumières de sa propre pensée, ses amis font la fête. L'esprit de Brian a déjà traversé l'espace pour se perdre dans un autre monde où tout est plus vivant, plusétincelant, lorsqu'une ombre se glisse derrière lui. Cette première rencontre avec Laurie marque le début d'une nouvelle histoire dont elle jouera le rôle principal.Enchevêtrant subtilement le cinéma et la vraie vie, Dédales est le premier tome d'une série qui construit sa narration autour du rapport entre l'inconscient et sa représentation. Ce thème, qui puise ses sources dans les fondements de la psychanalyse, est ici décliné par Charles Burns à travers d'incroyables séquences où le rêve devient source d'inspiration de la fiction. Pour l'auteur, comme pour Brian, le personnage central de la série, la caméra et le crayon deviennent alors des outils introspectifs qui créent un pont entre l'imagination et la réalité. Burns s'amuse ainsi à nous semer dans différents niveaux de lecture pour mieux renforcer le sentiment d'étrangeté qui se dégage de ses illustrations. Il livre au passage un brillant hommage au cinéma fantastique et à sa capacité d'agir comme un miroir déformant de l'existence. Le premier tome de cette nouvelle série, publié en exclusivité mondiale, prouve une nouvelle fois le génie de Charles Burns à travers son aptitude à s'emparer de sujets toujours plus complexes tout en créant des liens délicats entre les disciplines artistiques, le tout, servi par un dessin époustouflant.

14,50 €
CORNELIUS
Nicole est de retour pour crâner sur les plages cet été !Pas folle la Nicole, elle prévoit déjà ses vacances sous le signe de l'amour saisonnier... Pour nos lecteurs, l'affaire est toujours aussi juteuse, plus de 300 pages de lecture à moins de 15 euros ! Y a des jeunes, y a des vieux, y a de l'inédit à gogo, et y a des choses introuvables. Mais y a pas que de la bédé ! Y a aussi une trentaine de pages de textes poilants comme tout : un retour sur l'année bédé 2018, des chroniques, des articles et même une inter- view exclusive de Nicole Claveloux ! Des heures de lecture en perspective...Au programme, nous aurons du Blutch, du Nicole cla- veloux, du ludovic Debeurme, du Olivier Texier, du Wil- lem, du Shigeru Mizuki, du Jérôme Dubois, du charles Berberian, du Blutch, du Jean-louis capron, du Fanny Michaëlis, du charles Burns, du Hugues Micol, du Blex- bolex, du Delphine Panique, du François Ayroles, du Philippe Petit-roulet, du Sébastien lumineau, du Adrien Demont, du Anouk ricard, du l.l de Mars, du crumb & Kominski, du Sammy Harkham, et, et, n'en jetez plus ça va déborder !Pour ce 8 e numéro, c'est l'artiste Blutch qui réalisera une couverture inédite. Ça tombe bien puisque Blutch sera le parrain des rencontres de l'illustration à Strasbourg en mars prochain. Au total, pas moins de cinq expositions lui seront consacrée pendant l'année 2019 !

16,50 €
CORNELIUS
Authentique manga publié à partir de 1970 dans les pages du magazine Weekly Shonen Jump au Japon, Doc- teur Toilette raconte les aventures tonitruantes d'un ex- pert en caca. Entouré d'une bande de gamins montés sur piles et secondé par Miss Caca, sa délicieuse asssistante, le savant vaniteux tente d'instruire tant bien que mal le lecteur sur les nombreuses qualités de l'art de la selle.Donnant lieu à une suite de gags absurdes - qui n'au- raient rien à envier à un épisode de South Park - cet ovni de la bande dessinée japonaise nous entraîne dans un tourbillon de blagues potaches. Visage en forme de fesses, jets d'urine, crottes élastiques, pets en série ou seau de morve, c'est ici tout le champs lexical de la dé- goûtation qui est décliné.Déjanté et farfelu, Docteur Toilette emprunte le registre du cartoon pour enchaîner les situations grotesques à un rythme frénétique. Les personnages, plus survoltés les uns que les autres, sont emblématiques du « Kakawaï », cette mouvance typiquement japonaise qui consiste à transformer le répugnant en mignon. Unique en son genre, Docteur Toilette fut un énorme succès au japon, sa transgression des tabous hygiénistes lui attirant l'admi- ration d'écoliers horrifiés, qui le plaçaient fréquemment en tête des sondages du Weekly Shonen Jump.On avait entendu parler du Musée de la Crotte qui a ouvert ses portes en 2015 à Tokyo ; on connaît désormais son équivalent littéraire, le Docteur Toilette, un person- nage cacatastrophique et pipitoyable mais popotentiel- lement génial !

22,50 €
CORNELIUS
Les hommes, dit-on, aiment à se vanter de leurs prouesses amoureuses, fournissant ainsi une matière iné- puisable aux brèves de comptoir et autres histoires de vestiaire. Mais que se passe-t-il en réalité, quand ça se passe mal ? Drague lourde, panne, maladresse, râteau, incompatibilité d'humeur, fiasco et embarras en tout genre, tout ce dont on ne parle jamais par crainte du ridicule. Ratages de couples ou de rencontres, la panade n'a pas de fin.Avec humour et précision, Cul nul total enchaîne sans faiblir les scènes d'une comédie dans et autour de nos lits. Véritables contes modernes du sexe ordinaire, ces histoires d'échec et de déconfiture reflètent la frustra- tion d'une époque où l'épanouissement sexuel fait parti intégrante de la réussite sociale. Pourtant, malgré l'abon- dance de conseils délivrés par une foule de spécialistes (de la presse féminine aux sexologues aguerris), force est de constater quela jouissance est une quête semée d'em- bûches. Et si finalement, le « cul nul » n'était qu'un passage inéluctable de cette recherche du bonheur parfait ?À travers cette collecte d'histoires vécues, les autrices livrent une chronique sans concession de la vie sexuelle des français, qui nous débarrasse définitivement de l'em- barras. N'ayez plus honte, vos voisins sont pires que vous, ou en tout cas pas meilleurs. Fanny Dalle-Rive et Anne Baraou ont enquêté pour notre plus grand plaisir, celui d'en rire.

34,50 €
CORNELIUS
Objet d’un ve?ritable culte, Toshio Saeki est l’inventeur d’un style unique, dans un domaine qu’il a totalement transforme?, l’ero-guro (litte?ralement : sce?nes e?rotico-grotesques). Ce genre , dont on attribue la paternite? a? l’e?crivain Edogawa Ranpo, remonte aux origines du dessin japonais classique et a donne? de nombreuses estampes a? travers les sie?cles. Saeki en a de?cline? les the?mes en les me?lant aux angoisses propres a? sa ge?ne?ration, qui a connu les espoirs et les de?sillusions des anne?es 1970.La socie?te? humaine, sa violence et ses tares, inspirent des sce?nes dont la cruaute? provoque l’effroi ou le rire, poussant dans ses retranchements la me?canique du fan- tasme. le sado-masochisme ne recouvre ici aucune re?alite?, puisant dans l’onirisme une forme de poe?sie macabre.Stimule? par la censure qui se?vit au Japon – il est prohibe? de montrer les sexes – Saeki fait de l’interdit une contrainte artistique et de?porte vers l’absurde et l’onirisme le plus vieux sujet du monde.Son style unique, qui rappelle a? beaucoup d’europe?ens la fameuse «ligne claire» d’Herge? et Joost Swarte, est e?trange tant pour le lecteur japonais que pour le lecteur occidental, chacun trouvant dans ce trait a? la simplicite? parfaite une forme d’exotisme ine?dit.Cette perception ne s’explique que par l’originalite? absolue d’un imagier extravagant, sorti tout droit de la plume d’un artiste qui a consacre? sa vie a? tracer au plus pre?s «ce qui se de?roule dans sa te?te lorsqu’il ferme les yeux».

26,50 €
CORNELIUS
Les histoires réunies dans ce volume complètent La promesse, achevant de rendre disponible l'intégralité des récits composés par Shohei Kusunoki.Elles ont pour la plupart été publiées dans Garo, la légendaire revue d'avant-garde fondée en 1964 qui a révélé des auteurs aussi incontournables que Yoshiharu Tsuge ou Yoshihiro Tatsumi, accompagnant pendant les décennies 1960 et 1970 une jeunesse réfractaire au conservatisme de la classe dirigeante.Shohei Kusunoki a imaginé ces histoires entre 1968 et 1974 dans un Japon qui cherchait à se réinventer par une course à la modernité peu soucieuse du sort des classes populaires. Comme son ami Susumu Katsumata (Neige rouge, Cornélius), il fut marqué par l'apparition de Yoshiharu Tsuge, qu'il fréquenta à cette époque et dont l'influence se retrouve dans plusieurs des récits regroupés ici.Délaissant le registre contemporain sans renoncer à parler de son époque, Shohei Kusunoki s'attache à décrire avec justesse la vie du peuple, tout en lui insufflant une dimension épique. Au travers de genres aussi codés que le conte traditionnel ou le récit de samouraï, il décortique l'ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s'attirent et les malentendus qui les séparent, Shohei Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l'est pas. Un auteur immense qu'ilest urgent de redécouvrir et de célébrer.

21,50 €
CORNELIUS
- Zone Z est le premier récit long de renaud Thomas.D'abord parue sous forme d'épisodes épars dans dif- férentes revues (Arbitraire, Lapin, Nicole), cette his- toire a été entièrement recomposée et complétée par l'auteur afin de lui donner une forme nouve

24,50 €
CORNELIUS
Qu'est-ce que l'Art, en vérité ? On en parle à toutes les sauces, on discute de sa santé dans les cocktails mondains, on le dissèque en ville pour séduire la belle ou pour rabattre le caquet d'un rival trop arrogant... On l'étudie parfois, comme on ausculte un animal. On l'envisage aussi comme un placement, plus fructueux que la pierre.Parfois même, on espère devenir l'un de ces artistes qui défraient la chronique des décennies durant. Mais en dehors de ça, entre nous, honnêtement... à quoi sert l'Art, au bout du compte ?Willem, avec sa mæstria habituelle, fait table rase des académismes et refuse de se laisser entraîner dans d'aussi futiles considérations, préférant endosser le costume qu'il affectionne le plus, celui du gentleman dynamiteur.Dans cette nouvelle édition copieusement augmentée, Willem esquisse un portrait de l'Art lui-même, hilarant et décapant, au travers d'une centaine d'instantanés d'artistes du XX e et XXI e siècle. Et la désacralisation n'empêche en rien la révélation d'informations capitales !Toujours replacées dans leur contexte par la verve malicieux et encyclopédique de Willem, les anecdotes de ces Nouvelles aventures de L'Art constituent la tentative la plus sérieuse pour dresser un état des lieux acide et réaliste de la création artistique depuis la fin de l'impressionnisme jusqu'à nos jours.De ce panorama surgit, entre deux éclats de rire, la réponse à notre question initiale. À quoi sert l'Art ? À garder les yeux ouverts, tout simplement !

12,50 €
CORNELIUS
Regroupe une trentaine de strips sarcastiques dans lesquels l'auteur part d'une situation banale et imagine ce qu'elle pourrait donner en pire.

31,50 €
CORNELIUS
Après cette ville te tuera, voici le deuxie?me volume d’une copieuse anthologie consacre?e a? l’œuvre de Yoshihiro Tatsumi !Yoshihiro Tatsumi se de?tache, a? la fin des anne?es 1950, des re?cits d’aventures utopistes pour enfants et invente un genre uniquement destine? aux adultes: le gekiga («images dramatiques ou the?a?trales»). Forme d’e?criture nouvelle, autant sur le plan the?matique que graphique, le gekiga apparai?t, re?trospectivement, comme la premie?re tentative de the?orisation de la bande dessine?e japonaise.A? cette e?poque, Yoshihiro Tatsumi cherche une grammaire pour de?noncer, nouvelle apre?s nouvelle, l’envers de la modernite? japonaise.Il pre?fe?re aux se?quences dynamiques les images sombres, cruelles et urbaines ; aux longs dialogues, le mutisme des hommes et le bruit des machines.Sous l’occupation ame?ricaine, l’archipel connai?t de grandes transformations sociales, a? commencer par un exode rural massif et une explosion des me?galopoles. Et face a? l’euphorie et a? l’e?loge de la modernite? ve?hicule?es par le manga pour la jeunesse, Tatsumi oppose les exclus et les victimes de cette transformation sociale.Pe?re de la bande dessine?e adulte et d’une nouvelle manie?re de raconter en images, Yoshihiro Tatsumi se fait e?galement le portraitiste terriblement juste d’un monde bouleverse?.

20,50 €
CORNELIUS
Longtemps considérée par les fans de Robert Crumb comme une oeuvre mineure dans sa pléthorique bibliographie, Mode O'Day vaut mieux que sa réputation et mérite largement d'être redécouverte. Avec ce personnage créé au milieu des années 1980 dans les pages du magazine Weirdo - dont il assure la direction éditoriale avec sa femme Aline Kominsky entre 1981 et 1993 - Crumb dresse un portrait au vitriol de l'Amérique de Reagan et de ses chimères, qui n'était que la préfiguration de notre monde actuel, dans lequel les hordes de Donald Trump sont l'aboutissement logique d'un système qui a vu l'homme, prédateur de ses semblables, se transformer en assassin de son propre environnement.Archétype de la femme dopée à la confiance et aux promesses de l'ultra-libéralisme, Mode O'Day est prête à tout pour se faire une place dans le petit monde branché de Los Angeles. Accompagnée de Doggo, un chien désabusé qui a fait de la lose une philosophie, et de Porpy, un marsouin condamné à la solitude par sa passion de l'informatique, elle multiplie les tentatives pour accéder à cette célébrité sans laquelle la vie ne vaut pas d'être vécue.Dernier bras d'honneur adressé par Crumb à son pays natal -qu'il quittera peu après pour venir vivre dans une France à ses yeux moins brutale- Mode O'Day conserve toute son acidité et sa virulence. Le volume est complété d'histoires antérieures -dont les très rares strips de Roberta Smith- qui permettent de vérifier que Crumb, contempteur impitoyable de ses semblables, ne s'est jamais trompé sur le destin qui les attendait.