
19,50 €
CORNELIUS
Moolinex est né en 1966 à Nogent-Sur-Marne. Profondément marqué par le caractère dérisoire de la culture populaire et la médiocrité des paysages urbains modernes, Moolinex a construit son travail sur le rapport de rejet et d'appartenance qu'il entretient avec ces deux matrices.Sans cesse en mouvement, il s'approprie tous les supports possibles pour expérimenter et redéfinir son univers. Bande dessinée, peinture, collages, canevas, broderie, chaque nouvelle technique le voit se réinventer. Véritable « dégueuleur » d'images, il détourne et pulvérise tout ce qui contamine notre vie quotidienne.Publicités, modes, gimmicks, les goûts et la vulgarité de l'époque sont les sparring partners qui lui permettent de construire une oeuvre grinçante et sarcastique, qu'il qualifie lui-même d'Art Pute.Sa pratique du détournement le rattache aux situationnistes et aux acteurs les plus radicaux du mouvement Punk. Il est, de tous les auteurs actuels, celui qui s'embarrasse le moins de mots pour construire le discours le plus critique et le commentaire le plus comique de notre société à bout de souffle.

21,50 €
CORNELIUS
Après Toxic et La Ruche, Charles Burns signe avec Ca/averos la fin de sa trilogie chez Cornélius ...Quelques années après l'épisode de La Ruche, nous retrouvons Doug, jeune adulte grassouillet et un peu perdu dans la vie. Poursuivi par des fantômes et des regrets, il continue de dérouler jusqu'au bout le fil de sa vie passée et décide de retrouver son amour d'adolescent: Sarah ...Calaveros boude avec maestria toutes les intrigues déroulées au fil des précédents tomes. De quoi s'alimentent réellement les peurs de Doug? Qu'a-t-il cherché à fuir?Comment son alter ego tintinesque se sortira-t-il de cet étrange pays peuplé de lézards au service de la Ruche?Explorant dans ce tryptique sa fascination pour Hergé et William Burroughs, Charles Burns, pour sa première bande dessinée en couleurs, réussit un objet obscur et limpide à la fois, perdant le lecteur dans les méandres d'un univers instable et fascinant éclairé par la rigueur graphique qu'on avait pu apprécier dans Black Hole, et sublimé par un découpage et un art de la mise en abyme à leur paroxysme.

22,50 €
CORNELIUS
Sur le pont d'un baleinier, l'équipage scrute l'horizon, plongé dans une attente mortifère.Malgré des semaines en mer et la certitude de tenir le bon cap, les proies ne se montrent toujours pas. Désespéré, le capitaine est sur le point d'abandonner cette désastreuse campagne de chasse, quand la découverte au pas de sa porte d'une dent de cachalot gravée coïncide avec l'apparition d'un banc de baleine.La chasse commence et la chance semble tourner. Les baleines sont là tous les matins, les cales se remplissent de graisse et régulièrement le capitaine trouve une nouvelle dent, ornée de créatures marines fantastiques.Au cours de ces chasses, un harponneur au visage impassible s'illustre. D'une adresse remarquable, il gagne la confiance du capitaine et de ses seconds ainsi que le respect de l'équipage. Mais son attitude placide face aux événements va bientôt déstabiliser le fragile équilibre qui règne à bord. La hiérarchie est mise à mal lorsque les marins passent de l'admiration à la vénération pour le harponneur : c'est lui qui grave les dents de cachalots.Aveuglé par l'appât du gain et la volonté de rentrer au port les cales pleines, le capitaine s'apercevra trop tard du changement qui s'opère au coeur de son équipage.Les funestes présages qui apparaissent sur chaque nouvelle dent, chaque fois plus terribles, se confondront bientôt avec la réalité.

14,50 €
CORNELIUS
M. Barthélemy se meurt. M. Barthélemy est mort. Mais non. Encore raté. M. Barthélemy ne meurt jamais. À chaque fois, il revient à la vie sous la forme d'un petit garçon. Et tout recommence.L'enfant a vu construire les pyramides, combattu avec le Roi Arthur et voyagé avec Hemingway. Le souvenir de ses vies multiples lui pèse. Et puis, combien de bougies mettre sur son gâteau d'anniversaire ?Avec le fidèle Baptiste, un domestique qu'il aime comme un fils et qui le traite comme un père, et le mystérieux Auguste Salomon, un aventurier légendaire qui erre à travers les siècles, l'enfant sans âge se lance dans une quête ultime : comment mourir pour de vrai ?Entre feuilleton d'aventure et conte fantastique, ce récit à la simplicité trompeuse joue avec les ellipses, les ruptures de ton et applique les codes de la bande dessinée classique à une méditation mélancolique sur la destinée humaine. « La désespérance », écrit Kierkegaard, « c'est le manque du dernier espoir, le manque de la mort. »

29,50 €
CORNELIUS
Grièvement touché aux jambes le 7 décembre 1914, lors d'une patrouille dans le secteur du Bois-le-Prêtre, Bofa refuse de se laisser amputer. Trimballé d'une ville l'autre, d'un traitement l'autre, il endure la promiscuité de l'hôpital jusqu'à sa démobilisation en novembre 1915.Deux ans plus tard, alors qu'il commence à peine à remarcher, soutenu par des béquilles, il s'offre le luxe de dénoncer, en plein conflit et malgré la censure, le sort que le service de santé réserve aux blessés confiés à ses soins.A la fois témoignage et pamphlet, Chez les Toubibs paraît en décembre 191Z Qualifié par Roland Dorgelès de béquille lancée dans les jambes des majors, cet album raconte le quotidien des hôpitaux militaires, univers absurde où l'on rafistole le bétail humain pour le renvoyer à l'abattoir.Dépassé par l'ampleur de la catastrophe, le personnel de santé vaque benoîtement à sa besogne. Cynisme ou indifférence, les toubibs refusent d'avouer leur faillite. loin du cliché des infirmières sémillantes et des chirurgiens dévoués, Bofa décrit un système qui transforme les blessés en cobayes livrés à l'arbitraire des majors.Les insuffisances et les errements du service de santé resterant longtemps un sujet tabou. Il était plus que temps de rééditer un livre cruel, qui pourrait avoir en exergue la phrase de Louis-Ferdinand Céline: «Je n'ai pas toujours pratiqué la médecine, cette merde. »

25,50 €
CORNELIUS
À l'été 1982, se mettant lui-même au défi de produire plus de pages, Chester Brown improvise des histoires. Sa compagne l'encourage à publier ces planches sous forme de fanzine. le premier numéro de Yummy Fur paraît en juillet 1983. C'est dans ces pages que naît Ed, personnage lunaire et naïf, entre Harry langdon et Little Orphan Annie.Ce clown malchanceux subit les pires indignités. Il est enfoui sous une montagne de merde, voit son gland remplacé par la tête d'un Ronald Reagan improbable .. .Ses aventures mêlent macabre et scatologie, horreur et science-fiction, sexe et religion, fiction et autobiographie. Brown fait feu de tout bois, adopte l'imagerie catholique, tout en ridiculisant l'homophobie et mettant en scène vampires et savants fous. Sans surprise, son refus de l'autocensure lui vaut d'être accusé de perpétuer des stéréotypes racistes ou sexistes. Le livre est en réalité un véritable OVNI, burlesque, jouissif et profondément dérangeant.En 1989, Chester retravaille ce seriai déjanté pour le transformer en «roman graphique ». Puis il le modifie à nouveau en 2005 et en 2012 pour aboutir à cette version définitive qui, grâce à ses notes inédites donne un extraordinaire aperçu du processus créatif de l'auteur.Ed the happy clown ne sera pas le Tintin de Chester Brown, qui l'abandonne à son sort et met en avant Josie et Chet, les amants tragiques, dont la fin révèle soudain un univers plus proche des Louvin Brothers que de Charles Schulz.

14,50 €
CORNELIUS
Les collages et photomontages de J. Lecointre, représentant des créatures oniriques et satiriques, revisitent l'imagerie homosexuelle, avec pour thème central le sexe masculin.

14,50 €
CORNELIUS
Les collages et photomontages de J. Lecointre, réalisés à partir de journaux et de revues, représentent des créatures oniriques et satiriques. Assemblages de plumes, de métal et de corps humains, ses femmes-oiseaux explorent un fantasme masculin tout en revisitant la mythologie grecque, l'imaginaire des contes japonais, l'art africain ou encore l'univers des surréalistes.

24,50 €
CORNELIUS
Mr. Natural est une des créations les plus connues de Robert Crumb, peut-être la plus sympathique. Il appartient à cette faune d'escrocs, évangélistes, faux prophètes et charlatans de tout poil, qui hante les Etats-Unis et que décrivent Herman Melville, Sinclair Lewis ou Harry Crews.Né on ne sait où, on ne sait quand, Fred Natural mène une existence picaresque, tour-à-tour guérisseur, magicien, chef d'orchestre, taulard, trimardeur et chauffeur de taxi en Afghanistan, avant réapparaître en 1967, dans les pages de Yarrowstalk, bien décidé à guider l'Amérique vers son salut.Entre Charles Manson et Aimee Semple McPherson, ce maître zen cynique et roublard arpente les rues de Chicago et de San Francisco, prêchant le renoncement aux biens matériels tout en cherchant un débouché commercial pour ses aphorismes.Traqué par des disciples crétins, qui exigent qu'il leur révèle le sens de l'univers, Mr.Natural les maltraite avec un sadisme bon enfant et, après un « Va te faire foutre ! » définitif, les fuit dans le désert, comme il sied à un véritable prophète.Qu'il botte le cul des féministes, se lance dans une diatribe antisémite ou vante les bienfaits du sperme dans l'alimentation des bébés, l'indestructible Mr. Natural offense les bonnes moeurs, outrage les consciences pures et parvient même à se faire expulser du Paradis. Il représente une Amérique plus forte, plus libre, plus anarchique, qui exploite la naïveté égocentrique des baby-boomers, mais en est aussi parfois la victime.

17,50 €
CORNELIUS
Troisième rencontre entre Philippe Petit-Roulet et les éditions Cornélius, Spots rassemble des dessins publiés dans le New Yorker, magazine pour lequel il commence à travailler en 1992, suivant les traces de son « maître absolu », Saul Steinberg.Avec ses histoires courtes et sans paroles, qui évoquent parfois James Thurber ou Chas Addams, Petit-Roulet nous emmène dans son univers décalé, absurde et tendre.Derrière la simplicité apparente, se cachent une grande finesse et une inquiétude certaine.Il y suffit d'un miroir, une ombre ou une porte pour révéler ce qui est caché.Son dessin exigeant, dans la lignée d'un Chaval, Bosc ou Sempé, est un miracle de dépouillement et d'équilibre. Funambule sur le fil du rasoir, en quête du trait le plus simple et le plus efficace, Petit-Roulet glisse entre le noir et le blanc, et apprivoise le vide.Rien d'étonnant à ce que cet artiste amoureux du Japon, éternel insatisfait, aime Hokusaï qui, au soir de sa vie, cherchait encore le dessin parfait.

22,50 €
CORNELIUS
Parti pour le Japon, où il devait faire un voyage d'études, J. Dubois se retrouve finalement en Corée, pays dont il ignore tout. La découverte de ce pays de contrastes où tout lui semble hostile est une mauvaise expérience pour lui. Rentré en France, il réalise que ce voyage n'a fait que révéler la peur et la solitude qu'il avait en lui.

29,50 €
CORNELIUS
Les meilleures histoires de l'artiste provocateur sont rassemblées dans ce volume. Ses dessins dépeignent l'humanité livrée à l'absurde et à la réalité sordide avec poésie et humour.

8,50 €
CORNELIUS
Parce qu'il est plus que temps, Francis Blaireau Farceur s'efforce, dans ce nouvel opus de ses aventures, d'améliorer par tous les moyens qui se présentent le climat géopolitique de la planète ; et ce, même au détriment de sa vie privée et de son entourage.Mais Francis a le sens du sacrifice. Avec ce recueil tant attendu des nouvelles aventures du blaireau préféré des petits et des grands, vaccinez-vous tant qu'il en est encore temps contre l'épidémie de politiquement correct ambiant.

8,50 €
CORNELIUS
Depuis le premier tome des aventures de Francis, les adeptes du Blaireau Farceur se sont multipliés comme des hamsters.Dans ce troisième opus, notre ami est de retour dans la campagne, mais en chasse, cette fois. Une quête ingrate et passionnée.Et toujours une nouvelle édition considérablement augmentée.

8,50 €
CORNELIUS
Une véritable ode à la nature : Francis, blaireau mâle de forte taille et de caractère impulsif, vit la nuit et se promène dans la campagne dans la journée.Les conséquences de cet acte inconsidéré sont toutes présentes dans ce livre instructif.Nouvelle édition considérablement augmentée.

25,50 €
CORNELIUS
Né en 1932, Jacques Lob se lance dans une carrière de dessinateur en 1956, sans avoir fait d'études. Il vivote de petits boulots alimentaires et vend dessins d'humour ou de science-fiction.En 1960, il est de la première équipe de HaraKiri. Sur les conseils de Remo Forlani il va voir Jean-Michel Charlier, de Pilote, qui le pousse à se consacrer au scénario. Lob collabore à Pilote jusqu'en 1988, mais aussi à Vaillant, Tintinet Spirou, où il scénarise deux aventures de Jerry Spring pour Jijé.C'est en travaillant pour Chouchou de Daniel Filipacchi, qu'il rencontre Georges Pichard, avec qui il réalise, de 1969 à )985, un pastiche de roman populaire, Blanche Epiphanie. Son nom figure au sommaire de toutes I~s revues dites adultes, de Charlie Mensuel à L'Echo des Savanes, en passant par Métal Hurlant, Circus ou Fluide Glacial. Il y scénarise pour Mandryka, Daniel Goossens, Ted Benoît, Jean-Claude Forest et bien d'autres.En 1972, il crée, avec Marcel Gotlib, le personnage de Superdupont. Puis il écrit, pour Alexis, Le Transperceneige, histoire d'un « train perpétuel» traversant un monde figé sous une carapace de glace. Lob revient au dessin, parodiant science-fiction et super-héros avec L'Homme au landau (197), Roger Fringant (1976) et Batmax (1981). En 1986, le Grand Prix de la ville d'Angoulême salue ce scénariste polyvalent et prolifique.Jacques Lob meurt en 1990. Depuis 2004, un prix portant son nom récompense un scénariste de bande dessinée pour l'ensemble de son oeuvre.

8,50 €
CORNELIUS
Une ode à la nature : Francis, blaireau mâle de forte taille et de caractère impulsif, se promène dans la campagne. Les conséquences de cet acte inconsidéré sont toutes présentes dans ce livre instructif..Dans ce sixième volume de ses aventures, Francis accumule les pépins de santé. Autant d'occasions de se plaindre et de se rendre intéressant.

22,50 €
CORNELIUS
Un homme a trois fils : Bird, aux yeux noirs, Twombly, qui a deux longues lances de bois lui servant de bras et Horn, au visage recouvert de poils. Ils survivent de menus larcins dans un camp de réfugiés en attendant le retour de leur père parti chercher du travail. Premier volume d'une trilogie.

55,00 €
CORNELIUS
Né en 1883, mort en 1968, Gus Bofa a traversé deux siècles, vécu deux guerres mondiales et vu les débuts de l'automobile, de l'aviation et de la conquête spatiale. Revenu infirme de la Grande Guerre, il voue sa vie, non à la poursuite de la gloire et de la fortune, mais à la pratique de vices délicieux et antisociaux : le dessin, l'écriture et la lecture. Timide, il donne son amitié aux bêtes et contemple de ses yeux bleus d'enfance la faillite d'une humanité qui fuit la peur du néant de désastres intimes en catastrophes bruyantes.Au fil de cinquante ans de carrière, et au gré de sa fantaisie, cet artiste autodidacte dessine pour la presse, réalise des affiches publicitaires, écrit des articles et des contes, des revues et des pièces de théâtre, se fait critique dramatique et littéraire, fonde un Salon artistique, et illustre plus d'une cinquantaine de livres. Après avoir mis en images le fantastique social de Pierre Mac Orlan et donné sa vision personnelle, parfois acide, des grands classiques, il associe ses propres textes et ses dessins dans une suite d'albums souvent introspectifs, toujours désillusionnés.Respecté de ses contemporains pour son talent et son intransigeance, Gus Bofa, qui a influencé nombre d'auteurs de bande dessinée, n'en est pas moins aujourd'hui oublié et du public et de la critique. Cette biographie, la première qui lui soit consacrée, tente de percer le mystère de l'homme et de l'artiste, en le mettant en scène dans sa vie, son métier et son époque.

18,50 €
CORNELIUS
Après Le garçon qui cherchait la peur, Giacomo Nanni chronique une histoire de famille, entre inconscient et réalité, bercée par la voix du King.16 août 1977 : Elvis Presley est retrouvé mort dans sa somptueuse villa de Graceland.Pourtant, un homme lui ressemblant à s'y méprendre a été aperçu le même jour achetant un billet pour Buenos Aires, sous l'un des pseudonymes de la star :John Burrows. Trente ans plus tard, au matin de l'anniversaire de la disparition du King, Lara Canepa reçoit un mystérieux paquet contenant un vieux 45 tours : une version italienne de la célèbre chanson That's someone you never forget de l'icône du rock'n roll. Un cadeau qui risque de faire remonter à la surface bien des non-dits, car l'histoire d'Elvis semble intimement liée à des secrets inavoués de la famille.Prisonniers d'une vie qui s'enfonce avec lenteur dans la monotonie, les personnages sont incapables de communiquer. Dans leur existence circulaire, comme fermée sur elle-même, ils se heurtent sans cesse aux souvenirs qu'ils ont tenté d'oublier.Leur histoire se dévoile alors par petites touches, dans un enchevêtrement lent matérialisé par le dessin même, entre rêve et réalité, à la frontière ténue entre l'inconscient et le conscient. Un récit profondément onirique, aux accents surréalistes, qui aborde avec poésie les relations amoureuses, la quête d'identité et, au-delà, l'impossibilité empirique de raconter une histoire « vraie ».