Une nouvelle version en couleur, moins volumineuse, pour ce célèbre album

Quand j'étais môme, j'avais une affiche de Siné, punaisée au mur de ma chambre. Ca doit me venir de là. Depuis cette époque, je n'ai cessé de le dévorer partout où je le trouvais. Dans Bizarre, Siné Massacre, Lui, L'Express et Charlie Hebdo, sur des couvertures du Livre de Poche, des pochettes de disque, des affiches et des cartes postales avec des chats (tiens !). Je suis toujours resté sans voix devant la force de son propos et la violence de son humour. Si je connaissais son oeuvre sur le bout des doigts, je ne savais rien de l'homme.Or un jour, à la sortie de mon deuxième livre, j'ai reçu une lettre de lui, débordante de chaleur et d'amitié. Je me rendis, tremblant d'émotion, au rendez-vous que m'avait fixé mon idole : «Se pouvait-il que derrière le maître incontesté du dessin coup de boule se cache un tendre ?».Dès le premier regard, je fus fixé, mais toi, lecteur, tu n'auras la réponse qu'après avoir lu le premier volume de Ma vie, mon oeuvre, mon cul !

Une leçon de bon non-sens par le Chat, personnage au caractère incisif à la logique tortueuse et imparable. Désormais en couleurs. Reprend en version couleur et en 48 pages, l'album éponyme paru en 80 pages en version bibliothèque.

C'est bien connu : il faut appeler un chat un chat. Dès le départ. Car celui-là n'a que faire des imposteurs et ne s'adresse qu'à ses fans. Egocentrique, content de lui, jamais à court d'idées, imbu de sa personne, indispensable, superhéros de la niaiserie faite art, il a fait du non-sens une règle incontournable du bon sens.

Le Chat est un cas à part dans le monde de l'édition : ce n'est pas vraiment du dessin de presse et ce n'est pas non plus de la BD.

Avec le Chat pas de langue de bois, bien au contraire, on peut parler de tout (l'euro, le téléphone portable, les top-models), de rien et surtout de n'importe quoi.

Pour le Chat le troisième millénaire sera rigolo ou ne sera pas !

Quand le Chat met tous ses efforts à bien boucler le millénaire...

Cédant à la pression populaire grandissante, le Chat s'est une fois de plus coupé en quatre pour vous plier en deux.

Cédant à la pression populaire grandissante, le Chat s'est une fois de plus coupé en quatre pour vous plier en deux.

C'est à Malibu, haut lieu de la sémantique moderne, que nous entraîne cette année notre matou confucéen. De la franche rigolade à l'émotion, en passant par le sourire, le rire jaune ou le fou rire, il entraîne le lecteur pieds et poings liés dans les recoins encore inexplorés de son esprit torturé.

Un Chat en pleine forme où les gags se succèdent à un rythme effréné. Pas de repos pour le Chat qui, en pleine morosité ambiante, nous fait un nouveau clin d'oeil rempli d'humour.

Rubriques éclectiques habituelles telles que Les Petits métiers oubliés, bien utiles en ces temps difficiles, une partie dictionnaire avec plus de 200 définitions... Nombreux dessins et gravures et et quelques incursions très remarquées du Chat.

Le Chat caresse aujourd'hui le lecteur dans le sens du poil, avec une offre des plus alléchantes : un best of de ses gags, accompagné, en prime, de quelques inédits. Chat ne se refuse pas...

Le retour du Chat, être égocentrique, cartésien, philosophe de l'absurde et soliste de l'autodérision. Bref, un cas au Congo! N'y voir qu'un clin d'oeil au maître des maîtres : Hergé.

Une somme de l'absurde proposant plus de 200 définitions, toutes plus fausses les unes que les autres, des jeux de mots, des contrepèteries et autres pirouettes de la langue. Le tout est abondamment illustré, en contrepoint d'un texte ou non.

Une leçon de bon non-sens par le Chat, personnage au caractère incisif à la logique tortueuse et imparable.

Retour du Chat, plus narcissique, égocentrique et cartésien que jamais.