CAN, sort une toute nouvelle collection de tous les singles du groupe, sobrement intitulée « The Singles » en CD et triple vinyle sur Mute. Cette compilation unique montre l'ampleur de la carrière de CAN, de titres phares comme « Halleluwah », « Vitamine C » et « I Want More » à des singles plus obscurs tels que « Silent Night » et « Turtles Have Short Legs ». Fondé en 1967, CAN a sorti son premier album « Monster Movie » en 1969, proposant un son mélangeant de la musique classique expérimentale, jazz et moderne. C’est à Irmin Schmidt, le leader, qui a lui-même commencé sa carrière musicale en tant qu'élève de Stockhausen et Ligeti et ses influences allant de Jimi Hendrix à Frank Zappa que CAN doit ce véritable éclectisme musical. Pour les fans de : The Velvet Underground // Kraftwerk // King Crimson // John Cale

« The Silicone Veil » nous offre une SUSANNE SUNDFOR au paroxysme de son art : mélodies venues d'ailleurs, voix cristalline à la fois fragile et puissante et textes sublimes offrant plusieurs niveaux de lecture, le tout servi par une production excellente. Faisant suite à l'acclamé « The Brothel » (gagnant du Grammy Award Norvégien) qui gravitait autours d'un univers sombre, froid et fermé, ce nouvel album de la norvégienne révèle des mélodies pleines de vie et de chaleur, qui s'épanouissent dans un paysage sonore luxuriant et complexe. Elle mêle orchestre et rythmiques électro à sa voix si particulière, capable d'harmoniques et de variations à la BJORK, et donne une dynamique incroyable à ses morceaux. Le disque se concentre sur les contours flous entre l'état d'être et de ne pas être, entre la vie et la mort, entre les gens, entre nous et la Terre, thèmes résumés par l'artiste comme 'L'Apocalypse, la Mort, l'Amour et la Neige ». Un album sincère, sombre et captivant.

Les natifs d'Austin, bastion indie entouré de Texans, sortiront leur septième album «The Silver Gymnasium » le 30 septembre. C'est donc trois ans après leur excellent « I Am Very Far » que la troupe d'OKKERVIL revient avec de nouvelles compositions, sur lesquelles plane toujours la magnifique voix de WILL SHEFF. Entre temps, ils avaient participé à l'enregistrement de l'album de ROKY ERICKSON (13TH FLOOR ELEVATORS) en tant que backing band. Désormais, ils repartent sur la route avec un album folk-rock d'une grande qualité, où les titres introspectifs s'enchainent les uns après les autres dans une ambiance unique. Cet album autobiographique nous fait découvrir une nouvelle facette du groupe le plus culte de l'Americana.

IRON AND WINE, alias SAM BEAN, l'une des plus fines plumes du folk américain, délivre son album le plus dense et intime avec The Shepherd's Dog. Sam Bean y puise son inspiration spirituelle dans le Swordfishtrombones de TOM WAITS, album sur lequel l'artiste forgea véritablement un nouveau langage musical. Sur The Shepherd's Dog, les arrangements sont riches et kaléidoscopiques, à mi chemin entre BONNIE 'PRINCE' BILLY et SUFJAN STEVENS. White Tooth Man est empreint d'une intensité menaçante et désespérée, tandis que Boy With A Coin, le premier single extrait de l'album, est à la fois sombre et d'une évidente clarté. Un disque bouleversant qui est aussi le plus ambitieux et le plus accompli d'IRON AND WINE.

Jeune rejeton Irlandais de BOB DYLAN et NEIL YOUNG, FIONN REGAN n'en n'est pas à son coup d'essai puisque son premier album sorti chez BELLA UNION en 2006 avait déjà récolté les tants convoitées 4 étoiles de MOJO en Angleterre. Le voici de retour avec un second LP où s'exprime avec un enthousiasme communicatif son songwriting fluide et limpide comme les eaux du Waterscourt waterfall à côté duquel il a grandi...

Le mythique groupe psychédélique californien revient avec un nouvel album Il faut distinguer 2 périodes dans l'histoire de The Dream Syndicate. Il y a d'abord eu le groupe qui a existé de 1982 à 1988 et qui a fait quatre albums dont The Days of Wine and Roses. Et puis il y a le groupe actuel qui s'est réuni en 2012. C'est cette formation de The Dream Syndicate qui a sorti How Did I Find Myself Myself Here (2017) au succès universel, ce qui n'est pas rien pour un groupe qui se réunit après presque trois décennies. Avec cette réintroduction et une année entière de tournée derrière eux, The Dream Syndicate a pu prendre la liberté d'évoluer dans de nouvelles directions, de sortir de leur zone de confort. Leur nouvel album These Times ressemble à une émission de radio de fin de soirée que vous avez peut-être entendue quand vous étiez gosse, vous laissant aller à vos rêves et vous demandant le lendemain matin si ce qu'il s'est passé la veille était réel. Si How Did I Find Myself Myself Here était un disque de 22h, tout en fanfaronnade et en explosion cathartique, These Times est son frère de 2h du matin, plus joyeux et versatile.

THESE THINGS

Eternelle et essentielle Rickie Lee Jones qui au fil des années n'a ren perdu de son talent. La magie opère une nouvelle fois dans cet album d'une richesse inouie.C'est la poésie RLJ mais soudain libérée, à la fois mature et d'une folle jeunesse. Jouissif !

Composé dans un appartement de Brooklyn avec SUFJAN STEVENS, These friends of mine est une belle découverte. ROSIE THOMAS y pose sa voix fragile sur un piano intime et pur, et SUFJAN STEVENS y trouve sa place naturellement. Touché par la grâce, le duo atteint des sommets en toute simplicité sur les titres Say Hello et The One I Love. Cet album, ROSIE THOMAS le doit avant tout à ses amis. C'est pourquoi elle leur rend hommage, notamment grâce à une série de reprises. On retrouve par exemple The One I love de REM, clin d'½il à SUFJAN STEVENS qui avait totalement réinterprété la chanson lors de leur tournée commune. Un album collectif délicat porté par la tendre ROSIE THOMAS.

THE SEER

Swans, groupe mythique américain emmené par Michael Gira, a été fondé en 1982 avant de se séparer en 1997. Leur reformation en 2010 est marquée par la sortie des albums My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky (2010) et The Seer (2012), tous deux acclamés par la critique. Un nouvel album, To Be Kind, sortira le 12 mai 2014 chez Mute. Daniel Miller, fondateur de Mute, est extrêmement heureux et fier de travailler à nouveau avec Michael. Les concerts de Swans depuis leur reformation ont été absolument incroyables, je n’ai jamais rien vu ou entendu de tel. Michael Gira se produira en solo à l’Eglise St Merri de Paris le 10 mars 2014, avant d’entamer une tournée mondiale avec Swans à partir de mai 2014.

Le grand retour d'Alan Parsons, premier album studio depuis 15 ans par le grand sorcier du son ! Depuis des années, l'un des hobbies adorés d'Alan Parsons est la magie, une passion mise en valeur dans ce nouvel album qui en tire son titre, The Secret. L'album voit un retour au son pop rock, mêlé aux interludes de rock symphonique et progressif qui ont fait la renommée d'Alan Parsons Project. L'histoire d'Alan Parsons dans la musique est unique. Il a été l'ingénieur assistant sur les deux derniers albums des Beatles (dont Abbey Road) et après être devenu un ingénieur du son à part entière, il a travaillé avec Paul McCartney et The Hollies, entre autres. Mais c'est sa contribution en tant qu'ingénieur sur The Dark Side Of The Moon de Pink Floyd qui lui a vraiment attiré l'attention du monde entier. Il a aussi connu des succès internationaux avec son fameux Alan Parsons Project, dont les tubes incontournables Eye In The Sky et Don't Answer Me. Pour ce nouvel album, il a réuni un casting de musiciens de haut vol. The Secret est certainement l'une des sorties les plus attendues par tous les fans de musique prog.

Une série de rééditions pour l'anniversaire du premier album du groupe THROBBING GRISTLE célèbre cette année le 40ème anniversaire de la date de sortie de leur premier album The Second Annual Report Of Throbbing Gristle avec une série de rééditions à paraître le 3 novembre sur Mute. THROBBING GRISTLE est un groupe légendaire à l'influence très importante et encore présente dans différents domaines de la culture, de la musique aux arts en général. The Second Annul Report Of Throbbing Gristle est leur premier album, sorti à l'origine le 04 novembre 1977, et représente toute l'essence rebelle du groupe mythique, tant sur le plan politique que sur la façon de composer de la musique et des sons. POUR CEUX QUI AIMENT Cabaret Voltaire, Joy Division, The Velvet Underground, Stockhausen

Après deux premiers chef-d' oeuvres encensés par la critique, le plus romantique des allemands, KONSTANTIN GROPPER revient avec un nouveau diamant de pop baroque. Magnifiquement arrangé, à la fois flamboyant et tout en retenue, ce troisième album est un pur moment de romantisme pop. Avec GET WELL SOON, on pense à THE DIVINE COMEDY pour ses arrangements magistraux, à BEIRUT pour ses cuivres venus d'ailleurs, à ARCADE FIRE pour ses envolées lyriques et à MORRICONE pour la dimension cinématique et visuelle de ses morceaux. WIM WENDERS ne s'y était d'ailleurs pas trompé en lui demandant d'écrire deux titres pour la BO de son film Palermo Shooting. Sur The Scarlett Beast O' Seven Heads, on retrouve d'ailleurs des hommages à HITCHCOCK et HERGZOG. Une musique lettrée et sensible, GET WELL SOON a encore réalisé une oeuvre magistrale.

De retour avec leur très attendu troisième album studio The Savage Heart, les fiévreux anglais de The JIM JONES REVUE continuent de nous enflammer avec leurs chansons crades, sauvages, torrides et nerveuses. On vous promet donc du rock garage qui suinte le cambouis, qui hurle et qui transpire : bref du son qui vient des tripes ! Forts d'un nouveau membre, Henri Herbert, qui remplace Elliot Mortimer aux claviers, les JIM JONES REVUE lorgnent du côté d'OTIS SPANN, PETE JOHNSON et ALBERT AMMONS, sans pour autant renier leurs maitres LITTLE RICHARD et JERRY LEE LEWIS. Produit par JIM SCLAVUNOS (GRINDERMAN / NICK CAVE & THE BAD SEEDS) et mixé par JIM ABBISS (ARCTIC MONKEYS / ADELE), ce nouvel opus impose les cinq agitateurs britanniques comme les plus grands ambassadeurs de la musique du diable. Sacré par Mojo comme un des meilleurs groupes live de 2011, The JIM JONES REVUE se produira en automne dans toute la France pour une tournée qui sentira le cuir, la sueur, et le rock'n'roll.

Le nouvel album de Yves Jarvis, anciennement Un Blonde : une pop expérimentale fascinante ! Yves Jarvis est le nom de scène de Jean-Sébastien Audet, prolifique chanteur, auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste montréalais, dont les chansons pop expérimentales combinent des éléments disparates de soul, psycho, folk, post-punk et lo-fi indé. C'est à travers le premier nom de Un Blonde que Audet a été acclamé par la critique pour son album indépendant Good Will Come to You, sorti en 2016, avant de changer de nom pour Yves Jarvis. Audet a commencé à enregistrer de la musique à l'adolescence et s'est essayé à diverses facettes de sa personnalité artistique sous différents noms. à partir de 2012 environ, il a commencé à produire de la musique sous les noms de Faux Fur et Darren Wantz, mais Un Blonde est finalement devenu le véhicule créatif qui a uni sa myriade d'influence. Aujourd'hui Jarvis, Audet continue de créer une musique à la fois chaleureuse, envoûtante et peu familière tout en restant singulièrement invitante et chaleureuse, un mélange qui reflète à la fois le confort et son contraire.

Évoquant les plus meilleurs moments de VAN MORRISON, LEONARD COHEN, NICK DRAKE et THE NATIONAL, le nouvel album de SEAN ROWE, intitulé The Salesman and the Shark, est un pur moment de grâce. Bénéficiant de moyens de production et d'enregistrement bien supérieurs à son prédécesseur Magic, ce nouvel album est de l'aveu de son auteur le disque qu'il a toujours rêvé faire.

Justin Townes Earle peint un portrait des Etats-Unis d'aujourd'hui à travers cette pépite Americana The Saint Of Lost Causes est le 8ème album du troubadour roots Américain, Justin Townes Earle. Cet album montre un auteur-compositeur et artiste inébranlable et sans équivoque dans sa vérité. En composant The Saint Of Lost Causes, Earle s'est concentré sur une Amérique différente, celle des exclus et des opprimés, des oppressés et des oppresseurs, des optimistes et des désespérés. On y retrouve le pharmacien-cowboy-devenutueur-de-flic qui prie pour le pardon (Appalachian Nightmare), les Michiganders lambdas qui persévèrent dans la dévastation économique et industrielle (Flint City Shake It), la mère coincée qui rêve d'une vie meilleure du côté droit des routes californiennes (Over Alameda), l'homme cubain à New York, alourdi par un monde de regrets (Ahi Esta Mi Nina), l'âme used up (à bout) qui désespère d'aller à la Nouvelle Orléans (Ain't Got No Money) et les sons of bitches (fils de putes) en Virginie occidentale, qui empoisonnent le pays et la mer (Don't Drink the Water). Il s'agit d'individus et de collectivités de tous les coins du pays, luttant face à des évènements ordinaires - et parfois extraordinaires - de la vie quotidienne.

Le troisième album de la paire de frères et soeurs londonienne ! Après The Magic Numbers (2005) et Those the Brokes (2006), leurs deux premiers albums écoulés à plus d'un million de copies en Angleterre, The MAGIC NUMBERS sont de retour avec The Runaway. Produit par VALGEIR SIGURDSSON (BJORK, MUM, BONNIE PRINCE BILLY), le groupe a conservé ses influences principales : pop 60's à la MAMAS & PAPAS et expérimentations rock à la FLAMING LIPS. Les arrangements de cordes, touche finale de l'album, a été apportée par ROBERT KIRBY, le légendaire arrangeur des albums Five Leaves Left et Bryter Later de NICK DRAKE.

Mené par ERIC JOHNSON, qui a collaboré avec THE SHINS et VETIVER, le groupe originaire de Chicago propose une folk-pop à la fois fraiche et ambitieuse, influencée par le rock des années 90 de PAVEMENT ou les contrées folk d'ANDY CABIC. Enregistré au Clava, le studio qui avait vu naitre leur précédent album Echolocation, The Ruminant Band, album aux mélodies claires et aux accords structurés, est le 4ème de FRUIT BATS. Le songwriting et la production de cet album sont marqués par la concrétisation des instincts mélodiques de JOHNSON et par sa vision globale de la décennie passée.