Le clarinettiste et compositeur Michael Riessler s'est fait depuis longtemps un nom dans la famille des souffleurs européens. On l'a vu dans l'ONJ de Claude Barthélémy, Marilyn Mazur, avec Renaud Garcia-Fons et Nils Petter Molvaer, mais aussi avec Mauricio Kagel et Un Drame Musical Instantané. Aujourd'hui, comme il en a l'habitude, il nous présente un projet palpitant, où brillent à ses côtés l'accordéon de Jean-Louis Matinier ainsi que le piano et l'harmonica de Howard Levy. Un disque fort et innovant.
Le célèbre clarinettiste, improvisateur et compositeur français continue ses aventures musicales avec Gilles Coronado et Benjamin Moussay. La participation du percussionniste classique iranien Kevyan Chemirani, maître du zarb, a apporté une nouvelle dimension à leur univers sonore. Selon Sclavis, une musique contemporaine aventureuse peut être assez vaste pour embrasser des traditions différentes mais complémentaires. Silk and Salt indique mon désir que cet ouvrage prenne une voie imaginaire et nomade d'Asie centrale, mais aussi celui d'aborder l'idée de l'émigration dans l'histoire du monde. Dans ce cas-là : en voyageant à la fois loin et vers le jazz. Les contextes changeants inspirent à Sclavis certaines de ses meilleures performances à la clarinette, dans cet enregistrement réalisé au studio La Buissonne, près d'Avignon en mars 2014.
Pour son second album chez ACT, la chanteuse danoise a rassemblé une sélection d'une douzaine de reprises - ainsi qu'une composition personnelle - enregistrées avec une superbe équipe de musicien. L'album baigne dans une belle lumière classique avec un format se rapprochant de la musique de chambre, tant dans les arrangements que dans l'interprétation et expressivité de la chanteuse (il suffit d'écouter les deux titres de Leonard Cohen, méditatifs et profonds, presque spirituels). Mais le jazz n'est jamais loin. Nguyên Lê apporte sa touche toute personnelle avec ses harmonies colorées, notamment sur « Like A Rolling Stone »; le génial Leszek Modzer fait montre une nouvelle fois de sa maîtrise et connaissance de la tradition des musiques d'Europe de l'Est, avec ce sens rythmique et mélodramatique affûté, comme on l'entend sur « Black Hole Sun ». Quant à Lars Danielsson, il est tout simplement devenu au fil des années l'un des piliers du label ACT, avec ses lignes de basse toujours inventives et délicieusement mélodiques. Un enregistrement convaincant et sans frontières, et des interprétations qui insufflent un air nouveau aux grands standards modernes de Bob Dylan, John Fogerty, Paul Simon, Tom Waits, Nine Inch Nails (Caecilie s'attaque à « Hurt » après Youn Sun Nah), etc.
Rencontre entre écriture et improvisation, 'Silent Walk' est un projet audacieux inspiré des grands courants du Jazz et des musiques écrites. A travers ces compositions, 'Silent Walk' explore les territoires communs entre le lyrisme issu des musiques classiques et le tempo issu du jazz et nous livre une vision très personnelle de la nouvelle musique instrumentale 'cross-over. Pour ce projet, Samuel STROUK à réunit un collectif de musiciens époustouflants (Florent Pujuila, François Salque, Vincent Peirani, Diego Imbert) rompus à l'art d'utiliser plusieurs langages simultanément, de doser les matériaux mélodiques harmoniques et rythmiques au service d'une nouvelle esthétique.
Le premier disque que Miller enregistre sur ECM, seul à la guitare, accompagné simplement de percussions – possède une saveur internationale Né en Argentine d’un père américain et d’une mère irlandaise, le guitariste Dominic Miller a grandi aux Etats-Unis à partir de l’âge de 10 ans avant d’aller faire ses études en Angleterre. Il vit aujourd’hui en France, après avoir voyagé tout autour du monde durant les trente dernières années. L’influence de la musique latine se faisant fortement sentir par exemple dans une pièce comme Baden (dédiée au compositeur et guitariste brésilien Baden Powell). Le Pont donne l’impression de se retrouver à Paris au début du 20e siècle, tandis que Valium évoque quelque mélodie celtique dans la veine de Bert Jansch et que Fields of Gold est une pièce instrumentale râpeuse empruntée à l’une des ballades les plus connues de Sting. Miller a longtemps été connu comme l’homme à la guitare dans l’ombre de Sting - et le co-auteur du succès mondial Shape of My Heart, entre autres. Miller a également travaillé avec des artistes comme Paul Simon, The Chieftains ou encore Plácido Domingo. Le style de jeu du guitariste a suscité les éloges de Simon, qui dans les liner notes de l’album remarque que Miller possède un touché magnifique, avec un parfum de jazz et de folk anglais.
Artiste jazz américaine et activiste pour les droits des femmes, Karrin Allyson présente Shoulder to Shoulder, un album très spécial célébrant le centenaire du suffrage féminin aux Etats-Unis. En plus de Karrin Allyson, cinq fois nominée aux Grammy, le sextet comprend également Ingrid Jensen (trompette), Mindi Abair (saxophone alto), Helen Sung (piano), Endea Owens (basse), et Allison Miller (batterie). Shoulder to Shoulder fait figurer un grand nombre d'artistes, notamment une chorale de plus de quarante militantes des droits des femmes et reprend des discours en rapport aux débats sur le suffrage féminin. L'album est produit par les lauréats de plusieurs prix Grammy, Kabir Sehgal, John Daversa et Doug Davis.
Steve Lacy et Masa Kwate entreprennent quelque chose d'assez différent sur leur merveilleux et unique disque 'Shots'. Il n'y a là aucune interaction directe habituelle, où l'air joué par l'un est accompagné ou contré par l'autre, ni de sentiment d'indépendance absolue. Le saxophoniste soprano américain et le percussionniste nippon partagent une même conception, sans doute issue d'échanges culturels, qui apporte à leurs activités communes une atmosphère dans laquelle se mêlent justement interaction et indépendance. J'avoue n'avoir jamais entendu ça auparavant. John Corbett
C'est en 1966 que le chanteur, guitariste et auteur compositeur Mayo Thompson forme Red Crayola à New York. Il est plus tard assistant du peintre Robert Rauschenberg, puis s'installe à Londres où il rejoint Art & Language, avant de produire pour Rough Trade des albums de The Fall, Stiff Little Fingers, The Raincoats et Cabaret Voltaire. On le voit après en compagnie de Epic Soundtracks, Pere Ubu, et même Dieter Moebius et Conrad Plank. Aujourd'hui professeur au Art Center College of Design de Pasadena, il est critique d'art et partage sa vie entre l'Écosse et la Californie. Son dernier projet discographique a été enregistré en 2009 avec le quintette du batteur de jazz suédois d'avant-garde Sven-Ake Johansson, un spécialiste de la polyrythmie qui vit à Berlin depuis la fin des années soixante et qui a joué un rôle phare dans le nouveau jazz européen des sixties et des seventies, notamment aux côtés du saxophoniste Peter Brötzmann et du pianiste Alex von Slippenbach.
« J'essaie d'avoir un son aussi clair et beau que possible. Je ne vois pas pourquoi le son des pianistes classiques serait meilleur que celui des pianistes de jazz. » Qui n'a jamais entendu Franck Avitabile jouer un Intermezzo de Brahms ignore combien cette phrase du jeune pianiste est frappée du sceau de la sincérité. De ses fouilles du côté des Chorals de Bach, il a rapporté cette richesse harmonique et ce sens de la dissonance auxquels ses improvisations doivent leur singularité. Ses mélodies sont autant de réminiscences, conscientes ou non, des compositeurs qu'il continue d'étudier presque chaque jour devant son clavier : Debussy, Ravel, Brahms, Chopin.
1 - Shim sham shimmy 2 - Isabella 3 - She's taking all my money 4 - I haven't got a home 5 - Texas hop 6 - Nothing but love 7 - Crowley blues 8 - Good woman blues 9 - Good road blues 10 - We're gonna rock 11 - Freeze 12 - Wich way did my baby go 13 - Do right mind 14 - You better heed my warning 15 - Santa fee 16 - I'm off that stuff 17 - Shake em up 18 - Fuck off 19 - I'm gonna kill that hen 20 - Rhythm with me 21 - Can't understand it 22 - Low down dirty shame 23 - Life get's hard 24 - Screamin'n'cryin 25 - Dirty rat 26 - P.i. blues 27 - Bonus pay 28 - Sent for you yesterday 29 - Can't sleep anymore 30 - Malinda
Le pianiste coréen Heo Daeuk est né dans une famille de musiciens et a, au cours de sa jeunesse, vécu six ans en Europe où il est devenu un grand admirateur de Ravel et Debussy. Il a également découvert, en les étudiant, les passerelles existantes entre leur musique et le jazz. Après un premier album de jazz moderne sorti en Corée, Heo, accompagné des excellents Alexis Coutureau à la contrebasse et Kevin Lucchetti à la batterie, nous propose dans Sherpa des compositions originales exprimant de façon délicate et subtile la fusion du jazz et de l'Asie. A noter la présence lumineuse sur un titre de la chanteuse Youn Sun Nah, qui soutient le jeune pianiste...
Youn Sun Nah a vendu en France plus de 150 000 albums ces six dernières années ! Un véritable phénomène ! Quatre ans après Lento, son dernier opus disque d’or, Youn Sun Nah fait son grand retour dans les bacs avec She Moves On. Pour réaliser ce nouvel album, la chanteuse coréenne est allée enregistrer au studio Sear Sound à New York avec une formation entièrement nouvelle. Quel plaisir de retrouver Youn et sa voix unique ! Cet album est le fruit d’une véritable aventure qui s’est écrite avec le concours de quatre musiciens aussi singuliers que talentueux. Le producteur, pianiste et claviériste Jamie Saft, connu pour son étroite collaboration avec John Zorn, et grand amateur de voix. Le contrebassiste tout terrain Brad Jones, entendu aux côtés d’Ornette Coleman et Elvis Costello. Le subtil batteur Dan Rieser, compagnon de Norah Jones au sein du groupe The Little Willies. Enfin, le guitariste Marc Ribot qui apporte son jeu unique sur cinq chansons. Entourée de ces quatre personnalités, Youn Sun Nah explore un répertoire varié qui emprunte aussi bien au rock qu’au folk, aux rythmes qu’aux textes, à travers des reprises de Joni Mitchell, Paul Simon, Lou Reed ou encore le traditionnel Black is The Color Of My True Love’s Hair. Trois compositions originales, Traveller, Evening Star et Too Late, complètent cet album résolument inspiré par la musique américaine.
L’aventure musicale de ce grand pionnier venu de la saga ECM (où il travaillait avec Jan Garbarek) est intimement liée à l’histoire du label Jazzland, véritable laboratoire du nu jazz le plus expérimental, basé à Oslo. C’est en effet au sein de cette écurie que le pianiste BUGGE WESSELTOFT va développer, notamment avec cet album manifeste (où l’on retrouve le plus gros de ses troupes, à commencer par le trompettiste Niels Petter Molvaer), un jazz subtil, aéré et ambigu, traversé de bruitages électroniques, de rythmes drum’n'bass et de samples futuristes. Une merveille d’équilibre.
Adoubé par la jazzosphère mondiale, le jeune pianiste arménien s'est empressé d'éviter d'être catalogué. Plébiscité aux quatre coins du monde, son dernier album A Fable pour Verve s'est écoulé à plus de 20 000 exemplaires en France et remporta une Victoire de la Musique. Avec Shadow Theater, le pianiste poursuit son entreprise de construction massive, comme une invitation à passer de l'autre côté du miroir, dans un monde imaginaire et onirique qui doit autant à Tim Burton qu'à la tradition du théâtre d'ombres. Également limpide en apparence, Shadow Theater regorge de dizaines de figurines qui habitent la tête du pianiste, du métal labyrinthique de Meshuggah au jazz fusion de Chick Corea, de Madlib à Sigur Rós en passant par Steve Reich. Avec ce disque le jeune arménien explore encore de nouvelles pistes tout autant électroniques que soniques et s'affirme comme un ébouriffant songwriter doublé d'un chanteur au timbre fragile.
La version live de l'Album sensation de l'année des Victoires du jazz 2017 Voici ce que disait Télérama disait à la sortie de l'album studio Sfumato : De la poésie sonore, issue autant du jazz traditionnel, du free et de la musique contemporaine, alliage de haute intensité qui vous emporte tantôt dans des tourbillons, tantôt dans des impressions vaporeuses (sfumato, en italien, désigne une technique picturale produisant un nuage de transparence). Au soprano, Parisien est simplement renversant d'invention et d'énergie. On lui sait gré aussi de laisser de l'espace aux autres solistes et de les inspirer : Kuhn, Codjia et Portal sont à leur maximum. POUR CEUX QUI AIMENT Vincent Peirani, Les doigts de l'homme, Michael Wollny
Emile Parisien (33 ans), collectionne depuis quelques années trophées et récompenses. En 2009, année de son « décollage », il est Talent Jazz Sacem, Lauréat Jazz Migration Afijma et Jazz Primeur du Ministère de la Culture; en 2012 il obtient le Prix Django Reinhardt de l'Académie du Jazz et enfin, en 2014 il décroche une Victoire du Jazz? Palmarès impressionnant. Très sollicité sur la scène hexagonale comme sur la scène européenne, il jongle, difficilement, avec un agenda surbooké pour trouver des « créneaux » compatibles avec ses engagements multiformes. En octobre 2014 à Toulouse, Emile rencontre Joachim Kühn et le courant passe immédiatement. Lorsqu'il propose au pianiste de participer à la résidence marciacaise la réponse est tout de suite positive. « Cette rencontre est une suite logique de mon travail avec Daniel Humair et Jean-Paul Célea. Ils ont tous deux fait de nombreux concerts avec Kühn dont ils gardent des souvenirs éblouissants. Kühn enregistre sur le même label que moi et il m'a dit avoir écouté et apprécié mon disque chez ACT. Avec Daniel nous jouons souvent des thèmes de Kühn. Quand nous avons travaillé le projet Yes Ornette avec Celea il m'a rappelé que Kühn est le seul pianiste qui a joué avec Ornette? Cela m'a donné l'idée de lui proposer cette résidence car nos esthétiques sont voisines. Une sorte de post-free, canalisé, organisé, avec beaucoup d'énergie. » Pour compléter le groupe, dans une démarche de type « trans-générationnelle » (Kühn a 71 ans? et une vitalité incroyable), Emile a choisi Manu Codjia (40 ans) un des baby-boomers de Daniel Humair (il fut son élève dans la classe jazz du CNSM) qui est lui aussi sollicité de toutes parts pour participer à des nombreux groupes et projets. Plus un tandem rythmique inédit : le contrebassiste Simon Tailleu (32 ans), diplômé lui aussi du CNSM, choisi pour sa solidité et son groove et le « petit jeune », quasi-inédit en France, Mario Costa (29 ans) batteur portugais avec lequel Emile a joué et enregistré au Portugal (CD Particula 2012 avec Dominique Pifarély). En 4 jours de répétitions intenses et chaleureuses ce surprenant casting a généré un groupe créatif, enthousiaste, joyeux et soudé. Chaque composition génère une grande variété de climats avec de belles alternances entre écritures et improvisations. Parisien impressionne non seulement par sa virtuosité technique, mais aussi par une qualité de sonorité pas si fréquente chez les sopranistes : ample, généreuse, chaleureuse, avec quelques bruitages et autres harmoniques agencés avec pertinence. Le quintet offre une belle illustration du concept Humairien de « liberté contrôlée ». Ardonceau Pierre-Henri (blog Jazz Magazine).
Le pianiste et son trio de longue date, composé du batteur Jeff Ballard et du bassiste Larry Grenadier, interprètent trois originaux de Mehldau combinés à des interprétations de chansons pop (Paul McCartney, Brian Wilson), de standards de Jazz (Elmo Hope, Sam Rivers) et d’un morceau issu de l’American Songbook ('Like Like Being in Love' de Frederick Loewe).
BIG FOUR / JULIEN SORO : LA JEUNE GARDE DU JAZZ FRANÇAIS Seven Years, quatrième album du quartet Big Four emmené par le saxophoniste Julien Soro, entend célébrer sept années de fructueuses collaborations, d’explorations musicales collectives mêlées à autant de moments de vie. Et pour l’occasion, quoi de mieux que de convier à la fête le talentueux Quentin Ghomari, fer de lance du quintet Papanosh et collègue dans le grand ensemble Ping Machine ? Autour d’un répertoire collaboratif alimenté par chacun des musiciens, le trompettiste apporte un nouveau souffle et fait naître une nouvelle voix dans le débat. L’âge de raison est aussi le moment d’assumer certaines ambitions, dont celle de l’écriture d’une suite pour Julien Soro : Temps Libre. Quatre mouvements qui prennent la forme de métaphores des instants libres qui rythment notre existence : le rêve, la marche, la course et la danse. Il était primordial pour Big Four d’enregistrer ce nouveau disque ‘’live’’ pour graver une énergie immédiate, faire transpirer les complicités et donner à entendre le lâcher prise des musiciens dans cet exercice ‘’sans filet’’. Une forme de nostalgie aussi se dévoile à l’écoute de ce nouvel opus, à l’idée de se voir grandir et accumuler les années. Mais au-delà demeure un désir toujours aussi intact : celui de faire de la musique un terrain de jeu, d’expression libre et d’épanouissement.
Pour ce 12ème album, le contrebassiste israélien, considéré par Chick Corea comme l'un des meilleurs musiciens de sa génération, nous offre un enregistrement de premier ordre, lumineux et aux couleurs variées. Accompagné avec talent par le fabuleux pianiste Shai Maestro, Avishaï Cohen nous offre sur un plateau ce qui se fait de mieux dans le jazz en Europe et au Moyen Orient aujourd'hui. Une fois de plus, le talentueux isrëlien nous gratifie ici d'un album à la production parfaite, au talent indéniable et à la mélodie impeccable. Une partie piano magnifique, aux harmoniques délicatement nuancées auxquelles nous somme maintenant habitués, une basse fluide qui prend sa place naturellement dans la formation sans s'imposer, des cuivres légers et aériens très bien intégrés au même titre que les voix, bref un album à découvrir d'urgence. Depuis plusieurs années, Avishaï Cohen nous a habitués au meilleur, que ce soit en album studio ou sur scène. Poursuivant son travail avec lars Nilsonn, le réalisateur de l'album Gently Distubed, et le label Blue Note, Le contrebassiste nous livre ici une nouvelle pépite, et on ne s'en lasse toujours pas. Si vous le connaissez, vous ne serez pas déçus, si ce n'est pas encore le cas, voilà une très belle occasion de le découvrir.
A L'OCCASION DES 25 ANS DU TRIO KEITH JARRETT GARY PEACOCK - JACK DEJOHNETTE : Coffret 3CD avec des photos historiques de Deborah Feingold et des liner notes de Peter Rüedi. Son remasterisé par Manfred Eicher et Jan Erik Kongshaug 24bit/192kHz. Projet pilote d'une série à venir (ECM '24) de rééditions sur ECM. Ce coffret de 3 CD qui parait au moment des 25 ans du trio de Keith Jarrett, désormais connu sous le nom de « Standards Trio», comprend les rééditions des albums «Standards Vol. 1», «Standards Vol. 2» et «Changes», les 3 disques issus d'une séance d'enregistrement mémorablement prolixe au Power Station de New York. En janvier 1983, le trio de musiciens et Manfred Eicher s'étaient réunis pour une séance d'enregistrement avec l'idée (à contre-courant à une époque où tout le monde jouait ses propres compositions) : enregistrer un album de standards. Gary Peacock : C'était incroyable. On est arrivé pour faire un album et on est ressorti avec trois. Le seul autre pianiste avec lequel j'ai eu autant de motivation à jouer des standards a été Bill Evans. La session entière s'est déroulée dans une bonne humeur communicative. Jarrett très inspiré déborde d'idées et a assez de matériel pour deux volumes de standards et un album d'improvisation (Changes). En un jour le trio avait défini ce qui allait devenir leur champ d'exploration pour le quart de siècle à venir : les standards américains et la libre improvisation, devenant ce qui allait être le groupe de jazz le plus célèbre au monde.
Quand l’un des top guitaristes de blues hexagonaux rencontre l’une des grandes voix de la Nouvelle Orleans ! Dale Blade, enfant, écoutait Professor Longhair et Fats Domino dans les clubs de Bourbon Street à la Nouvelle Orleans. Fred Chapellier, l’un des top guitaristes de blues français, était récemment sur scène aux côtés de Jacques Dutronc puis des Vieilles canailles. Leur rencontre est totalement magique ! POUR CEUX QUI AIMENT Albert King, Gary Moore, Robert Cray, Solomon Burke
Un album conçu par 3 des plus grands esprits du jazz moderne : le saxophonist anglais Julian Argüelles, le percussioniste norvégien Helge Andreas Norbakken et certainement le plus grand pianiste portugais Mário Laginha, auteur de 8 des compositions. Dix titres aux mélodies complexes et lyriques qui célèbrent ce qu’il se fait de mieux dans le jazz européen aujourd’hui. Pour les fans de : Eldar Djangirov, Edward Simon, etc.