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A 86 ans bientot, Willie Nelson termine avec Ride Me Back Home une trilogie d'albums commencée en 2017 avec God's Problem Child et 2018 Last Man Standing. Il a cette fois ci encore travaillé avec Buddy Cannon à la production. Les chansons abordent des thèmes profonds comme la mortalité avec sagesse et un profond amour de la vie.

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Le retour de la dernière légende vivante du blues ! Monsieur Buddy Guy signe ici un double album avec un casting allêchant : Kid Rock, Keith Urban, Gary Clark Jr., Beth Hart & même des membres d'Aerosmith : Steven Tyler, Joe Perry and Brad Whitford. Produit par Tom Hambridge (Skin Deep, Living Proof), Rhythm & Blues nous dévoile un artiste de 76 ans au sommet de sa créativité. Un double album haut en couleurs. 50 ans de carrière et autant d'albums, une belle leçon que nous donne là Mr Buddy Guy.

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En ce soir du 29 novembre 1958, sur la scène Kurhaus de Scheveningen, au moment où Art Blakey s'empare du micro pour dire I would like to take a moment and say good evening on behalf of the Jazz Messengers and myself, chacun sait qu'il vit un moment historique. Il a créé en 1954 les Jazz Messengers avec le pianiste Horace Silver. A présent, il mène seul sa formation en quintette : déjà en cette année 1958, elle est inspirée, joyeuse, conquérante et auréolée de tous les succès. En un mot, elle est unique. Le pianiste Bobby Timmons vient de créer l'iconique Moaning et le saxophoniste Benny Golson le fameux Along Came Betty, que les Jazz Messengers mêlent avec des compositions de leurs illustres comparses, Thelonious Monk, Charlie Parker et Dizzy Gillespie. L'essence du jazz mondial est sur scène, et reprise sur cette édition oubliée jusqu'à aujourd'hui. C'est par Moaning que les rusty fingers du pianiste Bobby Timmons entament le concert. Le ton est donné, profond et gai, simple, ciselé, paradoxal. Puis Along Came Betty, cette Betty dont l'entrée dans un bar aurait bouleversé Benny Golson ! Le temps d'un salut de quelques minutes à Thelonious Monk, le frère, et les Jazz Messengers s'en vont musarder sur une superbe ballade composée par Benny Golson en souvenir du grand trompettiste Clifford Brown, décédé deux ans plus tôt. Avec Now Is the time, Art rend un hommage pudique à celui qu'il nomme le prophète du jazz moderne, Charlie Parker. La plage suivante, Whisper Me Not, est celle de l'émotion, façonnée avec tendresse par la trompette de Lee Morgan. Comment imaginer alors la fin tonitruante du concert ? Art, en communion avec l'Afrique vue par Gillespie, s'aventure dans un long solo. Successions variées de rythmes. A la dernière note, Art se lève, s'avance au bord de la scène. On imagine son sourire taquin sous les applaudissements. Il se contentera d'un laconique God bless you all.