
12,00 €
ATRABILE
Tombé en catatonie, Benny semble au bout du bout du rouleau. Après des années de bonheur avec l'être aimé, le voilà seul, abandonné. Ô Benny, les signes avantcoureurs étaient là : ces appels qui restent sans réponse, ces absences qui s'allongent.Benny en souffre ; pour les amoureux comme pour les chiens, le temps se multiplie par sept. Mais voilà Benny désormais seul, véritable portrait du désespoir amoureux. Un. deux. deux et demi. Impossible de sortir de ce lit ! Et si la solution, pour s'en tirer, c'était la colère ? La même qui gronde dans la rue et qui fait dresser des barrières. Alors, à cause d'un geste dont il ne mesure pas la conséquence (un lancer de brique qui va coûter la vie à sept flics) voilà Benny propulsé icône d'une révolution en cours. La répression est sanglante, tout autant que la révolte, et bientôt ce sont les corps de centaines de Benny Adam qui jonchent le sol. « À partir de là tout est à recommencer, la page est blanche, les cases sont vides. » Sur les 200 pages de Vives Voix, Baladi joue, expérimente et s'amuse, et surtout, dans un tour de passe-passe bluffant, mélange radiographie du désespoir amoureux, commentaire social et réflexion politique. Sacré Benny, sacré Baladi.

24,00 €
ATRABILE

27,00 €
ATRABILE
Heureux qui comme pourrait faire figure de cassure dans le parcours artistique de Nicolas Presl, puisqu'il délaisse pour l'occasion le noir et blanc pour un travail sur la et en couleur, original et de toute beauté.Heureux qui comme est également le premier livre de N. Presl à se dérouler dans le présent - mais l'on retrouve néanmoins dans ce nouvel ouvrage son intérêt pour les grands thèmes qui nourrissent l'Histoire de l'homme. Ici, l'auteur s'intéresse plus particulièrement aux relations tout à la fois passionnées et tumultueuses qui lient l'Afrique noire et l'Occident, à travers le parcours de deux êtres qu'à première vue tout oppose, et qui, contre toute attente, finiront pas se croiser. D'un côté, on suit l'envoyé d'une firme industrielle tentant d'amadouer une population locale pour mieux pouvoir la spolier. Sûr de son bon droit, enfermé dans sa bulle dorée et ses certitudes, il ne verra que trop tard la colère qui gronde.De l'autre, les premiers pas d'une jeune femme, sans doute trop naïve et fragile, dans un endroit fantasmé, idéalisé, des premiers pas qui vont la laisser décontenancée et chancelante...Ces deux êtres, tout aussi inadaptés l'un que l'autre aux situations qu'ils traversent, semblent incapables d'un regard objectif, distancié, et de ce manque de recul, mâtiné d'un certain paternalisme, de cette vision tronquée d'un monde qu'ils ne comprennent pas, ne naîtront alors qu'erreurs, faux pas et occasions manquées.Un nouveau volume dans une bibliographie sans faute, alliant allègrement force narrative et beauté graphique.

36,00 €
ATRABILE

16,00 €
ATRABILE
Les éléments sont bien connus, la configuration éprouvée: le mal être adolescent, le bac qui approche, une histoire d’amour peu réciproque, on trébuche, on chute, et puis après… C’est cette période-là que Sascha Hommer a décidé de raconter dans Quatre yeux, un récit ouvertement autobiographique. Reprenons: Sascha va bientôt passer son bac, il rencontre Julia dont il va tomber fou amoureux… et les journées s’écoulent, un peu monotones, rythmées par la glande et la fumette. Alors que les choses s’étiolent entre Julia et Sascha, ce dernier fait des rencontres, expérimente, prend du LSD, des champignons, et, peu à peu, alors qu’une lente et inexorable chute s’amorce, va se retrouver insidieusement accompagné d’un nouveau camarade un peu collant, un chien sans yeux et sans nom, chaque jour plus fort, et qui semble, lentement mais sûrement, prendre de plus en plus de décisions à la place de Sascha, jusqu’à voler sa place, se substituer à lui-même… C’est avec beaucoup de douceur et de recul que Sascha Hommer démonte les rouages de l’addiction, et raconte cette période de sa vie pas vraiment rose, et en même temps emplie d’expériences, de découvertes et de ces moments forts qui marquent à jamais. Et l’auteur de garder toujours beaucoup de pudeur dans ce qu’il raconte, refusant de s’enfoncer dans le glauque ou de se complaire dans le malsain, donnant à lire quelque chose qui n’est pas un «témoignage» mais, plus simplement, une histoire, une histoire vraie, et touchante.

16,00 €
ATRABILE
Trame se présente, à première vue, comme un pur thriller, plein de suspens et de rebondissements: un jeune couple, que l'on devine plutôt aisé, s'apprête à s'embarquer pour une soirée de fête dans la maison d'un ami. C'est alors qu'apparaît une étrange créature, un monstre peu ragoûtant armé d'un trident, franchement menaçant et au discours ouvertement anti-bourgeois, voire anti-capitaliste. Et ce n'est que le début, le début d'une nuit qui va rapidement tourner au cauchemar, une véritable virée en enfer, où les rares moments de saluts apparents et d'accalmie débouchent inexorablement vers le pire, et l'horreur. Mais ce n'est pas tout, car l'auteur, histoire de pimenter son intrigue, joue avec le lecteur grâce à un procédé de «flash forward» lui laissant entrevoir partiellement ce qui va arriver... Si le procédé, malin en diable, pourra d'abord désarçonner, une fois accepté par le lecteur-complice, il ne fera alors qu'augmenter la tension inhérente, jusqu'à un final «hors champs» que l'on devine extrême... Trame, le poids d'une tête coupée (aah, ce sous-titre!) fait partie de ces objets difficilement descriptibles (comme on les affectionne tout particulièrement chez Atrabile), allant puiser son inspiration dans plusieurs sources, du comics rentre-dedans aux oeuvres plus politiques. Car Trame est une véritable petite bombe, un cocktail molotov à la recette bien particulière: une bonne dose de genre façon série noire, une autre de critique sociale frontale et intrigante, et une pincée d'expérimentation pour donner à tout ça une saveur vraiment unique, et explosive.

18,00 €
ATRABILE
C'est en 2003 que Pierre Wazem débute une correspondance dessinée avec son amie Louise Bonnet, qui a quitté les Studios Lolos (l'atelier dans lequel travaille Wazem) pour aller s'installer aux Etats-Unis. Dans cette correspondance, Wazem n'aura de cesse de rappeler à son amie pourquoi elle a eu tort de quitter les Studios Lolos, et va ainsi dresser le portrait de tous les gens qui se sont installés plus ou moins longuement dans ce meilleur endroit du monde. Wazem y évoque aussi, pêle-mêle, sa relation à l'alcool, la vie de famille, le mois d'août, sa reprise des Scorpions du désert, ou encore le décès de son ami comédien François Berthet - sans doute parmi les plus belles pages que l'auteur ait réalisées. Le tout forme un ensemble drôle et cinglant comme une vanne bien sentie, touchant comme un mot d'enfant, et frais comme une gorgée de bière.Comme un pendant solaire à Mars Aller-Retour (astre noir s'il en est), Chère Louise, est un vrai pur bonheur de lecture, jouissif et enthousiasmant de bout en bout.

19,50 €
ATRABILE
Rosemarie et Holger, un couple d'archéologues vieillissant, ont tout vu tout fait tout déterré. Pourtant une nouvelle et possiblement ultime fouille va les amener à faire de stupéfiantes découvertes, tendant à prouver l'existence d'une mystérieuse civilisation souterraine. Parallèlement, au même endroit, une jeune femme va se transformer en cobaye humain pour le besoin d'une expérience scientifique: comment se comporte le corps humain quand il se retrouve au fond d'une grotte, coupé des stimuli extérieurs, sans repère et sans soleil? Mais d'étranges créatures rôdent dans les grottes, et la confrontation risque d'être explosive.La Roche au Tambour se lit comme une comédie enlevée, rocambolesque et un peu folle, peuplée de personnages attachants et singuliers - et le très beau travail à la mine de plomb de Marijpol, qui flatte l'oeil à chaque page, exacerbe à merveille cette histoire ouvertement fantastique, mais clairement centrée sur l'être humain, ses désirs et ses faiblesses.

13,00 €
ATRABILE
Indéniable constante de l'histoire des civilisations, l'impérieuse nécessité de vouloir coucher avec tout le monde s'exprime de nos jours volontiers dans les bars.C'est donc au bar que nous retrouverons les protagonistes de cette histoire muette (mais pas sans phylactère), chacun développant des stratégies (dont la subtilité va s'étiolant à mesure des consommations) pour parvenir à ses fins.Force insultes abondamment imagées seront échangées dans ce récit dense où l'utilisation d'un système élaboré de bulles et cases permettent à divers niveaux de pensée de coexister tant bien que mal. Le tout à l'acrylique sur toile de grands formats. Pourquoi peindre sur des vieilles toiles de tente ? Parce qu'elles étaient là...Décidément, Ibn Al Rabin n'est pas n'importe qui. Après un livre de plus de 1000 pages, voilà donc un livre de 24 pages. Mais entrès grand format ! Et proche dans l'idée de sa patte de mouche Splendeurs et Misères du verbe. Mais en beaucoup plus dense. Et en couleurs. Et en très grand format.

17,00 €
ATRABILE
Mort-vivant mélancolique, loup-garou amoureux, poltergeist agressif, revenant revanchard et autres créatures mutantes, tout ce bestiaire fantastique se retrouve dans les pages du nouveau livre de Martin Romero, Les Épisodes lunaires. Mais derrière ce défilé de monstres aussi pathétiques que terrifiants, c'est bien à l'être humain et à sa part monstrueuse que s'intéresse Martin Romero; et les différents épisodes qui composent ce livre sont autant de fables qui exposent les turpitudes de l'âme humaine. Si la nuit les monstres sont de sortie, le jour ce sont les hommes et les femmes qui souffrent et font souffrir : histoire d'amour passionnée qui sombre dans la banalité, enfant délaissé par des parents peu aimants, erreur fatale de celui qui croit bien faire...

21,00 €
ATRABILE
Bien plus qu'un trip nostalgique façon c'était mieux avant, Gilbert Hernandez se replonge dans ces années qui l'ont vu grandir et l'ont marqué à jamais, les an-nées 60. L'auteur délaisse alors les personnages de Palomar pour un récit partiel-lement autobiographique, où des enfants se croisent et s'amusent, se battent et tombent amoureux, exposent avec le plus grand sérieux leur passion pour la bande dessinée et les séries télé. Gilbert Hernandez nous offre une galerie de personnages aussi attachants que surprenants, de Lana le garçon manqué à Lucio l'hystérique, en passant par Suzy la mangeuse de billes et Huey le collectionneur compulsif de comics. Mais le vrai héros de ce livre est peut-être cette culture typiquement américaine, faite de comics de super-héros, de séries B et de cartes à collectionner, toutes ces influences qui ont nourri l'imaginaire du jeune Gilbert, et auxquelles il rend hommage dans cette Saison des Billes. Et si cette oeuvre est clairement redevable à une certaine époque, elle touche pourtant à l'intemporel, quand les dilemmes des enfants d'hier et d'aujourd'hui résonnent à l'unisson, quand la naïveté de l'enfance se confronte avec l'âpreté de l'âge adulte. C'est donc un livre généreux, drôle et touchant que nous offre ici le génial co-créateur de Love & Rockets, et sans aucun doute l'un de ses meilleurs.