
18,00 €
ATRABILE
Grandir. Se confronter aux autres, faire face aux premières déconvenues, au regard de l'autre, aux attentes du monde. Et puis faire des découvertes. Comprendre, se révéler à soi, aux autres. Se construire. A travers des bribes de sa vie et de son parcours, Juliette Mancini se raconte, elle, mais aussi le monde dans lequel elle a grandi. La légende viriliste du grand-père qui a fait la guerre ; les premiers clichés sexistes (la force des garçons, la grâce des filles) ; la première main aux fesses dans la foule, la peur et la honte qui surgissent, mais aussi la découverte qu'on peut être désirable.En choisissant ces moments marquants, où en tout cas significatifs de sa vie et de son parcours, en les déconstruisant avec la plus grande acuité, Juliette Mancini réussit une prouesse trop rare, celle de transformer le particulier en universel. Avec pudeur, délicatesse, intelligence, et juste ce qu'il faut de mise à distance, elle nous promène ainsi de l'enfance à l'âge adulte, de l'acceptation de fausses évidences au déboulonnage des mythes, pour mieux décortiquer les injonctions d'une société si prompte à nous assigner des rôles.Son précédent livre, De la Chevalerie, s'intéressait déjà aux mécanismes de la domination, et, sans manichéisme, relevait avec justesse la complexité de ces mécanismes, refusant la (trop) simple dualité dominant-dominé. C'est la même finesse d'analyse qui est à l'oeuvre ici, en démontrant, par exemple, comment le regard de l'autre peut avoir quelque chose de tour à tour flatteur, inquisiteur ou avilissant.Elle nous rappelle aussi à quel point les paradoxes et les contradictions semblent être le propre de l'être humain ; mais aussi, sans doute, ce qui en fait sa richesse. Avec Eveils, Juliette Mancini signe une oeuvre forte, un livre ouvertement politique, qui, bien plus que d'asséner des vérités toutes faites, invite à la réflexion. Une grande réussite.

19,50 €
ATRABILE
La Terre a disparu ! C'est la triste vision dont est témoin Cosmo depuis le satellite où il est posté. Pourtant, peu après, la Terre semble avoir réapparu.Faux espoir : c'est autre chose qui a fait son apparition, et les instruments de mesure sont aussi formels que les résultats incohérents. La planète qui est désormais là, à la place de la Terre, est à la fois ronde et plate, solide et gazeuse.Précédé d'une mystérieuse cosmonaute, et en compagnie de Céphalée, ordinateur humanoïde, Cosmo va se poser sur cette énigmatique planète, pour s'embarquer dans une odyssée absurde, à la rencontre de créatures improbables dans des situations pleines de non-sens, tout ça sur une planète tout bonnement impossible...L'humour de Joseph Callioni est aussi ravageur que son trait est fin, et de franches idioties en purs moments de folie, il lui faudra l'agilité d'un acrobate surdoué pour que tout ça, comme par magie, retombe sur ses pattes.

8,00 €
ATRABILE
La mort, un moment difficile qui n'arrive qu'une fois dans la vie. Sauf pour Benny. Et donc : Benny est mort. Quelle déception. Benny est hyper déçu par la mort : comment aurait-il pu imaginer que la mort, c'était un truc aussi nul ? En attendant le tunnel - celui avec la lumière au bout - Benny entend des voix, car on discute au-dessus de sa tombe. Benny est désormais une icône de la révolution - mais qu'est-ce qu'une révolution, quand elle devient un argument commercial, ou le sujet d'un blockbuster ? Et peut-on attaquer le système depuis l'intérieur ? se demande un étrange trio en conciliabule dans le cimetière.En parallèle, on suit Morgane Néville, l'écrivaine de science-fiction (et avatar de l'auteur ? ), qui poursuit un Benny apparemment toujours bien vivant... Benny, c'est le jouet le plus fou que s'offre ponctuellement Baladi, ce grand bidouilleur de forme, qui trouve dans ce personnage un peu pathétique un magnifique vaisseau pour aborder bien des sujets. Ici : la page blanche, la culture populaire, la récupération des idéaux, et bien d'autres choses, dont, encore et toujours, la quête de l'amour.Le monde se divise en deux : ceux qui lisent Benny, et ceux qui ne le lisent pas ; ceux qui savent, et les autres... les pauvres ! Bah, tant pis pour eux...

16,00 €
ATRABILE
On assiste depuis quelques années à un mouvement plutôt intéressant dans la bande dessinée (mais aussi dans la littérature et au cinéma) qui voit des auteurs délaisser les récits réalistes et l'auto-fiction pour se réapproprier certains thèmes et genres qui avaient été comme confisqués par de grosses «machines» commerciales ou des oeuvres formatées et sans imagination. Ainsi, Sascha Hommer, qui après deux récits ouvertement autobiographiques (Quatre Yeux et ... en Chine, tous deux chez Atrabile) nous revient avec La Forêt des araignées, un livre qui baigne ouvertement dans la fantasy et joue avec les codes et poncifs inhérents au genre.C'est bientôt le moment de lachasse pour ceux qui vivent sur les rochers. La chasse les amènera dans la forêt des araignées, à la recherche des Sylvestres, espèce de grosses limaces gluantes qui abritent dans leur mucus les Punkis, principale nourriture du peuple des rochers. Mais la présence des Yeux, démiurges géants et tyranniques, qui ont interdit au petit peuple l'accès à cette réserve de nourriture potentielle, rend la chasse dangereuse. Le seul espoir d'une vie paisible et plus juste serait, comme le prédit la Prophétie, l'avènement du Messager, qui pourrait libérer le peuple des rochers et le porter au-delà de la Grande Muraille, et vers le Royaume des nuages...Univers fantasque et fantastique, dessin tout en rondeur, personnages kawaï et sous-texte politique, La Forêt des araignées est donc une oeuvre hybride, un livre d'auteur mais aussi un récit d'aventure, un ouvrage qui vous transporte ailleurs mais qui refuse également de tout prémâcher et ose faire confiance à l'intelligence, et l'imagination, du lecteur.

19,00 €
ATRABILE
Il faut le savoir: Noyau est un salaud. Ne l'invitez pas: une fois chez vous, il s'assiéra dans un coin, ne pipera pas un mot, mais observera vos moindres gestes d'un oeil aussi placide que perçant. Puis une fois rentré chez lui, il sortira ses plus belles gouaches, s'armera d'un pinceau bien trop usé, et fera de vous ou vos proches un portrait aussi beau (dans la forme) qu'acide (dans le fond). On vous prévient: Noyau est un sale type. On le voit bien dans ce livre, Au suivant, composé d'une suite de portraits qui se déploient systématiquement sur deux pages, comme celui de Melvin, qui décide de se passer de tout, mais pas de l'aide financière de ses parents; Nino, hipster barbu, qui prend tellement de soin à préparer son expresso que l'heure de l'apéro arrive avant le première tasse; ou Odile, qui ne partage pas ses théories complotistes avec son fils, car comment savoir si celui-ci n'est pas un extra-terrestre?... Méfiez-vous: Noyau est un triste sire. Pourtant, par le passé, certains éditeurs lui ont accordé leur confiance, à l'instar de Frédéric Pajak, qui, au sein des Cahiers Dessinés, a publié ses précédents livres, comme Dessins au doigt, L'Art de Vivre ouLes Doigts sales; ou encore Actes Sud, chez qui il a commis L'oeuf, en compagnie d'Anna Sommer. Des livres tous magnifiques, et c'est peut-être là que réside le mystère Noyau: comment un être aussi malfaisant et dangereux peut être également un dessinateur aussi génial? Bon, en tout cas on vous aura averti, Noyau est méchant, comme son livre. Méchant et même féroce envers ce triste monde et ceux qui le peuplent, on pourrait même dire carrément cinglant et politiquement peu correct, mais il faut bien l'admettre: à l'arrivée c'est bon, et ça fait du bien.

29,00 €
ATRABILE
La Terre paraît bien loin, vue de la Lune, et bien paisible. On n'y distingue pas les longs pipelines qui strient des sols arides et transportent son bien le plus précieux ; on ne devine pas la sécheresse qui sévit ni les malheurs qu'elle engendre ; on n'y entend pas les plaintes des moins fortunés, ni l'oppression que ces derniers subissent, même si la colère gronde, et enfle, inexorablement. Sur la Lune, on ne souffre pas de tout ça, même si on reste tributaire de la Terre et de son eau, que l'on fait importer dans d'énormes containers volants.Il faut aussi, bien sûr, être plus riches et plus puissants que le reste de l'humanité pour mériter cette place de choix sur ce triste satellite, devenu refuge de l'élite mondiale. Politique et poétique, Les Jardins de Babylone use d'une narration à plusieurs voix, où de plus courts chapitres viennent s'enchâsser dans un récit plus grand et plus tortueux. Nicolas Presl dresse alors le portrait d'une humanité minée par ses inégalités et par l'arrogance d'une minorité qui s'arroge tous les droits, même si avidité et égoïsme semblent se retrouver dans toutes les couches de cette société en péril.Entre fable prémonitoire et pur récit de science-fiction, Les Jardins de Babylone refuse tout manichéisme et empoigne à bras-le-corps la complexité du monde et des sentiments humains - et si le constat peut paraître parfois un peu sombre il n'est, heureusement, pas complètement dénué d'espoir, ni d'humour.

24,50 €
ATRABILE
Souvenez-vous ! Après deux livres à la portée confidentielle, Les Gens le dimanche et Icarus (et un autre chez Delcourt, Mademoiselle Else), Atrabile publiait en 2010 le quatrième livre de Manuele Fior, Cinq mille kilomètres par seconde. Le livre bénéficia immédiatement d'une excellente réception aussi bien critique que publique, jusqu’à être couronné en janvier 2011 par le Prix du Meilleur Album de l’année au Festival d’Angoulême.Vendu à plus de 20000 exemplaires, traduit en une dizaine de langues, le livre est devenu un des « incontournables » du catalogue atrabilaire. Aujourd’hui épuisé, Atrabile propose de publier une nouvelle édition du chef d’oeuvre de Manuele Fior, le basculant de la collection Flegme à la collection Ichor, et lui offrant ainsi un nouvel écrin, avec une nouvelle couverture cartonnée, et surtout un format sensiblement plus grand – un nouveau format qui permettra d’apprécier encore mieux la beauté et la subtilité des aquarelles de ce talentueux auteur italien.Pour mémoire : Tout en racontant l’histoire d’amour contrariée de Piero et Lucia, Cinq mille kilomètres par seconde nous promène dans le monde et dans le temps, à l’heure où les nouvelles technologies et la quasi instantanéité de l’information semble abolir les distances, et rendre plus troubles encore les sentiments humains.

36,00 €
ATRABILE
Les précédentes éditions de cette intégrale de Lupus étant désormais épuisées, voilà donc une nouvelle chance de découvrir un des titres phare du catalogue atrabilaire, et ce coup-ci dans une maquette passablement repensée et à un prix sensiblement plus bas. Pour rappel : bien avant Aâma et peu après Pilules bleues, Frederik Peeters s'est frotté à la science-fiction avec Lupus, désarçonnant alors certains de ses lecteurs, avant d'en gagner bien d'autres.à travers Lupus, Frederik Peeters va trouver une nouvelle façon d'aborder l'intime, délaissant une certaine forme de naturalisme pour projeter des questionnements qui lui sont chers dans un décor de science-fiction, évoquant tout au long de ces 400 pages certains de ses sujets de prédilection. Pourchassé par les sbires du mystérieux père de Sanaa, jeune femme avec laquelle il cavale à travers l'univers, Lupus n'en finit plus de s'enfuir, mais cette fuite en avant va rapidement prendre la forme d'une quête intérieure dont il ne sortira pas indemne.

18,00 €
ATRABILE
« Bon, la dégaine du personnage, on verra plus tard... Pour l'instant je l'imagine vaguement avec ma tête, c'est plus facile... ».Oleg est dessinateur de bande dessinée. Son quotidien, depuis plus de vingt ans, tourne autour de ça: dessiner, raconter. Et tout ceci coule naturellement, jusqu'à maintenant, jusqu'à ces jours récents, où la création semble patiner, où les projets se succèdent mais la conviction n'est plus vraiment là - comme si quelque part, « l'influx était perdu ». Alors Oleg creuse, cherche et réfléchit. Autour d'Oleg, il y le grand et vaste monde, rapide, changeant, moderne, déstabilisant, inexorable. Ermite assumé mais observateur attentif, Oleg est le témoin malgré lui de ce monde en perpétuelles mutations, un monde qui amène son lot d'événements et de surprises, bonnes comme mauvaises. Et puis surtout il y son petit monde à lui: la femme dont il partage la vie depuis deux décennies, et leur fille, en pleine adolescence.Tout juste vingt ans après Pilules bleues, Frederik Peeters se raconte à nouveau mais troque le «je» pour le «il», et, en utilisant cet avatar qu'est Oleg, brouille les pistes et esquive le piège de la trivialité. A travers ces chroniques, tour à tour drôles, incisives, touchantes, voire surprenantes, il lève ainsi (partiellement) le voile sur son métier et son quotidien de dessinateur, et se faisant, pointe nombre de contradictions qui hantent notre époque: ultra-modernité technologique et pensée réactionnaire, culte de la superficialité et quête d'authenticité, surabondance et désarroi.Mais on pourra aussi, tout simplement, lire Oleg comme une belle déclaration d'amour que fait l'auteur à celles qui lui sont le plus proches - et comme un rappel, dépourvu de mièvrerie, que c'est cette force-là qui nous permet de sublimer le banal, et de tenir face à l'adversité.

29,00 €
ATRABILE

49,00 €
ATRABILE
Fruit de la collaboration entre Pierre Oscar Lévy et Frederik Peeters, Château de sable se présente comme un huis clos à ciel ouvert, une fable sociale mordante et dérangeante. Sur une plage, le destin de 13 personnages va se retrouver bouleversé par un événement inconcevable, un basculement de la réalité qui va plonger cette petite troupe dans un abîme de questionnements. Face à cet événement fantastique (que l'on gardera volontairement mystérieux ici), les protagonistes de Château de sable vont d'abord traverser une phase bien humaine de dénégation tendue et conflictuelle, puis viendra la période de l'acceptation, quand les masques seront tombés et qu'il faudra bien composer avec la nouvelle donne, car le temps est compté. Face à un destin qui s'échappe inexorablement comme une poignée de sable entre les doigts, chacun réagira à sa manière, mais comment et que faire quand un coucher de soleil peut être synonyme de fin ? Récit complet et complexe, où la situation est plus importante que l'explication, Château de sable balance tout au long de ses cent pages entre noirceur et humanisme, pour former à l'arrivée un conte moderne, cruel et passionnant.

17,50 €
ATRABILE
Voilà donc une nouvelle édition de Château de Sable, augmentée d'une introduction signée de son scénariste Pierre Oscar Lévy. Cette introduction lève le voile sur la genèse du livre et donne également quelques éléments éclairant sur cette oeuvre aux multiples niveaux de lecture. Fruit de la collaboration entre Pierre Oscar Lévy et Frederik Peeters, Château de Sable se présente comme un huis clos à ciel ouvert, une fable sociale mordante et dérangeante. Sur une plage, le destin de 13 personnages va se retrouver bouleversé par un événement inconcevable, un basculement de la réalité qui va plonger cette petite troupe dans un abîme de questionnements. Face à cet événement fantastique (que l'on gardera volontairement mystérieux ici), les protagonistes de Château de Sable vont d'abord traverser une phase bien humaine de dénégation tendue et conflictuelle, puis viendra la période de l'acceptation, quand les masques seront tombés et qu'il faudra bien composer avec la nouvelle donne, car le temps est compté. Face à un destin qui s'échappe inexorablement comme une poignée de sable entre les doigts, chacun réagira à sa manière, mais comment et que faire quand un coucher de soleil peut être synonyme de fin?

22,00 €
ATRABILE
A travers une histoire simple et des thèmes universels ( l’amour, la mort ), Frederik Peeters nous parle de sa rencontre et de son histoire avec Cati, de ce maudit virus qui va bouleverser la donne, et de toutes les émotions les plus contradictoires qu’il va devoir apprendre à gérer : compassion, pitié, ou amour pur et inaltérable ? Pilules bleues nous propose, sans pathos ni sensationnalisme, de regarder sous un jour rarement ( jamais ? ) abordé le quotidien de la maladie, tout en nous balançant quelques vérités surprenantes et bien senties sur le sujet. Malgré la gravité du thème, Pilules bleues se présente comme une oeuvre remplie de fraîcheur et d’humour.

28,00 €
ATRABILE
Lyle, Neville, Ellie Ecureuil et Omar l'araignée ont désobéi à Richard et le verdict est sans appel: ils doivent quitter la vallée, sans espoir de retour. En quittant la vallée de Richard et en se dirigeant vers la ville, le petit groupe va faire moult rencontres - bonnes comme mauvaises - alors qu'en parallèle le lecteur en apprendra un peu plus sur le charismatique mais despotique Richard.Sur près de 480 pages, Michael DeForge décrit une étrange odyssée à hauteur d'animaux, et par là même dynamite la bande dessinée animalière. Construit partiellement comme une enquête autour du mystérieux Richard, Par-delà la vallée de Richard décortique et met en lumière, non sans humour, les mécanismes sectaires qui mènent à la manipulation mentale, à l'asservissement et à la perte de liberté. Mais DeForge ne s'arrête pas là, et en confrontant les animaux à la ville, il dresse le portrait des grands centres urbains d'aujourd'hui (et plus particulièrement de Toronto, la ville dans laquelle il vit toujours aujourd'hui) : disparition des commerces de proximité et des lieux culturels, transformation et déshumanisation des quartiers, gentrification galopante, etc.Livre après livre, Michael DeForge construit une oeuvre parmi les plus intrigantes, surprenantes et originales de la bande dessinée contemporaine.

17,00 €
ATRABILE
Tout juste une année après la parution du premier volume (Décrire l'Egypte, ravager la Palestine), voilà le deuxième épisode de cette « série » en tout point unique, épisode sous-titré ce coup-ci Décrire l'Empire ottoman autour de 1830. Pour rappel, Décris-Ravage est une adaptation en bande dessinée de la pièce éponyme d'Adeline Rosenstein, et comme dans le premier épisode, on retrouve ici la même volonté d'explorer les relations complexes qui lient Moyen-Orient et Occident, en allant piocher dans des entrevues et témoignages recueillis par Adeline Rosenstein elle-même, mais aussi dans « l'Histoire » (oui, celle avec une grande hache), ou encore dans le théâtre, la littérature et la poésie, dans le chapitre récurrent appelé chantier de traduction.Un pied dans les événements d'aujourd'hui, un autre dans ceux d'hier, Décris-Ravage est une oeuvre éminemment politique, mais qui ne fait pas l'impasse sur de vraies recherches (et questionnements) historiques - grâce, entre autres choses, au regard de l'historien Henry Laurens sur cette production. Et c'est avec une invention formelle sans cesse renouvelée que Baladi met le propos d'Adeline Rosenstein en images, ce qui termine de rendre ce projet complètement passionnant, dans le fond, comme dans la forme.

13,20 €
ATRABILE
Après le western ( Goudron Plumé ), le space opéra ( Cosmique Tralala ), le fantastique ( Frankenstein encore et toujours ), Baladi continue sa ( re )visite des genres avec Super, où il s’attaque au monde des super-héros. Mais attention, ici, point de costumes bariolés, de sentiments manichéens ni de règlements de compte à coups de poing. Coincé quelque part entre Nicolas Roeg et John de Mol, et multipliant les références et les clins d’oeil, des mythes bibliques aux canards de Carl Barks, Baladi nous propose un conte doux-amer sur la perception de l’autre, la différence, et la place de tout un chacun en ce bas monde. Tout commence lorsque l’oncle Romuald abandonne ses trois neveux, des triplés « aux pouvoirs qui défient l’entendement »… Livrés à eux-mêmes, les trois enfants vont alors décider d’aller affronter « le monde »…

17,30 €
ATRABILE
Chhht ! se présente comme un volumineux recueil de somptueuses histoires muettes, toutes inédites en nos contrées. Ce recueil a comme protagoniste principal le personnage fétiche de Jason, une espèce d’homme-oiseau aux destins multiples, parfois légers, souvent tragiques.On y retrouve l’univers si particulier de l’auteur de Attends…, un univers décalé, à l’atmosphère pleine de mélancolie, et mâtiné de pointes d’humour décapantes.

13,20 €
ATRABILE
C’est durant l’été 1999 que Pierre Wazem, accompagné de Tom Tirabosco, Frederik Peeters et Alex Baladi, se rend à Sarajevo dans le cadre d’un échange culturel. Grand amateur de récits de voyage, Wazem imagine en ramener quelque chose, sans trop savoir quoi. De retour chez lui, Wazem devra se rendre à l’évidence : Sarajevo, il n’y a rien compris ! Loin des clichés inhérents à cette partie de l’Europe, Wazem ramène une image ambiguë et inédite de la capitale bosniaque. Et, au détour d’une rue, un voyage en appelant un autre, l’auteur nous parle de ses errances à travers le monde, ainsi que celles, plus intimes, qui prennent naissance sous son crâne.

240,00 €
ATRABILE
A travers une histoire simple et des thèmes universels ( l’amour, la mort ), Frederik Peeters nous parle de sa rencontre et de son histoire avec Cati, de ce maudit virus qui va bouleverser la donne, et de toutes les émotions les plus contradictoires qu’il va devoir apprendre à gérer : compassion, pitié, ou amour pur et inaltérable ? Pilules bleues nous propose, sans pathos ni sensationnalisme, de regarder sous un jour rarement ( jamais ? ) abordé le quotidien de la maladie, tout en nous balançant quelques vérités surprenantes et bien senties sur le sujet. Malgré la gravité du thème, Pilules bleues se présente comme une oeuvre remplie de fraîcheur et d’humour.

13,20 €
ATRABILE
Recueil de certaines «Promenade» parues dans des numéros épars de Bile Noire, «Promenade(s)» les présentent ici dans des versions entièrement redessinées, le tout augmenté par une majorité de pages inédites. Entre une visite chez sa mère et une autre chez son pater, une étrange discussion avec un pingouin hybride et des souvenirs de cuite homériques, Wazem trace le portrait de ce «p'tit personnage au nez pointu» et de son entourage, et nous propose ainsi son oeuvre la plus «personnelle». Plusieurs petits épisodes qui forment à l'arrivée une longue promenade introspective dans la vie de l'auteur, un voyage intimiste baigné d'humour et de poésie, «un itinéraire nonchalant et hasardeux avec un fil conducteur tout simple comme une légère ossature».