Le célèbre Requiem allemand ne doit pas masquer la grande variété des oeuvres que Brahms destina aux choeurs tout au long de sa carrière. Ici, Daniel Reuss et sa Cappella Amsterdam nous guident dans ce parcours englobant motets sacrés a cappella austères (opp.74 et 110) ou resplendissants (op.109), quatuors profanes avec piano (opp.92, 112) et chants à six voix a cappella (op.104). Pour couronner le tout, un chef-d’oeuvre dramatique pour choeur et piano à quatre mains, le Chant du Destin d’après Hölderlin.

Pour ses débuts chez LSO Live, Gianandrea Noseda aborde le chef-d'oeuvre chorat de Britten entouré des meilleurs solites. Créé il y a un demi-siècle, le 30 mai 1962, le War Requiem est une synthèse des thèmes musicaux et des croyances de son auteur. Britten reçut commande pour écrire une oeuvre pour la consécration de la cathédrale de Coventry, reconstruite sur les décombres de l'ancien bâtiment détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Pacifiste et objecteur de conscience pendant la guerre, Britten avait écrit dans sa jeunesse nombre d'oeuvres vocales basées sur des textes sacrés avant d'être connu comme compositeur d'opéras. Son Requiem s'appuie sur les textes de la messe des morts dans lesquels s'entremêlent des poèmes de Wilfred Owen, qui déplore les morts tout en soulignant la futilité de la guerre. Il s'est révélé comme l'une des oeuvres-clé du XXème siècle. Gianandrea Noseda fut le premier principal chef invité étranger du Théâtre Marrinsky de Saint-Pétersbourg, se forgeant pendant dix ans une solide renommée. Il dirige régulièrement le LSO ainsi que d'autres orchestres prestigieux tout en assurant la direction artistique du Teatro Regio de Turin. Ian Bostridge, Simon Keenlyside et Sabina Cvilak tiennent régulièrement les premiers rôles dans les opéras du monde entier et sont reconnus pour leur maîtrise de la musique de Britten. Quant aux London Symphony Orchestra et consorts, ils participèrent du premier enregistrement du War Requiem sous la baguette du compositeur en personne.

Rêves et Tempête. Je suis russe, russe, russe ! déclara Tchaïkovski. Et c'est bien l'hiver russe, avec sa mélancolie contemplative et son exaltation pittoresque, qui a inspiré la Première Symphonie d'un compositeur de 26 ans, dont le finale entraînant présente un véritable chant folklorique. Mais Tchaïkovski fut également un grand cosmopolite aux lectures riches et variées, comme l'atteste la splendide Fantaisie symphonique sur La Tempête de Shakespeare (1873), trop rarement enregistrée, qui fut donnée avec grand succès à l'Exposition universelle de Paris en 1878.

SYMPHONIE N°1 - SYMPHONIE N°2 - SYMPHONIE N°3

SYMPHONIE N°1

SYMPHONIE N°1

Vasily Petrenko est reconnu pour être un grand interprète de la musique orchestrale d'Elgar et le travail qu'il poursuit avec le Royal Liverpool Philharmonic est exemplaire. Dans ce nouvel enregistrement pour Onyx, Valery Petrenko a choisi de coupler la brillante ouverture symphonique intitulée « Cockaigne in London town » et la première symphonie d'Elgar, deux oeuvres composées à la même période. La première symphonie a cette particularité d'être composée sur deux tonalités (résultat d'un pari du musicien avec son ami le chef d'orchestre Adrian Boult) un majestueux ré bémol majeur pour la première partie et un ré mineur plus sombre sur la seconde. Vasily Petrenko a su mettre en valeur ce contraste harmonique. L'ouverture Cockaigne a été commandée à Edward Elgar par la Royal Symphonic Society qui souhaitait un hommage musical à la ville de Londres qui serait « honnête, plein de santé, de force et d'humour, mais sans vulgarité. » ! Mission accomplie dans cette version !

SYMPHONIE N° 1 (1942)

Dernier programme : Chostakovitch sait pratiquer l’humour, même macabre. La filiation est substantifique avec Moussorgski et avec Mahler. Réapparait néanmoins l’inaltérable leitmotiv du Tristan et Isolde de Wagner. Un espoir : l’immortalité réelle obtenue par Michel-Ange dont il dut saluer le 500e anniversaire en 1975, bel exemple d’immortalité auquel il ne croit guère, l’indicatif de synchronisation des réseaux TV de l’ex-URSS étant mieux ancré dans la mémoire humaine que les Kindertotenlieder.

SYMPHONIE N°1 - CONCERTO POUR VIOLONCELLE

SYMPHONIE N°1 ELEGIA EROICA

La Magicienne de la mer (2 interludes) - Fantaisie pour piano & orchestre - Symphonie n° 1

SYMPHONIE N°1 - L'ILE DES MORTS - YOUTH SYMPHONY

Kenneth Leighton est un de ces musiciens britanniques, ultra-célèbres outre-Manche, totalement inconnu en France. Plusieurs raisons : lorsqu'il fit son apparition sur le « marché » musical, à l'orée des années 60, l'Angleterre restait résolument ouverte aux musiques tonales, classiques, empreintes de tradition, quand bien même modernes jusqu'aux bouts des ongles, tandis que le continent était graduellement cadenassé par l'Avant-garde intransigeante pour qui l'avenir était sériel ou n'était pas. Et pourtant, Leighton avait fait ses classes avec Petrassi, lui-même sérialiste à ses heures... mais en écrivant une symphonie sur le modèle traditionnel, tel que le faisait alors un Chostakovitch, il se classait définitivement dans un monde différent. Cette Première symphonie de 1963-64, en trois mouvements, ne cache pas son héritage britannique droit issu du dernier Vaughan Williams, pas plus que sa lignée Bartók-Chostakovitch-Britten-Hindemith-Stravinski. L'ouvrage reçut d'ailleurs le Premier prix du Concours de Trieste, avec à la clef une création mondiale en 1965 sous la baguette du tout jeune Aldo Ceccato. Lyrisme, énergie, sens des couleurs orchestrales, architecture, c'est une vraie grande symphonie moderne que voilà. Le public français a donc dû attendre jusqu'à ce jour pour découvrir ce chef-d'oeuvre, véritable état des lieux de la musique symphonique « classique » des années 1960; c'est là la première discographique mondiale, à peine croyable ! Même remarque pour le Concerto estivo de 1969, pour piano et orchestre; c'est le compositeur lui-même au piano qui assura la création mondiale, sous la baguette de Louis Frémaux. Sans doute Leighton avait-il alors entendu certaines des dernières oeuvres de Britten, même si le langage reste résolument le sien propre. Première discographique mondiale ici aussi. © Abeille Musique 2010

Le disque officiel de la Folle Journée de Nantes est une rencontre au sommet sur les chants d’exil de Schubert Balade musicale en compagnie de la pianiste Claire-Marie Le Guay et du violoncelliste François Salque qui rendent hommage à Schubert. Sur le thème du cheminement de l’exil, la paire chambriste met en oeuvre toutes ses qualités d’expression pour donner à des lieds de Schubert, dont le célèbre Wanderer, une lecture instrumentale dans laquelle le violoncelle prend la place de la voix humaine. Avec un choix très raffiné du répertoire, des mélodies éternelles, un romantisme jamais surjoué et une science du son, le duo Marie- Claire Le Guay et François Salque nous livrent le meilleur de Schubert, en partition et en esprit.

Simply Waltz Nombre de disques : 4 Disque 1 : Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - An der schönen blauen Donau Op. 314 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Tausend und eine Nacht Op. 346 (Johann Strauss II) - RTV Symphony Orchestra Moscow / Rozhdestenvenski, Guennadi - Wiener Blut Op. 354 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Wildner, Johannes - Kuss-Walzer Op. 400 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Gross-Wien Op. 440 (Johann Strauss II) - Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Wo die Citronen blüh'n Op. 364 (Johann Strauss II) - Kosice State Philarmonic / Scholz, Afred - Rudolfsklänge Op. 283 (Josef Strauss) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - G'schichten aus dem Wienerwald Op. 325 (Johann Strauss II) Disque 2 : Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Rosen aus dem Süden Op. 388 (Johann Strauss II) - Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Wiener Bonbons Op. 307 (Johann Strauss II) - Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Morgenblätter Op. 279 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Wiener Frauen Op. 423 (Johann Strauss II) - Slovak Radio Symphony Orchestra / Dittrich, Michael - Abschied von St. Petersburg Op. 210 (Johann Strauss II) - Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Trau, schau, wem! Op. 463 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Schatz-Walzer Op. 418 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Flugschriften Op. 300 (Johann Strauss II) - Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Frühlingsstimmen Op. 410 (Johann Strauss II) Disque 3 : Orchester Der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Kaiser-Walzer Op. 437 (Johann Strauss II) - Staatskapelle Dresden / Kempe, Rudolf - Sphärenklänge Op. 235 (Josef Strauss) - Kosice State Philharmonic Orchestra / Scholz, Alfred - Lagunen-Walzer Op. 411 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra / Walter, Alfred - Neu-Wien Op. 342 (Johann Strauss II) - Österreichisches Radio-Sinfonieorchester - Sinngedichte Op. 1 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra / Walter, Alfred - Immer heiterer Op. 235 (Johann Strauss II) - Polish State Symphony Orchestra Katowice / Dohnanyi, Oliver - Cagliostro-Walzer Op. 370 (Johann Strauss II) - Orchester Der Wiener Volksoper / Falk, Peter - Künstlerleben Op. 316 (Johann Strauss II) Disque 4 : Österreichisches Radio-Sinfonieorchester / Guth, Peter - Wein, Weib und Gesang Op. 333 (Johann Strauss II) - Orchester der Wiener Volksoper / Michalski, Carl - Seid umschlungen, Millionen! Op. 443 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Bei uns z'Haus Op. 361 (Johann Strauss II)Polish State Symphony Orchestra Katowice / Wildner, Johannes - Nordseebilder Op. 390 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Die Publicisten Op. 321 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Donauweibchen Op. 427 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Du und du Op. 367 (Johann Strauss II) - Slovak Philharmonic Orchestra Kosice / Walter, Alfred - Accelerationen Op. 234 (Johann Strauss II)

WALTON / TROILUS AND CRESSIDA

WALTON GRISI & PROKOFIEV HEROES

WALTON / SYMPHONY NO.1

WALTON : CONCERTO POUR VIOLONCELLE