Projet du guitariste norvégien HP Gunderson accompagnée d'une flopée internationale de musiciens et chanteurs dont Hei Goodbye au chant, Ivar Thormodsæter à la batterie et Yuyue Zheng guzheng ( cithare chinoise). Absorbant des influences de l'est, Gunderson inclus guzheng, flute pastorale et guitares hawaïennes et le violon Hardenger scandinave, Gunderson ajoute à cela country et folk psychédélique. Pour l'artiste le concept de musique universelle est plus vieux que celui de divertissement. Fortes Influences de la guitare transe de Steve Reich, de la vision multiculturelle de Don Cherry, les harmonies des Beatles période Rubber-Soul ou encore du folk-rock de David Crosby et Stephen Stills.
Projet du guitariste norvégien HP Gunderson accompagnée d'une flopée internationale de musiciens et chanteurs dont Hei Goodbye au chant, Ivar Thormodsæter à la batterie et Yuyue Zheng guzheng ( cithare chinoise). Absorbant des influences de l'est, Gunderson inclus guzheng, flute pastorale et guitares hawaïennes et le violon Hardenger scandinave, Gunderson ajoute à cela country et folk psychédélique. Pour l'artiste le concept de musique universelle est plus vieux que celui de divertissement. Fortes Influences de la guitare transe de Steve Reich, de la vision multiculturelle de Don Cherry, les harmonies des Beatles période Rubber-Soul ou encore du folk-rock de David Crosby et Stephen Stills.
Le leader du groupe de metal doom YOB s'offre une parenthèse acoustique pour un album très personnel. Pour ceux qui connaissent sa sincérité, ses émotions brutes et sa philosophie très asiatique, « Stay Awake » ne sera pas une grande surprise. Traversant une période de transition turbulente, il s'est tourné vers sa guitare pour composer des titres simples mais efficaces, qui parlent « du moment présent, d'espoir, d'amour et de rédemption. » La musique combine des éléments de folk occidental et oriental, avec des arrangements et des émotions grandioses, comme le veut la tradition du rock classique. Un album enregistré à Seattle par son ami proche et ex-membre du groupe Sub Pop, Tad Doyle.
Le leader du groupe de metal doom YOB s'offre une parenthèse acoustique pour un album très personnel. Pour ceux qui connaissent sa sincérité, ses émotions brutes et sa philosophie très asiatique, « Stay Awake » ne sera pas une grande surprise. Traversant une période de transition turbulente, il s'est tourné vers sa guitare pour composer des titres simples mais efficaces, qui parlent « du moment présent, d'espoir, d'amour et de rédemption. » La musique combine des éléments de folk occidental et oriental, avec des arrangements et des émotions grandioses, comme le veut la tradition du rock classique. Un album enregistré à Seattle par son ami proche et ex-membre du groupe Sub Pop, Tad Doyle.
Case Studies est le projet 'solo' de Jess Lortz (il est accompagné de Jon Parker (guitare / piano), Oscar Michel (basse), Joe Haener (percussion), Carey Lamprecht (Violon) et Shawn Alpay (Violoncelle)), musicien prolifique de Seattle et auteur compositeur du groupe The Dutchess and The Duke. Ce disque est une collection de pop songs, intimistes et mélancoliques où l'influence de de grands noms comme Leonard Cohen et Bob Dylan est prégnante sans pour autant faire de l'ombre au talent indéniable d'écrire de Jess. Pour This is Another Life Jess a fait appel à Greg Ashley (Gris-Gris) pour l'enregistrement et le mixage et Marissa Nadler vient prêter sa voix sur le touchant morceau Villain.
Case Studies est le projet 'solo' de Jess Lortz (il est accompagné de Jon Parker (guitare / piano), Oscar Michel (basse), Joe Haener (percussion), Carey Lamprecht (Violon) et Shawn Alpay (Violoncelle)), musicien prolifique de Seattle et auteur compositeur du groupe The Dutchess and The Duke. Ce disque est une collection de pop songs, intimistes et mélancoliques où l'influence de de grands noms comme Leonard Cohen et Bob Dylan est prégnante sans pour autant faire de l'ombre au talent indéniable d'écrire de Jess. Pour This is Another Life Jess a fait appel à Greg Ashley (Gris-Gris) pour l'enregistrement et le mixage et Marissa Nadler vient prêter sa voix sur le touchant morceau Villain.
Sorti en 1974, Unk in Funk est l'une des dernières sorties de Muddy Waters sur le label Chess Records. L'album montre que le chanteur était à l'époque toujours au top et toujours ambitieux plus qu'il va plus loin dans son exploration de l'electric blues. Sur l'album figurent les musiciens qui accompagnent Waters tout au long de sa carrière : Pinetop Perkins au piano, (Earl Hooker), Luther Johnson (The Nighthawks), Bob Margolin à la guitare, Calvin Fuzz Jones à la basse, (The Legendary Blues Band) et Willie Big Eyes Smith à la batterie, Bo Diddley, John Lee Hooker) avec des apparitions exceptionnelles de George Buford, Paul Oscher (Louisiana Red), et Carey Bell (Willie Dixon) à l'harmonica.
Entre 1926 et 1930 l'un des groupes les plus populaires était l'ensemble à cordes de Charlie Poole & The North Carolina Ramblers. Les ventes de leurs 78 Tours se classaient juste derrière Gid Tanner and His Skillet Lickers. Le style unique de picking à 3 doigts de Poole sur son Banjo ainsi que son léger accent du Piedmont définissent la musique ancienne de l'Amérique. Son label souhaitait maintenir cette configuration classique banjo/violon/guitare+voix mais Poole a fondé The Highlanders afin de faire également des morceaux instrumentaux et en configuration double-violon et piano. Un son magnifiquement remasterisé par Christopher King avec des notes de l'expert Kinney Rorrer.
Superbe 1er album de TOPS, canadiens qui mélangenet avec brio punk et pop sur le label qui a lancé GRIMES. Le groupe formé par les deux ex-Silly Kissers Jane Penny (voix) et David Carriere (guitare) - en plus de Riley Fleck à la batterie et Thom Gillies à la basse - est un pur produit d'Arbutus Records, label à l'élégance aussi éclectique qu'avérée ( Blue Hawaii, Grimes, Tonstartssbandht, Sean Nicholas Savage). Tender Opposites, sans être rétrograde, est ainsi à concevoir tel un voyage passéiste invitant l'auditeur à l'immersion, entre introspection tourmentée (Evening, Go Away), funambules cavalcades (Diamond Look, VII Babies, Turn Your Love Around) et balades rassérénées (Double Vision, Rings Of Saturn).Thibault, HARTZINE, 201
Date Palms, c'est le duo Gregg Kowalsky (claviers, éléctronique) et Marielle Jakobsons (violon, flûte, éléctronique). A partir d'instruments rock et ils s'inspirent d'un mélange de musique traditionnelle indienne, de country, de minimalisme et de jazz spirituel pour aboutir à un style qui leur est propre. Sur ce troisième album, le duo élargit son équipe pour inclure Ben Bracken, à la basse éléctrique, Michael Elrod au Tanpura et Noah Phillips à la guitare électrique (une première pour le groupe). Inspiré par les paysages californiens, la première partie de la l'album est à l'image de la rivière Yuba, paisible et mélancolique, alors que la deuxième partie de l'album est plus sombre, plus lourde avec une présence plus insistante de la basse et du violon.
Joanne Robertson s'est d'abord fait connaître pour son oeuvre plastique, notamment au sein du collectif Blood'n Feather avec son amie Lucy Stein. Alors étudiante aux Beaux Arts de Glasgow elle fonde son premier groupe de noisy-rock avec ses copains de promo de Franz Ferdinand. Le groupe se nomme : Love Lucy, mais se sépare après six concerts : Trop structuré au goût de Joanne. The Lighter est une série de portraits intimes exécutés avec grâce, proche à certains égards de CAT POWER, BARBARA MANNING, ou HOPE SANDOVAL, où Joe et sa guitare respirent d'une seule et même voix, exhalant des notes d'un autre temps. Produit par DAVID CUNNIGHAM (FLYING LIZARDS).
Crumb est la collaboration de Lila Ramani (guitare, chant), Brian Aronow (synthé, clés, sax), musiciens basés à Brooklyn, Jesse Brotter (basse) et Jonathan Gilad (batterie). Ces amis se sont réunis en 2016 dans le but de développer et d'enregistrer une collection de chansons que Ramani avait écrites au lycée et à l'université, ce travail ayant abouti aux deux premiers EP du groupe, Crumb de 2016 et 2017, 'Locket'. Encouragé par l'accueil chaleureux en ligne et lors de spectacles, le groupe s'est transformé en un projet de tournée et d'enregistrement à temps plein. Le Crumb / Locket EP, qui n'était auparavant disponible qu'en quantités limitées sur le site Web du groupe, sera disponible pour la première fois dans les magasins le 9 août 2019.
Catherine Irwin a pris son temps pour créer son deuxième album solo. Comme pour son deuxième art, la peinture, elle a testé de nombreuses techniques d'écriture et d'enregistrement mais c'est sa rencontre avec Tara Jane ONeil (Rodan, Ida) qui sera la plus déterminante dans ce nouveau projet, Little Heater, enregistré à Woodstock. Car Irwin est avant tout une pionnière de la country alternative (au sein du groupe Freakwater, dès 1989) et marie sa voix brute à de magnifiques arrangements de cordes, de voix (les membres de Ida en renfort) et de guitare pedal steel (notamment des solos de Marc Orleans). Elle chante des endroits les plus sombres de l'âme humaine ses contes gothiques du Sud américain. A noter la présence au chant de Bonnie Prince Billy sur plusieurs morceaux.
Digibook Deluxe contenant 2 CDs, 1 DVD et un livret photos et paroles de 48 pages : S'inspirant librement des grands maitres du hip hop, du jazz et de la funk, Deluxe crée sa propre recette musicale, unique en son genre et dans laquelle une seule constante demeure : le groove ! Kaya à la basse, Kilo à la batterie et aux platines, Pietre à la guitare, Soubri aux percus et aux machines, Pépé aux cuivres... le groupe se compose de 5 musiciens et de Liliboy, une chanteuse à la voix suave et détonante. C'est également sur scène que le groupe prend toute sa dimension où il offre au public un mélange explosif à l'énergie dévastatrice et contagieuse, totalement jubilatoire pour le corps et les oreilles ! Retrouvez gravé sur ce live explosif indispensable leur concert donné à l'Olympia avec la présence inédite du groupe IAM et de -M- !
David Eugene Edwards débute WOVENHAND suite à une tournée européenne de son groupe 16 HORSEPOWER; projet qui se développe au fil des années pour devenir beaucoup plus qu'une simple échappée solitaire. Pour Ten Stones, cinquième album, il s'entoure de DANIEL SMITH des DANIELSON pour la production, d'EMIL NIKOLAISEN (SERENA MANEESH) à la guitare et de PASCAL HUMBERT (16 HORSEPOWER) à la double basse. Hantée par les pulsations du bandonéon et les drones de la double basse, l'écriture folk/country d'Edwards combine une imagerie de paix et d'enfer placée sous le signe de la dévastation et de la rédemption. La musique de WOVENHAND est unique et touche les parts d'ombre et de lumière de tout un chacun. Ten Stones, emprunt d'une tristesse et d'un espoir indicibles, s'annonce d'ores et déjà album culte.
David Eugene Edwards débute WOVENHAND suite à une tournée européenne de son groupe 16 HORSEPOWER; projet qui se développe au fil des années pour devenir beaucoup plus qu'une simple échappée solitaire. Pour Ten Stones, cinquième album, il s'entoure de DANIEL SMITH des DANIELSON pour la production, d'EMIL NIKOLAISEN (SERENA MANEESH) à la guitare et de PASCAL HUMBERT (16 HORSEPOWER) à la double basse. Hantée par les pulsations du bandonéon et les drones de la double basse, l'écriture folk/country d'Edwards combine une imagerie de paix et d'enfer placée sous le signe de la dévastation et de la rédemption. La musique de WOVENHAND est unique et touche les parts d'ombre et de lumière de tout un chacun. Ten Stones, emprunt d'une tristesse et d'un espoir indicibles, s'annonce d'ores et déjà album culte.
« La musique a toujours eu un aspect visuel imaginaire pour moi, allant de simples évocations de combinaisons de couleurs à des formes géométriques complexes, voire des scènes réelles. Ce projet Ufabulum est centré sur une idée : les aspects visuels viennent nourrir la musique que je produis et vice versa, pour qu'ils soient liés autant que possible. Je ne vois l'intérêt d'utiliser des visuels que s'ils sont complètement connectés, à la fois rythmiquement et conceptuellement à la musique. » Tom Jenkinson - Squarepusher Voici donc le nouvel album de Squarepusher avec une superbe édition limitée vinyle boxset phosphorescente : Boîte rigide, dans un étui noir, imprimé avec des encres phosphorescente et normale. Ainsi, dans le noir, le logo Squarepusher se révèle. Elle contient 2LP dans des pochettes individuelles, un livret 30x30cm de 12 pages, une carte avec un code de téléchargement et le CD 3 titres Enstrobia EP. La version CD limitée n'est pas en reste : CD digipack 2 volets avec un livret de 12 pages, plus le CD 3 titres Enstrobia EP également en digipack, tous deux rassemblés dans un digipack imprimé noir avec des points vernis. (La version CD existe aussi en standard)
ISIS n'est plus depuis 2010. Mais trois de ses membres Aaron Harris (batteur), Jeff Caxide (basse) et Clifford Meyer (clavier, guitare, chant) se sont associés à Chino Moreno (Deftones) pour ce nouveau projet appelé PALMS, dont les orientations musicales évoluent entre les titres atmosphériques d'Isis et l'autre side-project de Chino : Team Sleep. C'est Aaron Harris a supervisé l'enregistrement des parties vocales de Chino Moreno, et a rejoint les Deftones en tournée pour des sessions dans les chambres d'hôtels ou les loges. Un album livré à Mike Patton et à son label Ipecac Recordings. Le format DOUBLE LP Gatefold est proposé sur vinyle de 5 couleurs mises sous pochette aléatoirement : blanc, noir, transparent, rouge ou doré.
Emiliano Maggi est un artiste italien qui officie sous le nom de Rome et signe ses aventures musicales du pseudonyme Estasy et particulièrement ce premier album, Wild Songs . Tout d'abord, c'est la voix surprenante de Maggi, soprano, qui nous frappe et exprime romantisme et fascination pour la mort, parfois dans une solitude minimaliste, parfois enfouie sous de nombreux réenregistrements vocaux fantomatiques, accompagnée d'une guitare ou d'un ukulele. Enregistré en plein air, au milieu des champs ou des bois, les sons de la nature y sont présents, naturels ou synthétiques, bruts ou synthétisés. On pourra y entendre la tradition de folk nordique d'un groupe tel que Dvergmål, les sons de l'au-delà proposés par Sigur Rós, et l'expression protogothique de la trilogie de Nico (The Marble Index, The End, Desertshore ). Edition limitée à 1000 LP (les 500 premiers sur vinyle blanc) // Pochette en relief doré.
Emiliano Maggi est un artiste italien qui officie sous le nom de Rome et signe ses aventures musicales du pseudonyme Estasy et particulièrement ce premier album, Wild Songs . Tout d'abord, c'est la voix surprenante de Maggi, soprano, qui nous frappe et exprime romantisme et fascination pour la mort, parfois dans une solitude minimaliste, parfois enfouie sous de nombreux réenregistrements vocaux fantomatiques, accompagnée d'une guitare ou d'un ukulele. Enregistré en plein air, au milieu des champs ou des bois, les sons de la nature y sont présents, naturels ou synthétiques, bruts ou synthétisés. On pourra y entendre la tradition de folk nordique d'un groupe tel que Dvergmål, les sons de l'au-delà proposés par Sigur Rós, et l'expression protogothique de la trilogie de Nico (The Marble Index, The End, Desertshore ). Edition limitée à 1000 LP (les 500 premiers sur vinyle blanc) // Pochette en relief doré.
10 ans après leur premier album, WOVENHAND est de retour avec leur 7ème opus, The Laughing Stalk. Après une tournée mémorable lors de la sortie de The Threshingfloor, Pascal Humbert, collaborateur de longue date, a pris la décision de quitter le groupe pour retourner en France aider son père à gérer le vignoble familial. David Eugene Edwards a donc recruté deux nouveaux musiciens Chuck French (guitare) et Gregory Garcia (basse), seul reste le batteur de la formation initiale Ordy Garrison. Que les fans se rassurent, le groupe n'a rien perdu de sa magie et de son hypnotisme et se renouvelle en signant un album au son plus rock et plus heavy. Ceux qui pensaient qu'il ne pouvait pas y avoir de progression après un album tel que The Threshingfloor auront avec The Laughing Stalk, la preuve qu'ils avaient tort.
10 ans après leur premier album, WOVENHAND est de retour avec leur 7ème opus, The Laughing Stalk. Après une tournée mémorable lors de la sortie de The Threshingfloor, Pascal Humbert, collaborateur de longue date, a pris la décision de quitter le groupe pour retourner en France aider son père à gérer le vignoble familial. David Eugene Edwards a donc recruté deux nouveaux musiciens Chuck French (guitare) et Gregory Garcia (basse), seul reste le batteur de la formation initiale Ordy Garrison. Que les fans se rassurent, le groupe n'a rien perdu de sa magie et de son hypnotisme et se renouvelle en signant un album au son plus rock et plus heavy. Ceux qui pensaient qu'il ne pouvait pas y avoir de progression après un album tel que The Threshingfloor auront avec The Laughing Stalk, la preuve qu'ils avaient tort.
'To clean', en ouverture, c'est Pavement jouant les Mamas and Papas, et c'est drôlement terrible. La candeur vintage, l'enthousiasme hippie, la félicité mélodique, les chorus solaires à voix multiples, harponnés par des slackers et triturés par un modèle de guitare souillon, en 2 minutes 17 de bonheur carabiné. Woods reprend la main dès le morceau suivant, sur un tempo ralenti, et impose sa franche singularité. Même solo ébréché. Mêmes choeurs. Même batterie monotonique au son de caisse claire fabriquée avec un bidon. Même captation home made par des micros au bord de la saturation. La candeur est sixties.. La voix si haut perchée, digne d'un shoot d'hélium. Un naturel déconcertant. Qu'est-ce que Woods ? Une façon significative d'attacher l'auditeur. Une écoute égarée. Un émerveillement. Cette musique, c'est comme de partir motivé en trekking et de se retrouver à chasser les papillons, totalement paf et enchanté. Terrible. MILLEFEUILLE.FR
« Just A Story From New York », le magnifique nouvel album live d'Elliott Murphy, restitue la chaleur du concert très spécial du poète rocker qui marque en effet son retour dans sa ville natale. Enregistré au Beachwood à New York City en décembre dernier, Elliott, entouré de ses fidèles Nortmandy All Stars, Avec le prodigieux Olivier Durand à la guitare, ce concert bouillant devant une salle comble comprend des versions éblouissantes de classiques comme « Dimonds By The Yard » et « Drive All Night », ainsi que les tout meilleurs morceaux de ses albums récents comme « Pneumonia Alley » ou encore « Rain, Rain, Rain ». Il donne près de 100 concerts par an en Europe et aux USA, et les concerts du New Morning à Paris, où il fête son anniversaire tous les ans, sont devenus légendaires. Les 22 et 23 mars 2012, il y célébrera aussi la sortie de l'album live de son retour aux sources.
Year of the Flesh est le deuxième album de Dad Rocks!, groupe danois emmené par son leader icelandais Snævar Njáll Albertsson. Mount Modern sorti en 2011, était un album calme et posé. Tel un changement de saison, Year of the Flesh apparaît nettement plus enjoué, l’orchestration plus complexe et travaillée, une invitation à la féerie. L’album se caractérise par des titres mélangeant avec douceur le folk et la pop, un subtil mélange de guitare acoustique, piano et instrumentations classiques, parsemé de choeurs féminins. Lorsqu’on sait qu’Albertsson fonda ce groupe suite à la naissance de sa fille tout devient limpide. Year of the Flesh qui s’ouvre par le scintillant et majestueux instrumental BMI est un livre de contes peuplé de perles pop (Peers, Cyber Bullies, Body Mass index) ainsi que de somptueuses ballades (Managed, Pro-filing). De la finesse des arrangements transparaît un positivisme et une humilité qui rend ce Year of the Flesh plus qu’attachant.
La popularité de RADIO MOSCOW s'étend rapidement, à mesure que les fans revendiquent, toujours plus nombreux, leur penchant pour le blues rock stoner Américain psychédélique délivré par le groupe. Ancrée dans le son power trio de la fin des 60's / début 70's, leur musique a souvent été comparée à Hendrix, Cream, ou Ten Years After. Après deux albums remarqués sur le label Alive Naturalsound dont un produit par Dan Auerback (Black Keys), le trio composé de Parker Griggs (chant/composition/guitare/batterie), Zach Anderson (basse) et Cory Berry (batterie), ils reviennent avec The Great Escape Of Leslie Magnafuzz, plus psychédélique et détraqué que ses prédécesseurs. Pour conserver le son vintage authentique qui leur va si bien, ils n'ont enregistré qu'avec des instruments et amplis vintage : Supro, Gibson, amplis Alamo, le tout sublimé par la réverb.
La popularité de RADIO MOSCOW s'étend rapidement, à mesure que les fans revendiquent, toujours plus nombreux, leur penchant pour le blues rock stoner Américain psychédélique délivré par le groupe. Ancrée dans le son power trio de la fin des 60's / début 70's, leur musique a souvent été comparée à Hendrix, Cream, ou Ten Years After. Après deux albums remarqués sur le label Alive Naturalsound dont un produit par Dan Auerback (Black Keys), le trio composé de Parker Griggs (chant/composition/guitare/batterie), Zach Anderson (basse) et Cory Berry (batterie), ils reviennent avec The Great Escape Of Leslie Magnafuzz, plus psychédélique et détraqué que ses prédécesseurs. Pour conserver le son vintage authentique qui leur va si bien, ils n'ont enregistré qu'avec des instruments et amplis vintage : Supro, Gibson, amplis Alamo, le tout sublimé par la réverb.
10 vignettes sur la condition féminine de nos jours, où aucun sujet n'est évité, l'amour, la mort, la politique, la nature même de l'existence le tout joyeusement mis en musique, avec chaleur et humour. Icône féministe et légende de la scène indie rock, Amelia Fletcher (Talulah Gosh/Heavenly) mène un groupe constitué d'Emily Bennett (Betty and the Werewolves) qui remplace Elizabeth Morris (Allo Darlin), Katrina Dixon à la batterie, John Stanley à la guitare et le bassiste original de Heavenly, Robert Pursey. Un album très vocal (3 chanteuses) et rempli de choeurs inspiré des premiers groupes féminins (l'une des chansons parle d'une femme enfermée dans une chanson des Shangri Las !) Enregistré aux Bark Studios avec le producteur Brian O'Shaughnessy (Primal Scream, My Bloody Valentine, Saint Etienne), l'album est disponible sous pochettes verte violette ou blanche (couleurs des suffragettes).
10 vignettes sur la condition féminine de nos jours, où aucun sujet n'est évité, l'amour, la mort, la politique, la nature même de l'existence le tout joyeusement mis en musique, avec chaleur et humour. Icône féministe et légende de la scène indie rock, Amelia Fletcher (Talulah Gosh/Heavenly) mène un groupe constitué d'Emily Bennett (Betty and the Werewolves) qui remplace Elizabeth Morris (Allo Darlin), Katrina Dixon à la batterie, John Stanley à la guitare et le bassiste original de Heavenly, Robert Pursey. Un album très vocal (3 chanteuses) et rempli de choeurs inspiré des premiers groupes féminins (l'une des chansons parle d'une femme enfermée dans une chanson des Shangri Las !) Enregistré aux Bark Studios avec le producteur Brian O'Shaughnessy (Primal Scream, My Bloody Valentine, Saint Etienne), l'album est disponible sous pochettes verte violette ou blanche (couleurs des suffragettes).
A Hawk and A Hacksaw, c'est le duo formé par Jeremy Barnes et Heather Trost, connus pour jouer une musique à la fois traditionnelle et originale, infusée d'influences du folklore d'Europe Orientale. Voici leur 6ème album : You Have Already Gone to the Other World : Music Inspired by Paradjanov's Shadows of Forgotten Ancestors. 16 morceaux dont 7 compositions originales et 9 chansons traditionnelles réimaginées, qu'elles viennent d'Ukraine, de Hongrie ou de Roumanie. Le tout inspiré du film de 1964 «Shadows of Forgotten Ancestors » du réalisateur russe Sergey Paradjanov. Ainsi, Barnes (du groupe Neutral Milk Hotel) et Trost (qui a notamment participé au dernier album Josephine Foster) ont composé avec pour appui les images du film et ont proposé ces morceaux en tournée, entre théâtres et cinémas. L'album est produit par John Dieterich de Deerhoof (qui joue également de la guitare sur 2 titres) qui les amène à une musique plus riche et un son plus dynamique.
A Hawk and A Hacksaw, c'est le duo formé par Jeremy Barnes et Heather Trost, connus pour jouer une musique à la fois traditionnelle et originale, infusée d'influences du folklore d'Europe Orientale. Voici leur 6ème album : You Have Already Gone to the Other World : Music Inspired by Paradjanov's Shadows of Forgotten Ancestors. 16 morceaux dont 7 compositions originales et 9 chansons traditionnelles réimaginées, qu'elles viennent d'Ukraine, de Hongrie ou de Roumanie. Le tout inspiré du film de 1964 «Shadows of Forgotten Ancestors » du réalisateur russe Sergey Paradjanov. Ainsi, Barnes (du groupe Neutral Milk Hotel) et Trost (qui a notamment participé au dernier album Josephine Foster) ont composé avec pour appui les images du film et ont proposé ces morceaux en tournée, entre théâtres et cinémas. L'album est produit par John Dieterich de Deerhoof (qui joue également de la guitare sur 2 titres) qui les amène à une musique plus riche et un son plus dynamique.
Clark, l'enfant terrible de Warp, est de retour avec un album dévastateur ! Après la bombe numérique Growls Garden, Clark s'affirme comme un nouveau pilier du label dans la grande tradition d'Aphex Twin, Autechre ou Squarepusher. Chris Clark nous livre Totems Flare, un brûlot ardent pour une musique électronique à la fois barrée, touchante, surpuissante, surprenante et complètement addictive. Truffée de détails techniques époustouflants, exacerbée par une production d'une grande finesse : on en prend plein les oreilles, encore. Cette fois, Clark a utilisé des instruments (guitare, pianos, drums) combinés à des voix pour un rendu parfois pop totalement assumé, qui repousse toujours les limites ! On y retrouve ses influences : acide, rave, dancefloor, hip hop... Son travail est plus que jamais abouti, il respire la franchise, l'insolence et la maturité à la fois. Une leçon qui rendra tout le monde (oui, tout le monde) hystérique!
Du folk dentelle à la pop poétique en passant par le garage et le punk, l'inclassable Jaromil Sabor se colle une nouvelle étiquette, plus nineties, avec un 4ème album, Second Science. Derrière ce pseudo se cache le bordelais Loïk Maille, auteur-compositeur et interprète protéiforme, dont l'histoire prend racine à la fin des années 2000, d'abord avec les soyeux Artyfacts puis au sein d'Arthur Pym And The Gordons. En 2012, il décide de tracer sa route en solitaire. Fruit d'une expérience pop dense, la musique de Jaromil Sabor est à l'image du personnage : multiple et généreuse, voire même schizophrène. Second Science est une parfaite synthèse des trois albums précédents, enfonçant une nouvelle porte, entre twee pop et nineties, le rock indépendant des Beat Happening ou celui des Vaselines. D'abord seul sur scène, puis trio et enfin quintet, Jaromil est désormais entouré de Suzy Cacheux à la guitare, Boris Cuisinier à la basse, Samuel Roux au clavier et François Tastet à la batterie.
Membre fondateur du collectif et label Kütu Folk Records, Damien Fahnauer alias Leopold Skin anime depuis ses débuts la riche scène folk auvergnate. A 21 ans à peine, il a déjà partagé la scène avec Arab Strap, Herman Düne, Devendra Banhart ou Rufus Wainwright et multiplié les concerts dans toute la France. Après un périple d'un an au Canada, sac au dos et guitare à la main, il est fin prêt à défendre Leopold Skin & The Blue House Dandelions. Ce premier album condense en 11 chansons un siècle de tradition folk. Loin d'être un patchwork disparate, c'est chaque chanson qui synthétise le chant ancestral des hobos, la simplicité et la fraîcheur du New York des 60's et le psychédélisme béat des 70's. Il évite pourtant l'écureuil du passéisme, ses préoccupations et sa sensibilité de jeune homme moderne l'inscrivant clairement dans le 21ème siècle. Sa force d'écriture offre à notre époque troublée ce qui ressemble fort à de nouveaux classiques.
VINCENT DUPAS joue sous le nom de MY NAME IS NOBODY depuis 2003. Vite qualifié de 'story teller' suite à la série de portraits et histoires dressés dans I hope you're well, I am & I send you my fingers (2006) dans la tradition des musiques folks, accompagné des 'Desert Foxes' (FAUSTINE SEILMAN, piano & choeurs / ERWAN FAUCHARD, basse & choeurs / FRANZL O'GAUTREAU, batterie & choeurs). En 2008, il sort un album solo, At the Wolf pit, sur lequel il aborde des sujets plus profonds comme la religion ou la vieillesse, et son jeu de guitare aux sonorités folks ne se contente plus d'Amérique mais tisse des liens avec les musiques traditionnelles écossaises ou de l'Est de l'Europe. Aujourd'hui, c'est avec BRUNO GREEN (LILIUM, HOWE GELB, MIOSSEC.) et de nouveau les DESERT FOXES qu'ils décident travailler sur la production de The Mentor, qui reçoit également les participations de JEROME LORICHON (BERG SANS NIPPLE, HERMAN DÜNE) aux percussions et à la trompette, ainsi que VASSILI CAILLOSSE (SANTA CRUZ) qui illumine les compositions de ses banjos, de la pedal steel, et autres instruments à cordes.
Voici le nouveau projet d'Essie Jain, auteur compositeur habitant New York. L'idée principale de ce disque est d'aider les jeunes auditeurs à faire de beaux rêves. S'endormir en écoutant la voix douce et les mélodies d'Essie, que vous soyez un adulte ou un enfant. Pour Essie, il y a 3 phases essentielles lorsqu'on va coucher les petits. La première où il faut être apaisé et confortablement installé, la seconde qui correspond au moment précédent l'endormissement, et la troisième qui suit juste après, là ou le sommeil profond arrive et où les rêves se forment. Elle a voulu respecter ce rythme naturel sur le disque. Enregistré à NYC avec l'aide de son mari Patrick Glynn à la guitare, de Jon Mizrachi au glockenspiel et de Rob Jost à la basse ce recueil de berceuses est aussi un nouveau départ pour l'artiste. Elle a lancé son label, sa maison d'éditions, son magasin en ligne et elle prépare aussi un livre d'histoires pour enfants. Elle a souhaité devenir indépendante pour échapper à la folie du music business et retrouver un rythme plus humain.
La Louise est le projet solo de la musicienne Emilie Houillon, ancienne disciple du théâtre et de la danse contemporaine. La Parisienne a décidé de se lancer dans la musique en prenant une guitare et voilà qu’elle nous présente son premier EP de 5 titres intitulé Je Fume complètement percutant et incisif. Il est ainsi question d’amour consommé et consumé sur «Je Fume», d’une insouciante liberté sur «Johnny», puis de solitude et d’une douce perdition sur «Serre-Moi». Mais le titre le plus poignant de ce premier EP reste et restera «313», titre engagé, percutant et intransigeant revenant sur le manifeste publié par 313 courageuses femmes dénonçant les viols dont elles ont été victimes dans le Nouvel Obs du 20 novembre 2012. Trois minutes pour témoigner et faire passer la honte du côté des bourreaux. Point de légèreté donc dans ce premier EP aux sentiments autoritaires, qui s’impose à nous sur «Le coeur net», conclusion cuirassée et endurante d’une femme aux mots durs et au teint pâle. Entre rock et chanson française, La Louise n’est pas un coeur à prendre; c’est elle qui nous tient.
49 SWIMMING POOLS est un groupe français évoluant dans une ligne esthétique proche d' artistes et groupes comme WILCO, FLAMING LIPS ou encore SUFJAN STEVENS. Soit des musiciens qui ont grandi avec des disques gavés de mélodies célestes et d'instrumentations boisées - pour résumer : les albums des BEATLES d'un côté, ceux de NEIL YOUNG de l'autre. La musique, ces trois amis baignent littéralement dedans. EMMANUEL TELLIER, FABIEN TESSIER et ETIENNE DUTIN, ont tous les trois joué dès l'adolescence et ont eu plusieurs projets musicaux en commun. Ils avaient notamment formé CHELSEA au début des années 90, puis MELVILLE, en 1995. Le premier album de 49 SWIMMING POOLS Triumphs And Disasters, Rewards And Fairytales se veut un disque simple, minimaliste. Sans trop d'instruments, juste ceux qui s'imposaient naturellement, piano, guitare acoustique, accordéon, sur quelques chansons une batterie pas trop bavarde, et dans la dernière ligne droite, une petite section de cuivres.
Il est difficile de suivre la vie fragmentée et la musicalité de Matthew Schneider. Son double parcours a toujours embrassé à la fois un amour constant pour Chet Atkins et la virtuosité de la session de Nashville, ainsi qu'un flirt frustrant mais fructueux avec le underground et le milieu de post-rock de Chicago. Dans son comté natal de McHenry, alors qu'il était adolescent, il était un phénomène de guitare, un moteur de fierté locale qui jouait des hymnes et des vieux succès pour un public de citadines ravies sous une chemise boutonnée et une coupe de cheveux au ras. Son cahier de coupures est rempli d'éloges qui ont fait l'objet de ses performances à la maison de Dobbyn, le long de la rivière Fox. Le fait qu'il ait réussi le lycée tient en partie au fait qu'il a fourni la bande-son de nombreuses soirées ivres de son professeur et qu'il l'a laissé glisser comme un athlète étoile. Dans un univers parallèle et simultané, il était amené à jouer avec des groupes comme Adhesive et Filament (deux groupes différents partageant membres et amants) qui avaient plus en commun avec Seam et Tortoise que Chester ou Les. à l'été de 1998, immédiatement après avoir obtenu son diplôme de lycée, Schneider s'est rendu à Nashville pendant plusieurs semaines, où il a découvert qu'il était plus une ville fantôme qu'un accueil chaleureux pour un joueur de session en plein essor. Le melting-pot fécond de jazz et de rock de Chicago était beaucoup plus attrayant. Il s'installe à Wicker Park avec ses compagnons de groupe Adhesive et participe à une succession d'actes : The Exciting Trio, puis Toe (où lui et Griffin Rodriguez remplacent respectivement Jeff Parker et Doug McCombs of Tortoise), puis l'ex-Codeine Doug Le grand ensemble de fusion de Scharin, HiM. Après avoir parcouru l'Europe avec HiM, Schneider s'est retiré pendant six mois dans la maison vide de sa mère à Marengo, dans l'Illinois. Il se souvient Je voulais apprendre l'instrument. Conservant sa trajectoire idiosyncratique en tant que musicien, Schneider ne revient jamais tout à fait sur la route. Il se réfugie plutôt à Chicago, créant des méthodes et des accords de plus en plus complexes pour sa guitare acoustique tout en se concentrant sur ses enfants et sa menuiserie. Il devient, dans un sens classique, le secret caché de la musicalité à Chicago. Faisant face à son jeu, les interprètes intrépides sont constamment assommés. Sans enfermer son travail dans une spiritualité douteuse, il canalise quelque chose de simultanément à la fois poétique et mathématique, comme la musique des sphères de Kepler. Chaque composition est instantanée, improvisée et lancée comme si elle était complètement formée, n'ayant un sens que par rapport à ses propres règles d'interaction spontanément formées.
Thomas Brenneck, l'ancien guitariste des Dap-kings a créé sa propre filiale Dunham Records au sein de Daptone, et son propre groupe maison le Menahan Street Band (MSB). Avec Brenneck à la guitare et d'autres pointures tels que Homer Steinweiss à la batterie, Nick Movshon à la basse, Dave Guy à la trompette et Leon Michels au sax tenor, Victor Axelrod au clavier, et Mike Deller au piano le MSB est un « super groupe » qui a su se faire remarquer par son premier album Make The Road By Walking sorti en 2008 qui fut très souvent samplé (Jay-Z pour son tube «Roc Boys (And The Winner Is)», 50 cents, etc). MSB a ensuite officié en studio et sur les scènes du monde entier auprès de Charles Bradley pour son premier album No Time For Dreaming. Avec The Crossing, Brenneck et ses acolytes font une synthèse magnifique entre James Brown et Neil Young, entre les Beatles et le Wu Tang Clan, entre RZA et Ennio Morricone, ou encore Fela et Jimi Hendrix. C'est donc une musique cinématique aux influences bien plus larges que le rayon Soul / Funk qui nous est proposé à travers ce second effort.
«S'il y a eu une idée préconçue avant cet album, elle était plutôt vague : se concentrer davantage sur l'organique et le son live et enregistrer plus de guitares ainsi que d'autres instrumentations live. Ceci dit, je ne suis pas un puriste, donc je ne m'empêche pas de faire des diversions stylistiques et cela implique de faire avec l'imprévu. Bien que la majorité de mes titres soient commencés et terminés dans mon studio, je sors parfois les choses de leur environnement habituel. L'enregistrement de 'A tout à l'heure' a commencé dans mon jardin par une magnifique journée ensoleillée : une guitare à 12 cordes, un sampler MPC, un micro et un recorder cassette. J'ai tambouriné sur des objets du jardin, comme un arrosoir en plastique et des cisailles de jardin pour les parties de percussion. Pour le son de cet album, j'ai cherché à obtenir un son panoramique et filmique tout en essayant de fusionner le flou de mon travail saturé sur cassette avec un son d'ensemble plus gros et vif. Cet album me paraît sûrement plus personnel parce que je me suis isolé pendant sa création, ce qui est facile à faire quand on sait où je vis, caché dans ma banlieue tranquille des West Midlands. » StephenWilkinson, Mars 2013
«S'il y a eu une idée préconçue avant cet album, elle était plutôt vague : se concentrer davantage sur l'organique et le son live et enregistrer plus de guitares ainsi que d'autres instrumentations live. Ceci dit, je ne suis pas un puriste, donc je ne m'empêche pas de faire des diversions stylistiques et cela implique de faire avec l'imprévu. Bien que la majorité de mes titres soient commencés et terminés dans mon studio, je sors parfois les choses de leur environnement habituel. L'enregistrement de 'A tout à l'heure' a commencé dans mon jardin par une magnifique journée ensoleillée : une guitare à 12 cordes, un sampler MPC, un micro et un recorder cassette. J'ai tambouriné sur des objets du jardin, comme un arrosoir en plastique et des cisailles de jardin pour les parties de percussion. Pour le son de cet album, j'ai cherché à obtenir un son panoramique et filmique tout en essayant de fusionner le flou de mon travail saturé sur cassette avec un son d'ensemble plus gros et vif. Cet album me paraît sûrement plus personnel parce que je me suis isolé pendant sa création, ce qui est facile à faire quand on sait où je vis, caché dans ma banlieue tranquille des West Midlands. » StephenWilkinson, Mars 2013
Thomas Brenneck, l'ancien guitariste des Dap-kings a créé sa propre filiale Dunham Records au sein de Daptone, et son propre groupe maison le Menahan Street Band (MSB). Avec Brenneck à la guitare et d'autres pointures tels que Homer Steinweiss à la batterie, Nick Movshon à la basse, Dave Guy à la trompette et Leon Michels au sax tenor, Victor Axelrod au clavier, et Mike Deller au piano le MSB est un « super groupe » qui a su se faire remarquer par son premier album Make The Road By Walking sorti en 2008 qui fut très souvent samplé (Jay-Z pour son tube «Roc Boys (And The Winner Is)», 50 cents, etc). MSB a ensuite officié en studio et sur les scènes du monde entier auprès de Charles Bradley pour son premier album No Time For Dreaming. Avec The Crossing, Brenneck et ses acolytes font une synthèse magnifique entre James Brown et Neil Young, entre les Beatles et le Wu Tang Clan, entre RZA et Ennio Morricone, ou encore Fela et Jimi Hendrix. C'est donc une musique cinématique aux influences bien plus larges que le rayon Soul / Funk qui nous est proposé à travers ce second effort.
La désormais légendaire virtuosité de Squarepusher à la basse sera immortalisée le 17 août prochain avec la sortie de Solo Electric Bass 1. Cet enregistrement a été réalisé lors du Festival de Jazz à la Villette à la Cité de la Musique de Paris en Septembre 2007. Un de ces spectacles envoûtants avec Tom Jenkinson seul sur scène accompagné seulement de sa basse et d'un ampli. Un disque idéal pour les fans de Squarepusher et pour tous ceux qui souhaitent explorer sa technique stupéfiante avec une guitare basse. Quiconque a déjà eu la chance d'assister à l'un de ses rares shows connaît déjà son style unique et envoûtant. Au fil des années, Tom a assis sa réputation et éveillé l'intérêt de l'élite du monde de la musique actuelle (Thom Yorke, Brian Eno, Herbie Hancock...). Une façon de boucler la boucle pour celui qui a découvert la musique via celles de Miles Davis, Charlie Parker, Art Blakey... avant celles de ses voisins LFO ou Aphex Twin. On dirait que Squarepusher est en train d'établir sa légende de Jaco Pastorius moderne, franchissant une nouvelle étape dans sa carrière musicale en constante ébullition.
Trois ans après «Adieu l'enfance», La Féline, projet de la philosophe Agnès Gayraud, revient avec un second album : «Triomphe». Depuis ses débuts sur la scène pop française, Agnès Gayraud s'est tracée un chemin bien à elle, avec le soin apporté aux textes très écrits et son jeu de guitare brut et minimal. La Féline a la voix douce, la diction claire et précise. Tout cela ensemble produit une musique de plus en plus personnelle, de plus en plus affirmée, ouverte aux autres aussi. Avec son collaborateur Xavier Thiry du groupe Hello Kirt, La Féline ne se perd pas dans un rock intello. Sa musique se veut directe et immédiate. Senga, le premier extrait de Triomphe, est là pour le prouver : la Féline peut griffer. Le collectif AS Human Pattern (clippers et vidéastes notamment pour Oiseaux-Tempête, Saåad, Mondkopf ou Autrenoir) ont conçu un clip sans compromis. Avec la performance de la danseuse Hélène Rocheteau, des gueules et un filmage haletant, Senga révèle sa face obscure : alter ego de la voix qui chante, elle est cette créature sauvage, humaine et bête, qui fascine mais qu'on finit par persécuter...
Trois ans après «Adieu l'enfance», La Féline, projet de la philosophe Agnès Gayraud, revient avec un second album : «Triomphe». Depuis ses débuts sur la scène pop française, Agnès Gayraud s'est tracée un chemin bien à elle, avec le soin apporté aux textes très écrits et son jeu de guitare brut et minimal. La Féline a la voix douce, la diction claire et précise. Tout cela ensemble produit une musique de plus en plus personnelle, de plus en plus affirmée, ouverte aux autres aussi. Avec son collaborateur Xavier Thiry du groupe Hello Kirt, La Féline ne se perd pas dans un rock intello. Sa musique se veut directe et immédiate. Senga, le premier extrait de Triomphe, est là pour le prouver : la Féline peut griffer. Le collectif AS Human Pattern (clippers et vidéastes notamment pour Oiseaux-Tempête, Saåad, Mondkopf ou Autrenoir) ont conçu un clip sans compromis. Avec la performance de la danseuse Hélène Rocheteau, des gueules et un filmage haletant, Senga révèle sa face obscure : alter ego de la voix qui chante, elle est cette créature sauvage, humaine et bête, qui fascine mais qu'on finit par persécuter...
Il a écrit des chansons de Grizzly Bear et Department of Eagles les plus acclamées par la critique, le multi-instrumentiste et songwriter Daniel Rossen partage un tout nouveau recueil de chansons sur sa première sortie solo Silent Hour/Golden Mile. Des productions d'un musicien que vous connaissez déjà, mais qui révèlent un coeur que vous ne lui soupçonniez peut-être pas. Rossen a enregistré presque tout Silent Hour / Golden Mile tout seul dans des salles de répétition et des petits espaces à New York. Des cordes soupirantes et des percussions déferlantes du titre d'ouverture Up on High aux mosaïques de guitares et au choeur à un homme de Return to Form, Rossen a été à la fois instigateur et acteur. Il a cependant fait appel à la guitare de Scott Hirsch et aux arrangements de cor d'Ian Davis et Kris Nolte; pour la batterie propulsive du dernier titre il faut créditer Eric Slick (Dr. Dog). De façon appropriée, le nom de l'EP vient de son dernier titre, Golden Mile, un joyau qui atténue sa tristesse lyrique avec des rythmes excellents et des guitares lancinantes. « For a Silent Hour, for a Golden Mile, » chante Rossen, passant immédiatement des difficultés passées au futur infini et inconnu. « There's bliss in this mess. There's madness all around. »
Parfois, une toute jeune fille, un corps frêle, une voix ténue se révèlent êtres les instruments d'un souffle énorme, d'une puissance de prodige. Kyrie Kristmanson est ainsi : vingt ans et une manière unique de provoquer d'incroyables collisions entre le folk nord-américain et la musique médiévale, entre la mélodie pop et le jazz pointu, entre la chanson de tous les jours et le laboratoire des grandes révolutions musicales. Origin of Stars, son premier album sur Nø Førmat !, présente une écriture mélodique parente de ses grandes aînées en même temps qu'une audace formelle qui fait se croiser les sources, les pratiques et les esthétiques musicales. Un peu comme une rencontre acoustique de Joni Mitchell et Björk... Elle saisit les spectateurs du Printemps de Bourges 2009, elle séduit Emily Loizeau qui l'invite à assurer ses premières parties, elle se prépare à déménager à Paris pour préparer à la Sorbonne une thèse universitaire sur les trobairitz (les femmes troubadours des XIIe et XIIIe siècles). Et Kyrie Kristmanson ne cesse de tourner, avec sa guitare trois quarts à la taille d'un enfant, ses drôles de chapeaux blancs à poils, sa trompette, et ses chansons habitées par de très anciennes et très puissantes énergies.
Premier album de l'artiste expérimentale Magda Drozd, inclus carte de téléchargement signée par l'artiste, soutenu par Resident Advisor, Fact, Vinyl Factory... Le titre du premier album de Magda Drozd, Songs for Plants, va au-delà de l'invocation d'un auditoire implicite inhabituel et indique son désir de remettre en question les expériences d'écoute traditionnelle, en effet les plantes ont été au coeur du processus d'écriture de l'album de onze chansons du musicien. La palette sonore de Drozd comprend des synthétiseurs, du field recording, un violon, une guitare, sa propre voix et des enregistrements de cactus, ces derniers ayant été réalisés à l'aide des dernières technologies d'enregistrement qui ont permis à Drozd de rendre audible le son du figuier de Barbarie, par exemple. Drozd s'interroge ainsi sur la paternité de l'oeuvre tout en démontrant l'absurdité de la recherche incessante de nouvelles sources sonores dans la musique expérimentale contemporaine. Tout cela laisse Drozd avec un album très poétique entre électronique expérimentale, ambient, off-pop et dub techno. Tendre et abrasive à certains moments, elle réussit à combiner la mélancolie, la critique, l'espoir et la distanciation - comme si Grouper, Jan Jelinek, The Space Lady, et Hieorglyphic Being s'étaient réunis pour re-enregistrer Low on Ice d'Alec Empire.
Au départ, Jessica Larrabee, originaire de Washington DC, vogue entre groupe et titres solo, entre Philadelphie et Brooklyn, au début des années 2000. Le duo She Keeps Bees se forme entre 2005 et 2006 alors que Jessica fait appel à Andy LaPlant pour ajouter de la batterie et mixer son premier album qu'elle a enregistré chez elle à l'aide d'un ordinateur. Très vite, le premier album du duo sort, en 2006, intitulé Minisink Hotel, un album autoproduit salué dans le milieu indépendant. Deux autres albums verront ensuite le jour, eux-aussi autoproduits, Nests en 2008 et Dig On en 2011. Ces 3 albums ont chacun eu des critiques élogieuses : le premier a été décrit par Other Music comme le meilleur album que vous n'ayez entendu; le deuxième a été grandement apprécié par le Guardian, le décrivant comme un album rare, émouvant et retro; enfin, le troisième album a été salué par la BBC, un album de feu, plein d'âme et de sueur. Et en cette rentrée 2014, Jessica Larrabee, au chant et à la guitare, et Andy LaPlant à la batterie, reviennent avec un quatrième album, Eight Houses. En attendant l'album, She Keeps Bees a mis en ligne le clip de leur premier single, Is what it is, un titre empli de dualité, apaisant et sombre rehaussé de la voix à la fois douce et grave de Jessica Larrabee, souvent comparée à Cat Power ou PJ Harvey.
L'attendu deuxième album des écossais de The Twilight Sad mêle sensibilité pop à un bruit dévastateur de guitares autour d'un songwriting sombre articulé de façon experte. Réputé pour des performances live à la fois intenses, assourdissantes et touchantes, The Twilight Sad donne vie à ses chansons au milieu d'un gigantesque mur de bruit. Si le groupe vient récemment de tourner avec Mogwai aux Etats-Unis, ils ont accompagné précédemment des artistes tels les Smashing Pumkins, Beirut, Battles, David Pajo et Snow Patrol. Aujourd'hui le groupe a recruté un cinquième membre pour la scène en la personne de Martin Docherty (ex- Aereogramme) qui joue claviers et guitares. Successeur de Fourteen Autumns & Fifteen Winters, ce deuxième album a été produit par le guitariste du groupe Andy MacFarlane avec l'aide de Paul Savage des Delagados en Ecosse aux légendaires studios Chem19. Avec Forget The Night Ahead, The Twilight Sad a arrété de contempler les abysses. ils les sont devenus! Avec un songwriting encore plus sombre, leur musique se fait aussi mélancolique que magnifique. La guitare unique d'Andy navigue entre mélancolie introspective et tensions explosives, livrant une nébuleuse sonore brassant discordances et mélodies. L'avalanche noise-folk de Forget The Night Ahead se trouve épaissie du violon de Laura McFarlane de My Latest Novel.
LE NOUVEL ALBUM DU JEUNE TRIO EUROPéEN UNE INCROYABLE PALETTE SONORE TOUT EN CLAIR-OBSCUR Créé fin 2013, le Gauthier Toux Trio réunit trois jeunes musiciens de la scène jazz européenne : le pianiste français Gauthier Toux, le batteur franco-suisse Maxence Sibille et le contrebassiste danois Kenneth Dahl Knudsen. Ensemble ils sortent deux albums More than Ever (2015) et Unexpected Things (2016) et remportent le Concours National de Jazz de la Défense 2016, le Tremplin Jazz or Jazz 2016 et le RéZZo Focal Jazz à Vienne 2017. Dans ce nouvel album, Gauthier Toux a voulu mettre en lumière une vision très personnelle des couleurs. Découvrant à l'âge de quatre ans qu'il est daltonien, il s'interroge depuis sur la manière de les percevoir autrement. Titre après titre, il met en musique des anecdotes le rattachant à ces teintes et à ces lumières, des souvenirs dans lesquels les couleurs ne trouvaient pas qu'une seule interprétation, comme l'étrange sentiment de mélange de l'aube et du crépuscule, ou encore les teintes que l'on peut donner à un sentiment intérieur. Afin d'ajouter encore plus de couleurs, le trio est rejoint par trois coups de coeur : Christophe Panzani au saxophone, Zacharie Ksyk à la trompette et Erwan Valazza à la guitare. The Colours You See est l'aboutissement d'une aventure est aussi bien musicale qu'humaine d'un trio uni par un esprit de fraternité.
« J'ai assez chanté mes difficultés, maintenant je veux passer à l'étape supérieure. Maintenant que les gens connaissent mon parcours chaotique, je veux qu'ils sachent à quel point ils m'ont aidé à grandir ». Un message évident sur Victim of Love, quel que soit l'endroit où vous poserez le saphir. L'opus précédent s'ouvrait sur le message apocalyptique The World (is Going Up in Flames), mais cette fois l'ouverture se fait sur un Bradley amoureux qui saute dans une voiture avec sa petite amie pour un roadtrip romantique. Tout comme pour l'éventail large d'émotions proposées au fil des onze titres de l'album, la musique elle aussi évolue et vient toucher différents styles, entre les cuivres dignes d'un tube des Four Tops sur You put the flame on it et une guitare acoustique tout droit sortie d'un des classiques de Neil Young (sur le morceau-titre Victim of Love), on y entend surtout une évolution comme dans la soul psyché qu'offraient les Temptations au début des années 70. Si on doit retenir un morceau qui résume à la fois l'esprit, l'émotion et le son de cet album, ce sera peut-être Through The Storm qui voit Charles exprimer, dans un style proche du Gospel, toute sa gratitude à ses fans, ses amis et à Dieu. When the world gives you love, it frees your soul, chante-t-il. Voilà son message, son retour d'amour à ceux qui l'ont soutenu à travers les années, et dans le succès de sa nouvelle vie, de sa jeune carrière.
Un logo à deux têtes pour un groupe à trois membres, des bases électroniques pour un disque très rock, SOLANGE LA FRANGE prend les routes à l'envers et l'oreille comme boussole. C'est cet instinct déstructurant qui guide SOLANGE LA FRANGE, premier album au titre éponyme parce qu'au plus près des sources. Les trois Suisses formés en 2006 ont su garder intact l'hédonisme sauvage de leurs lives;on y retrouve cette même rage impatiente, qui ouvre le disque en trombe avec Love Affair, poursuit sur la bravade punk Elektrik City, puis migre vers des sons plus acérés (Grind; I'm Wild). Composé à Nantes chez le batteur de Katerine, enregistré à Bristol par Alistair Chant (PJ Harvey), mixé et masterisé en Suisse, SOLANGE LA FRANGE est un disque uppercut qui retourne les sens. Le dispositif original est inchangé, avec Tristan Basso au clavier analogique et aux machines, Julie Hugo au chant et Luca Manco à la basse et à la guitare. Mais le groupe s'entoure d'un batteur et intègre des éléments organiques : congas, cloches et cymbales, enregistrées en studio, distillent leurs notes tribales et chaloupées. Ce virage déleste leur musique de son étiquette électro pour l'inscrire dans un paysage plus noise et granuleux, efficacement à l'oeuvre dans You Broke My Heart Baby, (featuring John Parish) ou Morse, parenthèse instrumentale et intransigeante.
Le quatrième album de The Veils Time Stays, We Go, enregistré et produit à Laurel Canyon (Los Angeles) marque un nouveau départ pour le groupe. L'album a été mixé en analogique aux Metropolis Studios de Londres par le légendaire producteur Bill Price (The Clash, Jesus & Mary Chain) ayant exceptionnellement accepté de sortir de sa retraite professionnelle. Le LA Time parle déjà de « la plus troublante expérience musicale de l'année » alors que NME les annonce comme « le groupe le plus sous-estimé de la planète ». Finn Andrews (fils de Barry Andrews, membre fondateur des pionniers de la New Wave XTC) fonde The Veils à ses 17 ans, à son retour à Londres d'une jeunesse en Nouvelle Zélande. Mais c'est aujourd'hui, avec ce quatrième qu'Andrews considère avoir atteint sa maturité, avec 10chansons soigneusement choisies parmi des centaines de compositions, avec l'aide de Nick Launay (producteur de Nick Cave, des Yeah Yeah Yeahs...). Ses collaborateurs de longue date, Sophia Burn (basse), Raife Burchell (batterie), Daniel Raishbrook (guitare) et un nouveau membre Uberto Rapisardi (orgue Hammond) permettent à Andrews de créer la toile de fond parfaite à ses chansons. Dans ces dix titres on peut entendre la frénésie de «Through The Deep, Dark Wood» en ouverture, l'ode à une jeunesse perdue de «Candy Apple Red» ou l'écho de la voix de Lee Hazelwood ou de Léonard Cohen sur «The Birds». Ce sont toujours les thèmes de l'amour perdu, la mort et le temps qui passe qui constituent la matière de chaque chanson.
Le quatrième album de The Veils Time Stays, We Go, enregistré et produit à Laurel Canyon (Los Angeles) marque un nouveau départ pour le groupe. L'album a été mixé en analogique aux Metropolis Studios de Londres par le légendaire producteur Bill Price (The Clash, Jesus & Mary Chain) ayant exceptionnellement accepté de sortir de sa retraite professionnelle. Le LA Time parle déjà de « la plus troublante expérience musicale de l'année » alors que NME les annonce comme « le groupe le plus sous-estimé de la planète ». Finn Andrews (fils de Barry Andrews, membre fondateur des pionniers de la New Wave XTC) fonde The Veils à ses 17 ans, à son retour à Londres d'une jeunesse en Nouvelle Zélande. Mais c'est aujourd'hui, avec ce quatrième qu'Andrews considère avoir atteint sa maturité, avec 10chansons soigneusement choisies parmi des centaines de compositions, avec l'aide de Nick Launay (producteur de Nick Cave, des Yeah Yeah Yeahs...). Ses collaborateurs de longue date, Sophia Burn (basse), Raife Burchell (batterie), Daniel Raishbrook (guitare) et un nouveau membre Uberto Rapisardi (orgue Hammond) permettent à Andrews de créer la toile de fond parfaite à ses chansons. Dans ces dix titres on peut entendre la frénésie de «Through The Deep, Dark Wood» en ouverture, l'ode à une jeunesse perdue de «Candy Apple Red» ou l'écho de la voix de Lee Hazelwood ou de Léonard Cohen sur «The Birds». Ce sont toujours les thèmes de l'amour perdu, la mort et le temps qui passe qui constituent la matière de chaque chanson.
Le quatrième album de The Veils Time Stays, We Go, enregistré et produit à Laurel Canyon (Los Angeles) marque un nouveau départ pour le groupe. L'album a été mixé en analogique aux Metropolis Studios de Londres par le légendaire producteur Bill Price (The Clash, Jesus & Mary Chain) ayant exceptionnellement accepté de sortir de sa retraite professionnelle. Le LA Time parle déjà de « la plus troublante expérience musicale de l'année » alors que NME les annonce comme « le groupe le plus sous-estimé de la planète ». Finn Andrews (fils de Barry Andrews, membre fondateur des pionniers de la New Wave XTC) fonde The Veils à ses 17 ans, à son retour à Londres d'une jeunesse en Nouvelle Zélande. Mais c'est aujourd'hui, avec ce quatrième qu'Andrews considère avoir atteint sa maturité, avec 10chansons soigneusement choisies parmi des centaines de compositions, avec l'aide de Nick Launay (producteur de Nick Cave, des Yeah Yeah Yeahs...). Ses collaborateurs de longue date, Sophia Burn (basse), Raife Burchell (batterie), Daniel Raishbrook (guitare) et un nouveau membre Uberto Rapisardi (orgue Hammond) permettent à Andrews de créer la toile de fond parfaite à ses chansons. Dans ces dix titres on peut entendre la frénésie de «Through The Deep, Dark Wood» en ouverture, l'ode à une jeunesse perdue de «Candy Apple Red» ou l'écho de la voix de Lee Hazelwood ou de Léonard Cohen sur «The Birds». Ce sont toujours les thèmes de l'amour perdu, la mort et le temps qui passe qui constituent la matière de chaque chanson.
Sidi Touré a construit sa première guitare de ses propres mains alors qu'il était encore enfant, à partir d'une simple ardoise, dans la ville de Gao, au Mali. Touré fut tout d'abord le chanteur du groupe de son école, avant de devenir en 1976 le plus jeune membre de l'orchestre régional de Gao, les Songhaï Stars, qui jouaient dans des festivals de Bamako et à travers tous les pays voisins. Il est récompensé en tant que meilleur chanteur pour sa composition Manou Tchirey, écrite dans le dialecte Songhaï, en 1984, puis en 1986. Sidi Touré ne se nourrit pas seulement des influences Songhaï pour composer. Lorsqu'il était jeune, il portait souvent une veste en cuir, des lunettes de soleil, et écoutait J.J. Cale et Kenny Rogers. La musique de Sidi se colore donc tout autant d'influences diverses que de ses racines maliennes. « Sahel Folk » est le second album de Sidi Touré, mais c'est la première fois que la participation de ses collaborateurs est mentionnée. Enregistré comme un album live dans la maison de la soeur de Sidi, le disque brille surtout par la simplicité des compositions, qui met en lumière la beauté des mélodies et le talent des musiciens. Chaque morceau de l'album est le fruit d'une association entre Sidi Touré et l'un de ses amis, et à chaque fois le résultat d'un processus créatif original : après avoir choisi un morceau autour d'une tasse de thé, les deux musiciens se lancent pour l'enregistrement mais ne s'autorisent que deux prises pour capter la spontanéité de la démarche et l'essence de la collaboration.
Sidi Touré a construit sa première guitare de ses propres mains alors qu'il était encore enfant, à partir d'une simple ardoise, dans la ville de Gao, au Mali. Touré fut tout d'abord le chanteur du groupe de son école, avant de devenir en 1976 le plus jeune membre de l'orchestre régional de Gao, les Songhaï Stars, qui jouaient dans des festivals de Bamako et à travers tous les pays voisins. Il est récompensé en tant que meilleur chanteur pour sa composition Manou Tchirey, écrite dans le dialecte Songhaï, en 1984, puis en 1986. Sidi Touré ne se nourrit pas seulement des influences Songhaï pour composer. Lorsqu'il était jeune, il portait souvent une veste en cuir, des lunettes de soleil, et écoutait J.J. Cale et Kenny Rogers. La musique de Sidi se colore donc tout autant d'influences diverses que de ses racines maliennes. « Sahel Folk » est le second album de Sidi Touré, mais c'est la première fois que la participation de ses collaborateurs est mentionnée. Enregistré comme un album live dans la maison de la soeur de Sidi, le disque brille surtout par la simplicité des compositions, qui met en lumière la beauté des mélodies et le talent des musiciens. Chaque morceau de l'album est le fruit d'une association entre Sidi Touré et l'un de ses amis, et à chaque fois le résultat d'un processus créatif original : après avoir choisi un morceau autour d'une tasse de thé, les deux musiciens se lancent pour l'enregistrement mais ne s'autorisent que deux prises pour capter la spontanéité de la démarche et l'essence de la collaboration.
Héla Fattoumi et Eric Lamoureux accueillent le musicien suédois Peter von Poehl dans leur univers : Après la sortie de son troisième album studio Big Issues Printed Small, le chanteur et compositeur pop Peter von Poehl présente ses (sa) nouvelle(s) chanson(s), accompagné de sa guitare, du violoncelliste Zach Miskin et... de danseurs. Un concert-dansé unique conçu par l'un des orfèvres de la mélodie et les plus atypiques des chorégraphes français : Héla Fattoumi et Eric Lamoureux, directeurs du Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie. A l'invitation de Peter von Poehl, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux conçoivent, avec la complicité de quelques danseurs, des partitions chorégraphiques qui vont se distiller parcimonieusement et harmonieusement au gré du concert du plus courtisé des suédois. Dans un espace accidenté, matérialisé par des praticables au lointain, les deux chorégraphes et leurs interprètes imaginent, pour faire écho aux riffs entêtants de la chanson éponyme du dernier album du songwritter, des soli à l'énergie insolite repris en boucle inlassablement. Tandis que sur les pourtours de l'espace central dédié aux deux musiciens, les danses vont se faire plus chorales et minimales. Voire formelles. Les danseurs à l'équilibre, bras et jambes tendus tracent alors des lignes claires et tendues au son de Elisabeth et du hit The Story of the Impossible; ou distillent des petits sauts altiers qui s'enivrent sur eux-mêmes au rythme de 28 Paradise, chanson reprise pour la bande-originale du film de Valérie Donzelli Main dans la main. De ces différentes enveloppes corporelles qui entourent Peter von Poehl et Zach Miskin, naît alors un véritable dialogue renouvelé entre musique et danse. Intime et délicat.