Le projet tant attendu de la productrice, batteuse, compositrice, chef d'orchestre et activiste Terri Lyne Carrington, l'une des artistes les plus respectées du jazz. Galvanisée par les changements brutaux dans le paysage social et politique, la lauréate d'un Grammy, batteuse, productrice, militante et éducatrice Terri Lyne Carrington a formé son nouveau groupe, accompagnée de Social Science, pour faire face à un large éventail de questions sur la justice sociale. Le premier et magnifique double album du groupe le place immédiatement aux côtés des plus ambitieux et inventifs projets de Terri Lyne Carrington. Il exprime une vision inclusive et compatissante des liens qui lient l'humanité, tout cela à travers un programme éclectique mêlant jazz, R&B, rock classique et indie, improvisation libre, hip-hop et musique classique contemporaine. L'une des plus importantes musiciennes, productrices et militantes du jazz et de la musique R&B, Carrington a fait la couverture de Downbeat le 19 février pour son plaidoyer en faveur des femmes dans le jazz et son nouvel Institute of Jazz and Gender Justice au Berklee College of Music. Social Science est composé d'une nouvelle génération d'artistes de jazz contemporain respectés - le rappeur/DJ Kassa Overall, le pianiste Aaron Parks, le guitariste Matt Stevens, le chanteur Debo Ray, et le multiinstrumentiste Morgan Guerin.

WAITING FOR TRANE : THE COMPLETE STUDIO MASTER TAKES 1945-1955

SUCH SWEET THUNDER

SUCH SWEET THUNDER

SUCH SWEET THUNDER

Sud Coréenne, née à Séoul en 69, fille d'un père chef de choeur et d'une mère cantatrice, elle commence sa carrière musicale avec le Korean Symphony Orchestra à 23 ans, sans jamais avoir étudié le chant... En 1995, elle s'envole pour Paris afin d'y étudier le jazz et la chanson française. Elle s'inscrit au CIM, à l'Institut National de Beauvais et au Conservatoire Nadia et Lili Boulanger. Parallèlement elle poursuit sa carrière en Corée où elle crée sa propre structure de production, Bis Music, avec laquelle elle autoproduit ses disques; à Paris, elle travaille avec son quintet, et ses disques sont produits par le label Circum Girum. En cinq ans, elle enregistre quatre disques et se produit dans de nombreux festivals. En 2003, elle remporte en Corée le prix de la meilleure artiste jazz. En 2004, son album So I am remporte un très grand succès en France et elle est reconnue comme l'une des chanteuses les plus singulières de la nouvelle génération. Entre 2005 et 2006, elle sillonne l'hexagone et participe aux plus grands festivals de jazz avec son quintet. Sa voix est troublante, elle tient ce caractère singulier de ses origines coréennes mais aussi de ses influences musicales très variées. Son jeu tout en nuances et subtil lui donne la possibilité d'être d'une grande douceur mais aussi d'affirmer une incroyable puissance dans ses éclats de voix. Exceptionnelle improvisatrice, elle possède une importante palette de timbres et de couleurs et maîtrise parfaitement le scat. Elle a un don rare qui est une fluidité de tous les instants. Son timbre si particulier ne lui confère aucune comparaison, quelques journalistes évoquent de temps en temps Jeanne Lee et Susanne Abbuehl pour le jazz, Björk ou Kate Bush pour la pop. Son répertoire est essentiellement constitué de compositions originales écrites par elle ou ses musiciens. Youn Sun Nah a aussi la particularité d'utiliser plusieurs langues sur scène : le coréen, l'hébreu, l'espagnol, le portugais, l'anglais et de temps en temps le français.

Joachim Kühn, ténor du piano jazz, au jeu à nul autre pareil poursuit depuis déjà quatre albums son chemin musical avec deux musiciens dont les différences rendent la rencontre exceptionnelle. Trois hommes habités par la musique nous invite une nouvelle fois à partager leur conversation musicale, amicale, chaleureuse, dans laquelle chacun apporte ses fondamentaux. L'association entre le jeu fougueux du pianiste improvisateur et les mélodies marocaines et radieuses de Majid Bekkas est une vraie réussite. Le guembri, merveilleux instrument à cordes traditionnel qui remplace ici la contrebasse, s'intègre parfaitement au coeur d'un projet de jazz créatif. Ramon Lopez, l'homme batterie, dont le sang espagnol coule dans les veines, fait corps avec son instrument et contribue à l'énergie fusionnelle qui circule tout au long de l'album. Don musical, don de soi : les trois s'amusent, jouent au sens premier du terme; alternance des notes qui se télescopent, s'entrechoquent, se bousculent, modulations de la voix ou bien solo de guembri de Majid Bekkas : l'espace s'emplit d'une respiration naturelle. Un moment d'une grande intensité, renforcé par la présence d'Archie Shepp sur trois titres.

La contrebassiste Rosa Brunello nous offre un post bop contemporain et personnel avec son groupe Los Fermentos Rosa Brunello est une contrebassiste italienne réceptive à tous les courants du jazz, de ses influences mingussiennes au contemporain le plus créatif. Avec son groupe Los Fermentos, elle est le leader naturel et idéal d’un quartet de musiciens porté vers un jazz méditerranéen ouvert, collectif, libre et malgré tout sous contrôle, avec contrebasse, trompette, trombone et batterie. POUR CEUX QUI AIMENT Charlie Mingus, Chet Baker

VOLUME 6

Après leur premier album Schwab Soro, sorti en 2014 et salué par la critique ( 'Choc de l'Année et '4 étoiles Jazz Magazine; 'Découverte Jazz News, 'Culture Jazz Oui !), le contrebassiste Raphaël Schwab et le saxophoniste Julien Soro s'envolent avec un nouvel opus naturellement intitulé Volons !. Sélectionné pour la tournée Jazzmigration 2016 pilotée par l'AJC, le duo parfait sur scène les nouvelles compositions écrites par Raphaël Schwab, et fait plus que jamais preuve de sa complicité, débordant de liberté, de fraîcheur et, fidèle à lui-même, rayonnant d'humour. Avec douceur ou avec puissance, creusant et croisant leur inspiration sur des morceaux frôlant parfois le lyrisme, Raphaël Schwab et Julien Soro affirment l'identité d'un univers musical à la fois singulier et poétique.

« Un jazz métissé de nuances pop et résolument tourné vers l'univers de la chanson française » : telle est la nouvelle donne imaginée par Roland Brival pour l'album « Vol de nuit » qui sera dans les bacs le 9 avril 2010. Après l'album « Kayam » (2006) dont les arrangements de cuivres évoquaient l'univers des big bands américains, et dont les textes (en anglais, créole et français) reflétaient l'appartenance de leur auteur au monde des Caraïbes, « Vol de nuit » s'inscrit dans un registre plus intime. D'emblée s'impose la qualité des textes et le savoir-faire d'un écrivain qui, rappelons-le, a tout de même publié à ce jour une quinzaine de romans chez différents éditeurs parisiens (Cf. Dernière publication : « L'Ensauvagé » aux éditions Le Serpent à Plumes - 2008); et s'apprête à nous livrer dans les mois prochains une biographie romancée de TheloniousMonk qui lui aura coûté trois ans de travail. Mais, l'autre originalité de l'album se révèle dans la couleur acoustique qu'il a, cette fois, choisie d'aborder.Une palette neuve pour cet homme de scène accoutumé aux rythmes volcaniques ou chaloupés de la scène créole. « Je souhaitais, nous dit-il, convier les français de tous bords à un rendez-vous d'écoute sensible. M'échapper de la relation habituelle unissant le swing à l'envie de bouger à tout prix, pour mieux privilégier le contenu et le « sens » même de cette musique. » Pour les familiers de l'artiste, le résultat s'avère d'autant plus étonnant et jubilatoire que ce dernier a également modifié son registre vocal habituel. La voix, grave et rocailleuse, s'impose d'emblée sur des timbres inédits. « Peut-être est-ce un effet de la maturité ? », s'en amuse Roland Brival qui avoue préférer désormais les plus basses octaves à celles du registre médium où il opérait le plus souvent dans ses précédentes livraisons. Au final, avec ce « Vol de nuit » dont le titre se veut un hommage à l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry qu'il admire, Roland Brival nous offre l'occasion d'un voyage au plus secret de nous-mêmes, d'un voyage au coeur de ce silence dont, dit-il, toutes les oeuvres naissent et vers lequel nous repartirons tous,un jour, illuminés de nos seuls espoirs...

VOLARE + THE RIVER SEINE

Avec sa nouvelle Société des Arpenteurs, Denis Colin apparaît autant à l'aise sur des titres groovy que sur des pièces plus sombres, souvent envoûtantes. Ce qui saute aux oreilles immédiatement à l'écoute de cet enregistrement vivant, c'est une fougueuse homogénéité entre les musiciens, une énergie contrôlée. Et l'Afrique. Omniprésente. Musicale. Celle de la blaxploitation ou des rythmes afro-cubains. Celle des bars enfumés de la grosse pomme ou teinté de blues. Denis Colin a su réunir de bonnes pointures dans cette Société Des Arpenteurs : Benjamin Moussay au Fender Rhodes (redoutable pour ciseler le décor sonore), Julien Omé et ses nappes de guitare sous acide, une formidable section de cuivres. La rythmique est puissante, dense et entêtante; cohésion de l'ensemble, plaisir évident du partage, la Société puise dans le groove de la « great black music » et nous propose des compositions qui soufflent un vent diablement entraînant sur le jazz français. Ça improvise, ça rebondi, ça dialogue... D'un style à l'autre, on sent la musique de Denis Colin portée par de vraies mélodies et une belle unité orchestrale. Un projet fédérateur dont on retrouve sur cet album en concert toute l'énergie et l'exubérance.

Perico Sambeat, saxophoniste né en 1962 à Valence (Espagne), est l’un des musiciens espagnols de jazz les plus importants sur la scène internationale. Il avait signé il y a quelques années un album remarqué chez ACT. Pour ces sessions, il s’est entouré de musiciens brillants pour enregistrer de nouvelles compositions originales. L’album, riche en mélodies, solos éclatants et dynamiques multiples, est d’une grande qualité. Les compositions cadrées laissent toute la place aux musiciens de s’exprimer. Sambeat s’est entouré de musiciens qu’il connait depuis longtemps et pour certains qu’il fréquente depuis son séjour à New York, en 1991, pour se former à la New School for Jazz & Contemporary Music - période à laquelle il se lia aussi à Mark Turner, Joshua Redman, Brad Mehldau, qui, comme lui, ont émergé dans le courant de cette décennie.

Le premier LP enregistré par la grande Dame du Jazz paru en 1958 sur Bethlehem. Inclus le hit « My Baby Just Cares For Me ».

« La musique par définition se raconte d'elle-même. Je l'accompagne juste ici d'un peu d'histoire. En effet, je ne joue pas du tout de Verdi sur cet album. Pour situer de quoi ça parle, je vous renvoie à une intervention du célèbre chef d'orchestre italien Riccardo Muti à l'opéra de Rome, qui m'a inspiré ce disque, et que je vous incite à regarder, il est assez facile d'en trouver l'extrait sur internet. « Viva Verdi » est une phrase à double sens, car si elle signifie ce qu'elle signifie, c'est aussi un acrostiche cher aux révolutionnaires italiens du début du dixneuvième : Viva Vittorio Emanuele Re D'Italia. Loin de toute idée de royalisme à la française, c'était le cri de ralliement des garibaldiens pour une Italie unifiée et souveraine. Le chant des esclaves est un peu notre équivalent du Temps des Cerises, et Verdi est une icône de la culture italienne un peu comme Victor Hugo en France, c'est le compositeur national. Je ne vais pas m'étendre sur la douleur diffuse d'être italien aujourd'hui. En tant que représentant d'une certaine idée de la culture de mon pays dans le monde j'ai choisi, ainsi que mes conationaux travaillant à ce projet, de vivre à l'étranger (Gianluca Renzi, contrebassiste et arrangeur vit à New York, Lorenzo Pagliei, chef d'orchestre et moi-même à Paris). Ce disque a été conçu entre Europe et États-Unis, et enregistré one shot à Seoul. Après vingt ans d'exil volontaire, j'emprunte à l'illustre aïeul ses ailes dorées, et rends hommage à ce qui n'est peut-être plus, mais qui a fait de nous ce que nous sommes. » Giovanni Mirabassi

VIVA BOSSA NOVA !/OLE ! BOSSA NOVA !

Melissa Aldana, l'une des meilleures saxophonistes du jazz d'aujourd'hui, présente son nouvel album inspiré par la vie et l'oeuvre de Frida Kahlo Pour son premier album à la tête de son quintet, la saxophoniste Melissa Aldana, récompensée par le prestigieux Thelonious Monk et proche de la chanteuse Cecile McLorin Salvant, a puisé son inspiration dans la vie et l'oeuvre de Frida Kahlo. Sur Visions, la Chilienne installée à New York, alterne avec brio attaques de grande intensité et plages plus contemplatives. Elle crée de très riches paysages soniques qui résonnent avec une grande humanité, palpable tout au long de l'album. Personnel : Melissa Aldana (saxophone tenor), Sam Harris (piano, Rhodes), Pablo Menares (basse), Tommy Crane (batterie), Joel Ross (vibraphone)

VISION FOR TWO

VIOLINSPIRATION