
19,00 €
Une nuit particulière J'avais envie de retrouver un homme et une femme capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c'est vivre sans amour qui est l'enfer. Elle s'appelle Aurore, lui Simeone. Un soir d'automne, ces deux inconnus au désespoir, qui croient n'avoir plus rien à perdre, engagent la conversation. Commence alors une nuit qui ne ressemble à aucune autre. Au matin, rien ne sera plus comme avant...Une rencontre romanesque, poétique, fulgurante.

14,00 €
Le monde d'avant Je paie ma dette. Le petit garçon qui regardait est devenu l'homme qui se souvient. J'ai désormais atteint l'âge de mon grand-père lorsque je le côtoyais dans mon enfance. On croit parfois conquérir avant de comprendre que l'on retrouve. J'écris ici comme un être de la mémoire secondaire qui a vécu quelques étés d'avant dans un monde finissant. Sans ces fantômes, la main qui paraphe ne grifferait qu'une page blanche. Ces pauvres m'ont fait riche. J'ai le souci de ne pas décevoir leur digne passé. À partir de la figure de son grand-père, Marc Lambron revisite une France perdue dans un texte bref qui a la densité d'un tombeau et la beauté d'une élégie.

16,00 €
Les Caractères Isabelle, grande bourgeoise confinée à Saint-Lu, est dépassée par l'intendance de ses trois résidences secondaires, et par son mari en pleine crise identitaire. Franck, caviste bio radical et passionné, refuse de vendre un saint-émilion à un client qui voudrait impressionner beau-papa . Mélanie, Marseillaise à sang chaud, maltraite les touristes parisiennes qui ont le malheur de s'installer sur son rocher. Et qu'adviendra-t-il d'Adélaïde, tombée éperdument amoureuse de Livio, son épicier italien ?Tous ces personnages sont écrits, pensés et joués par Lison Daniel sur sa page Instagram Les Caractères . Chacun a son vocabulaire, sa diction et son histoire qu'on suit de scène en scène. On rit aux éclats et avec tendresse devant ces archétypes, on s'attache à eux et, parfois, on s'y reconnaît.Follement douée, l'autrice fait vivre ses protagonistes phares et frappe par la justesse de son regard. C'est un portrait vif et ludique de la France d'aujourd'hui qui se dessine en creux : une France fragmentée de sa diversité régionale, culturelle et sociale. Un livre à mettre entre toutes les mains.

19,50 €
Août 1913, Valdas Bataeff, 15 ans, couche avec Taïa lors de ses vacances à Yalta. Un an plus tard, il fréquente Kathleen à Saint-Pétersbourg avant d'être mobilisé au front. Blessé en Crimée, il retourne à Yalta où il retrouve Taïa. Cette dernière est tuée pour le protéger. Torturé, Valdas parvient à s'en sortir avant de devenir chauffeur de taxi à Paris.

26,00 €
C'est d'abord un roman policier, un vrai, un grand polar, qui sort à jets savamment cadencés d'une plume que se disputent Conan Doyle et saint Thomas d'Aquin : une série noire pour amateur de crimes en série et de criminels hors pair qui ne se découvrent qu'à l'ultime rebondissement d'une enquête allant, entre humour et cruauté, malice et séductions érotiques, train d'enfer dans un lieu voué au silence, à la chasteté, à la prière. Car oyez, oyez, bonnes gens : c'est le moine qu'on assassine. Tout advient en l'espace de sept jours (une mort violente par jour) dans la très sainte enceinte d'une abbaye bénédictine située entre Provence et Ligurie, en l'an de grâce et de disgrâce 1327.En arrivant dans le havre de sérénité et de neutralité que devrait être cette abbaye - admirée de tout l'Occident pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire Adso de Melk, se voit prié par l'Abbé de découvrir au plus vite qui a poussé un de ses moines à se fracasser les os au pied des vénérables murailles. C'est le premier des sept assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique, danse de mort autour d'une bibliothèque interdite d'où se feront entendre les sept trompettes de l'Apocalypse, le rictus du Diable et le rire d'Aristote. Et le Verbe du commencement rejoint le mot de la fin dans une parabole sanglante et risible où s'inscrit l'histoire de l'humanité. J.-N.S.

13,00 €
L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un purement soi , et d'une affiliation authentique à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar. Cet homme n'existe pas… Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment. Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme…) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre trou juif de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner ? En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif… ou encore les débats politiques d'aujourd'hui (nationalisme, transidentité, antisionisme, obsession du genre ou politique des identités, appropriation culturelle…). Le texte de la pièce est précédé d'une préface Delphine Horvilleur sur Romain Gary et son œuvre. Dans chacun des livres de Gary se cachent des dibbouks , des fantômes qui semblent s'échapper de vieux contes yiddish, ceux d'une mère dont les rêves l'ont construit, ceux d'un père dont il invente l'identité, les revenants d'une Europe détruite et des cendres de la Shoah, ou l'injonction d'être un mentsch , un homme à la hauteur de l'Histoire. J'avais 6 ans lorsque Gary s'est suicidé, l'âge où j'apprenais à lire et àécrire. Il m'a souvent semblé, dans ma vie de lectrice puis d'écrivaine que Gary était un de mes dibbouks personnels… Et que je ne cessais de redécouvrir ce qu'il a su magistralement démontrer : l'écriture est une stratégie de survie. Seule la fiction de soi, la réinvention permanente de notre identité est capable de nous sauver. L'identité figée, celle de ceux qui ont fini de dire qui ils sont, est la mort de notre humanité.

20,90 €
Le 12 mai 2013, Fiona, 5 ans, disparaît à Clermont-Ferrand. Quelques mois plus tard, sa mère, Cécile Bourgeon, avoue que l'enfant est enterré près d'un lac de la région et accuse son compagnon, Berkane Makhlouf, de mauvais traitements. Après avoir assisté aux procès, l'auteure témoigne de ses sentiments dans ce texte et tente de comprendre comment un tel événement a pu se produire.

17,00 €
Assemblage Découvrir l'âge adulte en pleine crise économique. Rester serviable dans un monde brutal et hostile. Sortir, étudier à Oxbridge , débuter une carrière. Faire tout ce qu'il faut, comme il faut. Acheter un appartement. Acheter des œuvres d'art. Acheter du bonheur. Et surtout, baisser les yeux. Rester discrète. Continuer comme si de rien n'était.La narratrice d'Assemblage est une femme britannique noire. Elle se prépare à assister à une somptueuse garden-party dans la propriété familiale de son petit ami, située au cœur de la campagne anglaise. C'est l'occasion pour elle d'examiner toutes les facettes de sa personnalité qu'elle a soigneusement assemblées pour passer inaperçue. Mais alors que les minutes défilent et que son avenir semble se dessiner malgré elle, une question la saisit : est-il encore temps de tout recommencer ?Le premier roman de Natasha Brown a été une véritable déflagration dans le paysage littéraire britannique. Virtuose (The Guardian), tranchant comme un diamant (The Observer), Assemblage raconte le destin d'une jeune femme et son combat intime pour la liberté.

9,50 €
L'un des plus grands romans de Mauriac paru en 1927. Classique au charme vénéneux, c'est l'extraordinaire portrait d'une criminelle fascinante déchirée par ses rêves et sa révolte.

24,90 €
Etude d'auteurs tels Hugo, Retz ou Flaubert, afin de trouver les sources de l'alittérature contemporaine.

20,90 €
Appelle-moi par ton nom Je ferme les yeux et je suis de nouveau en Italie, il y a tant d'années ; je marche vers l'allée bordée de pins, je le regarde descendre du taxi : ample chemise bleue, col ouvert sur la poitrine, chapeau de paille, toute cette peau nue... Soudain il me serre la main et me demande si mon père est là. À l'été de ses 17 ans, les parents d'Elio accueillent Oliver, un jeune professeur de philosophie, dans leur villa sur la côte italienne. Cet Américain brillant et séduisant fait forte impression sur Elio. Les jours passent, entre attirance réciproque et évitement. Elio pense à Oliver mais flirte avec sa voisine Marzia, Oliver travaille sur son manuscrit et mène une vie nocturne secrète dont Elio est jaloux. Puis tous deux cèdent à ce sentiment plus grand qu'eux. Appelle-moi par ton nom est un magnifique roman d'amour tout autant qu'une réflexion sur le désir et l'empreinte qu'il laisse en nous. La langue à la fois précise et sensuelle d'André Aciman parvient à évoquer l'intimité des corps - mais aussi la part de violence qui se niche dans tout éveil au sentiment amoureux - avec une élégance rare.

22,00 €
Les quatre vies d'un amour Voici le roman vécu d'un amour clandestin qui s'interrompt brutalement : la femme aimée meurt en portant secours à un enfant qui se noie.Une brûlante symphonie de sept années en quatre saisons : l'idylle à Sils Maria, l'amour à Duino, les retrouvailles à Saint-Pétersbourg... puis l'absence partout.L'endeuillé déchiffre l'énigme de ce qui l'attache à cette femme déjà mariée et mère, radieuse mais hantée par ses secrets et par ceux des patients qu'elle analyse.Sans s'épargner, il traque les signes qu'il n'a pas su lire, les indices de la tragédie qui s'avançait depuis toujours dans l'ombre des plaisirs, et décrit le destin des amours buissonnières niées par la vérité officielle.Dans un style étincelant, une tentative d'élucidation au scalpel du mystère d'un corps et âme que la mort interrompt mais que la littérature poursuit à l'infini.

29,00 €
Vers le paradis Dans cette autre Amérique de 1893, New York fait partie des États- Libres où l'on peut vivre et aimer selon son cœur, au moins en apparence. Le jeune et fragile héritier d'une famille distinguée de Washington Square résiste ainsi à un mariage arrangé avec un prétendant de son milieu après être tombé sous le charme d'un professeur de musique désargenté.À New York en 1993, dans une ville marquée par le sida, un jeune Hawaïen partage sa vie avec un homme plus âgé et plus riche tout en lui cachant son enfance troublée et le destin de son père.En 2093, dans un monde déchiré par les épidémies et gouverné par des régimes totalitaires, la petite-fille d'un scientifique influent tente de vivre sans son grand-père - et de résoudre le mystère des absences régulières de son mari.Une maison de ville à Washington Square, trois siècles, trois destins. Les échos et résonances entre ces trois histoires enrichissent un roman qui devient une symphonie bouleversante. La maladie et le prix à payer pour s'en protéger, la droiture des puissants et celle des révolutionnaires, l'aspiration à trouver un paradis terrestre et la prise de conscience qu'il n'existe pas - voilà quelques-uns des thèmes qui traversent ce grand roman, d'une puissance émotionnelle rare. Vers le paradis est porté par l'empathie exceptionnelle de Hanya Yanagihara pour ses personnages, ces êtres frappés par la douleur et mus par le désir brûlant de protéger ceux qu'ils aiment.

18,50 €
Mensonges au paradis J'ai passé toutes mes vacances, de mes six ans à mes vingt ans, dans un Home d'enfants situé dans une vallée suisse. Comme à tant d'autres jeunes aux familles absentes, ces heures de marche dans la montagne, les punitions et les frites me plaisaient infiniment. Le chalet était tenu par la famille Ammann, les parents et leurs enfants Patou et Vava. Trois décennies plus tard, je suis retournée dans la vallée, que j'ai trouvée intacte. Quand je commence à écrire ce livre, je le rêve pur comme ce passé. Mais j'apprends que Patou est en prison pour escroquerie, que Vava, mon amie d'enfance, est en souffrance psychique et passe ses journées sur les réseaux sociaux.Sidérée, j'ai enquêté de manière obsessionnelle. Pourquoi ont-ils renoncé à la réalité pour vivre au pays du mensonge ? Mais répondre à cette question n'était pas suffisant : il m'a fallu ouvrir les yeux sur mes propres impostures.

26,00 €
Cormoran strike rend visite à sa famille en cornouailles quand une inconnue l'approche pour lui demander de l'aide. Elle aimerait retrouver sa mère, Margot Bamborough, disparue en 1974 dans des circonstances qui n'ont pas été éclaircies. Strike n'a encore jamais traité une affaire classée, mais il est intrigué et accepte, malgré les chances plutôt minces de résoudre un crime survenu quarante ans plus tôt. Le dossier s'ajoute donc aux nombreux cas sur lesquels Strike et son associée Robin travaillent déjà, au moment où cette dernière est empêtrée dans un divorce inextricable. Les sentiments qu'elle éprouve pour Strike ne facilitent pas non plus l'enquête, qui va rapidement les mener tous deux sur les traces d'un serial killer psychopathe...Ce cinquième volume de la série des Cormoran Strike nous offre une intrigue labyrinthique. Incontestablement le meilleur roman de Robert Galbraith à ce jour.

19,00 €
Trouville est désertée par les touristes tandis qu'un déluge s'abat sur la ville. Allison, Victor et Martin, de jeunes adultes en vacances chez les grands-parents du dernier, bravent les éléments et sortent malgré tout. Ils sont peu à peu emportés par les flots.

19,00 €
Un couple Un couple qui dure serait-il la plus grande aventure des temps modernes ?Alice et Jules vivent ensemble depuis soixante ans.Par un tour de force littéraire, Éliette Abécassis remonte le cours de leur relation amoureuse, étape par étape, pour nous en révéler les nuances, les rêves, les désirs, les trahisons et les regrets.Vieillesse, routine, retrouvailles, désamour, haine, jalousie, enfants, mariage, passion : le film défile à l'envers, par une série de rebondissements passant de l'ère des réseaux sociaux à la chute du mur de Berlin, Mai 68, la guerre d'Algérie...Voici le roman de l'amour pérenne, envers et contre tout : Un remède au cynisme et à la solitude de notre époque.

24,00 €
Femmes sur fond blanc Un visage lao-khmer, thaï, birman, indonésien, moluquois s'est solidifié en moi, minéral, doux, très mat, très sombre, très lumineux - pommettes puissantes, rondes, bouche extra-large, épaisse, nez cambré, narines vastes, yeux de rêve noir, chevelure noire et longue -, et j'ai grandi par lui, grâce à lui, poussant autour de lui, trouvant dans sa contemplation mon terreau, mes racines, ma croissance, mon tronc, mes branches, et maintenant ma floraison, mes feuilles, toutes ces feuilles que voici, indissociables de lui, reliées par lui. Et c'est vers ce visage que j'irai toujours. Qu'arriverait-il à Paul Gauguin aujourd'hui ? Non pas le peintre postimpressionniste né en 1848 qui trouva refuge en Polynésie, mais un autre Paul Gauguin, jeune artiste autodidacte né en 1968, qui s'envole au début des années 1990 vers la Thaïlande pour refaire sa vie loin des beaux-arts d'Occident ?Son histoire se mêle à celle de Bangkok, ville aux mille récits que ses habitants écrivent de jour comme de nuit. Son inspiration ? Des femmes, rencontrées le plus souvent dans les bars et les clubs, qu'il étudie avec fascination pour traduire leurs gestes, leur peau, leur vie. À ses yeux, ces figures incarnent l'art, il dédiera son existence à tenter de les saisir dans des toiles et des films.Méditation romanesque sur la puissance de la création face à la culture de l'effacement, tentative d'épuisement d'une mégapole mythique par la langue, déclaration d'amour à l'Asie du Sud-Est, ce roman se déploie comme la fresque étourdissante d'un peintre admiré puis maudit.

16,00 €
La brûlure Tu te souviens ? Cet été-là, si chaud, on le sentait à nos pieds sur les carreaux devant la prairie, à tes jambes campées, fines et transpirantes. Depuis octobre tout était doux. Pas d'automne, pas d'hiver, et ce vent tiède comme dans les contes... En cette fin d'été, un homme grimpe à trente mètres dans un hêtre qui domine la campagne. Il est élagueur, puissant et concentré. Là-haut, il observe les plaines, la tour de la cathédrale, son enfance aussi. Mais un ennemi le guette, qu'il n'avait jamais rencontré : des frelons asiatiques par centaines, nouveaux venus en cette saison interminable. Dans sa descente vers la terre où l'attend son équipe, terrifiée, il est piqué plus de cent fois et tombe dans la douleur... La brûlure est le roman de cette chute et de cette traversée, racontées tour à tour par l'homme et la femme qui le soigne et ne cesse de l'aimer en images, souvenirs et gestes. Dans une langue somptueuse et tendre, Christophe Bataille dit la souffrance, le retour à la vie, mais aussi notre condition nouvelle. La voix du grimpeur d'arbre, qui vit près de Bourges, clôt magnifiquement ce diptyque.

8,50 €
Albin avait raison : Louis, l'ouvrier agricole venu de Marseille, se conduit mal avec les femmes. Le bellâtre a ensorcelé Angèle, la fille du fermier Clarius. Déshonorée, la honte au coeur, elle quitte le village de Baumugnes et sa famille pour suivre cet homme, un voyou qui va la prostituer. Elle revient fille-mère. Clarius, humilié, l'enferme pour la cacher aux yeux du monde. Il faut tout l'amour d'Albin pour braver le fusil d'un père suicidaire et la délivrer, elle et son enfant. L'auteur du Hussard sur le toit livre ici l'un de ses plus grands romans, avec ses phrases qui ont la luisance d'une faux.