
11,50 €
En une fraction de seconde je perdais mes instruments de vol. Nous n'avions plus de moteur. Nous allions tomber.

21,00 €
Ignace Meyerson (1888-1983), juif polonais naturalisé français à 35 ans, médecin, licencié en sciences et en philosophie, est le fondateur de la psychologie historique et comparative. Prenant pour objet d'enquête tout ce que les hommes ont produit, conservé et transmis, il affirme que la variation de ces oeuvres dans l'espace et dans le temps suppose que l'esprit humain soit lui-même le lieu d'une histoire.La méthode de Meyerson consiste à construire, à partir des faits de civilisation documentés par les sciences humaines, la généalogie des fonctions psychologiques - pôles de l'activité mentale tels que la mémoire, la perception de la couleur ou la personne elle-même - et à montrer ainsi leur évolution et leur contingence. En étendant ce programme aux civilisations anciennes, Jean-Pierre Vernant et Marinette Dambuyant, disciples de Meyerson, ont confirmé la pertinence de cette approche génétique et comparatiste.Refusant l'abstraction philosophique, le déterminisme sociologique ou l'analyse structurale, la psychologie historique a été l'une des voies du renouvellement des sciences humaines. Son originalité est d'accorder au registre psychologique autant le rôle de moteur que de matière dans la transformation de l'expérience humaine.

27,50 €
Un ouvrage documenté, séduisant, pertinent et intelligent. Lester K. Little Une lecture enrichissante et agréable sur un sujet important. Jens RöhrkastenAu IVe siècle, le monachisme fait une timide apparition en Occident, à la faveur des récits de pèlerins et d'évêques orientaux réfugiés en Europe. Quelques siècles plus tard, il occupe une place incontournable dans la société médiévale. L'ouvrage de C. H. Lawrence raconte le prodigieux essor de ce mouvement, ainsi que les nombreuses formes de vie religieuse auxquelles il a donné naissance.Le moine, selon la célèbre Règle établie par saint Benoît au VIe siècle, partage sa journée entre la prière, le travail et l'étude. Mais la nécessité de gérer des monastères au patrimoine et aux revenus toujours plus importants, de répondre aux sollicitations des pouvoirs temporel et ecclésiastique, d'accorder une place aux femmes dans les maisons religieuses, ou encore de faire face à l'apparition de l'université obligèrent parfois les religieux à déroger aux exigences premières de la vie monastique. Au cours du Moyen Âge, de l'Irlande à l'Italie, les hommes et les femmes vouant leur vie au service de Dieu apportèrent de multiples réponses aux défis posés par ces évolutions. Ces réponses donnèrent naissance à autant de mouvements religieux (Cluny, Cîteaux, Grandmont, Sempringham... ; chanoines, templiers, frères prêcheurs...) dont C. H. Lawrence dresse un portrait saisissant de force et de vitalité.

22,00 €
Automne 1917. Trois cents officiers et sous-officiers français débarquent à New York. Les États-Unis ont déclaré la guerre à l'Allemagne et ces vétérans des tranchées ont pour mission de former leur jeune armée, encore inexistante mais qui, bientôt, dominera le monde. C'est l'aventure de ces hommes, méconnue en France comme aux États-Unis, qui est racontée ici.Jean Giraudoux, Joseph Kessel, Jean Norton Cru sont les témoins de cette épopée. Le commandant Jean Malye, grand-père de l'auteur, fait partie de ces soldats. Professeur et écrivain, il a été secrétaire de Maurice Barrès et, par passion pour l'Irlande, membre du Sinn Fein. Ce sont ses traces et celles de ses camarades que l'auteur a suivies jusqu'en Amérique.À la tête d'un groupe de sept hommes, Jean Malye rejoint la Louisiane et son principal centre d'entraînement, Camp Beauregard, encore en construction, où il découvre vingt mille de ces jeunes sammies, férus de charges héroïques mais qui comprennent mal les raffinements techniques de la guerre de tranchées qu'on est venu leur apprendre. La mission de ces combattants chevronnés n'est pas seulement d'instruire les soldats du corps expéditionnaire américain. Ils doivent aussi, d'un bout à l'autre de l'Amérique, porter haut la parole de la France et recueillir des informations sur cette armée qui va aller se forger sur les champs de bataille du continent. Mais aucun d'entre eux n'aurait pu imaginer ce qui va se passer au Camp Beauregard.

25,00 €
Janvier 1978 : autour de la figure tutélaire de Raymond Aron, 150 universitaires, écrivains et artistes de toutes disciplines et sensibilités politiques publient un fracassant manifeste intitulé La liberté ne se discute pas. La culture contre le totalitarisme , à la fin duquel est annoncée la création d'un Comité des Intellectuels pour l'Europe des Libertés (C.I.E.L.).Pendant près d'une dizaine d'années et tout en apportant son soutien aux dissidents venus de l'Est, ce CIEL présidé par Eugène Ionesco va faire l'actualité en multipliant des initiatives (appels, colloques, assises ...) qui dénoncent les impostures du communisme soviétique et l'emprise persistante du marxisme en opium des intellectuels .C'est ce moment charnière de retour en grâce du libéralisme politique en France qu'illustre ici une sélection inédite des textes les plus significatifs qui en ont alors témoigné dans La Lettre du CIEL, signés des membres les plus en vue du Comité (d'Alain Besançon au doyen Georges Vedel en passant par Michel Crozier, Jean-Marie Domenach, Emmanuel Le Roy Ladurie, Jean-François Revel et Philippe Sollers), ainsi que les textes des principaux appels . S'y ajoutent une intervention substantielle de Jacqueline de Romilly, et une allocution de Karl Popper lors de sa réception du Prix Tocqueville 1983 où était représenté le Comité.

16,50 €
Le thème de cet ouvrage fortement documenté est la lutte sans merci déclarée par l'hitlérisme aux Juifs d'Europe.Grâce aux recherches poursuivies pendant cinq années en Allemagne même, grâce à l'examen des différentes archives du IIIe Reich et à de nombreuses interviews, cet ouvrage fondateur fut l'un des premiers à présenter une étude objective des techniques homicides nazies, en faisant témoigner, autant qu'il était possible, les bourreaux eux-mêmes ou les documents qu'ils ont laissés. Publié en 1951, dans la collection Liberté de l'esprit dirigée par Raymond Aron, le Bréviaire de la haine fut préfacé par François Mauriac, et régulièrement remis à jour par son auteur au fil des rééditions. Ce livre resté un classique de l'historiographie nazie conserve aujourd'hui toute sa pertinence.

23,75 €
La religion grecque n'a jamais existé en tant qu'entité monolithique. Chaque cité avait son propre panthéon, sa propre mythologie, son propre calendrier religieux et ses propres fêtes. Pourtant, ces différentes croyances se recouvraient suffisamment pour que l'on puisse parler de religion grecque .C'est de cette religion que Jan Bremmer dresse un tableau aux périodes archaïque et classique. Il choisit une approche éclectique , sans pour autant renoncer aux controverses méthodologiques. Les aspects sociologiques, anthropologiques et psychologiques sont tous abordés. L'ouvrage est conçu à la fois comme une introduction historique et thématique. Il présente l'état actuel de la recherche sur chacun des sujets traités et propose une abondante bibliographie.Publié en 1994 et traduit depuis en plusieurs langues, ce livre est désormais un classique parmi les études sur la religion grecque. Outre de nombreux addenda et une version remaniée du dernier chapitre, cette traduction comporte un appareil de notes mis à jour et doit donc être considérée comme une nouvelle édition.

21,00 €
Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Égypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur lés clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés.Les peuples précolombiens nous semblent étranges et originaux parce qu'ils se sont développés indépendamment des influences de l'Ancien Monde. Les Mayas sont l'un des plus brillants. La diversité des témoignages archéologiques enchante le voyageur, sollicite la curiositéde l'historien et passionne les amateurs d'art. Certes, nombre d'aspects de ce monde complexe demeurent obscurs, mais ce guide se propose d'aider à éclairer les multiples facettes de cette civilisations fascinante.Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Lés Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouvé replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou lé caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient. J.-N. R.

15,00 €
Avril 1994. 50 membres de la famille d'Élise Rida Musomandera, 10 ans, disparaissent lors du génocide qui ravage le Rwanda et elle-même échappe à la mort par miracle. De cette fureur meurtrière, Élise Rida Musomandera livre aujourd'hui un témoignage sans concession : Je n'ai pas survécu pour vivre, mais plutôt pour témoigner, pour dire leur vie à eux, vous dire ce qu'ils avaient comme rêves, et pour dire leur mort atroce, écrit-elle. Ce récit bouleversant d'une enfance fracassée par la haine dans le pays des mille collines, écrit en collaboration avec Anne Delyon, résonne comme un cri de colère. Mais l'auteur va au-delà de cette mort qu'elle nomme sa meilleure amie car celle-ci a choisi de l'épargner. Elle raconte ainsi les vingt années qui se sont écoulées depuis ce 6 avril 1994, date du début des massacres. Préfacé par Laure Coret et Alexandre Dauge-Roth, Le Livre d'Élise est celui de la lente reconstruction d'une femme, d'un pays, d'un peuple dans le souvenir obsédant de l'un des pires drames du XXe siècle.Élise Rida Musomandera, 30 ans, dirige une boutique d'artisanat à Kigali et participe au travail de mémoire du génocide.Laure Coret a soutenu un doctorat en littérature et psychanalyse consacré à la représentation des crimes contre l'humanité et des génocides. Elle a dirigé l'édition de Rwanda 1994-2004, des faits, des mots, des oeuvres (2005).

25,50 €
Une histoire intellectuelle du conservatisme comme doctrine politique et une réflexion critique sur sa relation au libéralisme. L'auteur tente de cerner l'avenir de ce courant et argumente en faveur de son influence décisive sur la vie politique.

12,00 €
Spécialiste de l'extrême droite et du régime de Vichy, Laurent Joly resitue Éric Zemmour dans la tradition politique du nationalisme ethnique , né au tournant du XXe siècle et dont les idées ont été portées au pouvoir en 1940.Si Zemmour veut réécrire l'histoire de Vichy et de la persécution des juifs, c'est que son projet vise à rendre possibles des politiques disqualifiées depuis les crimes de la collaboration : mettre à bas l'État de droit, stigmatiser des minorités, expulser deux millions d'étrangers et de mauvais Français ...Se fondant sur des sources inédites, exhumant des controverses oubliées, Laurent Joly démontre dans cet essai implacable qu'Éric Zemmour n'hésite pas à falsifier les faits historiques afin d'unir les droites sous l'étendard de la haine de l'étranger. Ce que le polémiste dit et écrit sur Pétain, Vichy et la Shoah est révélateur de ce qu'il est, de ce qu'il pense et de ce qu'il veut faire si lui-même ou ses idées arrivaient au pouvoir.Les mensonges anciens ne font pas des vérités nouvelles : l'histoire scientifique est un acte de salubrité publique à l'ère de la malhonnêteté intellectuelle triomphante.

14,90 €
Ce volume, formé des articles qui paraissaient chaque semaine dans Candide, est l'un des plus représentatifs du talent de Jacques Bainville. La variété des sujets traités y est le signe de la curiosité et de l'étendue de l'esprit de son auteur. L'article court, genre qui oblige à une concentration de pensée et d'expression devait tout naturellement tenter un écrivain comme Jacques Bainville. A lire ce recueil, on verra qu'il y a excellé. Sur toutes les affaires, petites ou grandes, qui ont occupé Paris et la France depuis 1924, Jacques Bainville confie ici ses impressions. Une représentation théâtrale, une lecture, une publication des lettres de Napoléon, une candidature aux élections législatives, les déclarations d'un ministre, les crises financières, les difficultés diplomatiques, tout est objet de remarques pittoresques et de réflexions valables. Mais ce qui fait la valeur exceptionnelle de ces articles séparés, c'est que Jacques Bainville qui avait une vaste culture et qui avait beaucoup réfléchi savait qu'il n'y a pas de questions isolées. Ce recueil est le livre d'un historien et d'un philosophe d'où sa sérénité constante et son unité. André Chaumeix, extrait de la préface d'origine, 1939.

8,00 €
Le nom de Judas, à travers les siècles, a fini par évoquer la figure du traître par excellence. Plus important encore, son histoire a joué un rôle déterminant dans la naissance de l'antisémitisme chrétien. Amos Oz, disparu en décembre 2018, revient ici sur cet épisode biblique et les liens entre les deux grandes religions monothéistes que sont le judaïsme et le christianisme. De manière irrévérencieuse, romanesque, mais toujours nourrie d'une connaissance profonde des textes fondateurs des deux religions, il nous livre une autre version d'une histoire que nous croyons connaître.En ouverture de cet ouvrage inédit, la rabbin Delphine Horvilleur s'adresse à lui dans une émouvante lettre. En interpellant un auteur qu'elle a aimé, elle nous parle du rôle de la littérature dans nos vies et de la nécessité de surmonter tous les fanatismes. Un éclairage passionnant de la philosophie du dialogue qui se trouvait au coeur de l'oeuvre et de l'engagement d'Amos Oz, dont la parole demeure d'une actualité brûlante. Amos Oz est considéré comme un des plus grands écrivains de langue hébraïque. Son oeuvre est traduite dans le monde entier et a été saluée par de nombreux prix littéraires (dont le prix Femina étranger pour La boîte noire). Parmi ses livres les plus marquants, Une histoire d'amour et de ténèbres (Gallimard, 2004), et Judas (Gallimard, 2016). Delphine Horvilleur est une rabbin du Judaïsme en Mouvement. Elle est notamment l'auteure de Réflexions autour de la question antisémite (Grasset, 2019) et Vivre avec nos morts (Grasset, 2021).

20,00 €
Négocier face à la violence d'une attaque terroriste ou d'un forcené, avec soi-même ou avec ses émotions, mais négocier quoi qu'il arrive pour trouver une porte de sortie ou pour tracer son chemin de vie. Voilà ce que nous propose David Corona, membre du GIGN pendant douze ans, aujourd'hui chef d'entreprise à succès.À la fois opérationnel spécialiste des sports de combat et négociateur en charge des attaques de Charlie Hebdo en 2015 ou du Super U de Trèbes en 2018, ces deux compétences d'apparence contraire font de lui un cas à part dans ce corps d'élite.La parole est une arme, mais à la différence des autres, elle doit sauver et non tuer. Croire au pouvoir de l'intention, du dialogue et du silence n'est pas simple. Chaque mot, selon qu'il est bien ou mal choisi, peut déclencher le feu ou les larmes.Alors dans un village où un homme retient ses enfants en otage, dans une prison ou derrière la porte d'un appartement où on l'attend avec un fusil : à chaque fois, David Corona se propose.Négociateur c'est incarner la première et la dernière chance. Le vertige des tests, l'intensité des missions, les courses folles à 240 km/ heure ou en hélicoptère : l'auteur nous raconte tout ici avec simplicité et conviction - y compris ses doutes. Comment on découvre les ressources insoupçonnées de son corps et de son mental pour affronter des situations extrêmes. Comment on fabrique un groupe d'élite quand chaque erreur peut mener à la mort. Et surtout, comment on développe son influence, son regard sur l'autre et ses émotions, dans un monde où tout se disperse.David Corona a depuis créé plusieurs entreprises qui aident les sportifs et accompagnent les sociétés, une géographie différente pour un travail assez similaire.

19,00 €
Issue de trois conférences, une réflexion philosophique sur un monde sans violence, sur la possibilité du progrès, et sur la quête du bonheur. Avec pour fil rouge la perspective de renouer avec l’espoir.

14,00 €
La rafle des notables Cette histoire me hante depuis l'enfance... S'interrogeant sur la manière dont son grand-père paternel, Léonce Schwartz, a échappé à la déportation, Anne Sinclair découvre un chapitre méconnu de la persécution sous l'Occupation : la rafle des notables .En décembre 1941, les Allemands arrêtent 743 Juifs français, chefs d'entreprise, avocats, écrivains, magistrats. Pour parvenir au quota de mille détenus exigé par Berlin, ils adjoignent à cette population privilégiée 300 Juifs étrangers déjà prisonniers à Drancy.Tous sont enfermés au camp de Compiègne, sous administration allemande : un vrai camp de concentration nazi d'où partira, en mars 1942, le premier convoi de déportés de France vers Auschwitz (avant la Rafle du Vél' d'Hiv de juillet 1942).En reconstituant la coexistence dans ce camp de bourgeois assimilés depuis des générations et de Juifs étrangers familiers des persécutions, ce récit très personnel raconte avec émotion une descente aux enfers. Essayer de redonner un peu de chair aux disparus est devenu pour moi une obsession , écrit l'auteur, dont le fardeau intime sert de fil rouge à une oeuvre de mémoire collective.De sorte que l'enquête familiale sur le destin énigmatique de Léonce se fait peu à peu enquête historique sur la tragédie de Compiègne, puis hommage à ceux qui n'en sont pas revenus.

22,40 €
Les sagesses antiques (VIe av. J.C. - IIe ap. J.C.) Contre-histoire de la philosophie 1 Depuis longtemps, la tradition universitaire évite de se pencher sur un continent englouti et oublié de la philosophie. Et depuis trop longtemps, elle ne sacralise que les protagonistes les plus austères de la grande guerre des idées.Pourquoi ?Parce que l'histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d'un combat qui, inlassablement, oppose idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers ont accédé au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils ont favorisé les penseurs qui oeuvrent dans leur sens et effacé toute trace de philosophie alternative.D'où une occultation des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des chrétiens hédonistes, des gnostiques licencieux, des frères et soeurs du Libre Esprit, des libertins baroques, des Ultras des Lumières, des utilitaristes français et anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres rebelles ou furieux.Cette Contre-histoire de la philosophie - qui comptera six volumes - raconte l'aventure de ces vaincus, de leur sagesse heureuse, de leur pensée lumineuse, de leur art de vivre - de bien vivre. De mieux vivre.

24,90 €
Le christianisme hédoniste (Ier siècle - XVIIe siècle) Contre-histoire de la philosophie 2 Depuis longtemps, la tradition universitaire évite de se pencher sur un continent englouti et oublié de la philosophie. Et depuis trop longtemps, elle ne sacralise que les protagonistes les plus austères de la grande guerre des idées. Pourquoi ?Parce que l'histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d'un combat qui, inlassablement, oppose idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers ont accédé au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils ont favorisé les penseurs qui oeuvrent dans leur sens et effacé toute trace de philosophie alternative.D'où une occultation des cyniques, des cyrénaïques, des épicuriens, des chrétiens hédonistes, des gnostiques licencieux, des frères et soeurs du Libre Esprit, des libertins baroques, des Ultras des Lumières, des utilitaristes français et anglo-saxons, des socialistes dionysiens, des nietzschéens de gauche et autres rebelles ou furieux.Cette Contre-histoire de la philosophie - qui comptera six volumes - raconte l'aventure de ces vaincus, de leur sagesse heureuse, de leur pensée lumineuse, de leur art de vivre - de bien vivre. De mieux vivre.

22,40 €
Les libertins baroques (XVIIe siècle) Contre-histoire de la philosophie 3 Les deux premiers volumes de cette Contre-histoire de la philosophie montrent, entre autres, que les présocratiques n'existent pas ; que Platon aspire à un immense autodafé des oeuvres du matérialiste Démocrite ; qu'Epicure n'est pas un pourceau ; que l'épicurisme dure plus de cinq siècles ; que plus d'un millénaire de gnosticisme licencieux passe à la trappe du Moyen Âge après la moulinette de l'historiographie dominante ; qu'il existe un grand nombre de chrétiens hédonistes ; que Montaigne n'a pas écrit mais dicté les Essais - ce qui change toute l'économie de l'oeuvre... - ; que, via sa fille d'alliance , Marie de Gournay, il infuse le siècle suivant ; etc...Le XVIIe siècle, précisément, est ici traité dans un esprit de déconstruction des mythes et légendes de l'histoire officielle de la philosophie - devenue l'histoire de la philosophie officielle. Aux antipodes d'un Grand Siècle de carte postale avec Descartes, Pascal, Fénelon, on découvre une constellation de libertins baroques qui, encore chrétiens, s'abreuvent à Montaigne, aux récits de voyage des découvreurs du Nouveau Monde, aux cabinets de curiosités, aux leçons données par les lunettes astronomiques, aux anamorphoses des peintres...Ces philosophes se nomment Charron, La Mothe Le Vayer, Saint-Evremond, Gassendi - ou Spinoza qui, étrangement, n'a jamais été abordé sous l'angle de sa spécificité hédoniste...

24,90 €
Les ultras des Lumières (XVIIIe siècle) Contre-histoire de la philosophie 4 Les trois premiers volumes de cette Contre-histoire de la philosophie explorent, en toute liberté, les angles morts de la philosophie officielle et universitaire. De Démocrite aux chrétiens hédonistes, d'Epicure à un Montaigne revisité, des libertins baroques à Spinoza. En ressort, pour notre plus grande joie, un XVIIe siècle vibrant et vivant, très différent de celui, très biblique, qui fait encore l'ordinaire des enseignements...Dans ce nouveau volume, le siècle dit des Lumières est, à son tour, revu et corrigé ; Voltaire et Rousseau fustigent les athées, l'Encyclopédie veut les mettre à mort, pendant que se formule une pensée hédoniste, matérialiste, révolutionnaire, mais pas comme l'historiographie marxiste l'a prétendu. Les ultras des Lumières définissent ainsi une radicalité matérialiste, avec Meslier et La Mettrie, ainsi qu'une sensibilité jamais nommée, l'utilitarisme français, incarnée par Maupertuis, Helvétius, d'Holbach. Et éclairent enfin la pensée féodale d'un Sade délinquant relationnel, contre-révolutionnaire, précurseur du fascisme, aux antipodes du grand libérateur qu'on se plaît habituellement à glorifier...