
12,99 €
BELIEVE DV
À l’heure d’aborder l’épreuve du deuxième album, les deux frères Verleysen ont fait de leur mieux pour échapper à la malédiction qui veut qu’il s’agisse d’un moment difficile de la vie d’un groupe. Partis avec l’idée d’enregistrer la suite d’un premier album, Time For a Change, salué unanimement, Elephanz a préféré prendre un chemin de traverse. À l’arrivée, le groupe aura su accomplir une avancée bien plus importante qu’il ne l’aurait imaginé. En cherchant à confectionner le meilleur disque possible, les deux frères se sont découverts une audace qu’ils ne soupçonnaient pas au départ. Epuisés physiquement par des mois de route, ils ont choisi de s’isoler et de créer. C’est en hiver, dans un petit appartement du Calvados, que les morceaux ont vu le jour. Plutôt que de capitaliser sur le succès de leur premier album en multipliant les contacts avec des producteurs extérieurs et diverses personnes du métier de la musique, c’est à deux et exclusivement à deux qu’ils sont arrivés au bout d’une aventure douloureuse, longue et compliquée mais tellement gratifiante à l’arrivée. Les 2 frères ont mis au point les sonorités audacieuses de chansons déjà inoubliables. Une musique sombre et riche en textures inédites. Armé de nouveaux outils, dont un clavier analogique aisément transportable en sac à dos, et de nombreux plug-ins, Elephanz a bâti un son neuf. Avec un souci constant : ne pas surcharger inutilement les morceaux. Un travail d’épure exigeant qui uidi e considérablement la production des titres. Au mixage, Pierrick Devin apporte une cohérence qui faisait défaut à un premier album mixé de part et d’autre. S’ils ont retenu une leçon de leur premier disque, c’est bien celle-là : privilégier l’homogénéité par-dessus tout. Ainsi que le partage des tâches. Maxime participe ici pour la première fois à l’écriture des textes. Avec la patte qui donne sa singularité à la formule Elephanz : des mélodies lumineuses, tout droit sorties de la pop, au service de textes souvent noirs. Un oxymore payant une fois encore, notamment sur la chanson The Catcher in the Rye, joyeusement désespérée. Plus posé et serein que son prédécesseur, ce nouvel album s’appuie sur des batteries programmées qui confèrent un aspect plus intérieur, quasi énigmatique aux compositions. La production soignée du duo nimbe les chansons d’un voile mystérieux qui nécessite plusieurs écoutes avant de percer la densité des sons mis en uvre ici. Les guitares rasent les murs, torturées par Jonathan qui a voulu leur faire subir mille outrages plutôt que se satisfaire d’accords plaqués. Sur I Feel Love, un Vocoder fait même son apparition, ce qui n’est pas la moindre des surprises d’un album qui fera valser notre mélancolie tout l’automne. Pour la première fois, le groupe a décidé de chanter dans la langue d’Etienne Daho. Sur une poignée de titres, Maxime et Jonathan font claquer leurs mots choisis avec la finesse de nos meilleurs paroliers.

16,99 €
BELIEVE DV
Attendu avec impatience, Junk n'est pas seulement le premier album studio de M83 en cinq ans. Il s'inscrit dans le prolongement de Hurry up, We're Dreaming qui, lors de sa sortie en 2011, l'a propulsé sur le devant de la scène internationale. Salué comme le chef d'oeuvre d'Anthony Gonzalez et véhiculé par le hit « Midnight City » (certifié platine), l'album a reçu une nomination aux Grammy ainsi que des disques d'or à travers le monde. Anthony Gonzalez a aussi été très sollicité pour composer des bandes originales, réalisant ainsi celles du blockbuster de science-fiction Oblivion avec Tom Cruise et de la trilogie à succès Divergent. L'amour de Gonzalez pour tout ce qui provient des années 80 est bien connu et est récurrent dans tout l'album Junk. Cependant, dans l'optique d'une inspiration nouvelle et intemporelle, Anthony est revenu aux décennies précédentes, aux bandes originales des années 60 ou bien aux tubes radio groovy des années 70.