
3,20 €
Voyage au centre de Terre Quand le savant Lidenbrock enrôle son neveu Axel dans un étonnant voyage, plus rien ne les arrêtera ! Et les beautés de la nature mais aussi ses dangers seront au rendez-vous. Verne fait de ses héros que tout oppose des guides et des expérimentateurs pour les lecteurs que nous sommes, frissonnant et souriant en découvrant leurs aventures... Au fil du roman : 2 analyses de texte - Préparation à l'oral 1 commentaire suivi - Préparation à l'écrit

4,90 €
A Paris, dans le Ve arrondissement, la Maison Vauquer est une pension de famille où vivent le père Goriot, un retraité qui voue un amour sans limites à ses deux filles, Anastasie et Delphine, Vautrin, un ancien forçat qui cache son passé, et Eugène de Rastignac, étudiant en droit arrivé de province qui découvre la vie parisienne sous l'influence de Vautrin.

8,10 €
Les impatients Reine, c'est son prénom. Pas tout à fait jolie, pas encore, mais fière, du moins butée. Le nez bref, busqué, la peau parfaite et deux yeux sans aucun rapport : un bleu, un presque noir. L'un songeur, terrifié et l'autre qui vous emmerde. À trente-deux ans, Reine, surdiplômée, vient de décrocher un énième poste haut-placé. Mais la mécanique de la réussite se grippe et la jeune femme en profite pour tout envoyer balader. La voilà libre de s'inventer une nouvelle vie, une fortune, un avenir. À ses côtés, un triomphe de la République, Étienne, trépigne sous les ordres d'un P-DG increvable, certain qu'il ferait mieux à sa place. Et puis Pierre, un mari raisonnable. Et bientôt Marin, une passion trouvée au bon moment - ou au pire, tout dépend de ce qu'on attend de l'amour. Maria Pourchet renoue avec l'humour mordant qui est sa marque de fabrique pour s'attaquer à l'univers des jeunes élites dirigeantes. Véronique Cassarin-Grand, L'Obs Un roman tout en drôlerie et en distance porté par un sens épatant du dialogue. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres

9,20 €
La femme aux cheveux roux Abandonné par son père, Cem vit seul avec sa mère. Tandis qu'il passe l'été sur le chantier d'un puits avant son entrée à l'université, il voit débarquer une troupe de comédiens. Parmi eux, une femme aux cheveux roux qui le saisit par sa beauté. Malgré leur différence d'âge, une histoire d'amour s'esquisse entre eux. Mais quand un accident survient au puits, l'existence de Cem bascule. Hanté par ce qu'il cherche à enfouir, il va découvrir la force inexorable du destin.Faisant résonner les mythes anciens dans la Turquie contemporaine, Orhan Pamuk livre une réflexion magistrale sur les choix de l'existence et la place véritable de la liberté. Un roman sensuel et inoubliable. Laetitia Favro, Lire

8,70 €
En guerre Louisa rapporte ce qu'elle a retenu d'un tutoriel : les dépressifs d'aujourd'hui sont les gagnants de demain. Je suis pas dépressif. Ça va c'est pas une maladie honteuse non plus. Pour Cristiano, si. Comme les hémorroïdes. Ou les troubles de l'érection. La dépression est la maladie des gens faibles que la meute s'ils naissaient loups déclarerait infondés à vivre. Dans une France contemporaine fracturée, Cristiano, outilleur à l'usine Ecolex depuis quinze ans, est licencié. Peu après, il découvre les échanges érotiques de sa compagne Louisa et de son amant, un jeune cadre indolent. Tous deux n'auraient pourtant jamais dû se rencontrer. La réaction dramatique de Cristiano va pousser chacun à s'interroger sur les causes réelles de son acte. Un régal d'ironie tranchante. Michel Abescat, Télérama Une satire décapante de nos modes de vie aseptisés et de nos valeurs sans corps ni âme. Un beau roman qui vomit la tiédeur. Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire

8,70 €
Marcher à Kerguelen L'île française de Kerguelen, aux confins des cinquantièmes hurlants, déserte, grande comme la Corse. Son relief rugueux - volcan éteint, tables de basalte, dôme glaciaire, vallées abruptes, lacs allongés, plages de sable noir - qu'aucun sentier ne parcourt. Son climat froid, constamment venteux, pluvieux. Sa faune exceptionnelle et paisible - manchots, éléphants de mer, otaries, albatros, dauphins... Quatre hommes avec vingt-cinq kilos sur le dos. Vingt-cinq jours de marche. Un récit hors normes.

8,10 €
À la maison elle vivait humble et fuyante. Mais je soupçonnais, exactement comme mon père, que hors de la maison elle riait différemment, respirait différemment, orchestrait les mouvements de son corps de manière à laisser tout le monde éberlué. Delia est depuis longtemps habituée aux frasques de sa mère fantasque. Mais le jour où celle-ci est retrouvée mystérieusement noyée, Delia s'interroge. Qui était vraiment Amalia ? La clé se trouve peut-être au coeur de l'histoire familiale. Dans l'atmosphère du Naples d'antan, la quête de l'héroïne est parsemée de rencontres réanimant les violences du passé. Le regard qu'elle porte sur sa mère, à la fois tendre et douloureux, suit les inflexions d'une plume sensuelle et désespérée.

8,70 €
Un monde à portée de main Paula se souvient de la grande verrière de la rue du Métal, de la luminosité particulière de l'atelier et alors, Jonas apparaît, la gueule de Rembrandt, le regard clandestin, la peau d'iguane, la prunelle d'un noir bleuté, le blanc de l'oeil aux reflets de perle, les cernes de cendre. À vingt ans, Paula entre dans le prestigieux Institut de peinture de Bruxelles. Elle y apprend à copier les surfaces qui composent le monde, à donner l'illusion des matières vivantes. Les nuits blanches s'enchaînent, les sentiments tournoient. Des studios de cinéma de Cinecittà, à Rome, au fac-similé de la grotte de Lascaux, elle s'immerge dans le travail. Sous son pinceau, les images enchevêtrent le passé et le présent, le loin et le proche, la fiction et la vie. Mais si Paula veut comprendre le monde qu'elle peint, il lui faudra d'abord le saisir de ses mains. Une puissante aspiration à retrouver un temps perdu, l'innocence de l'enfance, et le monde incorrompu de l'aube des temps. Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire

8,70 €
Des hommes couleur de ciel Peut-être devait-il courir au commissariat le plus proche pour le dire au policier. Il était l'alibi d'Adam, sa porte de sortie devant ce cauchemar. Mais une peur diffuse, irraisonnable, le maintenait pétrifié dans son lit. La Haye, Pays-Bas. Aux yeux de tous, Alissa est russe. C'est d'ailleurs la langue quelle enseigne au lycée. Pourtant lorsque Kirem, un de ses élèves, lui rend des copies en tchétchène, elle n'en parle à personne. Ce jeune réfugié est aussi sombre et renfermé que son frère est extraverti et solaire. Quand un attentat est perpétré au lycée, une enquête est ouverte. Tous trois ont menti. Jusqu'où iront-ils pour cacher la vérité ? Anaïs LLobet conduit superbement son récit comme un thriller, intimiste, géopolitique et bouleversant. Fabienne Pascaud, Télérama

3,20 €
Comédie de moeurs Ce sous-genre de la comédie dépeint les us et coutumes d'une époque et d'une société. La comédie de moeurs fait rire de leurs travers et de leurs défauts. Molière donne au genre toute son ampleur. Qu'il dépeigne les ambitions ridicules du milieu précieux (avec Les Précieuses ridicules en 1659 et Les Femmes savantes en 1672) ou les hypocrisies des faux dévots dans Tartuffe en 1664, il dénonce par le rire les folies de son temps. En ce sens, la comédie de moeurs répond à un enjeu moraliste. Le dramaturge répond ainsi aux trois obligations qu'a la littérature à l'époque classique : plaire, émouvoir et instruire. Comédie de caractère Ce type de comédie dresse le portrait d'un caractère, c'est-à-dire d'un personnage dont le comportement est marqué par un trait de caractère dominant. Chez Arnolphe, c'est la peur d'être trompé en amour. Molière construit un personnage complexe traversé d'élans contradictoires : d'une part, l'amour fou qu'il porte à Agnès, de l'autre, sa terreur d'être rendu malheureux par l'être aimé et sa volonté de contrôler l'objet de son amour. Le goût pour les contradictions est un des traits marquants de l'écriture de Molière. Ainsi dans Le Misanthrope, le personnage principal, Alceste, est désigné comme un atrabilaire amoureux , c'est-à-dire comme un homme de nature sombre et colérique mais épris d'une femme - et pas n'importe laquelle : très mondaine, elle représente tout ce qu'il déteste. Les mots-clefs du parcours Satire Genre comique dans lequel l'auteur dénonce et critique les moeurs de ses contemporains (d'une classe sociale, d'une profession, etc.), la satire peut être présente aussi bien dans les oeuvres narratives que dramatiques, poétiques ou réflexives. À travers le personnage d'Arnolphe, L'École des femmes fait la satire d'une société patriarcale dans laquelle les hommes pensent avoir tout pouvoir sur les femmes, qu'elles soient leur fille ou leur épouse. Dans la première scène de l'acte I, le mot satire apparaît deux fois (v. 43 et v. 56) : à Arnolphe qui dit ne pas vouloir devenir un objet de satire en épousant une femme volage, Chrysalde répond qu'un revers de satire est toujours à craindre pour celui qui croit être plus malin que les autres. Farce Ce genre est caractérisé par la simplicité de son intrigue et de ses personnages, qui incarnent des types (l'homme trompé, la femme infidèle, le bellâtre, le valet fourbe...), ainsi que par une certaine vulgarité. Molière, qui a écrit de nombreuses farces, y a puisé des situations comiques qu'il réutilise dans ses comédies en vers. Dans L'École des femmes, les scènes avec les valets ou le notaire sont largement inspirées par la farce. Le personnage d'Arnolphe lui-même garde des caractéristiques de son ancêtre, le vieux barbon amoureux.

10,20 €
L'amie prodigieuse Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années 1950. Bien quelles soient toutes deux douées pour les études, Lila abandonne l'école pour travailler dans la cordonnerie familiale. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Leurs chemins se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.Le premier tome de la saga culte d'Elena Ferrante vient d'être adapté en série télévisée par Saverio Costanzo. L'amie prodigieuse est suivi du Nouveau nom puis de Celle qui fuit et celle qui reste, et se conclut avec L'enfant perdue.

11,50 €
Cette chose étrange en moi Comme tant d'autres, Mevlut a quitté son village pour s'installer sur les collines qui bordent Istanbul. Il y vend de la boza, cette boisson fermentée traditionnelle prisée par les Turcs. Mais Istanbul s'étend, le raki détrône la boza, et pendant que ses amis agrandissent leurs maisons et se marient, Mevlut s'entête. Même si ses projets de commerce n'aboutissent pas et que ses lettres d'amour ne semblent jamais parvenir à la bonne destinataire. Il continue d'arpenter les rues comme marchand ambulant, point mobile et privilégié pour saisir un monde en transformation. L'histoire poignante d'un homme déterminé à être heureux. Cette chose étrange en moi a la fluidité, l'évidence, le charme des grands romans d'apprentissage. Superbe. Nathalie Crome, Télérama Une réussite éclante, saluée comme telle dans le monde entier. Didier Jacob, L'Obs

3,20 €
Les mots-clefs du parcours Autobiographie Des Confessions de Jean-Jacques Rousseau (1782-1789) aux Années d'Annie Ernaux (2008) en passant par Mémoires d'outre-tombe (Chateaubriand, 1849) ou la Vie de Henry Brulard (Stendhal, 1835-36), l'autobiographie se construit comme un genre narratif à part entière dont les romantiques se sont largement emparés. En poésie, le XIXe siècle et les romantiques en particulier investissent les éléments autobiographiques comme un cadre poétique. L'enjeu est-il pour autant de livrer au lecteur un récit de sa vie dans un recueil poétique ? Rien n'est moins sûr... Lyrisme Registre littéraire, le lyrisme peut se définir par la place accordée à l'expression de sentiments personnels. Le mot vient de lyre , l'instrument du poète, qui rappelle les liens entre poésie et musique dès les origines de la littérature. On associe d'ordinaire le lyrisme à des thèmes : l'amour, ses joies comme ses malheurs, la mort, la nature. Il faut ajouter des procédés : l'emploi du je , l'exclamation, la répétition, etc., et des formes : l'élégie, l'ode, la chanson.Le lyrisme reste malgré ces marqueurs une expression de la subjectivité qui, par le partage et l'élévation de l'intime, se fait questionnement existentiel et expérience universelle. Ecriture poétique La poésie est un genre littéraire, qui a une histoire propre, des marqueurs formels (le vers, la strophe, la rime...), des formes (sonnet, ballade, ode...). Mais l'écriture poétique excède le genre de la poésie : Racine compose ses tragédies en vers ; les épopées antique (Homère) ou médiévale (La Chanson de Roland) sont en vers. Si l'on oppose vers et prose, cela ne rend pas compte de ce qu'est l'écriture poétique. Les poèmes en prose (Baudelaire, Rimbaud) ou la prose poétique (Rousseau, Chateaubriand) repoussent cette frontière facile entre deux formes.La poéticité d'un texte ne se limite pas à sa forme. Elle est à la fois un rapport à la langue et un rapport au monde. L'âme Instance du sensible, quand l'esprit est le lieu de la raison, l'âme implique le sentiment. Elle est aussi ce qui reste des disparus, ici, de la fille disparue. Elle oriente le moi vers la spiritualité (le lien à la divinité) mais aussi de la conscience, y compris morale. Contemplation Le mot renvoie au regard, porté sur le monde, à une forme d'étonnement qu'est l'admiration comme à la méditation. Lyrisme et pensée, intériorité et rapport au monde sont ainsi annoncés comme les mouvements de l'âme que le poète va exposer.

8,70 €
Ça ne voulait rien dire d'abord, maniaco-dépressive. Ou si, ça voulait dire que maman pouvait monter dans les tours, des tours que je visualisais aux angles d'un château fort, des donjons, au sommet desquels j'imaginais maman grimper à toute allure, et d'un bond plonger au fin fond des cachots ou des catacombes, enfin là où il faisait froid et humide. Maman avait donc disparu du jour au lendemain. À travers ses yeux de petite fille, la narratrice raconte son enfance tumultueuse auprès d'une mère rayonnante, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais la plume de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d'une femme, une femme avant tout, qui n'a jamais cessé d'affirmer son droit au rêve et à la liberté.

11,50 €
L'enfant du Danube Hongrie, début du XXe siècle. Abandonné à la naissance, Béla est élevé par une vieille prostituée antipathique. À quatorze ans, dans l'espoir de retrouver sa mère et las de cette vie tourmentée par la pauvreté, il quitte son village pour Budapest, ville de toutes les promesses. Employé comme garçon d'hôtel, il ne tarde pas à être exposé aux lumières et aux ignominies de la capitale. À travers Béla, Janos Székely raconte son adolescence douloureuse dans cette Hongrie pittoresque de l'entre-deux-guerres, au temps du chômage et du fascisme, au rythme des csardas, dans un déchaînement de sensualité, de misère, de luxe et d'étrange veulerie. Une recherche désespérée et vertigineuse du bonheur - un monument ! Gérard Collard, Elle

6,90 €
Neverland La chambre de mes grands-parents était la tour de contrôle de notre univers. Mais ni le tapis épais, ni les tiroirs remplis de trésors, ni même cette minuscule télévision couleur installée là un jour de folie moderne, rien de cela n'était l'essentiel du rayonnement de la chambre du premier étage. Ce qui faisait battre notre coeur en y entrant, c'était nos grands-parents et la manière qu'ils avaient de nous en ouvrir les portes. Neverland est un retour au pays d'enfance, un irrésistible voyage vers ces hauts territoires perdus que nous portons tous en nous. Un pur joyau littéraire. Claire Julliard, L'Obs Ce texte intense et limpide nous rappelle en chuchotant cette certitude qu'il n'y a pas de grandes personnes. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres

10,20 €
Gomorra Dans l'empire de la camorra Naples et la Campanie sont dominées par la criminalité organisée - la camorra - sur fond de guerre entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogues et déchets toxiques. C'est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l'économie mondialisée. Roberto Saviano, au péril de sa vie, a choisi l'écriture pour mener son combat contre la camorra. Il met au jour les structures économiques et territoriales de cette mafia surpuissante.

7,50 €
Celle que vous croyez Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n'est pas la vôtre, hélas. C'est pourtant de ce double fictif que Christophe - pseudo KissChris - va tomber amoureux.En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d'une femme qui ne veut pas renoncer au désir.

8,10 €
Pactum salis Au lendemain d'une nuit d'ivresse, Michel, agent immobilier ambitieux, réalise qu'il a signé un contrat d'embauche avec Jean, un paludier misanthrope devenu son nouvel employeur. Liés par cette promesse absurde et une fascination réciproque, ils vont passer une semaine à tenter de s'apprivoiser. Mais deux solitaires réunis ne font pas forcément deux amis. Au coeur des marais salants, la rencontre incongrue de ces deux hommes que tout oppose va faire des étincelles. On ne lâche pas ce western guérandais de l'imprévisible, cette passerelle de mots qui raillent, pétillent et requinquent les ego à marée basse. Sandrine Mariette, Elle Bien ficelé et parfaitement assaisonné. Augustin Trapenard, France Inter Olivier Bourdeaut signe un brillant deuxième roman. Bernard Lehut, RTL

9,20 €
Alger sans Mozart La tragédie de ma vie s'est jouée dans un décor somptueux. Une ville si blanche quelle éblouit dans le soleil, si blanche quelle brûle les yeux de ses murs immaculés en procession immobile vers la mer, si blanche qu'elle boit, les jours de pluie, tout le ciel et sa lumière. Alors que l'Algérie semble sur le point d'imploser, Louise, pied-noir, refuse de quitter ce pays qu'elle rêve libre. Par amour et par conviction, la jeune femme renie ses racines françaises. Elle se rendra compte que ce choix ne peut être fait impunément. Alger sans Mozart est une histoire d'amour et de haine entre un homme et une femme, entre une femme et sa terre, entre l'Algérie et la France. L'histoire de destins trahis en quête de réconciliation. Un sujet difficile traité avec une sensibilité qui fait de ce roman un hymne à l'espoir. Sublime. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire