Avec Six Strings Under, le pianiste complice de Joe Lovano, Claude Nougaro, Stefano Di Battista, Aka Moon, des frères Belmondo ou encore d'Ibrahim Maalouf décide certes de faire une sorte de déclaration d'amour à cet instrument qui a bercé toute sa vie. Mais pas seulement : en plus d'un petit clin d'oeil à la fameuse série Six Feet Under dont il est fan, ce disque marque un retour aux formats acoustique et instrumental, deux aires qu'il avait délaissées pendant plusieurs années pour se concentrer sur des albums plus électriques et bardés d'invités vocaux. Dans Six Strings Under, le lauréat de la Victoire du Jazz 2011 du 'Meilleur album de l'année' veut célébrer la guitare sous toutes ses formes. Pas simplement, l'art des standards chers à Thomas Bramerie ou à Hugo Lippi (comme sur le classique des années 30, 'Stomping at the Savoy'). Pas seulement l'esprit manouche qu'incarne comme personne Rocky Gresset. On y retrouve ainsi des guitares afrobeat à la Fela 'Boda Boda', des guitares pop à la Radiohead 'Daydreaming' ou des guitares bossa à la Jobim ('La Mangueira' composition dédiée à son amie et complice brésilienne Marcia Maria disparue en 2018). Mieux : on trouve même une messe miniature dédiée aux guitares du rock anglais... mais sans guitare! Sur la reprise du sommet de David Bowie 'Space Oddity', Eric Legnini la joue quasi solo.

Puss N Boots qui se compose de Norah Jones, Sasha Dobson et Catherine Popper vous présente son nouvel album 'Sister'. Sister est une collection captivante d'originaux écrits par les membres du groupe collectivement et individuellement, mélangés à des reprises de chansons de Tom Petty ('Angel Dream'), Dolly Parton ('The Grass Is Blue'), Paul Westerberg ('It's a Wonderful Lie') et Concrete Blonde ('Joey'). Jones, Dobson et Popper chantent chacune à leur tour et échangent guitare, basse et batterie tout au long de l'album. Le trio s'est formé pour la première fois en 2008 en tant que groupe de scène se produisant à Brooklyn. Après des années de concerts, Puss N Boots enregistre en 2014 leur premier album 'No Fools, No Fun' chez Blue Note.

Jamie Cullum, musicien et compositeur acclamé par la critique, est de retour avec un nouvel album, Taller son huitième album studio. écrit et enregistré avec son ami de longue date et collaborateur, Troy Miller (Emeli Sandé, Mark Ronson, Laura Mvula), ce nouvel album de 10 titres révèle une vulnérabilité et une vérité brute, à la fois puissante et intime. L'album ressemble à une déclaration d'intention, avec toute la passion et l'intrigue que vous pouvez attendre d'un premier album. TRACKLISTING Taller Life is Grey Mankind Usher The Age of Anxiety For the Love Drink You Can't Hide Away From Love Monster Endings Are Beginnings Love Is In The Picture Work of Art The Man Good Luck With Your Demons (demo) Marlon Brando Show Me Magic

Jamie Cullum, musicien et compositeur acclamé par la critique, est de retour avec un nouvel album, Taller son huitième album studio. écrit et enregistré avec son ami de longue date et collaborateur, Troy Miller (Emeli Sandé, Mark Ronson, Laura Mvula), ce nouvel album de 10 titres révèle une vulnérabilité et une vérité brute, à la fois puissante et intime. L'album ressemble à une déclaration d'intention, avec toute la passion et l'intrigue que vous pouvez attendre d'un premier album. TRACKLISTING Taller Life is Grey Mankind Usher The Age of Anxiety For the Love Drink You Can't Hide Away From Love Monster Endings Are Beginnings

Cet album est issu d'un concert donné au Enjoy Festival en Allemagne en 2007. Charlie Haden, le contrebassiste de toutes les avant-gardes, devenu une star mondiale à la frontière du jazz et du classique et Brad le pianiste introspectif se livrent à un dialogue d'idées. En résulte une beauté qui n'a plus trop cours. Rencontre fatale ? Unique ? Inespérée ? Tout cela à la fois. Comment voudriez-vous que Brad Mehldau (37 ans), Charlie Haden (69 ans à l'époque, ratent un disque, qui plus est un live, à l'improvisation spontanée sur six standards très connus ? On a le sentiment qu'ils jouent l'un pour l'autre, échangeant leurs conceptions du sublime en art, c'est-à-dire l'émotion passée au moulin de l'ironie..

Loco Cello c'est l'aboutissement de 10 ans d'entente et d'échanges artistiques entre François Salque et Samuel Strouk. Partis à la recherche d'une nouvelle esthétique, au croisement de la musique classique et du jazz à cordes, ils ont choisi de s'entourer du brillant guitariste de jazz manouche Adrien Moignard et de son fidèle compagnon de route Jérémie Arranger à la contrebasse. Ils ont ainsi créé un quartet soudé et inédit capable de repousser les frontières entre écriture et improvisation, entre musique de chambre et jazz. S'inspirant librement du grand répertoire comme de musiques traditionnelles, Loco Cello propose un répertoire nouveau basé sur des compositions de Samuel Strouk comme sur des arrangements originaux d'oeuvres classiques. Le quartet Loco Cello passe de Felix Mendelsohnn à Django Reinhardt avec une souplesse déconcertante tout en conservant ce son original qui le caractérise. Ces années de scène et de recherches communes ont donné lieu à une musique ou la complicité et la maîtrise sont les maîtres mots. Le groupe est composé de deux guitares, un violoncelle et une contrebasse et réuni des solistes de renoms très identifiés par un public qui les suit depuis de nombreuses années.

En début d'année 2018 Melody Gardot, sortait son premier album live, très bien reçu de ses fans et des médias. Fort de ce succès, Melody nous propose quelques titres supplémentaires pour prolonger l'expérience en concert.

Le guitariste et compositeur David Torn a enregistré coup sur coup deux albums sous son propre nom - Only Sky en solo et Prezens à la tête de son quartet - en plus de produire des enregistrements pour Tim Berne et Michael Formanek. Avec Sun of Goldfinger, Torn revient à la formule du trio en compagnie du saxophoniste alto Tim Berne et du percussionniste Ches Smith (lui-même membre du groupe Snakeoil de Berne qui a fait ses débuts sur ECM en leader en 2016 avec The Bell). Ce trio (qui porte également le nom du disque, Sun of Goldfinger), se présente seul sur deux des trois morceaux intenses figurant sur l'album. Compositions collectives spontanées se développant toutes deux sur plus de vingt minutes à la manière de vastes tapisseries sonores, 'Eye Muddle' et 'Soften the Blow' fascinent par la complexité et la densité de leurs textures sonores enrichies par l'utilisation d'effets électroniques projetés en temps réel par Torn et Smith. Le troisième morceau de l'album, une composition de Torn intitulée 'Spartan, Before It Hit' présente une formation élargie avec l'adjonction de deux nouvelles guitares, de claviers et d'un quatuor à cordes; c'est une création hallucinante, passant d'atmosphères au lyrisme sombre et orageux à des séquences d'une grandeur époustouflante.

Le nouvel album de Zebra de Charles Pasi est un ovni musical, une pépite. Ecoutez Happy Single ou Warm Embrace ou encore la sublime ballade Silence et on pense tout de suite aux albums mythiques Nightfly de Donald Fagen ou de Aja de Steely Dan. Blues, soul, pop, d'entrée, on ne sait pas, on ne sait plus et on comprend que les étiquettes n'ont ici aucune importance. Charles Pasi n'enregistre pas de disque, non, il poursuit simplement la rédaction de son journal intime. Une poésie à l'équilibre fragile, qui raconte ce monde à la fois beau et effrayant, immense et minuscule, passé et futur, adorable et à brûler. La musique de Charles Pasi lui ressemble. Elle est à la fois acoustique et électrique, tellurique et dynamique, colorée et sombre. Généreuse et fragile. Elle mêle les sentiments et les grooves. Ce nouvel album de Charles Pasi, toujours chez Blue Note, composé entre Istanbul, Paris, Casablanca, New York et l'île Maurice, avec Cyril Atef à la batterie, Vincent Peirani à l'accordéon et Fred Dupont à l'orgue et aux claviers, est une migration sans frontière et aux rayures mouvantes et libres. C'est un disque qui refuse les chapelles, les raccourcis, les évidences d'une époque dévorée par l'individualisme. ZEBRA est encore l'anagramme de BRAZE (soudé dans la langue de John Coltrane). Ou quand plusieurs éléments se fondent pour donner naissance à un disque inclassable.

Where The River Goes' pousse un peu plus loin l'histoire entamée dans le précédent disque de Wolfgang Muthspiel Rising 'Grace' paru en 2016, en réunissant de nouveau autour du guitariste autrichien, les ô combien talentueux Brad Mehldau, Ambrose Akinmusire et Larry Grenadier, et en entraînant cette fois dans l'aventure le grand Eric Harland à la batterie. Bien plus qu'un 'all-star' scintillant ce groupe est un véritable 'ensemble' imposant avec force sa propre identité musicale, qu'il s'agisse d'interpréter scrupuleusement les pièces de Muthspiel ou de s'exprimer de manières plus libre et collective. L'album, enregistré aux Studios La Buissonne en février 2018, et produit par Manfred Eicher, comprend six compositions de Wolfgang Muthspiel et une de Brad Mehldau, ainsi que des improvisations collectives.

En 1999, un an seulement après avoir enregistré le magnifique album de leurs retrouvailles Not Two, Not One, Paul Bley, Gary Peacock et Paul Motian prenaient la route pour proposer en concerts des deux côtés de l'Atlantique la musique hautement novatrice de leur trio enchanteur. When Will The Blues Leave rend compte d'une superbe performance donnée par la formation dans le cadre de cette tournée à l'Aula Magna, à Trevano en Suisse. On y trouve, en plus de l'anguleuse et mystérieuse composition free-bop d'Ornette Coleman qui donne son titre à l'album, la pièce 'Mazatlan' de Paul Bley, débordante d'énergie, l'inaltérable 'Moor' de Gary Peacock, la tendre et mélancolique mélodie de Gershwin 'I Loves You Porgy... et bien d'autres choses encore... Tout cela transcendé par la subtilité de ces grands maitres de l'improvisation, redonnant à tout instant formes et directions nouvelles à la musique.

Au cours de la dernière moitié de la décennie, Shabaka Hutchings s'est imposé comme une figure centrale de la scène jazz londonienne. Hutchings a un esprit sans cesse créatif et rafraîchissant, jouant dans une variété de groupes, y compris l'unique, spirituel et puissant Shabaka & the Ancestors.Le projet We Are Sent Here By History est une oeuvre qui documente les sessions de Shabaka Hutchings et un groupe de musiciens de jazz sud-africains qu'il admirait depuis longtemps. We Are Sent Here by History est une méditation sur le fait de notre extinction à venir en tant qu'espèce. Hutchings a trois projets principaux - Shabaka & The Ancestors, Sons Of Kemet et The Comet is Coming. Avec eux, Hutchings a obtenu un nombre important de prix et de nominations, notamment en remportant le MOBO 'Jazz Act of the Year' 2013, lauréat du prix Paul Hamlyn Composer Award 2014, 2015 Jazz FM Awards 'Instrumentalist of the Year', Nominé au Mercury Music Nomination Jazz en 2016, Jazz Awards de l'année 2017 au Royaume-Uni, Jazz Awards de l'année 2018 et Jazz Mercury Music Prize 2018.

A 16 ans, Joey Alexander a déjà enregistré deux albums studio nominés aux GRAMMYS, ainsi qu'une sortie surprise acclamée par la critique fin 2017 pour célébrer le centenaire de Thelonious Monk. Avec 'Eclipse' (son troisième travail en studio), Joey a fait un autre pas de géant en avant, démontrant ses aptitudes de compositeur, de chef d'orchestre et de musicien.

Depuis plus de dix ans, le guitariste brésilien Daniel Murray développe une idée conceptuelle qu'il appelle Universos', dont Guitar Solo - Universo Musical de Egberto Gismonti est le tout dernier volet. L'album porte exclusivement sur les oeuvres d'Egberto Gismonti, dont les compositions font partie depuis longtemps du répertoire de Daniel Murray. Une très bonne raison pour Gismonti de produire cet enregistrement et de le faire paraître sur son label Carmo. Né en 1981, Daniel Murray s'est consacré très tôt à l'étude de la guitare classique et de la composition. Il a formé un duo avec Paulo Porto Alegre dédié au répertoire moderne et d'avant-garde pour deux guitares et depuis se produit régulièrement en concert en tant que soliste et musicien de chambre, au Brésil et en France.

La voix envoûtante du maître associé aux arrangements jazz de volés, ce double LP reprend les hits les plus importants tels que Mona Lisa, le sublime Stardust ainsi que l'éternel When I'm Fall in Love.

Entre rock and roll, country, soul, folk et R & B, le groupe Lukas Nelson and Promise of the Real atteint un nouveau sommet avec Turn Off The News (Build A Garden). Un album qui s'inscrit dans la continuité de leur collaboration très médiatisée avec Lady Gaga et Bradley Cooper sur la bande originale du film A Star Is Born. Voici Lukas Nelson qui excelle : en tant qu'auteur-compositeur, chanteur, guitariste et leader du groupe. Un artiste au sommet de ses capacités, soutenu par Promise of the Real, l'un des groupes de rock les plus talentueux et demandés du moment. Coproduit par John Alagia et Lukas Nelson & Promise of the Real, Turn Off The News (Build A Garden) présente le travail le plus abouti et captivant de leur carrière. Le groupe a enregistré pas moins de 30 morceaux durant les brèves pauses de leurs tournées.

Le trio psyché jazz du saxophoniste londonien Shabaka Hutchings revient avec l'album 'Trust In The Lifeforce Of The Deep Mystery' après l'album Channel The Spirits en 2016 et le EP Death To The Planet sorti l'an dernier. On ne présente plus Shabaka Hutchings, acteur omniprésent de la scène jazz expérimentale londonienne en pleine ébullition. Quand il ne sévit pas avec sa formation Shabaka and The Ancestors ou son quartet Sons of Kemet, le saxophoniste et clarinettiste trentenaire aime s'aventurer aux confins d'un jazz cosmique avec son trio extraterrestre The Comet is Coming. Dans ces tempêtes de groove interstellaires, il prend le nom de King Shabaka et s'entoure du batteur Maxwell Hallett (Betamax Killer) et du claviériste Dan Leavers (Danalogue The Conqueror).

SPINNING

Surnommé le viking de la 6ème avenue, le compositeur américain Louis Thomas Hardin alias Moondog a laissé une oeuvre inclassable, mêlant contrepoint, jazz et séduction pop. Pionnier visionnaire et prolifique du minimalisme américain, Moondog est un compositeur culte mais encore trop méconnu du grand public français. à travers ce disque, Katia Labèque entourée des trois musiciens qui forment Triple Sun (David Chalmin, Massimo Pupillo et Raphaël Séguinier) lui rendent un bel hommage, tour à tour fidèles aux partitions, comme en témoigne l'interprétation au piano solo To A Sea Horse, ou diablement libres lorsqu'ils choisissent d'alterner entre mode majeur et mineur sur Bird's Lament. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir une musique encore trop rarement jouée.

The 9x GRAMMY award winning singer, songwriter and pianist plays a sold-out show at the world-famous Ronnie Scott's Jazz Club from Sep 2017. This wonderfully intimate live performance film sees her return to the piano, accompanied on stage by drummer Brian Blade and bassist Chris Thomas to form a classic jazz trio. The group play tracks from Jones' 6th solo album Day Breaks and a selection of hits from her extensive catalogue including the hit singles, 'Carry On', 'Flipside' and 'Don't Know Why