COMPOSER, c´est le nom d´un curieux duo, qui positionne ses mélodies en contrepoint des clichés du cool, et place le travail d'écriture, parfois spontané, souvent laborieux mais toujours exigeant comme fondement sémantique de leur union. C´est aussi une drôle de rencontre, le fruit d´une semaine de dépassement de soi pour produire un concert unique, alors que les deux protagonistes se connaissent à peine. C´est enfin deux personnalités, deux papas, la trentaine bien passée, qui ne rêvent plus de tournée mondiale, de plateaux télés et de groupies sexies mais juste de sortir de bons disques. Eric Raynaud, est un habitué de la maison InFiné, avec qui il officie sous le nom de Fraction, tendance musique expérimentale et électronique avec à son actif, un premier maxi Superposition sorti en mai 2008. Guillaume Eluerd, quant à lui, a déjà signé deux albums, de folk avec The Year of the Dog sous son propre nom et de bricolages électroniques sous le pseudo de Nimp. Les neuf titres reflètent donc cette étrange complicité, fruits d'une exploration sonore électronique en territoire pop, qui laisse la part-belle aux individualités, et concourt à une même vision décalée et jubilatoire des conventions. Et si le duo finissait par y prendre goût!

THE DUKE - SPICE

Dernier volume de la série Director's Cut de Jeff Mills avec son plus grand classique The Bells remasterisé ainsi qu'une version Blue Potential enregistrée avec l'orchestre Philharmonique de Montpellier (jamais publiée en vinyle) ainsi qu'un titre inédit du maître The Homosapien Sapiens. Pour ceux qui découvrent le vaste et très incroyable catalogue de Jeff Mills, la série Director's Cut devrait être essentielle, en effet celle-ci a été conçue pour revisiter les classiques de Jeff Mills avec des versions rares, des inédits et des commentaires de l'artistes.

THE DIRECTORS CUT CHAPTER 4

En rétrospective des réalisations d'Axis, j'ai été témoin de l'évolution de la relation entre la musique et l'auditeur. Le projet de réédition Director's Cut concerne les détails. Il s'agit d'une occasion rare d'améliorer ce que nous avons fait pour que la relation se renforce à long terme. Jeff Mills

Après des débuts prometteurs aux temps de MySpace (deux remixes pour Kylie Minogue et Sally Shapiro et une tournée mondiale sans avoir sorti le moindre disque!!) les frères lyonnais de SPITZER ont sorti un premier maxi au printemps 2010 (Roller Coaster) puis un second (Sergen) cet été. Voici enfin leur premier album. Si The Call est bel et bien un album de musique électronique, sa forme décloisonnée musicalement et son processus narratif le rapproche de la scène rock-progressive des années 70. Des titres comme Sergen, Marsch ou The Call déploient une énergie à la fois angoissante et captivante. Les larsens électroniques viennent s'entrechoquer sur la mécanique cyclique et lourde des synthés et se contorsionnent tout au long périple sonore métallique et sombre qui tend vers l'infini. Le véritable « appel d'air » de l'album restera Too hard to Breathe en compagnie de KID A, déjà présent sur Roller Coaster. Et on notera également la percutante présence de Fab du groupe FRUSTRATION sur le titre Clunker. Il semble bien que la révolution Spitzer soit en marche et cet « appel » à la fois révolté et maîtrisé pourrait bien trouver une résonance universelle.

PAROV STELAR a su s'imposer comme La référence mondiale incontestée du genre électro-swing, en samplant avec élégance, des perles musicales issues de la longue Histoire de la musique, pour savamment relier les décennies et confectionner des titres mêlant swing, jazz, hip-hop et électro. Aujourd'hui chéri par ses fans pour cette créativité rendant son style unique et adoré pour ses lives enflammés, il se produit aussi régulièrement avec le PAROV STELAR BAND et le PAROV STELAR TRIO, sur les plus grandes scènes et festivals dans le monde entier. Sur son nouvel album The Burning Spider, qui sortira dès le 21 avril prochain sur son label Etage Noir Recordings, PAROV STELAR décide de dévoiler des côtés inattendus de sa musique et d'écrire un nouveau chapitre dans sa recherche sonore, s'orientant cette fois vers des pépites du blues, pour leur redonner une nouvelle vie. MUDDY WATERS, JOHN LEE HOOKER et LIGHTNIN 'HOPKINS, apportent ici leurs contributions vocales, au même titre que le chanteuse ANDUZE, collaboratrice de longue date et qui occupe notamment une place de véritable pierre angulaire sur ce nouvel LP grâce au remarquable titre Beauty Mark. L'artiste n'en délaisse pas pour autant son passé Swing, que nous retrouverons ici sur 3 titres. Disponible en CD et 2LP.

Basé à Düsseldorf, en Allemagne, Strafe F.R. est une collaboration à long terme entre les artistes Bernd Kastner et S. M. Syniuga, qui a débuté en 1979. Après une longue période d'hibernation, The Bird Was Stolen marque leur retour sur Touch suite à quatre sorties dans les années 80 et début des années 90. Dès ses premiers contacts avec la scène locale, centrée autour du Ratinger Hof à Düsseldorf, Strafe développa une forme unique de sculpture sonore qui fut à l'origine de l'utilisation des enregistrements sur le terrain avec des instruments faits maison et l'utilisation du studio comme espace de performance.

Après Strictly Raw Vol. 1 en 2015, et son grand retour en 2016 avec l'album MAYDAY, BOYS NOIZE présente Strictly Raw Vol. 2, une collection de 9 nouveaux titres composés dans son studio, allant de la techno à l'acid en passant par la house, tout analogique : Strictly Raw! Playlisté par Disclosure, Annie Mac, Tiga, Jackmaster, Crookers, Tensnake, Steve Angelo, Joachim Garraud, Brodinski, Dj Snake etc. le producteur et DJ techno BOYS NOIZE a désormais plus de 15 ans de carrière, remixant les plus grands : Depeche Mode, Daft Punk, David Lynch, Feist, collaborant avec Snoop Dogg, Erol Alkan, Jarvis Cocker & Mark Ronson. Il a déjà joué dans tous les plus grands festivals du monde (Coachella, Lollapalooza, Eaux Claires - le festival organisé par Bon Iver et bien d'autres). Beatport l'a élu 3 fois d'affilée Meilleur artist Electronique de l'année et Rolling Stone l'a inclus dans les 10 DJ's les plus influents au monde.

THANKS FOR NOTHING

Le label Dark Entries fête ses 10 ans d'existence avec un panorama de 10 artistes venant de 10 pays différents pour 10 morceaux uniques dont 3 jamais sortis auparavant, enregistrés entre le début des 80's à aujourd'hui... Fidèle à son travail de mise en lumière de scènes méconnues, le label californien a compilé des artistes tels que Lena Platonos, Victrola, Borghesia ou encore les français de X-Ray Pop (connus pour leur tube La Machine à Rêver) pour une ode à la synth-pop, à la minimal-wave, et à la musique de marge. Inclus une affiche recto-verso et encart 8x10' avec paroles, notes et photos.

Premier album de Rone, Spanish Breakfast est la quintessence de son style. Un musique techno douce qui à surpris tout le monde et rassembler un large public dès le début. Remplit de synthés panoramiques et de bips sonores tout droit sorti d'un rêve, avec Spanish Breakfast, le jeune Français a créer un disque prêt à accompagner les après-midi de printemps baignés de soleil.

Pour son premier album, Miel de Montagne s'enfonce plus loin dans un décryptage sans pression de son existence : celle d'un jeune de homme de 24 ans parfois perdu, avec l'espoir d'un rayon de soleil dans la voix. Des émotions universelles chantées dans des textes désarmants de sincérité.

KHONNAR

Le label français Camisole Records continue son aventure de défrichage de bizarreries synth-pop/expérimentale des 80's avec la réédition de l'album Kangourou, autoproduit en 1982 par le groupe éphémère français Nuts & Co et très recherché sur le marché des diggers. Entièrement remasterisé pour l'occasion. Inspirés par le dadaïsme, les anciennes tribus et la vie naturelle, Nuts & Co ont autoproduit et sorti cet album en 1982. Le résultat est un mélange de synth-pop combiné avec du spoken word allemand et de l'art-rock, publié à l'époque sur FLVM, label pensé comme une coopérative de soutien à des projets autoproduits, dans les champs expérimentaux et à la marge. Ils ont notamment aidé à la production des artistes tels Didier Bocquet, Abus Dangereux ou encore Jean-Michel Desbouis.

C'est avec grand plaisir que label de Munich, Public Possession et Cascine vous présentent le premier album de l'artiste australien basé à Berlin : Bell Towers. Après plusieurs singles sur Public Possession, ce premier LP est enfin prêt, une ode pour s'échapper dans (et hors) des fosses émotionnelles des dancefloors. Musicalement, c'est tout ce que nous avons toujours voulu d'une production de Bell Towers : des mélodies immédiates, des lignes de basse, des références croisées entre les genres. Junior Mix est un genre nouveau de musique pop que l'on recherche toujours, mais qu'on trouve rarement - brillant, charmant et un peu fou.

Après les contributions immersives et émotionnelles de Jan Schulte et de Moonboots, la série de collectionneurs de Music For Dreams continue de ravir avec cette sélection ludique et profonde de Basso. Ami de longue date du label de Copenhague, Basso est une ceinture noire dans l'art de digger, un sélecteur intrépide et un éditeur adroit qui en sait plus sur les disques que quiconque. De blog, en magasin, en label, Growing Bin est devenu l'incarnation parfaite de son créateur - plus intelligent que l'ours moyen, aux oreilles d'aigle et très drôle - le genre de chat qui est tout aussi à l'aise pour servir des cocktails au bord de la piscine que pour faire un road trip ésotérique. Laissez le falanghina refroidir et c'est parti pour cette crème solaire sonique. Hans Hasse, armé du chant des oiseaux, du battement de coeur et de la guitare espagnole, vous salue via le somptueux balea-rock autrichien de Welche Farbe Hat Der Wind'. Cette intro percutante cède la place au cool. Une pause jazz oubliée des héros stoner, DJ Food, une transition onirique dans la perle de jazz-pop Nosso Destino de Xiame... Voilà donc une sélection de morceaux rares, de découvertes, d'excursions et de berceuses électriques. Que vous fassiez face aux rayons du soleil, que vous arrosiez les plantes ou que vous abordiez la déclaration de revenus, cette compilation vous assurera de garder votre calme et de rester souriant. Sortie destinée aux connaisseurs avertis.

Pour le cinquième épisode de cette collection, ils ont fait appel aux compétences des connaisseurs de musique basés au Japon, Ken Hidaka, Max Essa et Dr. Rob. Leur compilation Oto No Wa vise à cartographier l'évolution des sons japonais à travers 3 décennies, rassemblant 14 titres, produits par un large éventail d'artistes. Des pionniers de l'ambiance aux vétérans de la piste de danse, en passant par un groupe de reggae, Little Tempo, le percussionniste Kazuya Kotani, et le collectif psychédélique Olololop. à partir de la fin des années 1980, à l'époque où la musique environnementale est devenue courante, il y a le sceau génial créé par ordinateur de Yoshio Ojima. La compilation comprend également des travaux ultérieurs de ses contemporains Takashi Kokubo et Yoshiaki Ochi. Il s'agit de compositions conçues pour les galeries d'art et les installations dans les musées. Les années 90 nous donnent l'électronique pionnière de Susumu Yokota et la jambe solaire de Scha Dara Parr - la réponse du Japon aux Beastie Boys. Ici, remixé par la légendaire Major Force. Entrant dans le 21e siècle, nous avons les productions post-house de Flower Records. Les mélodies océaniques de Kentaro Takizawa et la plongée sous-marine colorée de Little Big Bee.

La productrice-DJ Clara Moto ouvre un nouveau chapitre musical avec cet EP pour lequel elle s'associe au producteur Lee Burton et à son acolyte de longue date, la chanteuse Mimu. Les 5 nouvelles chansons sur Joy Departed sont à mi-chemin entre l'emotional house et un downtempo intime qui se ressent sur une reprise qu'elle fait de Wicked Games de Chris Isaak.

ELEGIAC