
10,99 €
PIAS
Little Milton était un bluesman électrique polyvalent, un chanteur émouvant, un guitariste évocateur, un auteur-compositeur accompli et un chef d'orchestre talentueux. Son style et ses rythmes endiablés combinent des éléments de R&B, de blues et de soul. En fait, Milton a souvent été comparé par les critiques à B.B. King et Bobby Blue Bland, qui étaient les principaux représentants du blues élégant et urbain. Cet album compile 30 titres que Little Milton a gravé au début de sa carrière pour différentes marques entre 1953 et 1962. Parmi les points culminants, on peut citer de magnifiques morceaux tels que le super single de R&B So Mean to Me, le stomper I Need Somebody, I'm a Lonely Man, la ballade Cross My Heart et le rockin' Hey, Girl, pour ne citer qu'eux.

19,99 €
PIAS
Le 15 mars au théâtre du Chatelet à Paris, Matial Solal souffle les cinquantes bougies d'une carrière unique dans le jazz fançais, pendant laquelle il fut tour à tour soliste, accompagnateur, arrangeur, chef d'orchestre et bien sûr compositeur. Un mois plus tard Cam Jazz publie son album en trio, où il jongle en compagnie de la rythmique impécable des frères Moutin avec des thèmes originaux et une poignée de reprises comme here's that tainy day et The last time I saw Paris. On retrouve dans ce disque tout ce qui fait le charme et l'originalité de Solal : mélodie novatrice, rythme brisés et aussitôt reconstruits, digression inventives, bref ce merveilleux mélange de tradition et de goût du risque qui sait toucher l'oreille des connaisseurs et qui irradie un plaisir musical dont nous avons tant besoin aujourd'hui.

18,99 €
PIAS
Le jazz est un art paradoxal : expression essentiellement individuelle, il est aussi langage, musique du dialogue. S'il est si difficile à cerner, si l'on s'entend si rarement sur sa définition, c'est peut-être que le jazz est un processus, le lieu d'une tension dialectique qui se résout à un instant donné, sur scène, en une création commune. L'écueil à éviter, et le motif de tant de disputes, c'est de vouloir dire a priori ce qui est jazz. La grande histoire du jazz est faite de dissidences, de convergences accidentelles, elle ne se résume pas d'un trait net. Archie Shepp ne veut pas du mot « Jazz » pour sa musique; ce qui l'habite, c'est la musique noire américaine au son de laquelle il a grandi. Ce qu'il joue, le projet d'une vie, c'est la « Black Art Music ». C'est pour lui, et au-delà pour de nombreux musiciens noirs (Duke, Roach, Mingus... Oliver Lake) la réponse à la confiscation de leur histoire par une industrie sans identité. Ce qui n'exclut pas la rencontre, l'extrême proximité, inattendue et inexplicable, entre un pianiste autrichien élevé dans une culture musicale classique - Siegfried Kessler - et un enfant du ghetto de Fort Lauderdale, Floride - Archie Shepp. Le jazz, puisqu'il faut un mot, est universel parce qu'il est ancré dans le particulier, parce qu'il est ouvert sur toutes les expressions singulières. Call and Response. Quelques notes suffisent pour entendre la proximité entre Shepp et Lake. Leur timbre, absolument personnels, déchirés et déchirants, sont des incarnations de la Voix Noire. L'un et l'autre conçoivent leur musique en lien direct avec la culture de leur peuple, et toutes les formes artistiques qui en ont émergé. Oliver Lake fut l'un des fondateurs du BAG - Black Artists Group - un collectif multidisciplinaire d'artiste afro-américains, et Archie Shepp l'un des principaux animateurs de l'aventure qui l'inspira : Le Black Arts Repertory Theater/School d'Amiri Baraka. La rencontre avec Maddox prolonge un dialogue entre musique et poésie orale dans lequel les deux saxophonistes se sont depuis longtemps engagés. Malcolm Semper Malcolm (Fire Music 1968), ou encore les versions scandées de Revolution annoncent le rap et prolongent une tradition qui part d'Afrique, traverse spirituals, blues, la poésie de Baraka, les dirty dozens, la prosodie de Luther King, The Revolution Won't be Televised, les raps de Public Enemy... Le parlé scandé noir américain ressaisit la parole quotidienne dans une poésie rythmique; il est politique parce qu'il est au plus proche de la langue d'une communauté opprimée. S'y exprime l'élan fondamental de la musique afroaméricaine, son urgence et sa nécessité. Napoleon Maddox restitue la richesse d'un grand mouvement artistique populaire, le hip-hop. Human Beat Box, ou l'art d'imiter une batterie avec sa voix, free style - raps improvisés - dont les textes sont biographiques, intimes et politiques, ces instruments et formes authentiques du rap font écho à une histoire plus large : le rappeur est le bluesman moderne. Maddox restitue la richesse d'un grand mouvement artistique populaire, le hip-hop. Human Beat Box, ou l'art d'imiter une batterie avec sa voix, free style - raps improvisés - dont les textes sont biographiques, intimes et politiques, ces instruments et formes authentiques du rap font écho à une histoire plus large : le rappeur est le bluesman moderne. Il y a là un fil que l'on peut suivre à travers toute la musique noire américaine : Malcolm Semper Malcolm - Archie Shepp Fire Music 1968 - ou encore les versions scandées de Revolution, annonçaient le rap et retravaillait une forme qui naquît en Afrique, traversa spirituals, blues, la poésie de Baraka, les dirty dozens, la prosodie de Luther King, The Revolution Won't be Televised, les raps de Public Enemy... Le parlé scandé noir américain ressaisit la parole quotidienne dans une poésie rythmique; il est politique parce qu'il est au plus proche de la langue d'une communauté opprimée. S'y exprime l'élan fondamental de la musique afro-américaine, son urgence et sa nécessité.

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Coleman Hawkins, s’il ne fut pas le premier saxophoniste de l’histoire du jazz, n’en restera pas moins celui qui en aura fait un instrument soliste à part entière, au même titre que la clarinette et la trompette. Son influence s’étendra sur plusieurs générations, et des géants comme Lester Young, Charlie Parker, et même John Coltrane, lui doivent beaucoup. Surnommé « Hawk », ou encore « Bean », son charisme et sa technique instrumentale furent tels que certains n’hésiteront pas à dire qu’il a inventé le saxophone.