Messe de Sainte Cécile C'est lorsque le jeune Haydn est promu maître de chapelle du prince Nicolas Esterhazy qu'il compose sa Missa Cellensis, une oeuvre aux vastes proportions dont les nombreuses copies conservées témoignent de sa popularité. Dans cette interprétation tout en contraste, le RIAS Kammerchor et l'Akademie fur Alte Musik confirment leur aptitude extraordinaire à révéler chaque subtilité d'une composition aux ressorts quasi opératiques !

MISSA CELLENSIS MALIS

MISSA DE ANGELIS - LE RENDEZ-VOUS DE L'ANGE

MISSA GRANDE - QUETZAL

Au coeur de la musique sacrée française du XVIIème avec Le Concert Spirituel. Hervé Niquet et Le Concert Spirituel explorent une fois encore le monde splendide de la musique sacrée de la France du XVIIe siècle et nous présentent un compositeur à peine connu - Louis Le Prince -, maître de chapelle à Lisieux [Basse Normandie]. Ils interprètent sa Missa Macula non est in te en y intercalant un bouquet de motets de Marc-Antoine Charpentier (qui lui, est bien plus connu aujourd'hui, en grande partie grâce aux versions magistrales de son oeuvre, signées par Niquet). La messe et les motets sont interprétés dans des versions pour voix de femmes et instruments. Bien que certaines des pièces du disque furent composées spécifiquement pour des voix aiguës, il était habituel à l'époque de chanter les messes polyphoniques avec les recours vocaux disponibles; il est pratiquement certain qu'à l'époque, la messe à six voix de Le Prince - un hommage à la Vierge - fut chantée dans des couvents, donc par des voix de femmes uniquement. Cette pratique est décrite par Fannie Vernaz dans le livret accompagnant le disque, et complémente l'exploration réalisée par Hervé Niquet de la Messe de Requiem de Pierre Bouteiller (oeuvre qu'il adapta à un choeur d'hommes). Les sonorités magnifiques des motets de Charpentier (et d'un petit motet de Jean-Baptiste Lully) parachèvent un Office construit par Niquet autour de l'ordinaire de la messe de Louis Le Prince; il démontre ainsi d'une façon irrésistible la variété et la splendeur de la musique du grand siècle, celui de Louis XIV.

Lorsque la Papauté se déplace de Rome en Avignon en 1305, une vie de cour intense et fastueuse se développe. La chapelle papale devient le lieu de création majeur de toute l'Europe. Les musiciens créeront un nouveau genre : la messe polyphonique dont le style se situe dans la lignée de l'Ecole de Notre-Dame, mais bénéficiant des audaces rythmiques de l'Ars Nova. Le programme de ce CD reconstitue l'intégralité d'une messe telle qu'elle a pu être chantée en Avignon au cours du XIVe siècle avec son ordinaire polyphonique et son propre grégorien du jour de Noël.

Premier volume d'une intégrale Couperin Ce coffret inaugure une intégrale de l'oeuvre pour clavecin de François Couperin d'un genre nouveau : seront en effet rassemblées autour de ce riche corpus des pièces vocales, des oeuvres de musique de chambre et les Messes d'orgue qui, chacune à leur manière, apporteront un éclairage supplémentaire à la musique pour clavier. Dans ce premier volume, réservé au seul clavecin, Bertrand Cuiller dessine le portrait d'un mystérieux alchimiste : les Ordres choisis ici se jouent de la couleur des sons, des allitérations, des jeux de sens et des parodies, librement inspirés par l'univers du théâtre. Un monde énigmatique dont Bertrand Cuiller possède indubitablement la clé...

Une des oeuvres les plus bouleversantes du répertoire de la Renaissance Déplorer, pleurer, se remémorer, voilà la nouvelle affaire de toute la fin du XVe siècle, écrit Alice Tacaille (...) En pleurant le musicien, le poète accède à une intimité expressive (...), à une louange de l'art qui place le poète de la complainte à l'origine de l'immortalité du souvenir que l'on portera à l'artiste. Ainsi en est-il de la célèbre Déploration sur la mort d'Ockeghem qui, aux côtés de Nymphes, nappées, forment de superbes épitaphes musicales à l'actif du grand Josquin; Daniel Reuss et les chanteurs de Cappella Amsterdam inaugurent avec ce programme mêlant hommages séculiers et polyphonies sacrées une magistrale trilogie consacrée aux maîtres de la Renaissance franco-flamande.

C'est leur première collaboration pour harmonia mundi France : Sébastien Daucé et ses musiciens nous proposent une interprétation somptueuse des motets à six parties composés par Marc-Antoine Charpentier pour la maison de Guise. Miserere en tête, ces oeuvres constituent une parenthèse inattendue dans la musique du Grand Siècle. Le génie créatif, l'intériorité et l'intense ferveur d'un compositeur entouré de sa troupe fidèle de chanteurs et musiciens nous paraissent d'autant plus familiers que Charpentier s'y avère copiste (les partitions qui nous sont parvenues sont de sa main) et interprète - il tenait la partie de haute-contre.

Voici dans la même collection que le Requiem de Duruflé par la Maîtrise de Garçons de Colmar, la ré-édition de l'excellent enregistrement Splendeur & grâce par la Maîtrise de Dijon. Par sa recherche continue de la justesse et de l'homogénéité du choeur, la Maîtrise de Dijon dirigée par Alain Chobert est aujourd'hui reconnue comme l'un des meilleurs choeurs d'enfants de France.

MISERERE H 219, MOTET POUR UNE LONGUE OFFRANDE H 434

La Missa Criolla d’Ariel Ramirez est une oeuvre majeure, passionnée, profonde, composée sur des airs populaires de l’Amérique Latine. Aujourd’hui, la version de l’ensemble La Chimera lui donne une fraîcheur qui l’emmène aux frontières de la liturgie latine et de la musique traditionnelle vivante. La Chimera donne une série de concerts en France avec la Missa Criolla.

Ce concert, enregistré au Great Guild Hall de Riga en avril 2014, est un grand moment pour le violoniste Thomas Gould : il célèbre ici l’aboutissement d’une carrière déjà confirmée avec une fulgurante version du Concerto Opus 61 de Beethoven. Le programme, autant que son interprétation, démontrent le potentiel important de ce jeune violoniste, souvent comparé à un certain Nigel Kennedy.

Musique vocale d’Europe centrale du XVème siècle, l’ensemble La Morra nous offre un voyage dans le temps d’une grande authenticité.

Le premier enregistrement par Valery Gergiev de l'iconique partition Petrushka de Stravinsky ! Petrushka est l'une des oeuvres les plus célèbres de Stravinsky. C'est le fruit de sa collaboration avec le mécène russe Diaghilev qui a également produit L'Oiseau de feu et le Sacre du printemps. Présentée ici dans sa version originale de 1911, la musique est haute en couleurs. A découvrir sur l'album, un autre bijou moins connu du compositeur : le Jeu de cartes (1937). Ce ballet est né de l'enthousiasme de Stravinsky pour les cartes, en particulier le poker. La musique fantaisiste met l'accent sur le Joker trompeur qui se croit imbattable, grâce à sa capacité de caméléon à devenir n'importe quelle carte... une perle !

PARIS, SPRING OF 1932 : TWO DANCES VIOLIN SONATA N 2;RITOURNELLES;TWO VIOLIN SON

L' AGE D' OR DE LA MUSIQUE ESPAGNOLE

En 1989, Dominique Merlet acquiert un piano Steinway A de 1895, dont tous les éléments sont d'origine. Homogénéité de tous les registres, ampleur du son sans aucune stridence, longueur des résonances, cet étonnant petit piano permet de retrouver le son de l'époque. Liszt qui reçut un piano Steinway en 1883, remercia pour ce grandiose chef-d'oeuvre de force, de sonorité, de qualité de chant et d'effets harmoniques parfaits... C'était l'âge d'or de la facture de pianos que Dominique Merlet propose de retrouver à travers un choix varié d'oeuvres, de Mozart à Debussy.

Juxtaposition iconoclaste et quasi inédite de deux partitions essentielles de la musique de ballet à Paris dans leur grandeur originelle et tension spirituelle et rythmique par Evguéni Mravinsky sait rendre l’ambiance d’un théâtre de marionnettes à Saint-Pétersbourg que dans l’irrésistible sublimation de la verve chorégraphique d’un « à la manière’ de Tchaïkovsky ».

La pianiste coréenne Yeol Eum Son nous délivre un Mozart à la grâce perlée, une technique irréprochable et un goût sûr dans le Concerto N° 21 comme dans les sonates et variations qui concluent le disque. Pour le concerto, la direction de l'Academy Saint Martin In The Fields est confiée à son fondateur, l'excellent Sir Neville Marriner, également irréprochable dans Mozart.