
12,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
En 44 pages d'un noir et blanc implacable et saisissant, L.L. de Mars nous relate la plus terrible des Histoires, la plus juste aussi, celle qui vit l'émergence du pouvoir qui nous submerge aujourd'hui. Pour ce faire, Docilités entrecroise les récits en une exigeante et subtile conjonction :Une histoire de la famille Waltz, dont les générations se succèdent aux fourneaux Mesilor en autant de rituels meurtriers ; une histoire des images, par lesquelles nous aurions pu nous croire payés de profondeur dans les fresques du Palazzo Pubblico de Sienne, mais dont le vrai sacre triomphe au XXIe siècle à Disneyland ; une histoire des consciences, qui s'ouvre sur un choix tutélaire désastreux dont nous ne finissons pas de subir les conséquences ; une histoire des corps enfin, représentés, analysés, dressés et saignés. Au coeur d'un désarroi si profond que même nos morts en sont la proie, réside néanmoins une parcelle d'espoir :Que chacun reprenne sur le champ possession de sa vie. Mais cela nous est-il, aujourd'hui, encore possible ?

20,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Après une dure journée d'usine, quoi de mieux que d'aller s'en jeter un petit derrière le gosier? Après Querelle de Brest, après l'Opéra de Quat'Sous, Hareng couvre-chef est une évocation mythique et fantasmée des caves enfumées et des tangos au bord des docks. Dans ce récit illustré, le trait expressif et éclaté émerge des fumées irritantes des bas-fonds esquissés par Christophe Poot. Il réinvite une langue qui mêle à la fois onomatopées et expressions créées de toutes pièces. Ce livre est paru en 2001, mais l'auteur n'a depuis pas abandonné ses penchants pour le monde maritime, tant s'en faut. C'est donc une édition riche d'une dizaine de textes et d'illustrations inédites, présentées comme des chansons évoquant la vie des marins, le travail dans la marine marchande et la beauté des sites portuaires. Le style graphique s'est entretemps légèrement dépouillé, le style littéraire aussi, ce qui augmente encore l'intérêt de présenter cette ré-édition et ses prolongements dans l'imaginaire de l'auteur. Nous avonsaussi voulu, pour cette présente édition, soigner particulièrement le choix du papier, des typographies et la fabrication du livre, pour vous offrir une lecture optimale de ce petit ouvrage à l'argot poétique et au dessin expressionniste.

16,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Récit non-linéaire de petites histoires quotidiennes de tout un chacun, Les Gris colorés est une série d'histoires courtes et de dessins mettant en rapport les sensations des personnages avec des couleurs afin de mettre en évidence la signification émotionnelle de chaque situation. Ces gris colorés sont une source sur notre nature d'homme et de femme dans notre société contemporaine.Le langage des bulles y est quasiment absent, comme pour mieux laisser place à celui de la couleur, au dialogue entre contour et surface.Se dégageant de la perspective et de la représentation de l'espace, Victor Hussenot donne la part belle au ressenti de ses personnages. Mettant la forme au service du fond, assumant le vide au profit du plein, il se débarrasse de la case et de la bulle, jouissant ainsi de l'espace de la planche. La séduction immédiate que procure la couleur, faisant écho au blanc de la page et aux contours net de son trait, confère au livre son accessibilité et sa facilité de lecture.Cette nouvelle édition est augmentée de 8 pages.

15,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
VSAdH/EdWB/IpAN signifie Variations Sur l'Ange de l'Histoire / Essai de Walter Benjamin / Inspiré par Angelus Novus, (un Dessin de Paul Klee).Il existe un tableau de Klee qui s'intitule Angelus Novus. Il représente un ange qui semble avoir dessein de s'éloigner de ce à quoi son regard semble rivé. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l'aspect que doit avoir nécessairement l'ange de l'histoire. Il a le visage tourné vers le passé. Où paraît devant nous une suite d'événements, il ne voit qu'une seule et unique catastrophe qui ne cesse d'amonceler ruines sur ruines et les jette à ses pieds. Il voudrait bien s'attarder, réveiller les morts et rassembler les vaincus. Mais du paradis souffle une tempête qui s'est prise dans ses ailes, si forte que l'ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse incessamment vers l'avenir auquel il tourne le dos, cependant que, jusqu'au ciel, devant lui s'accumulent les ruines. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès. Walter Benjamin, Thèses sur la philosophie de l'histoire. Le chant de Pedro Moura décrit le panthéon des anges, une description pour chaque ange. Il s'en dégage une description de l'homme, de tous ses caractères. Une description fabuleuse et poétique de la créature dans la dévastation du monde, le vent dans les ruines. Le texte est mis en images par Ilan Manouach (Katz, Limbo, Frag, Les Lieux et les Choses...) dont les illustrations brillantes et violentes amplifient la scansion du poème.

24,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Cette réédition est une version augmentée de 20 pages des versions parues en 2010 et 2013. Sur les pas de Samuel est un livre étrange et beau qui nous invite, en compagnie d'un curieux ectoplasme blanc, à traverser les strates du temps, de la matière et de la vie. Ce voyage aux limites de la raison, de la couleur et de la lumière, ce livre hanté par la création est une pièce unique, un oeil mystique et inspiré qui vous irriguera de rêves d'une insondable beauté. En quelques pages, il installe un univers fascinant qui happe aussitôt un lecteur libre de son interprétation, d'autant plus que Samuel est inexpressif. Les teintes vives et douces, légères, aériennes et très contrastées, nourrissent une fantaisie psychédélique envoûtante, l'album baignant constamment dans une contemplation désintéressée du monde propice au recueillement et à l'ascèse. Métaphore du paradis perdu, décor d'une quête généreuse et tranquille, le monde de Samuel est versatile, anachronique et d'une plasticité à la mesure de l'oeil curieux et alerte, celui de Samuel qui se confond évidemment avec celui du lecteur.Sans oublier une pointe d'ironie noire et moqueuse, toujours là pour nous rappeler la cruauté du monde et la vanité de l'art. Mais, par un joli pied de nez visuel, Musturi refuse d'y sombrer en faisant voyager son héros libre, insouciant et imperturbable, dans un monde édénique via une sublime esthétique du rêve portée par des couleurs chatoyantes.

24,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
La Traversée est une création personnelle inspirée en partie par le livre Au Coeur des ténèbres de Joseph Conrad. L’auteur n’a gardé du livre que le motif principal, la dérive d’un capitaine de bateau remontant le cours d’un fleuve à travers une jungle de plus en plus sauvage et ténébreuse. Au fur et à mesure de son exploration, le capitaine est confronté à diverses manifestations des ténèbres qu’il doit combattre. À la manière du capitaine, Kevin Lucbert s’est laissé dériver dans un premier temps au fil des dessins sans savoir exactement où cela le conduirait et quelle forme finale allait prendre l’histoire. Dans un deuxième temps, il a mis en forme et réorganisé ces dessins puis précisé l’aspect narratif de l’ensemble. Un voyage solitaire axé sur le chemin lui-même et non sur sa destination, une rêverie qui s’égare parfois à la lisière de la réalité suivant une ligne d’ombre tracée à l’encre noire.

12,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Les personnages de cette histoire attendent un train qui n’arrive pas. Pour certains d’entre eux, cela fait des années. Une galerie de personnages s’entrecroise dans le hall monumental d’une gare aux allures de cathédrale, qui pourrait être Anvers ou une gare qui lui ressemble, pas loin d’un port et à côté d’un zoo : le chef-contrôleur, qui s’arroge un pouvoir tyrannique sur les voyageurs, le bagagiste indiscret, le journaliste et rédacteur en chef de La gazette de la Station, le courtier en assurance, le clown, le contrôleur retraité, le barman, la prostituée, le contrôleur stagiaire, le prêtre, le peintre, etc. Jan, un jeune marin, s’éprend de Mona, la fille du chef-contrôleur. On échafaude des théories sur l’état des choses, l’attente interminable, le despotisme du contrôleur, l’arrivée d’un train, un jour, etc. Les personnages sont enfermés dans leur fonction, comme les protagonistes d’un spectacle de marionnettes.La Station est un système économique et social à ce point cohérent que ses habitants croient dépendre de son existence. Ils l’ont en tout cas adopté. Par conséquent, ils y tiennent et la venue même du train tant espéré serait une forme d’Armageddon. C’est une société en miniature. C’est aussi une image mentale très forte, dont dépendent psychologiquement certains voyageurs. Jan tente de remettre en question ce système. Comment contester ce qui ne repose sur rien mais à quoi tous se sont adaptés ?

16,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Tout le monde veut connaître le Secret. La méfiance règne. Accéder au Secret relève de l'ascension sociale. Changer de condition sociale donne accès au Secret, le Secret conforte ce changement de condition sociale. Conserver le Secret assoit le pouvoir de son détenteur et le maintient dans sa position de domination. Gilles, nouvellement coopté dans la confrérie des détenteurs du Secret, fait son apprentissage dans la sphère très fermée de ce club de privilégiés, inaccessible au commun des mortels. Il découvre les mécanismes qui sous-tendent la violence dans les rapports sociaux. L'un des membres de cette corporation d'élus l'exprime simplement : Il n'y a pas de fortune sur Terre qui pousse sur autre chose que des corps d'infortunés.Le Secret incarne la part ésotérique de la lutte des classes. Le coopté est transfiguré, s'animalise, devient méconnaissable aux yeux de ses anciens congénères de basse extraction. Le secret est une drogue qui ne drogue que les autres. Se pourrait-il que nous, pauvres diables de lecteur, nous puissions avoir accès au Secret grâce à ce livre ?L.L. de Mars signe ici une fable/farce politico-sociale féroce, et fait la part belle à l'expressivité picturale de son dessin en tirant parti de toutes les possibilités expressives de sa discipline pour rendre la violence et la cruauté de son récit : collages, encres, crayons, pastels dans une explosion de couleurs, de matières et une mise en page décomplexée. Les cases se décloisonnent, les visages s'estompent, la couleuret les figures circulent librement dans les planches et se contaminent.Les cases se décloisonnent, les visages s'estompent, la couleur et les figures circulent librement dans les planches et se contaminent.

20,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Dans le jargon de l'édition, 48CC désigne une bande dessinée de tradition franco-belge, de 48 pages, en format A4, cartonnée et en couleur.Le 48CC est la pagination la plus économique, devenue la norme parce qu'elle est réputée plaire aux enfants. Ilan Manouach achète, dans le marché de seconde main, quarante-huit albums 48CC appartenant aux séries les plus populaires de la bande dessinée franco-belge, suivant le guide Moliterni. Les albums sont soigneusement scannés et chacune de leurs 2.034 pages au total est numérisée et nommée selon une classification simple où le numéro de page est suivi du titre de l'album. Par exemple : 34_La Horde du Corbeau. Toutes les pages de tous les albums portant le même numéro sont transférées dans un dossier spécifique.Ainsi, dans le dossier 34, on trouvera rassemblées toutes les trente-quatrièmes pages des quarante-huit albums scannés. Un total de quarantehuit nouveaux dossiers représenteront les quarante-huit pages de notre livre final. Le contenu de chacune des pages du livre final sera le produit de manipulations entamées sur les quarante-huit pages des albums scannées portant le même numéro. Les livres sont lus attentivement.

12,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Depuis des années, Henne note sur un carnet les quelques rêves dont il parvient à se souvenir et qui lui semblent constituer matière à adaptation. Il en adapte ici une dizaine. Avec leur logique si particulière, ces récits contés par le sommeil évoquent le grotesque et la violence de l'intime. Le héros est tantôt dans la peau d'un éditeur pour qui la confection d'un livre devient un casse-tête chinois, tantôt dans celle d'un médecin qui ne sait pas pratiquer la médecine, ou encore dans celle d'un enfant de cinq ans... ces histoires connaissent toutes la même fin, le réveil, qui dénoue les contradictions et met un terme à l'angoisse générée. À chaque rêve, un style différent : acrylique, aquarelle, fusain, crayon, plume, vecteur (à la manière d'un mode d'emploi), noir et blanc, bichro, quadri... un traitement de l'image aussi variable que la fantaisie des rêves qui semblent, malgré leur incongruité, toujours évidents aux yeux de ses acteurs. Son univers trouble s'échafaude en contrastes et en nuances, et emmène son alter ego de papier, comme son lecteur, aux abords d'un monde désenchanté.

15,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Frag est une expérience limite. Ses personnages évoluent dans le théâtre du monde comme sur les niveaux d'un jeu de plateforme, sous le regard d'un Dieu indifférent et muet, figuré par un coq étêté. Trois hommes sont sur un bateau. Trois squelettes sur un autre. Un coq tombe dans l'eau. Qu'est-ce qui reste ? Au gré des courants, ces marins malgré eux subissent le monde, les vagues, les nuages, puisqu'ils ne peuvent être ailleurs. Ils ont faim parfois. Ils pêchent et s'ils ne pêchent rien, mangent la jambe de l'un d'entre eux. C'est un jeu de plateforme à trois niveaux : dans l'eau, à sa surface, et dans le ciel. Les interactions, dans ce microcosme, ne peuvent que nous en rappeler d'autres...On ne présente plus l'oeuvre singulière et exigeante d'Ilan Manouach.Après Les Lieux et les choses qui entouraient les gens, désormais, La Mort du Cycliste et Arbres en plastique, feuilles en papier... et les paysages sans ciel d'Ilan Manouach, on attendait impatiemment une expérience narrative et séquentielle qui promettait d'être radicale. Frag est cette expérience limite. Ses personnages évoluent dans le théâtre du monde comme sur les niveaux d'un jeu de plateforme, sous le regard d'un Dieu indifférent et muet figuré par un coq étêté, tantôt tête, tantôt corps.

12,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Les haïkus dessinés de François Matton interrogent, à la première personne, notre relation au monde. Ils nous font partager les expériences et les positions singulières de leur auteur. Tour à tour amoureux, rêveurs, ironiques, désabusés ou sceptiques, ces hapax forment une chronique de la pensée, ancrée dans le quotidien.Sous tes Yeux est écrit autant que dessiné, à la manière d'un carnet de voyage immobile. Ces micro-récits ont paru en feuilleton sur le site de l'éditeur P.O.L. et ont été suivis par plus de dix mille abonnés.Dans les vignettes de François Matton on retrouve les tropismes de Nathalie Sarraute, ces sortes de mouvements difficiles à déceler, à définir, parce qu'ils n'entrent dans aucune catégorie psychologique, des états de conscience aussi fulgurants que banals. Ce sont des mouvements qui poussent le langage, donnent naissance au rythme de la phrase, et constituent des sortes de petites actions dramatiques, qui se passent tout à fait de personnages nommés, de temps chronologique défini. Et c'est bien là la fascination si particulière de l'ouvrage de François Matton. Ce rapport au temps.

15,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Ce livre rassemble 130 dessins choisis et sous-titrés par l'auteur, répartis en six chapitres à la longueur exponentielle.Chaque chapitre crée une cohérence thématique, voire narrative, entre les images.Ce livre est dans la continuité des livres de Frédéric Poincelet publiés aux éditions Ego Comme X.Les amateurs retrouveront son amour du dessin et son univers intimiste.Paru en 2008, il reparaît 7 ans plus tard avec une nouvelle jaquette conçue et dessinée par l'auteur.

17,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Jeune dessinateur flamand de la vague graphic punk qui déferle actuellement dans le paysage éditorial mondial, Lukas Verstraete est aussi un héritier et un ambassadeur de l'école flamande. Combinant une bonne dose d'humour et une dimension métaphysique omniprésente, il nous livre ici avec Ramone une oeuvre à l'esthétique spontanée mais néanmoins audacieuse. Narration hybride faite de questionnements et de doutes sur notre nature humaine, Ramone, sous ses dehors naïfs, révèle de façon souvent métaphorique un discours sous-jacent sur le but de notre existence, le chemin parcouru pour en arriver là, l'homme en quête de son évolution et d'une place dans la société, le personnage ne faisant que courir vers la fin de l'histoire, poursuivis que nous sommes par le regard des autres.

12,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Ce sont 32 pages appelées Judex. Judex comme matrice, comme matrice à faire des choses dites « choses de Judex ». De la machinerie Judex, faire des Judex.L.L de Mars a dessiné 32 pages muettes, et invité plusieurs auteurs à ré-agencer ces planches et à combler les phylactères vides pour constituer un récit. Cette démarche s'inscrit dans les pratiques poétiques à contrainte, comme celles qui animent l'OuBaPo ou qui adviennent dans le cadre du festival Pierre Feuille Ciseaux auquel L.L de Mars a participé plusieurs fois. Les propositions des contributeurs qui ont accepté de jouer le jeu relèvent du récit purement narratif, du discours poétique, du détournement ou de la parodie.Toutes les histoires nées de la matrice Judex sont autonomes, et peuvent être présentées séparément ou concerter en pialant.

15,00 €
VIDE COCAGNE
Quelque part, dans un paysage de forêt et de montagnes, se tient une usine rouge, déversant jour et nuit ces volutes noires. Le narrateur, un double de Bastien Bertine, décide de s'y engager pour comprendre ce qui s'y joue : comprendre ce que vivent ses amis qui y travaillent, ses proches, les habitants de toute une ville. Il découvrira l'horreur quotidienne des bruits permanents, des odeurs de poissons morts qui imprègnent malgré la douche, des démangeaisons et de la crasse ; mais aussi les accidents mortels qui arrivent et contre lesquels on ne peut rien .Il rencontrera des ouvriers qui voient sa présence de bleusaille ou comme un vent de fraîcheur ou comme une intrusion méprisante. Car le narrateur dessine, l'usine, ses ouvriers : lui, il le sait en arrivant, n'est qu'un témoin de passage

20,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Quand on est un groupe de six protagonistes, qu'on doit se séparer de l'un de ses membres et que personne ne veut être celui-là, comment choisir qui éliminer ?L'Humanité moins un s'empare de cette situation, la répète et la dissémine dans différents contextes (parmi des écoliers, des braqueurs, des travailleurs manuels, des naufragés…), afin d'en développer, non sans ironie, les implications et les conséquences logiques, psychologiques, philosophiques, existentielles.Autour de quatre variations d'un même postulat (ils sont six, l'un doit être éliminé), Thomas Gosselin nous propose une petite intrusion dans la Conscience humaine.Rassurez-vous ! Ici, pas de discours emphatique ni de philosophie démonstrative, implacable et définitive. Au gré de raisonnements et d'argumentations rigoureux, camouflés sous un ton délicieusement burlesque, l'auteur expose au grand jour, les quelques vices, bassesses et petites lâchetés puisés parmi l'infini diversité des possibilités homo-sapiennes. Il nous livre une oeuvre originale, loufoque, à la narration rythmée (grâce notamment à l'imbrication des historiettes) et à la graphie très particulière (visages déformés et corps martyrisés. Reflets des tourments de l'âme ?) Une agréable initiation à la spéléologie cognitive et une cocasse invitation à la réflexion. Libre à nous de poursuivre l'exploration.

15,00 €
L'EMPLOYE DU MOI
Pour payer son loyer et subvenir aux besoins de sa petite famille, Joe n'a eu d'autres choix que d'accepter le maximum d'heures supplémentaires à la pizzeria où il travaille. Complètement fauché, il est obligé de rentrer à pied après son service du soir, alors qu'il pleut des cordes depuis de jours. Il aime Nicole, sa femme, mais lui reproche tout de même cette situation instable. S'ils n'avaient pas eu le bébé, tout serait peut-être différent.Pour couronner le tout, sa belle mère toxico s'installe chez eux après avoir quitté son compagnon. Alors, il boit plus que de raison pour endurer l'adversité, quitte à passer pour un vrai salopard auprès de ses proches et de ses collègues du restaurant. Joe touche le fond, seule une intervention divine pourrait le sortir de ce mauvais pas. Le Bord du gouffre narre quatre jours de l'existence d'un homme, quatre jours où les évènements malheureux coïncident pour faire sombrer Joe.Avec fatalisme, mais en évitant habilement le pathos, Noah Van Sciver y dépeint les conditions de vie des indigents de l'Amérique. Un état de précarité réaliste qu'il connaît bien pour avoir travaillé dans des fast-foods avant que sa carrière d'auteur ne décolle. Parue aux Etats-Unis quelque temps avant la trilogie des Fante Bukowski, cette oeuvre, beaucoup plus sombre et pessimiste, dénote déjà l'intérêt de ce jeune auteur pour les figures romantiques, les illusions perdues et la complexité de la comédie humaine.

189,00 €
Forbidden Zone
Tranche/dos toilé. 48 pages fac-similés des planches crayonnées avec incrustation de cases couleurs et/ou encrées + 24 pages de bonus + 2 ex-libris offset + 1 ex-libris sérigraphie ...

15,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Dans ce cinquième et ultime volume, nous suivons les péripéties de M. Espoir, personnage atypique niché dans un coin de campagne finnoise.Les précédents volumes nous avaient présenté un personnage, coupé du monde, qui évoluait dans un quotidien aux limites de la mélancolie quand il n'était pas aux prises avec ses démons et ses fantasmes. Comme à l'habitude, le récit fonctionne comme une machine philosophique et métaphysique sans perdre sa dimension sensible.Ce dernier tome est l'occasion de se replonger dans la biographie de M. Espoir, son enfance, ses rêves de jeunesse, sa vie de couple... Pour ce rendre compte que rien ne vaut l'instant présent. Une façon de clôturer le grand cycle de M. Espoir sur une note résolument joyeuse.