Le parfum de l'empire des sensUne aura puissante, addictive... érotique. Effluves de chair en émoi tour à tour cuirés, solaires, félins. C'est sur un mode contemporain et inédit que cet élixir réinvente une note adulée depuis des millénaires, la plus suave de la parfumerie : le mythique musc Tonkin. Plus qu'un parfum, une empreinte... Musc Tonkin a été créé en 2012 sous la forme d'un extrait de parfum en édition limitée. Il retrouve cette forme exclusivement en cette fin d'année. Ce sont seulement quelques dizaines de flacons qui ont été produits à la main, dans notre laboratoire, pour les amateurs de cet élixir devenu rare. Haute concentration, haute maturation, pour un plaisir interdit.
Un parfum paysage, surprenant comme le lieu qui l'inspire : la presqu'île de Scandola, à l'ouest de la Corse. Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, cette réserve naturelle n'est accessible que par la mer. Une fragrance épurée, reflet de trois éléments :La mer, distillée dans un extrait d'algue inédit, aux facettes claires et salines comme l'eau turquoise.La nature sauvage, traduite par la nervosité aromatique du genévrier et les effluves épicés de l'immortelle.Les rochers veloutés de mousse. Ocres comme le sable chaud. Ocres comme une peau salée par la mer, aimée par le soleil.
Fusantes, les essences d'agrumes corses - citron, pamplemousse et mandarine - pétillent en tête, comme la première gorgée désaltérante d'un vin méditerranéen bien frais. Puis un accord feuille de vigne dévoile les facettes rosées et eau de vie d'un extrait de marc de raisin, la lie de vin - sans doute la dose la plus élevée de ce précieux matériau jamais utilisé dans un parfum. Senteur de terroirs, odeur de cave où s'alignent les fûts de chêne, envolée d'iris et de muscs poudrés pour la part des anges, SALUTE ! célèbre la terre, et les fruits de la terre. Un mirage... Un festin. À savourer sans modération !
Bien que l'immortelle ait toujours été un leitmotiv des compositions de Parfum d'Empire, Marc-Antoine Corticchiato rêvait depuis des années d'en faire le coeur ardent d'un parfum. Aujourd'hui, ce rêve prend vie dans une création qui ne pouvait porter qu'un nom : IMMORTELLE CORSE. La fragrance s'ouvre sur un trio de notes aux couleurs de feu - safran, abricot et citron - évoquant l'éclat ensoleillé de la fleur d'immortelle. Un prélude velouté indispensable qui introduit l'ingrédient star. Car l'immortelle ne se révèle qu'en coeur. Ingrédient naturel parmi les plus puissants de la palette du parfumeur, ce n'est qu'au fil des heures qu'elle exprime pleinement la richesse de ses arômes d'épices, de liqueur, de bois et de fruits. Par contraste, les notes salines et terreuses de la mousse de chêne évoquent le sol du maquis où s'épanouit la fleur qui ne meurt jamais... La quintessence d'une terre embrasée par le soleil.
Un chypre frais et intemporel qui dévoile toutes les facettes de l'oranger : le zeste pétillant et la chair ensoleillée du fruit, le vert sombre des feuilles, la douceur miellée de la fleur, la vigueur du bois. Mais le mot > qui se niche au sein d'AZEMOUR exprime aussi l'attachement profond du créateur à la terre qui l'a vu naître, et ce parfum est une évocation du paysage marocain avec ses dunes, ses herbes sauvages, ses orangeraies... Azemour, une élégance intemporelle au royaume du maroc. Notes de tête : cassis, citron, clémentine, coriandre, cumin, mandarine, orange, pamplemousse, poivre noir, poivre roseNotes de coeur : fleur d'oranger, géranium, rose, daimNotes de fond : cyprès, foin, mousse de chêne
Dans leur tête, dans leur cœur, ce n'est pas une photo de leur île que les exilés corses portent en eux, c'est la senteur du maquis. >, écrivait jadis un jeune élève de l'école militaire de Brienne - un certain Bonaparte...EAU DE GLOIRE retrace le parcours de ces Corses partis de leur village à la conquête du monde. A l'image du père du créateur, qui a tout quitté pour s'installer au Maroc sur des terres bientôt plantées d'hespéridés, mais aussi du plus célèbre d'entre eux, Bonaparte. A force de persévérance et de passion, cette soif d'ailleurs bâtit des empires, grands et petits, parfois perdus sur un coup du sort.EAU DE GLOIRE, c'est la fraîcheur d'agrumes fusants, mandarine-bergamote. La vigueur du lentisque sauvage, du myrte et du romarin adoucis par le suave néroli. La chaleur du maquis avec l'immortelle, le ciste et la mousse de chêne, qui se mêlent aux larmes d'encens.Un sillage de bâtisseurs et de passionnés qui n'oublient jamais leurs origines, ni ceux restés dans leur île, une île au parfum immortel...
Dans la sagesse ancestrale de la Chine, les parfums apparaissent comme une expression du mouvement de la vie. Ils servent de médiateur entre le ciel et la terre, entre le visible et l'invisible, et transforment la matière en énergie.Fleur emblématique de l'Empire du Milieu, l'osmanthus résume à lui seul cette philosophie millénaire qui refuse la dualité du corps et de l'âme, lui dont l'odeur se refuse à trancher entre des facettes florales, fruitées et animales, comme pour mieux exprimer la continuité du monde...Ce sont les vertus du thé chinois qu'évoque d'abord OSMANTHUS INTERDITE, puisque cette fleur est souvent utilisée pour le parfumer. Thé encore avec le jasmin sambac, variété à la fois plus verte et plus fraîche de la fleur. Une facette daim approfondit le velouté de la fragrance tandis que l'essence de rose en exalte les aspects fruités.Et c'est ainsi que le parfum se fait aussi saveur, se jouant des limites entre les sens pour transformer la peau en fruit interdit... Jusqu'à ce qu'on y croque.
Peu de maisons de parfum osent aujourd'hui jouer en mode majeur la note tabac. D'autant que ce dernier n'est plus en en odeur de sainteté ! Mais pour Marc-Antoine Corticchiato, ce Tabac Tabou s'inscrit parfaitement dans l'univers de Parfum d'Empire. Car il renoue avec l'un des sens premiers du parfum : le sacré. Et avec son origine même : per fumum, par la fumée. Gainsbourg avait donc raison. Dieu est un fumeur de havane. Ou plutôt, les dieux, les esprits, les chamanes... Plusieurs siècles avant l'arrivée de Colomb, presque tous les peuples indiens d'Amérique utilisent le tabac pour purifier, guérir, ou susciter des visions. Rituellement fumée pour nourrir les dieux ou porter vers eux les prières des hommes, cette plante sacrée joue au Nouveau Monde le rôle de l'encens dans l'Ancien : celle d'un lien, créé par le feu, entre la terre et le ciel. Dans Tabac Tabou, sa feuille déploie ses senteurs de foin frais et de savane fauve dans une fragrance moelleuse, pénétrante, presque grasse à force d'être gorgée de riches essences. Ainsi, le narcisse qui tient à la fois de la sève verte, de la fleur blanche, du cuir et de la crinière. Et l'immortelle brûlée de soleil, dont les accents miellés et liquoreux se fondent à ceux du tabac... Parfum pour initiés, Tabac Tabou l'est aussi en raison de la rareté de certains ingrédients. Voué à intégrer la collection permanente de Parfum d'Empire, il sera produit chaque année en quantité confidentielle, l'étiquette mentionnant son millésime.
AMBRE RUSSE est l'élixir de la Russie impériale, que symbolise l'opulence de l'ambre gris naturel. Un monde baroque et fastueux, constellé de bulles d'or qui captent la lumière même quand elle a disparu. Un univers de la démesure, à l'image des fêtes russes, enivrantes et pétillantes comme le champagne, elles peuvent aussi finir avec la brutalité blanche et glacée d'une vodka.Dans l'intimité des datchas, toute la journée, le samovar tient prêt le > relevé de cannelle et de coriandre. Son arôme légèrement fumé se fond dans celui du bouleau et du bois de cade que dégage le mythique cuir de Russie...C'est dans les fumerolles d'encens de l'église orthodoxe que les ors d'AMBRE RUSSE s'assombrissent sur un fond de musc... Et la fête cède à l'ivresse mystique.Fatal comme l'âme slave, AMBRE RUSSE ignore la demi-mesure.
Construit autour de la plus noble des matières : l'iris, décliné ici en trois types d'extraits. Inspiré par la plus noble conquête de l'homme : Equistrius, le cheval qui a offert ses plus belles victoires à Marc-Antoine Corticchiato, cavalier de compétition.Opulent comme Florence qui en fit son emblème, diapré comme l'arc-en-ciel sur lequel voyageait Iris, la messagère des dieux. Une odeur d'une grandeur sereine extraite non de la fleur mais de son rhizome, dont on tire un beurre qui doit vieillir plusieurs années pour s'exprimer.Dès l'antiquité romaine, l'iris enrichit la palette des parfumeurs et des apothicaires qui lui trouvent des vertus apaisantes ; il enveloppe de sa fragrance les perruques des aristocrates - c'est à lui que l'on doit la note >.EQUISTRIUS joue sur ce contraste entre les facettes poudrées de l'iris et ses accents plus boisés. Il se fond sur la peau grâce au beurre d'ambrette fruité et musqué. Le santal lacté et la chaleur de l'ambre gris accentuent sa sensualité. Et c'est par la note chocolat qui se niche au cœur d'un étonnant extrait d'iris que ce parfum d'une élégance austère révèle enfin sa secrète volupté...
Comme le conquérant dont il tire son nom - Iskander est la traduction persane d'Alexandre - ce chypre hespéridé chevauche de l'Occident à l'Orient sur la piste des matières aromatiques précieuses...Si les agrumes évoquent aujourd'hui la Méditerranée, c'est l'Asie qui leur a donné naissance : cédrat pétillant et acidulé rapporté des expéditions helléniques, mandarine verte et fruitée issue de la Chine ou pamplemousse amer venu d'Asie du sud-est...Ces fruits du soleil se rafraîchissent des notes aromatiques de l'estragon, légèrement anisé. La coriandre mêle à ses accents poivrés une touche de zeste. La finesse verte du néroli, distillé de la fleur de l'oranger bigarade, adoucit ces accords toniques.Un fond de mousse de chêne et d'ambre, enrobé de musc pour prolonger son sillage, confère au parfum son caractère chypré. C'est l'itinéraire du jeune conquérant de l'Occident à l'Orient qui est retracé : forêts de Macédoine pour la mousse, rivages de l'Arabie heureuse où s'échoue l'ambre gris, musc Tonkin de cette Chine où ISKANDER serait parvenu un jour, lui qui avait déjà conquis l'Inde...Parfums volés aux dieux par les hommes en quête d'immortalité : c'est le rêve d'ISKANDER.
Un boisé résineux où vibrent les mystères du sacré De toute éternité, les hommes ont envoyé des messages parfumés aux dieux... WAZAMBA concentre, dans ses notes empreintes de spiritualité, les résines et les bois précieux brûlés dans les rituels de différentes cultures: l'encens de Somalie aux profondes vibrations, la myrrhe du Kenya, l'opoponax d'Ethiopie, le santal d'Inde et le cyprès du Maroc... Mystique et profond. WAZAMBA révèle ses mystères dès les premières notes fusantes et aromatiques de l'encens, pilier de cette création, soutenu par les aldéhydes. Depuis la plus haute antiquité, cette résine du pays de Saba a été offerte aux dieux qui se nourrissent de son odeur, sublimation de la matière terrestre en pure beauté... WAZAMBA tire son nom d'un instrument de musique éponyme, un sistre utilisé dans les rituels d'Afrique occidentale. De même que les sons lourds, pleins et profonds de cette percussion accompagnent les cérémonies d'initiation africaines, ce parfum mystique résonne des notes graves et enivrantes de la myrrhe, de l'opoponax et de l'encens, qui développent aussi des facettes résineuses. Le cyprès cher aux Arabes, considéré comme l'arbre de l'alchimie intérieure, diffuse ses notes vertes et terreuses. Le bois de santal l'enrobe de ses notes crémeuses ; son effluve évoque l'Inde où ses fumigations sont réputées purifier le mental et favoriser la méditation. Parfum résineux et fruité au sillage tenace, WAZAMBA entremêle les notes réglissées de la myrrhe, la chaleur fruitée de l'absolue de fir balsam et la note pomme, fruit défendu emblématique, qui s'harmonisent au ciste labdanum brûlé.
Plus qu'un parfum : une saveur. Celle d'AZIYADÉ, héroïne du roman de Pierre Loti, récit de la vie d'un harem au crépuscule de l'Empire Ottoman - dont l'héroïne avait d'abord été un héros, avant que l'écrivain la métamorphose en femme.Fruit de la passion, fruit défendu... AZIYADÉ s'ouvre sur l'accord détonnant de la grenade née du sang de Dionysos, dieu de l'ivresse. Dattes confites, amandes, oranges et pruneaux s'embrasent d'épices aphrodisiaques : cardamome qui réchauffe les baisers en Égypte ancienne, cannelle de Ceylan consacrée par les Romains dans les temples de Vénus Libentina, gingembre qu'on utilise en Chine pour s'échauffer et enfin cumin d'Egypte, prisé dans l'Empire sumérien lors des rituels de prostitution sacrée.L'évocation des feuilles de tabac est obtenue grâce au patchouli brut d'Inde, utilisé en magie pour attiser le désir sexuel. L'absolue de vanille, aphrodisiaque de l'Empire Aztèque, exhale ses accords fauves, arrondis par les notes onctueuses des gousses de caroubier. Les larmes d'encens d'Arabie plongent dans l'ivresse sacrée de l'amour.L'accord animal d'AZIYADÉ recrée l'odeur pénétrante du mythique musc Tonkin ; l'absolue de ciste du Maroc développe ses facettes résineuses et profondes. Surdosées et renforcées, ces matières subtiles requièrent une lente macération pour développer ce nectar naturellement coloré.
Les Chinois le prisent depuis la plus haute antiquité pour ses vertus aphrodisiaques.Son odeur est considérée si divine par l'Islam qu'on l'intègre au mortier de certaines mosquées pour qu'elles l'exhalent à la chaleur du soleil.Et elle est si pénétrante que les navires chargés de thé refusaient de l'embarquer de peur qu'elle n'imprègne la cargaison...Le musc Tonkin, substance prélevée sur le chevrotin porte-musc de l'Himalaya, a longtemps été l'un des ingrédients les plus précieux de la palette des parfumeurs pour son aura charnelle, capable de fixer et magnifier toutes les essences.Depuis longtemps disparu de la parfumerie pour des raisons éthiques, ce musc naturel ne cesse de la hanter car sa perte reste irremplaçable. C'est ce fantôme fascinant que capte Musc Tonkin en rassemblant des matières premières précieuses qui en évoquent les facettes innombrables. Mais peu importe leur nom : comme le charisme mystérieux de certains êtres qui nous entraînent dans leur sillage, Musc Tonkin se vit plus qu'il ne se décrit. Vivante, facettée, surprenante, tour à tour nocturne et solaire, cette potion aphrodisiaque se transforme au gré des peaux pour mieux les exalter. Contraste entre la brûlure liquoreuse d'un fruit confit et la légèreté d'un voile de poudre.Onctuosité du miel et d'un cuir fondant comme de la cire qui rappelle une chair vivante échauffée de plaisir. Profondeurs moussues d'un corps aimé qui s'assombrissent jusqu'au noir d'encre. Une trace saline pour le goût de la peau. Une bouffée florale capiteuse pour rappeler que le parfum est le lien qui unit notre corps aux sortilèges érotiques de la nature... Musc Tonkin, pour renouer avec la tradition immémoriale des élixirs d'amour.
Cuir puissant et irisé, concentré de sensualité orientale Un cuir embaumé d'iris, facetté par le ciste et réchauffé par le styrax brûlé, qui entraîne dans son sillage les notes enivrantes des parfums orientaux - baume de tolu, résine de benjoin et larmes d'encens... Puissant et raffiné. Rare en parfumerie car son caractère affirmé en fait le sillage des connaisseurs, le cuir est l'une des notes de prédilection de Marc-Antoine Corticchiato. Il en a ciselé son interprétation personnelle autour des effluves fumés du styrax brûlé et du bouleau. La piste de l'empire ottoman lui est soufflée par l'histoire millénaire du cuir en Anatolie - jusqu'au 19ème siècle, les cuirs turcs étaient les plus prisés. Et c'est en apprenant que très souvent, l'odeur de ces cuirs était adoucie par celle, plus poudrée, de l'iris qu'il pare sa composition de ce précieux matériau qui présente déjà des facettes cuirées... Baumes et résines des Mille et Une Nuits alanguissent l'accord. Larmes d'encens et résine de benjoin aux accents vanillés appellent la vanille, qui forme avec le ciste le cœur des parfums orientaux... La fève tonka leur prête ses accents gourmands ; sa facette tabac épouse le cuir tout en évoquant la fumée paresseuse des narguilés. Pour achever d'enivrer ce cuir d'Orient, un jasmin d'Égypte à la chair blanche et opulente comme celle des odalisques aimées des peintres, de Delacroix à Matisse, déploie ses effluves hypnotiques... L'Orient n'est-il pas toujours rêvé ?
3 Fleurs - Un fleuri flamboyant.3 Fleurs raconte une histoire tissée avec les fils de l'amour tel qu'on le conçoit dans les grandes civilisations. Les larmes de sève verte du galbanum, une menthe croquante, une qualité de rose renversante, la blancheur diaphane d'un jasmin sophistiqué et le caractère sauvage de la tubéreuse...Un vrai floral, tout en pétales, renforcé par un cocktail de muscs blancs. 3 Fleurs - La rose ou l'amour passion.On peut se passer de tout sauf de la rose... Dante l'a choisi parmi toutes pour évoquer le paradis, sa fragrance incomparable habite toute la poésie persane où elle figure l'amour pur et, pour Ronsard, la rose est le bouquet d'amour, la rose est le parfum des Dieux...Fleur exceptionnelle aux 7000 espèces, les piscines de Rome sont remplies de ses pétales : fleur emblématique de l'amour passionné, la rose y est dédiée à Vénus. Son fils Cupidon porte lui-même une couronne de roses...A la fois puissantes et discrètes, les notes de la rose ouvrent 3 Fleurs sur une facette de pureté, puis s'installent dans la fragtance où elles vibrent de leur coeur enivrant. 3 Fleurs - Le jasmin ou l'amour romantique Fleur emblématique du romantisme dans les grandes civilisations, le jasmin développe dans 3 Fleurs toutes ses facettes fruitées et animales. Le jasmin pour un amour solaire, un amour qui se vit au grand jour, comm la fleur que l'on recueille au petit matin. Elle est parmi les évocations les plus courantes de la littérature du Moyen-Orient, où le jasmin sert aussi à confectionner des amulettes pour procurer l'amour... Pendant ses mille et une nuits, Shéhérazade, n'a-t-elle pas enveloppé son récit de la douce chaleur des effluves du jasmin?3 Fleurs - La tubéreuse ou l'amour interdit 3 Fleurs développe les notes envoûtantes de la tubéreuse.Fleur du désir et de la volupté, sa puissance insuffle les plaisirs charnels. Fleur de l'amour interdit, elle exhale une fois la nuit venue des notes sauvages et fauves qui font craindre pour les jeunes filles de la Renaissance italienne. On leur interdit de se promener la nuit, dans les jardins de tubéreuses, de peur que leur fragrance provocante ne fasse tomber les défenses d'une sévère éducation.Fleur blanche au parfum scandaleux, c'est en effet à la nuit tombée que la tubéreuse sécrète le plus intime d'elle-même. Avec ses effluves amples et énigmatiques, la tubéreuse révèle dans 3 Fleurs tout l'insaisissable du désir charnel.. Construit comme un bijou élégant. La peau l'aspire. C'est une promesse tenue...
Un déchainement autour du lentisque, arbuste typique de la Corse. Bois, mousse, terre, foin, miel, résine, cuir... Vert à tous les étages et sur tous les tons, son sillage entraîne avec lui les odeurs du maquis. Fusant et fougueux. Furioso. Se dit, en musique, d'un morceau qui présente un caractère impétueux... Parce qu'elle n'est jamais reposante, cette Corse où Marc-Antoine Corticchiato a ses racines. Elle en met plein les yeux, plein les nez, plein le cœur. À force de fureur de vivre, parfois ça explose. Alors on prend le maquis. C'est du lentisque que le créateur tire ce nouvel hommage à sa terre. Un arbuste à la senteur verte, intense et facettée qui croit sur les versants ensoleillés des maquis corses, de la moyenne montagne au bord de mer. Mais Corsica Furiosa est infiniment plus que cette émouvante senteur qui accueille le voyageur sur l'Ile de Beauté... Tout ce que la Corse recèle d'unique, de fort, de farouche, s'y concentre. Oppositions violentes des parfums, des couleurs, des reliefs, des passions, des secrets ... Départ enflammé par une lampée d'eau-de-vie - parce que tout le monde là-bas a sa recette -, qui entraîne dans son sillage combustible le vert acéré de la népita, menthe sauvage du terroir. La feuille de tomate au vert croquant, un peu potager, intensifie l'impression de naturalité. Avec le lentisque, l'affaire se corse. L'essence, fulminante, part sur un coup de tête. Poivrée, fruitée, aromatique, puis terreuse tendance champignon, elle s'enfonce jusqu'au cœur de Corsica Furiosa. L'absolue prend le relais. Verdeur plus suave avec ses accents de foin, tabac blond, miel, paille, qui s'assombrissent jusqu'à la réglisse. Un extrait inédit, obtenu par une technique particulière, aux puissants effluves résineux, épicés, cuirés, entraîne jusqu'au fond des massifs de montagne... C'est là que la course s'achève sur un lit de mousse.