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L'EMPLOYE DU MOI
Quel est le point commun entre Olive Booger et Franz Kafka, Thomas Jefferson ou encore Daniel Radcliffe ? L'AVF - L'Algie Vasculaire de la Face, un mal chronique qui inflige aux individus qui en souffrent une douleur extrême et handicapante dans leur vie de tous les jours.Pour Olive Booger, Tournevis est la représentation physique la plus évocatrice de son supplice. C'est juste un tournevis. Avec un long clou rouillé accroché au bout. Elle l'enfonce énergiquement dans mon oeil. « Elle », c'est La Mort qui veille, fantas-mée dans son habit traditionnel et sa faux, annonciatrice silencieuse d'une nouvelle crise. Une relation ambiguë que l'auteur dissèque au cours d'une autobiographie teintée d'humour et d'onirisme. Son dessin expressionniste, riche en métaphores, donne corps à ses épisodes migraineux.Tournevis est le dix-huitième livre de la collection Vingt-Quatre. Ce dernier se dé-marque par sa densité, ses couleurs acides et sa précision documentaire.

24,90 €
L'EMPLOYE DU MOI
Captivés par le travail au crayon de plusieurs auteures, l'Employé du Moi a décidé de les rassembler au sein d'un ouvrage. Le crayon est l'outil de l'hésitation, du repassage ; démocratique et spectaculaire par son absolue accessibilité et sa richesse plastique. Ce livre a été mis en chantier sous la forme de trois binômes d'auteures : Joanna Hellgren et Amanda Vähämäki ; Noémie Marsily et Julie Delporte ; Aisha Franz et Joanna Lorho.Si les duos se sont facilement accordés, rien ne garantissait que l'ensemble allait offrir plus qu'une juxtaposition de récits. Mais ceux-ci s'entrelacent et se répondent en de multiples échos par une forme de grâce qui tient de l'alchimie et qui créent la troublante trajectoire de ce livre singulier.Plutôt qu'un collectif offrant une juxtaposition aléatoire de courts récits, Échos rassemble 6 récits forts et contrastés, fruit d'une collaboration entre l'Employé du Moi et des binômes d'auteures totalement impliqués dans la démarche de création et de production du livre. Et qui nous permet de mesurer la richesse plastique et la diversité technique permise avec cet outil immédiat qu'est le crayon.

16,50 €
L'EMPLOYE DU MOI
Printemps 1937. Deux hommes battent le pavé d'Istanbul. Un grand journal londonien leur a commandé un reportage illustré, le portraitde la capitale turque en cité moderne dans un pays laïque. Simon, l'écrivain terre à terre, ne voit rien qui y corresponde et aurait préféré être ailleurs. Aillil, le dessinateur épicurien, espère quant à lui de nouvelles expériences. C'est précisément ce que leur propose Abdolfaz, un prince autoproclamé rencontré sur les quais. Dans la citerne imposante qu'il a aménagée en lieu de débauche dans les bas-fonds de la ville, il leur fait entrevoir un autre Istanbul, qui n'a jamais coupé les racines de son passé, et les plonge dans une ivresse trouble dont on ne sait s'ils sortiront.Dérive orientale est un récit d'aventure envoûtant et une réflexion sur l'exotisme.Les deux protagonistes incarnent des positions diamétralement opposées dans la rencontre entre deux cultures, refus méprisant d'un côté, quête d'exotisme consumériste de l'autre. Le dessin de Younn Locard sied à merveille à la représentation orientalisante d'un Istanbul du début du 20e siècle, où les fastes de la bourgeoisie pro-occidentale côtoient l'indigence la plus crasse, et où la rationalité peut tout à coup s'effacer dans un tourbillon de fumée.

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Un cow-boy aux manières frustes découvre un corps dans un ravin. L'homme semble mort, et à sa main est menotée une valise prometteuse. Couper la main ou couper la chaîne ? C'est le début des ennuis pour le pauvre héros de cette histoire de Far West. Très loin des mythiques justiciers de années 50', Une main en or est une fable sur l'avidité qui nous plonge sans préparation au coeur d'une histoire macabre, rude et chaotique comme le désert qui lui sert de décor. Le dessin maitrisé et élégant de Jordan Crane contraste avec la cruauté du récit et l'absence de finesse de son héros. De scène en scène, l'espace des cases se partage entre des noirs sans repli et des lavis monochromatiques tranchés : bleus, rouges, et oranges enferment le protagoniste dans une solitude sans clarté.

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L'EMPLOYE DU MOI
Dans l'avion qui le ramène en Europe, Jeremy ne peutcesser de penser à son chat. Il a disparu alors que tout le mondes'affairait aux préparatifs du voyage. Dans la torpeur du voyageintercontinental, il survole en rêve la maison qu'il vient de quitter,et suit Henri, le vieux voisin qui a promis de le retrouver et des'occuper de lui.

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Un étrange bâtiment au milieu d'une drôle de forêt où deux amis un peu trop curieux s'aventurent. Ils embarquent avec eux le lecteur dans une déambulation sombre et absurde. « Les têtes de gras » sont des créatures au physique déroutant, des êtres de chair qui ne ressemblent à rien de concret et qui semblent avoir pour seule finalité de servir « d'êtres de compagnie » vers lesquels des personnes en détresse (malades ou dépressives, solitaires ou âgées) pourront diriger toute leur affection. Le remplaçant, idéal et bien plus pratique, des chiens, des chats ou des perruches. Ces têtes de gras sont élevées dans d'improbables bassins de liquide constitué de molécules génétique-ment modifiées, de crachats... Le protagoniste principal, révolté par le destin de ces petites bêtes, décide d'agir et de faire sauter l'usine qui les abrite.Michel Esselbrügge est le démiurge de cet univers si proche de notre monde mais où notre logique paraît anormale. Ce jeune dessinateur allemand, insuffle dans la bande dessinée actuelle un vent de renouveau : petit maître de l'irrationnel et de la ligne « punk » qu'il mélange dans le but d'exploiter une fiction onirique et poétique. L'Usine à Têtes de Gras peut aussi se lire comme une métaphore politico-sociale dans laquelle les affres de la solitude et de la disparition du lien social transparaissent.

13,90 €
L'EMPLOYE DU MOI
La légende raconte qu'au-delà du palais de glace, vers le nord, s'étend une terre d'imagination, où la magie règne en maître et où la sorcellerie colore les actes. Un héros porte seul le fardeau d'une quête épique et se bat à tour de bras contre des goules et des chenilles géantes. Il cherche à atteindre le palais de glace et ses mystères. Même si tout cela n'est qu'un jeu vidéo avec un graphisme élémen-taire, pour le petit Blanchard, ces aventures occupent entièrement son esprit.Il est le guerrier mythique. Nous sommes à la fin des années 80, dans une banlieue quelconque, le garçon vit seul avec sa mère et semble occuper ses journées à explorer le monde avec candeur. Pourtant, le jour où sa mère l'envoie porter des courses dans une vieille maison un peu effrayante, c'est une aventure d'un autre ordre qui l'attend. L'étrange et fascinante rencontre avec la veuve Szalinski qui habite l'endroit avec ses souvenirs, se confond bientôt avec la quête du pa-lais de glace. Confronté à cette nouvelle quête, notre héros perdra un peu de son innocence. Guidé par un trait sensible, vivant et très agile, Aseyn nous livre un récit finalement plus initiatique qu'aventurier : l'exploration du monde par un jeune garçon à l'aube de l'âge adulte.

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L'EMPLOYE DU MOI
Éclosion est un triptyque.Un enfant fait d'abord la rencontre de 3 soeurs inquiétantes qui dévoilent ses secrets les plus intimes, qu'un insecte connait et leur révèle sous la torture. Ensuite une jeune fille cherche refuge chez sa tante paraplégique vivant à l'écart du monde, en compagnie de son fils et d'un cheval, dans une petite maison perdue au milieu des étangs. Et enfin, deux militaires parachutés en pleine campagne se baignent dans l'eau tiède d'un étang. Pas loin, des oiseaux tournoient au dessus du cadavre d'un cheval.

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L'EMPLOYE DU MOI
Un amoureux transi, une femme insaisissable. À leur rendez-vous, il patiente trop longtemps. Lorsqu’elle surgit enfin du tram, yeux baissés et pommettes rouges, les frustrations de l’attente disparaissent pourtant immédiatement. Après une ballade dans la ville, un retour à l’appartement et une étreinte passionnée comblent pour un temps les vides creusés par les non-dits.Le décor de Last Nite est la ville de Bruxelles et le coeur du récit, la trahison amoureuse. Mais le vrai sujet du livre est la transmission des émotions par le dessin et la couleur. Le carnet du protagoniste, qui se remplit de notes et de croquis tout au long du récit, en est le symbole et la mise en abîme.Last Nite qui a étéentièrement dessiné au marqueur, se construit sur des contrastes colorés et le jeu des hachures. Chaque page est une expérience pop et expressionniste jouissive, au service d’un récit teinté de nostalgie et d’amertume qui se lit comme on assiste à un feu d’artifice. C’est une gerbe de couleurs vives, une fusée qui explose en plein vol, une expérience courte et brutale qui laisse des traces sur la rétine.

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L'EMPLOYE DU MOI
Se peut-il que l’homme qui a inspiré le film Les dents de la mer, Herbert Pan-zom, soit notre voisin ? Rémi Lucas, l’auteur et héros de ce récit, en est per-suadé. Il l’a reconnu dans une vidéo trouvée sur le net. Bon, il aurait aujour-d’hui cent ans, et son voisin n’a pas la moindre trace d’accent américain, mais peu importe, L’Amer édenté est l’occasion pour Rémi de mener une enquête fantasmatique qui fera se rejoindre pêle-mêle son voisin édenté, sa femme, son bébé et un des films les plus célèbres des années 70’. La place grandissante de l’industrie culturelle, sa proximité et son intégration dans nos vies grâce à la télévision et le net sont interrogés par l’humour échevelé de l’auteur.Rémi Lucas est un des membres fondateurs de la maison d’édition Flblb. Il y a publié de nombreuses autofictions et bâti un univers personnel, mélange étrange de son quotidien d’auteur de bande dessinée, de jeune père, de professeur, et de ses rencontres artistiques. Son dessin nerveux en noir et blanc croque avec efficacité cette enquête improbable au fumet de complot, avec de multiples rebondissements et même un dénouement.

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L'EMPLOYE DU MOI
Le chaos s'installe dans un étrange troupeau d'herbivores lorsque son leader, vieux et affaibli, s'isole pour agoniser. Avant de mourir cependant, il choisit son successeur et l'envoie chercher la compagnie des hommes, seule à même de le former à reprendre la tête du groupe. La rencontre entre l'animal et un jeune couple occupant un phare sera en effet pour lui riche en enseignements. Ce que l'animal comprend au contact de la société des hommes le rend capable de devenir le leader de son groupe. Mais l'a-t-il appris en mimant le comportement de ses maitres ou par rejet de ce qu'il a vécu à leurs côtés ? Le récit, riche en métaphores, donne autant de réponses qu'il pose de questions. Bien que court, il adopte tour à tour le point de vue animal et humain. Chacun reçoit un traitement graphique particulier : le premier chapitre adopte le point de vue de l'animal, le second celui des hommes et le troisième fusionne les deux.Ressources humaines a été dessiné lors des 24 heures de la bande dessinée 2010, et entièrement redessiné pour l'édition papier.

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L'EMPLOYE DU MOI
Stunt démarre sur une scène de vie quotidienne des plus étranges : à bord d'une péniche, un couple composé d'une jeune fille androgyne et d'une boule d'eau en lévitation, douée de parole, sont aux prises avec un problème d'antenne télé qui met en péril une soirée de foot. On y découvre ensuite uncascadeur amateur aussi audacieux que maladroit, une cascade entre train à vapeur et péniche, un sauvetage, et même un robot humanoïde détraqué qui vend des glaces... Stunt est un récit trépidant à la frontière entre réalisme, fantasmagorie et grotesque. La cascade est bien le centre du récit, puisque qu'on y entrechoque des personnages et des situations improbables, dans lesquelles Sacha Goerg fait fuir, sauter, tomber, courir ses personnages avec un plaisir communicatif. Travaillé en couleur directe, le dessin fluide donne corps au récit, enchante par la finesse et l'économie de ses traits, la grâce des corps en mouvement et l'évocation des matières.

16,90 €
L'EMPLOYE DU MOI
David est un cadre moyen à la vie un peu routinière. Une femme, deux enfants,une petite maison mitoyenne. Lorsque sa soeur emménage dans une grande villa dans la banlieue chic, David cède peu à peu à la pression familiale et envisage à son tour de vivre l'american way of life. La vente de leur petite maison plonge pourtant sa femme dans une mélancolie inattendue.Du chez-soi décrit avec subtilité le jeu des apparences dans une société dominée par les valeurs matérielles. L'achat d'une grande maison dans un quartier chic semble être la garantie d'une vie familiale heureuse. Mais dans cette course au bonheur, chacun est mis au défi de vivre au-dessus de ses moyens, et au final : frustration, hypocrisie et isolement prennent la place du bonheur tant espéré.Le dessin au crayon d'Ariane Dénommé décrit parfaitement les intérieurs nord-américains tout de bois et de pierre, aussi bien que les émotions de ses personnages même les plus silencieux. Son dessin porte le récit avec efficacité et discrétion. Du chez-soi est la première coproduction entre l'Employé du Moi et La Mauvaise tête, jeune maison d'édition montréalaise.La grande qualité de Du chez-soi est d'être claire dans son propos sans jamais donner la leçon.

5,10 €
L'EMPLOYE DU MOI
Autres illustrations Sandra, une jeune montréalaise, découvre que l'inquiétant personnage qui l'observe régulièrement depuis le sous-sol de son immeuble est en fait Pascal Girard, un auteur de bande dessinée de seconde zone. Après une recherche sur le net elle découvre un auteur pas si pire et décide d'en savoir plus sur ce personnage. Elle échafaude alors un plan pour inspecter la tanière du dessinateur. Mais à peine s'est-elle introduite dans l'appartement, que celui-ci revient inopinément.Récit pathétique et drôle de Girard, dans la lignée de son récent Conventum chez Delcourt, on retrouve son dessin fin et rond, tout en économie et efficacité, et qui contraste avec ce récit d'une mordante autodérision. Adoptant le point de vue de la jeune fille, il porte un regard sans concession sur lui-même, se transformant en son pire cauchemar : un auteur pathétique, ventripotent, solitaire et barbu, vivant dans un sous sol miteux.

17,20 €
L'EMPLOYE DU MOI
I like short songs raconte la nuit sans retour de quatre paumés dans une petite ville de banlieue américaine. Un braquage raté, une beuverie dans un bar miteux, une fin de nuit dans un hall d'immeuble seront quelques unes des étapes de ce road movie sordide.Le dessin étouffant, noir et épais comme le pétrole d'Olive Booger sert une ambiance moite, chargée de sexualité perverse et frustrée. Son décor est celui des mythiques villes de province américaine, qui ressemble étrangement à la banlieue parisienne que connait bien l'auteur. Mais la principale qualité de Booger réside dans sa capacité à rendre crédible les situations les plus improbables, et à nous les faire ressentir parfaitement par son sens du détail et la justesse des dialogues. Une bd rock, brute, sans concessions.I like short songs, premier long récit de ce jeune auteur, prendra le lecteur aux tripes par ses personnages ambivalents, aussi touchants que déboussolés, décrits sans fards et avec une désarmante sincérité.

5,10 €
L'EMPLOYE DU MOI
J'ai vu un truc raconte l'escapade de deux enfants un après midi d'été.Après avoir volé une barque, ils remontent laborieusement le courant et tentent de surprendre, cachés parmi les roseaux, ces nudistes dont ils ont entendu parler.J'ai vu un truc est un récit court, léger, graphiquement somptueux, avec une touche de nostalgie et d'érotisme. Dessiné au crayon gras sur papier imbibé, il restitue à merveille la moiteur du bord d'eau, sa végétation sauvage, ses clapotis et les plis du courant, le tissu mouillé. Ce traitement graphique somptueux complète parfaitement la douce ironie qui baigne le récit, centré sur deux enfants maladroits, curieux puis mutins.

5,10 €
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