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Chez Frapin nous travaillons et vivons loin des grandes métropoles. Notre vie personnelle et professionnelle est rythmée par le rythme circadien des jours et des nuits, par le changement des saisons, par le souffle du vent dans les arbres.Cette proximité marque notre style, notre savoir-être, notre élégance. Nous admirons le bois, le travaillons, le buvons et le sentons. Ce bois est notre sagesse ancestrale, nous écoutons ses leçons et mystères. Sa verticalité nous montre le seul chemin à suivre celui de l’ascension. Il se montre tour à tour chaud, enveloppant, aromatique ou profond, il marque profondément notre style celui du Bois Blanc.Cette proximité avec la nature nous nourrit au-delà de ce que l’on peut imaginer. Nous modelons la nature et sommes modelés par elle, entourés que nous sommes par les champs les vignes, les rivières et les bois.

C’est dans le jardin en face de la demeure, construite en 1702 au-dessus du site de production, qu’Henri Frapin aime se relaxer en ces dimanches de printemps. Il pense à cette région, de bois, de rivières et de pâturages, qui l’a vu naître et qui coule dans ses veines. Il réfléchit à cette manne prodiguée par ce nectar que la famille produit depuis 1889. Son moment favori est celui où son fils se joint à lui vers 11h lorsque les rayons du soleil réchauffent ce promontoire de forêt au-dessus de Segonzac.L’échiquier est déjà prêt. Son fils s’assoit et, sans un mot, reprend le cours de ce combat métaphorique, de cette union avec son père dans le plaisir du jeu. La brise printanière entraîne sur ses ailes l’odeur fraîche des bosquets environnant. Le soleil réchauffe les agrumes qui mûrissent dans le pot en terre cuite posé sur la table alors que les Iris et l'héliotrope bordant l’allée qui mène au perron se débarrassent de leur couche de rosée et bombent le torse afin d’embaumer l’air.Henri sert à son fils son traditionnel thé à la cardamome, épice qui voit ses origines côtoyer celle de ce jeu ancestral. Chacun tentant de mettre l’autre en échec mais le redoutant en même temps afin de faire durer ces moments bénis, ce pont entre deux générations, ce lien d’amour paternel qui les unis à jamais.

IF comme une question qui résonne, lorsque l’on s’interroge seul devant son miroir. IF titre anglais du fameux poème de Rudyard Kipling, moins bien rendu en français par « Tu seras un homme mon fils ». Traduction imparfaite car pour devenir cet homme idéal il faudra d’abord répondre à cette litanie de « Si ». En effet bien plus qu’une définition Kipling nous invite à un chemin, à une ascèse et c’est bien « si » et seulement « si » que nous pourrons prétendre à devenir cette essence de l’homme définit par le poète.

La boxe, comme le parfum, est une rencontre avec soi-même. Une rencontre faite de rituels et d’une gestuelle étudiée. C’est aussi un moment violent qui se veut élégant. Régit par des règles précises et le respect de son adversaire, la boxe est dès la fin du 19e siècle un sport de gentlemen. En fin connaisseur de l’univers pugilistique, David Frossard prend tout cela en compte lorsqu’il lance l’idée d’un parfum frais, élégant, puissant, viril. Jérôme Epinette, rencontré quelques années auparavant, se voit confier l’interprétation de cet univers tout autant animal que réfléchi.

1889, Le temps a « suspendu son vol » au dessus des palais de verre éphémères de l’exposition universelle de Paris. Les pavillons, dévoilant leurs dessous en dentelle de fer, célèbrent l’effervescence industrielle et l’Art nouveau. C’est dans cette ambiance exaltante, que les cognacs Frapin sont récompensés pour leur excellence. Pierre Frapin reçoit de la main de Gustave Eiffel le premier prix. Ce qui fut dit alors, entre l’homme de la terre et celui du fer, l’histoire ne le raconte pas. Ce qui fut fait en revanche, le domaine charentais en témoigne. Monsieur Eiffel employa son génie à créer pour monsieur Frapin, d’indestructibles chais.

Speak easy, « parlez doucement », c’étaient les mots chuchotés aux clients des bars clandestins en Amérique, terme repris pour désigner les bars eux-mêmes sous la Prohibition. C’est le glamour film noir de cette époque où le danger rôdait sous la fête que ressucite Speakeasy. Celui d’un bar chic des Tropiques où Hemingway aurait pu croiser ses héros du Port de L’Angoisse; verres embués, fauteuils clubs, cigares cubains de contrebande savourés par des gentlemen contrebandiers dans l’air moite brassé par des ventilateurs en bois vernis… Et puisqu’aujourd’hui le plaisir d’interdit n’est plus l’alcool, mais le tabac, c’est à cette famille olfactive rare qu’appartient la nouvelle création de Frapin. Rafraichi par l’exotisme d’un accord mojito, ce tabac blond d’une grande suavité s’enrichit d’accent liquoreux et des facettes foin et amande du liatris odorant et de la fève Tonka. Un cuir oriental onctueux, richement ambré, intensifie cette palette fauve. Racé comme Bogart en smoking, sensuel comme Bacall sanglée dans un fourreau en satin noir.

L’Humaniste est destiné aux hommes désirant incarner les valeurs de demain. Des hommes à l’esprit ouvert et curieux. Tolérants, bienveillants, concernés. Qui pensent que le monde à venir n’a jamais eu tant besoin de cette sagesse du passé qu’est l’Humanisme de la Renaissance. Ils font rêver d’un Rabelais, illustre membre de la famille Frapin, transporté dans notre siècle. Répandant alentour son amour gourmand et insatiable de la planète. Parfum d’homme de qualités.

LE PARFUM DES ORIGINES Gourmand et charmeur, 1270 rend hommage aux origines de la famille Frapin et au trésor de la Folle Blanche, un cépage mythique, aujourd’hui disparu. Senteurs de raisin et d’herbes écrasées, vapeurs florales et fruitées, notes torréfiées, effluves de bois exotiques et de chocolat. Tel un parfum d’artisans, riche en essences précieuses et rares, le nouveau jus repensé par Sidonie Lancesseur, s’épanouit sur la peau au cours du temps. Le paradis des hédonistes

« Isle of Man » est une ode à la témérité et à l’intrépidité. Résolument masculin, ce parfum s’adresse à tout ceux qui n’ont pas peur de prendre des risques, au péril de leur vie. Il célèbre les esprits libres, les accros à l’adrénaline qui repoussent les limites pour vivre intensément, puisque la vie prend tout son sens lorsqu’elle est défiée. Tout comme « The Orchid man », précédente création de la maison Frapin, hymne à la boxe et à la sagesse du combattant, « Isle of Man » n’est pas simplement une fragrance s’inspirant de l’univers de la moto. Elle est le symbole d’une véritable philosophie : le sentiment de vivre intensément, vivre chaque seconde comme si c’était la dernière, quitte à frôler l’excès, pourvu que la vie ne soit jamais morose. David Frossard, adapte de moto et amateur de sensations fortes, confie l’interprétation de cet univers au parfumeur Aliénor Massenet. Celle-ci réalise un parfum doté d’une réelle signature olfactive. Un départ hespéridé suivi d’accords à la fois salés et floraux, cette fragrance reflète le décor paradisiaque d’une ile bordée par la mer, dans l’ambiance euphorique d’une course à 100 à l’heure