
7,70 €
ATRABILE
L’histoire est simple et connue. Lui, c’est un jeune poète sans le sou. Elle, c’est la fille d’un acariâtre aisé. Ils s’aiment. Mais le vieux grigou ne l’entend pas de cette oreille-là…En partant d’une formule pour le moins usée, Jason s’amuse et joue avec les limites d’un genre, et nous livre ici une tragique histoire d’amour passablement décalée. Il mélange allégrement les figures imposées d’une bluette lambda aux composantes de son univers insolite, et distille ainsi une atmosphère et des situations tout à la fois loufoques et chargées d’une étrange mélancolie. A travers une narration quasiment dénuée de texte, les quelques rares dialogues apparaissant dans des cases séparées et sur fond noir, Jason rend également un doux hommage au cinéma muet.

6,10 €
ATRABILE
Sans moralisme ni démagogie, Baladi nous propose ici une courte histoire sur l’influence fortuite que peut avoir cette étrange invention de l’homme moderne : la presse people ! Tout commence lorsque l’auteur découvre sur un banc public un exemplaire de « Star People ». La lecture du magazine va d’abord provoquer chez lui une profonde consternation, puis un fou-rire bien naturel, pour enfin aller torturer notre protagoniste au plus profond de son sommeil. C’est alors que vont lui apparaître en rêve les héros de ses lectures dans de bien étranges situations…Un récit onirique et corrosif qui ne risque pas d’avoir un bon article dans « Gala ». Mince.

17,30 €
ATRABILE
Aristide Sarganzon en est persuadé : le chant des oiseaux a une influence directe et marquante sur notre vie. Ainsi, le chant du bouvreuil à tête jaune aurait d’indéniables propriétés aphrodisiaques, et celui du tétras-levant serait censé stimuler le courage et rendrait plus fort. Sarganzon, doux rêveur, ornithologue aguerri et quelque peu monomaniaque, n’aura de cesse de prouver au monde entier la pertinence et l’exactitude de ses théories, quitte à jouer avec la verité pour que celle-ci ne corresponde que mieux à ses élucubrations. Michaël Sterckeman dresse à travers Le Chant des Oiseaux une foultitude de portraits tout à la fois emplis de justesse et colorés, et décortique avec minutie le petit théâtre de la comédie humaine, passant ainsi au crible les tares et les vertus de ses acteurs. Mais c’est, au fond, de la perception de la réalité dont nous parle ici l’auteur, ainsi que des rapports troubles et changeants que l’on peut entretenir avec elle.

19,00 €
ATRABILE
Les premiers pas du titre ce sont ceux de Ham, le premier chimpanzé à être allé dans l'espace - un singe au destin hors du commun, né dans les forêts du Cameroun (au milieu des années 50), capturé par l'homme, vendu dans un marché à viande, puis à un zoo, avant d'être finalement racheté par la Nasa. Malgré un caractère difficile et tout d'abord peu enclin à la collaboration avec l'homme, Ham va s'avérer être le meilleur «sujet» du progrès Mercury, jusqu'à finalement être envoyé dans l'espace, le 31 janvier 1961.Chaque chapitre de Premiers Pas porte le nom d'une grande période de l'histoire de l'homme (Antiquité, Moyen-Age, Renaissance, etc), ce qui permet à l'évocation du destin de ce singe de résonner avec l'histoire de l'être humain dans sa totalité, conférant par là-même à l'oeuvre une dimension et une portée métaphorique riche.Pour traiter son sujet, Victor Lejeune a fait le choix de la gravure sur celluloïds, produisant ainsi des planches d'une grande force visuelle, des planches sans texte, alliant réalisme, sens du détail et de la composition, beauté formelle et surtout puissance d'évocation. Premiers pas fait partie de ses premiers livres rares, ceux qui annoncent l'arrivée d'un auteur qui a déjà trouvé sa voix, et sur lequel il faudra désormais compter.

29,00 €
ATRABILE
Sous le regard amusé d'une femme voilée, un homme se déshabille et plonge dans la rivière. Furieux de ce regard interdit, l'homme la poursuit jusque dans son foyer.Lui, vendeur itinérant, voyage à travers le pays dans un camion rempli de cartons, s'arrêtant au gré des rencontres. Elle, mystérieuse, cache un passé empli de douleurs, un passé fait de musique, de contes mais aussi de violence - et c'est là, quelque part, que réside la raison de sa main droite amputée de ses cinq doigts. Le temps d'un voyage, ces deux vies-là vont se rapprocher, et croiser bien d'autres vies, bien d'autres histoires, et bien d'autres destins. Alors, à la manière des Milles et Une Nuits, plusieurs récits et contes vont se suivre et parfois se répondre, dans une variation moderne et éminemment politique ; des histoires qui jaillissent de mélodies passées, pendant que des bombes explosent, au rythme des accords de vies dissonants. Sans lourdeur ni moralisme, Nicolas Presl aborde et questionne à travers ces pages des thèmes comme la place de la femme dans une société ultra patriarcale, l'influence de la religion, mais aussi la complexité du sentiment amoureux. Désormais converti à la couleur, mais toujours sans texte, Nicolas Presl livre avec Levants son oeuvre la plus complexe à ce jour mais sans doute aussi la plus fine, de par le nombre de récits qui s'y entremêlent mais aussi de par son regard, toujours à hauteur d'homme, qui semble vouloir comprendre et dire bien plus qu'expliquer ou juger.

18,00 €
ATRABILE
« Je pourrais être toutes ces choses. Une à la fois ou toutes à la fois. Ce que je ne peux pas être, c’est moi, avec toi » . Anders Nilsen a réalisé Fin durant l’année qui a suivi le décès de sa fiancée, regroupant des pensées sur les derniers moments passés avec elle, mais aussi sur le défi quotidien que représente cette « nouvelle vie », ou encore sur les tourments intérieurs qui le rongent, transformant alors en geste artistique les interrogations multiples et tortueuses qui l’habitent.Si le livre prend parfois la forme d’une discussion avec un mort, c’est pourtant bien avec lui-même que dialogue l’auteur américain, et c’est avec beaucoup de franchise et de clarté qu’il expose ses questions et ses doutes ; des questions qui resteront sans réponse et des doutes que rien ne pourra effacer. Par l’entremise du dessin, qui s’assimile ici à une forme de travail cathartique, s’instaure alors une réflexion sur la vie et la mort, pour, à l’arrivée, célébrer la vie dans son essence la plus simple et la plus pure.Jamais racoleur, toujours d’une grande pudeur, Fin est une oeuvre en tout point unique, une véritable expérience de lecture forte et émouvante, une expérience aussi bien sensorielle qu’intellectuelle. Et comme le souvenir d’une chose vécue, Fin vient se loger profondément dans le cerveau du lecteur, pour y laisser une trace qui ne s’effacera pas de sitôt.

19,50 €
ATRABILE
Francesca Murphy ! Thomas Gosselin de c'est le livre nouveau, dans lequel portrait il dresse le d'une science-fiction aspirante écrivaine de, parasitée une biographie romanesques par ses projets (temps voyage dans le, parallèles dimensions, etc. voitures volantes, scatologie expérimentale,) ça et tout, désordre le raconté dans. oui Eh.

30,00 €
ATRABILE
Celestia, désormais coupée du continent, est devenue un étrange ghetto, un repère pour de nombreux criminels et autres marginaux, mais également un refuge pour un groupe de jeunes télépathes. Les événements vont pousser deux d'entre eux, Dora et Pierrot, à fuir l'île pour rejoindre le continent; là, ils vont découvrir un monde en pleine métamorphose, un monde où les adultes, prisonniers de leurs propres forteresses, restent les gardiens de «l'ancien monde», et où une nouvelle génération pourrait guider la société vers une nouvelle humanité.Récit spéculatif ouvertement ancré dans la science-fiction, Celestia poursuit une réflexion entamée par l'auteur dans L'Entrevue (Futuropolis), une réflexion sur le futur de l'être humain, sur sa possible évolution en tant qu'espèce, comme sur les prochains défis auxquels il sera confronté dans un avenir plus ou moins proche.Près de dix ans après Cinq mille kilomètres par seconde (Prix du meilleur album au FIBD d'Angoulême en 2011, traduit depuis dans une quinzaine de langues) Manuele Fior revient chez Atrabile et nous offre son oeuvre la plus ambitieuse à ce jour, et sans aucun doute la plus aboutie.

18,00 €
ATRABILE
Un homme au corps difforme épie sa voisine et vit son amour à travers des pièces détachées de mannequin ; un chirurgien, mari de la femme épiée, insuffle la vie à l'inanimé et créé de toutes pièces un homme nouveau ; un être sans âge change de peau, littéralement ; une femme refaçonne son physique pour ressembler à un autoportrait qu'elle avait dessiné, enfant ; voilà quelques-uns des personnages que l'on peut croiser dans Les Poupées sanglantes, un récit choral étourdissant à la narration polyphonique.Lancés dans un chassé-croisé un peu fou, les différents protagonistes, attachés à chaque fois les uns aux autres par un lien fort et tendu, évoluent dans une ambiance ouvertement fantastique et au parfum un peu rétro, qui semble évoquer aussi bien le Grand guignol, Frankenstein que les surréalistes. Récit mené tambour battant et réflexion sur la création et la puissance de l'art, Les Poupées sanglantes joue avec le lecteur et explore brillamment cette mince frange qui sépare le fantasme de la réalité, et le monde de sa retranscription.

15,00 €
ATRABILE
On avait découvert Mathilde Van Gheluwe en 2016 grâce à Pendant que le loup n'y est pas, en collaboration avec Valentine Gallardo. Elle revient seule aujourd'hui, sans quitter complètement le monde de l'enfance, avec Funky Town, et confirme ainsi tout l'étendue de son talent. Funky Town se lit comme un conte moderne - et comme tous les contes, se prêtent à plusieurs niveaux de lecture - où l'on suit la jeune Lele, enfant solitaire et écrivain en herbe, qui chaque jour s'enfonce dans la forêt pour rendre visite à Baba Yaga la mystérieuse, et ramener alors une potion vitale à sa chère et imposante mère. Se faisant, elle traverse les rues de Funky Town, étonnante ville dont les habitants semblent voués à un hédonisme chaotique. Petit à petit, il apparaît que Lele pourrait vivre dans le plus complet des mensonges.Evoquant le folklore et les contes russes comme source d'inspiration, mais également Walthéry, Moebius, le Roi et l'Oiseau ou encore Ghost in the Shell, Mathilde Van Gheluwe fait feu de tout bois pour créer une oeuvre aux mille facettes, tour à tour drôle et cruelle, inquiétante et tendre, mais surtout belle, par ses ambitions comme sa réalisation.

15,00 €
ATRABILE
Edimbourg, début du XXe siècle. Charles Hamilton a tout pour être heureux: un confort financier qui le met à l'abri du besoin, des nuits bien remplies et des journées oisives juste ce qu'il faut. Et pourtant, après la fête, c'est la descente. Victime de troubles de l'humeur, de hauts et de bas, Charles Hamilton se sent en alternance. Déçu par l'amour, Charles est néanmoins père d'une petite Sophia, mais ne voit pas là de quoi combler ce vide existentiel qui l'habite. Ce qu'il lui faudrait c'est un exemple - un maître, un sage, là, au fond de son jardin.En s'inspirant de l'histoire (réelle) de Charles Hamilton et de son « ermite ornemental », Gabrielle Piquet traque des maux bien modernes - recherche d'un bien-être perpétuel, positivisme à tout crin - et nous interroge sur cette dictature du bonheur qui voudrait éradiquer de nos vies toute forme d'aspérité, comme si la vie ne pouvait, ne devait être que réjouissance et béatitude.On retrouve dans La Mécanique du Sage toutes les qualités qui faisaient déjà le charme de La Nuit du Misothrope: un dessin aux influences retro tout en élégance, une écriture mélodieuse d'une grande finesse, avec en prime une touche d'ironie et un humour pince-sans-rire du plus bel effet.

16,00 €
ATRABILE
Un été, quelque part en France, il fait beau, il fait chaud, les vacances sont longues, les journées surtout. Où aller quand le décor mélange si peu de verdure et tant de béton, que faire quand on n'a rien à faire. C'est dans cette ambiance de désoeuvrement que l'on rencontre ces sales gosses ; souvent livrée à elle-même, à la recherche du moindre divertissement, la petite troupe se cherche et se tourne autour, se provoque et s'affronte, et petit à petit, se frotte au monde - bref, fait les quatre cents coups. Par petites touches, à travers ces portraits d'enfants, c'est le chaos du monde que l'on devine :L'apprentissage de l'amour, la complexité des sentiments et des relations, la violence physique comme psychologique. Tout est déjà là, mais il manque encore l'indignation, et la révolte est bien timide. Car chaque enfant aborde son quotidien avec ses propre fêlures, ses propres tourments, et derrière, il y a la famille, absente, décomposée ou envahissante, et aussi, parfois, réconfortante, aimante. A l'instar de Plus ou moins..., Les Sales Gosses est une oeuvre drôle et emportée, qui décrypte avec humour et finesse les relations humaines dans ce qu'elles ont de plus délicat mais aussi de plus compliqué.

18,00 €
ATRABILE
C'est dans le cadre d'une psychothérapie qu'Irene de Santa Ana a rencontré Cédric. Cédric, jeune requérant, sort de plusieurs mois d'errance, dormant dans des parcs après avoir essuyé un premier refus à sa demande d'asile. Le statut de débouté prive Cédric de bien des droits accordés aux êtres humains, et le plonge dans d'épaisses limbes administratives, mais également existentielles.Au pays, plus rien ne l'attend; en Suisse, l'espoir de pouvoir rester est plus que ténu. De cette psychothérapie, Irene de Santa Ana va faire un article, et c'est de cet article qu'Isabelle Pralong s'est emparée pour Je suis au pays avec ma mère.Isabelle Pralong s'est intéressée plus particulièrement aux rêves de Cédric, qu'elle met ainsi en image. Le texte de l'article, complètement repensé et réécrit par Irene de la Santa Ana, vient ici introduire, commenter voire compléter les pages dessinées. Eminemment métaphorique, porteuse de sens, cette matière onirique rend compte à sa façon de l'état psychologique dans lequel doit évoluer et (sur)vivre Cédric, la complexité de son ressenti, de ses sentiments.Livre singulier dans une bibliographie singulière, Je suis au pays avec ma mère s'immisce dans des territoires politiques et sociaux sans une once de misérabilisme, et tente d'aborder autrement une question de société toujours irrésolue.

22,50 €
ATRABILE
Baladi découvre tout d'abord les Robinsons suisses sous forme de série télé durant les années 70, puis tombe par hasard bien des années plus tard sur le roman à la base de la série, roman écrit en allemand par un écrivain bernois, et datant du début du 19e siècle. C'est en jouant avec l'idée d'adapter ce livre (qu'il n'a toujours pas lu!) qu'il déniche alors la traduction qu'en a fait la Baronne de Montolieu. Mais la Baronne de Montolieu ne s'est pas contentée de traduire le livre, elle en a changé certains passages jugés trop moralisateurs, et a même écrit des chapitres supplémentaires au roman. Baladi va donc décider de s'atteler à une adaptation, mais en commençant par le chapitre 37 (le premier de la suite écrite par la Baronne, vous suivez?) et en se sentant très libre (comme la Baronne!) dans son adaptation. De la matière première, il va garder la situation de base (une famille suisse doit survivre sur une île lointaine suite à un naufrage) et le charme un peu suranné des histoires d'aventure à l'ancienne; mais Baladi va surtout malaxer, transformer, trahir et transcender cette matière pour en faire une bande dessinée à la portée évidemment politique. Il faut le préciser, la paisible famille suisse craint une confrontation avec de terribles sauvages qui semblent rôder, des sauvages que certaines caricatures montrent menaçants et dangereusement enturbannés...Au niveau graphique, Baladi s'est surpassé et propose un travail en couleur rare, mélange de découpages et de couleurs directes, et réalise ainsi certaines de ses plus pages. Le livre sortira peu avant le festival BDFIL, dont Baladi est cette année l'invité d'honneur (succédant entre autres à Zep, Blutch, Frederik Peeters, Anna Sommer, etc.).

19,00 €
ATRABILE
Publié en janvier 2016, Pendant que le loup n'y est pas avait eu son petit succès,séduisant journalistes, libraires et lecteurs, jusqu'à s'épuiser, gentiment mais sûrement, quelques mois plus tard. Chez Atrabile nous avons toujours eu à coeur de faire vivre les livres de notre catalogue sur le long terme, même si les aléas de l'édition font que cela est parfois difficile, voire périlleux. Mais il est enfin temps de donner une nouvelle vie à Pendant que le loup n'y est pas, dans une maquette sensiblement repensée, et à un prix plus modeste. Pour mémoire: Belgique, années 90. Mathilde et Valentine font chacune de leur côté l'apprentissage de la vie à travers une enfance somme toute normale, et qui mélange insouciance et inquiétude, rêves et cauchemars, innocence et cruauté. Mais durant ces années-là, un croquemitaine bien réel, prédateur d'enfants, terrifie la Belgique et alentours. Les deux auteures explorent ici ce qu'il a été de grandir durant cette période, quand les méfaits d'un criminel tristement célèbre et l'inquiétude des parents se heurtent aux rêveries et à la candeur de l'enfance. Peu à peu, inexorablement, l'ambiance devient pesante et la méfiance s'installe, car, les jeunes filles le comprennent, «il y a des enfants qui disparaissent». Le tout est réalisé à «quatre mains» dans un noir et blanc tout en nuances et en rondeur, et qui représente à merveille le trouble de cette période, celle de la lente et parfois difficile sortie de l'enfance.

19,00 €
ATRABILE
Une énorme star. Voilà qui est Miss D, une énorme star dans son domaine, à savoir la délinquance juvénile. Certes, elle est de moins en moins jeune, certes, il lui reste des fans zélés, certes elle compte bien se maintenir au top, mais la concurrence fait rage, et rester célèbre et adulée est un combat de tous les jours. Face aux médias, face à la compétition, elle doit accomplir un grand coup qui laissera le monde sur l'arrière-train.Dans Brat, Michael DeForge fait un pas de côté avec la réalité pour mieux taper sur notre petit monde, qui ne demande rien mais le mérite bien. Reconnaissance éphémère, surmédiatisation du vide, quête stérile de la célébrité, récupération commerciale (de l'acte de rébellion, de l'idée de révolution), jeunisme à tout crin, voilà ce que tacle Michael DeForge, à l'heure où l'attitude a plus d'importance que le sens, où l'image est partout mais ne veut plus rien dire.Enfant de la modernité mais pas dupe pour autant, Michael DeForge est une espèce de génie versatile, imprévisible et passionnant à suivre, trublion surdoué de la bande dessinée nord-américaine, dont le travail nous hante et nous obsède. Véritable mine d'idées et d'inventions visuelles, sans barrière ni limite, Michael DeForge prouve, à chaque nouveau livre, l'incroyable potentiel d'un art (la bande dessinée!) qui n'a pas encore tout dit ni tout montré.

25,00 €
ATRABILE
Helge Reumann n'est pas un inconnu: ces dernières années, on l'aura vu tenter de corrompre notre fière jeunesse avec quelques beaux titres parus au Rouergue (Bagarre, Poursuite); il aura également fricoté avec le monde de l'art contemporain, en compagnie de Xavier Robel au sein d'Elvis Studio, où ils produiront ensemble quantité d'affiches géantes et surtout l'incontournable Elvis Road; puis en solo, il offrira à Atrabile l'occasion de faire son livre le plus beau et le plus imposant (Black Medicine Book). Pendant toutes ces années, il n'aura eu de cesse d'essaimer son talent au sein de la fine fleur de l'édition (réellement) alternative (United Dead Artist, le Dernier Cri) et dans quelques revues de choix (Kramers Ergot, Bile noire).Il suffisait d'être patient, et le voilà débarquer avec cet incroyable, et incomparable, SUV. Dans SUV, H. Reumann ne change pas de cap et travaille toujours les mêmes obsessions: violence urbaine et nature austère domptée par l'homme, règlement de compte à coup de tatane et une méfiance généralisée pour tous ceux et celles qui marchent au pas. Il y a bien de la folie et de l'humour,dans SUV, mais distillé à la sauce Reumann, avec une mise en page et un trait aussi rigoureux que beau, un côté pince-sans-rire qui sait faire des ravages et une ambiance inquiétante et étrange qui est presque devenue une marque de fabrique.

23,00 €
ATRABILE
Frederik Peeters est un animal insaisissable, et comme le prouve son parcours, jamais où on pourrait l'attendre ; Saccage, son nouveau livre, le démontre une fois encore. Saccage, voilà un ouvrage qui défie toute forme de définition, de classification : entre livre d'images et bande dessinée, Saccage dépeint une épopée pleine de tourments, celle d'un homme (prophète ? Héraut de l'apocalypse ?) qui traverse un monde dément, chaotique, baroque, où toute la folieet l'histoire de l'homme semble se télescoper, se mélanger, pour former un magma empli de visions fantasmagoriques, juxtaposant alors écho d'un enfer bien trop terrestre, jeu de références et fresque prémonitoire. Fable d'anticipation, allégorie hallucinée, Saccage se lit comme un poème graphique en forme de constat pour le moins amer et présente un monde en pleine déliquescence, sidérant comme un massacre, effrayant comme un cauchemar mais Saccage est bien plus qu'un délire visuel, c'est une véritable oeuvre coup-de-poing, incroyablement habitée par un artiste au sommet de son art et les dessins sans texte (mais pas «muets«!) de Frederik Peeters donne alors bien plus à lire que nombre de romans ou d'essais.Dans une bibliographie où le changement et le renouvellement font quasiment office de règle, Saccage pousse le bouchon encore un peu plus loin et ce livre unique (carrément !), joyau torturé et incandescent, marquera, à coup sûr, les esprits de tous les lecteurs qui oseront s'y aventurer.

19,50 €
ATRABILE
Dans son précédent livre publié chez Atrabile, Sisyphe, les joies du couple, Aurélie William Levaux disséquait avec la plus grande justesse les affres et les tourments d'une relation amoureuse terriblement toxique. Dans La Vie intelligente, les choses semblent s'être bien apaisées, même si la vie, bien qu'intelligente, reste toujours compliquée. C'est avec énormément d'humour que l'auteure nous parle de cette nouvelle vie intelligente, grâce à une plume volatile, emportée et aérienne, qui passe de digression en digression (Pierre Bénichou, la révolution, les pizzas à un euro, la place dans l'artiste, etc.) pour mieux retomber sur ses pattes.La femme , la fille , Neanderthal , principaux personnages de cette histoire (? ), prennent véritablement vie grâce à la prose d'AWL et on aimerait pouvoir les suivre comme ça pendant des pages et des pages encore. Quant aux dessins, toujours sur tissu, toujours en couleurs, ils apparaissent eux aussi comme moins tourmentés, mais pas moins poétiques, ni moins suggestifs. Alors, La Vie intelligente, une certaine idée du bonheur ?

21,00 €
ATRABILE
L'histoire d'amour passionnée entre Napoléon et Josephine - Josephine Baker, donc ; un portrait de l'auteur en marcheur de fond sur les routes d'Irlande ; un polar intimiste tout en déconstruction