. C'est comme le glaude des cagadous, tu te rrrappelles, Aimé oeOn le voit moins le glaude.... Pardi ! C'est dû à la raréfaction des cagadous...

Jean-Christophe, le héros d'«Un monde merveilleux»(Casterman) est de retour. Les aventures de ce personnage un peu lâche ont pour cadre les grands ensembles urbains où se mêlent violence et douceur, réalisme et poésie, causticité et naïveté.

Entre un papa plus à l'aise sur sa moto que dans un smoking et une maman au caractère bien trempé et aux charmes généreux, Kévin ne peut pas être un petit garçon comme les autres : doté d'une Harley à sa taille et d'un vocabulaire haut en couleurs, il est farceur, touchant, cabochard, vif, espiègle et frondeur.

Entre un papa plus à l'aise sur sa moto que dans un smoking et une maman au caractère bien trempé et aux charmes généreux, Kévin ne peut pas être un petit garçon comme les autres : doté d'une Harley à sa taille et d'un vocabulaire haut en couleur, il est farceur, touchant, cabochard, vif, espiègle et frondeur.

Dans ce bestiaire humain cruel et drolatique oùla vanité, le grotesque et le ridicule des hommes sont mis en valeur, Binet dresse le portrait de dix Bidochon en puissance, des personnages banals tenant des propos définitifs sur la vie et eux-mêmes.

maurice exècre le parfum des violettes...pascal leblot s'envole pour l'infini... jean-philippe en veut à hegel... augustin paillol est seul face au fisc... maître brenac refuse de trahir mozart... les merlin sont pris de compassion convulsive... maître giraud fuck les beurs... armand goulu affronte le racisme... tous ces personnages, victimes d'impondérables, vont se croiser au fil des histoires et se retrouver en fin d'album...

Rhâ-Gnagna réunit pour la première fois les planches de GOTLIB parues en noir et blanc dans les premiers numéros de Fluide Glacial (introuvables aujourd'hui). On y retrouve, comme dans les trois volumes de Rhââ Lovely, l'humour délirant de GOTLIB merveilleusement servi par son dessin d'une justesse extraordinaire, mais aussi une immense dérision qui laisse parfois un petit goût amer derrière les larmes de rire, comme dans La folle nuit du Père Noël ou l'épopée héroïco-sexuelle de Barbaralice. Un ouvrage qui réchauffera vos longues soirées d'hiver.

yvette caspani tente un régime...jean-pascal torpillo, voit des molécules partout... mickey frison connaît la crise du chômage... bernard lepage fait une cuisine stérile... sa sainteté cosmoplanétaire a une révélation... gérard caspani est responsable d'une association de riverains... lucien glavanchy fabrique de la pâtée pour chiens... tous ces personnages, victimes d'impondérables, vont se croisée au fil des histoires et se retrouver en fin d'album...

Le commando Torquemada est composé de frère Malachie, empoisonneur amateur d'hallucinogènes, de Feargal Mc Gowan, dandy britannique friand de calembours et d'explosifs,et de la très sexy soeur Sarah Terwagne. Ils mettent leurs talents au service de l'ambition papale du cardinal Albuferque qui dirige la Sainte Inquisition. De l'action, du sexe et de l'humour au Vatican.

Suite des aventures délirantes et burlesques de Bronsky Proko, de sa famille et du chat Clark Gaybeul.

L'Institution est précédé d'une introduction de BINET illustrée de documents photographiques de l'époque. Entré à six ans dans uneinstitution religieuse, l'auteur y a passé neuf années, comme il l'écrit . les plus importantes de ma vie. Ce sont elles qui m'ont façonné.... Et c'est une galerie de portraits cruels ou attendrissants : le petit Tanié et son oeil de verre, l'abbé Breuil, la soeur Marie-Louise qui sent très mauvais, les profs... Tout ça est très con dit à un moment le petit BINET. Une maîtrise parfaite dans le récit autobiographique (et néanmoins humoristique) en bande dessinée.

Pascal Brutal vit dans un futur proche où Alain Madelin est président de la République et où François Baroin règne sur le monde du jeu. Pascal, quant à lui, règne sur le monde des sentiments car il est devenu le roi des mecs virils : gourmette en argent, chausettes blanches dans baskets torsion, baston...

Une nouvelle aventure de Cosmik Roger, abruti interplanétaire, toujours à la recherche d'une planète hospitalière pour l'humanité, mais qui semble privilégier la quête de l'âme soeur. Ici, il s'attaque à ses douze travaux, bien plus terre à terre que ceux d'Hercule.

Le célèbre Kador, dont les aventures ont été publiées quotidiennement dans le journal Le Matin, a du mal à tenir sa position. Ce chien au quotient intellectuel trop élevé, est de plus en plus mal supporté par Bidochon, son maître, qui n'a qu'un béret à la place du cerveau. C'est un régal de retrouver l'humour de BINET, toujours aussi corrosif.

Le second tome d'Idées Noires signées FRANQUIN, le génial créateur de Gaston et du Marsupilami approfondi notre vision de la face cachée de l'auteur de génie mettant ses pinceaux au service d'une ironie féroce, summum d'humour noir. FRANQUIN poursuit son étude des visages hideux de notre barbarie civilisée : le nucléaire, la peine de mort, la guerre, celle des généraux, celle des marchands de canons, la Troisième Mondiale et autres gentillesses du même tonneau. Et ses dessins impitoyables sont aussi noirs que ses idées. Une lecture à manipuler avec précautions : on peut éclater de rire au moindre choc.

C'est le 4ème tome de cette grande fresque sociale de la seconde moitié du XXe siècle signée BINET. L'auteur nous a déjà relaté la rencontre des Bidochon (Roman d'Amour, tome 1), leurs vacances (tome 2), leur vie en HLM (tome 3) et nous décrit maintenant leur accession à la propriété d'un terrain et la construction de leur maison, sucrée maison (c'est ainsi que Bidochon dans sa candeur, a traduit Home, sweet home). Le scalpel acidulé de BINET continue à viviséquer ce couple modèle de Français très moyens, avec toutefois une certaine tendresse à l'égard de leurs rudes efforts pour se caser dans notre belle société. Un humour de très grande classe.

Thiriet dévoile les manies grotesques, défauts ridicules ou secrets honteux des musiciens à travers les péripéties des Brigands du Vistre, trio musical qui existe réellement et dont l'auteur fait partie.

Homo-sapiens Connarduss est le deuxième album d'EDIKA, le plus fou des auteurs de FLUIDE GLACIAL. Le titre de l'ouvrage, un peu intellectuel certes, nous prouve que ce que les philosophes et les biologistes soupçonnaient déjà fortement, est une réalité : l'homo-sapiens connarduss existe, EDIKA l'a rencontré. Et il nous en fait la démonstration par l'absurde dans chacun des six récits qui composent ce recueil. A noter dans cet album, une évolution dans l'oeuvre de l'auteur. S'il est toujours obsédé par les bonnes soeurs, il l'est déjà moins par les cuvettes de W.C. Mais il poursuit toujours sa quête angoissée de la nature profonde de l'âme humaine. C'est Harold Lloyd revu par Tex Avery avec une petite touche d'Heidegger. Cocktail explosif à manipuler avec précautions.

Horreur ! De noir vêtu, grimaçant sous le masque, piétinant notre sol tel un vil paillasson, c'est l'étranger qui souille la veuve et la syntaxe ! L'étranger ! Cette putride défécation ! Français ! C'est l'étranger qui passe ! Mais voici qu'arrivant du bout de l'horizon, au secours de la grammaire et de l'orphelin, rapide comme l'express, preste comme le son... Quelle est cette silhouette volant là-bas au loin ? C'est lui ! Superdupont qui passe !