Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c'est sans compter sur l'arrivée de l'extravagant shérif Jackson.

Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c'est sans compter sur l'arrivée de l'extravagant shérif Jackson.

Banlieue de Birmingham dans les anne´es 80. Ray, Liz et leurs trois enfants se de´brouillent tant bien que mal dans une existence de´termine´e par des facteurs qu’ils ne mai^trisent pas. Le photographe et cine´aste Richard Billingham retrace en trois souvenirs et trois e´poques diffe´rentes le quotidien tumultueux de sa famille.

Actrice pour Eric Rohmer, Claude Charbol, François Truffaut, James Ivory et d'autres, artiste peintre (elle a notamment créé l'affiche de Perceval le Gallois d'Eric Rohmer), Virginie Thevenet a finalement choisi la mise en scène. La réalisatrice sait capter l’air du temps comme personne. Plus que des histoires, elle nous raconte des époques. Que ce soit à travers l’extravagance des nuits parisiennes, l’errance d’une jeunesse livrée à elle-même ou la quête d’une place dans la société, ses trois films sont comme des « polaroïds » des années dans lesquelles évoluent ses personnages. On pense bien sûr à la Nouvelle Vague, avec cette énergie et cette urgence de faire des films, de montrer ce que vivent les jeunes gens. Mais les années 1960 ont fait place aux années 1980 et à leurs propres problématiques. La nuit porte jarretelles Suite à un dîner un peu arrosé avec sa bande d’amis, Jezabel, jeune fille libre et délurée, entraîne Ariel, un garçon timide et taciturne, dans une initiation voluptueuse et érotique au cœur du Paris nocturne. Jeux d’artifices À la mort de leur mère, Élisa et Éric, qui partagent une relation fusionnelle, sont livrés à eux-mêmes. Avec l’aide de leur ami Jacques, ils métamorphosent leur appartement en studio-photo où les nouvelles rencontres s’enchaînent et conduisent à des expériences humaines singulières, consumant petit à petit le lien unique entre le frère et la sœur. Sam Suffit Eva, jeune strip-teaseuse dans les baraques foraines de Barcelone, décide à 20 ans qu’il est temps de vivre NORMALEMENT. Entre fiches de paie, sécurité sociale et carte d’électeur, nous la suivons dans ce parcours du combattant pour intégrer le système

Île d’Utøya, Norvège. Le 22 juillet 2011. Dans un camp d‘été organisé par la Ligue des jeunes travaillistes, un homme de 32 ans ouvre le feu. Utoya 22 Juillet retrace les attentats d'Utoya, en Norvège lorsque le terroriste d'extrême droite Anders Behring Breivik avait fait 77 morts à Oslo et sur l'ile d'Utoya en 2011. C'est justement sur l'ile norvégienne que se déroule le film. Plongés dans la peau de Kaya, militante des jeunesses travaillistes, les spectateurs vivent de l'intérieur l'interminable horreur telle qu'ont pu la vivre les nombreux militants prisonniers sur l'ile d'Utoya. Avec Utoya 22 Juillet, le photographe Erik Poppe réalise le premier film sur le massacre, ce qui n'est pas sans rappeler des projets comme Elephant de Gus Van Sant au sujet de la tuerie du lycée de Colombine. Après un plan-séquence de quelques instants sur l'explosion de la bombe d'Oslo, la caméra suit Kaya pendant les 72 minutes que dura la traque du terroriste sur l'ile d'Utoya.

Témoin de la plongée de son pays dans un climat de terreur, un médecin (Ramzy Bedia) résiste en accomplissant tant bien que mal son devoir. Tout se délite autour de lui, et son destin bascule lorsqu'il se retrouve bien malgré lui mouillé dans le conflit qui oppose forces rebelles et un état aux airs de dictature. A travers une évocation de la décennie noire qui marqua tragiquement les années 1990 en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche pose son regard sur la nouvelle montée en puissance des états autoritaires. Le film puise sa force dans la superbe interprétation de Ramzy Bedia, investi corps et âme dans son rôle de médecin seul et contre tous.

Dans un pays indéterminé où règne la désolation, la Zone est une région mystérieuse et dangereuse, où seuls les Stalkers, des passeurs, osent s’aventurer. L’un d’eux tente d’emmener un écrivain et un scientifique à l’intérieur de cette Zone, jusqu’à une chambre où leurs désirs les plus chers pourront être exaucés Après Solaris, Tarkovski revient à la science-fiction pour illustrer un monde qui n’a plus foi en rien. Il signe un chef d’œuvre intemporel au potentiel inépuisable On ne ressort jamais vraiment de Stalker. Plusieurs membres de l'équipe du film ont développé des cancers quelques années celui-ci, ce que certains attribuent à la forte pollution industrielle présente sur des lieux de tournage.