Bien qu'il soit légèrement narcissique, parfois cynique et franchement séducteur, Brice Fourrastier est adulé des foules. Son spectacle « L'Accablante Apathie des dimanches à rosbif » triomphe sur les scènes de France.La quarantaine venu, Brice termine la tournée de son spectacle avant de prendre une ou deux années studieuses pour écrire son prochain spectacle.Histoire de se ressourcer, et peut-être aussi, qui sait, enfin trouver l'âme soeur. Car, si son sketch le plus célèbre s'intitule « Le Grand Secret des femmes ! »,il semble bien qu'il n'est pas encore percé celui qui consiste à établir une relation durable (mais en a-t-il vraiment envie oe). La vie de Brice Fourrastier va basculer d'une façon imprévue.Un cancer le ronge. Il n'a plus que quelques mois à vivre. L'heure est venue pour lui de faire ses adieux. Artiste iconoclaste, il décide d'en faire son dernier spectacle...
Quand Pascal Rabaté décide d'illustrer le texte du dernier spectacle de François Morel, il y a comme une forme d'évidence. Il faut dire que ces deux auteurs partagent le même goût de la chronique familiale, observant avec malice, mais sans moquerie, les gens ordinaires. À travers les cartes postales que s'envoient consciencieusement les Rouchon et les Brochon de leurs vacances, se tisse une vie qui se rêve idéale mais où se dévoile, entre les lignes, tous les rituels minuscules qui font le sel de la vie...Au départ, il y a un spectacle, écrit et joué par François Morel en compagnie de son vieux complice Olivier Saladin et qui connaît un beau succès depuis plusieurs mois. À l'occasion de la sortie en DVD du dit spectacle, Futuropolis vous propose le texte original de François Morel illustré par Pascal Rabaté. Un autre regard, pour une belle complicité !Tout au long du siècle dernier, le vingtième, l'une des traditions estivales consistait à s'adresser des mots écrits à la main sur des petits bouts de carton. La carte postale jouait franc jeu, s'exposant à la vue de tous. Elle ne cultivait pas le secret. Elle faisait étalage de son bonheur, s'amusant à susciter la jalousie. Au verso, on pouvait profiter d'une vue en couleurs : le casino de Royan, la promenade des anglais ou un coucher de soleil sur Pornichet. D'autres fois, c'était un âne ou une vache ou un verrat avec un soutien-gorge... La légende disait «vachement bonnes vacances !», «Bonne ânée!» ou «Ben mon cochon !». On savait rire.Généralement, pour les rédiger, on profitait d'une journée de pluie, d'un matin sans soleil. Quand enfin, on avait réussi à s'en débarrasser dans une boite jaune des PTT, on était quitte, de la corvée des cartes postales, jusqu'à l'année prochaine. Comme dans les romances, l'optimisme était de mise sur les cartes postales: le ciel toujours bleu, la mer toujours belle, les vacances toujours bonnes (quoique trop courtes). On ignorait les insolations, les méduses, les moustiques, les attentes dans les aéroports, les routes surchargées, le retard des trains, les locations décevantes, les grains de sable dans les chaussures et les fourmis dans la salade... Sur les cartes postales, simplement, la vie se rêvait idéale. C'est vrai après tout, qu'est-ce qu'on s en fout ? Une carte postale, c'est juste un peu de rêve qui passe...
Exceptionnellement fermé au public ce soir-là, le musée du Louvre est le centre d'une réception mondaine très particulière : on fête un départ peu habituel, celui du président de la république, après 14 ans à l'Élysée. Curieusement, le seul qui ne semble pas goûter au spectacle en est l'invité d'honneur. Il ressent cela comme un enterrement. Il quitte discrètement la soirée, une bouteille dans chaque main, et commence à parcourir les salles désertes du musée, pour mieux en apprécier les oeuvres. Il tombe sur une jeune femme absorbée dans la contemplation d'un tableau. S'ensuit alors une nuit fantasque dans les couloirs du Louvre, entre séduction et érudition, (nous sommes dans l'un des plus beaux musées du monde, ne l'oublions pas), humour et fantaisie, réflexions philosophiques et poésie. Et bien sûr, petites phrases assassines, car le président est un fin politicien. Une nuit d'enchantement entre le président et sa dernière muse.
Grocko et Clock sont deux vieux clowns, quinquagénaires et complices, qui n'ont jamais réellement connu le succès. Depuis des années, ils transportent, de villages en petites cités de banlieue, leur spectacle de rue, gagnant leur vie, vaille que vaille, menant toujours à bien la minuscule mais essentielle mission qu'ils se sont fixés : apporter un peu de rire et d'émotion là où ils passent. Leur tournée les a menés jusqu'à la cité des Hauts-Vents, un labyrinthe de tours HLM, en marge d'une petite ville industrielle, où règne tristesse et mélancolie. C'est là que se termine le voyage des deux compères, par l'assassinat de Grocko d'une balle dans la tête, tirée par une mère de famille sans histoire devenue subitement hystérique, sous les yeux de son fils Djin, âgé de huit ans qui, depuis peu, suivait le clown comme son ombre.Un an plus tard Djin, sans père et privé de mère, revient à la cité des Hauts-Vents avec son oncle et sa tante. Profondément traumatisé par le crimede sa mère, il ne parle plus. De même, son visage s'est paralysé, le rendant totalement inexpressif...
Grocko et Clock sont deux vieux clowns quinquagénaires, qui n'ont jamais réellement connu le succès. Depuis des années, ils transportent, de villages en petites cités de banlieue, leur spectacle de rue, gagnant leur vie, vaille que vaille, menant pourtant toujours à bien la minuscule mais valeureuse mission qu'ils se sont fixée : apporter un peu de rire et d'émotion là où ils passent. Leur tournée les a menés jusqu'à la cité des Hauts-Vents, un labyrinthe de tours HLM, en marge d'une petite ville industrielle, où règne tristesse et mélancolie. C'est là que se termine le voyage des deux complices. Grocko est assassiné d'une balle dans la tête, tirée par une mère de famille sans histoire, dans un accès de folie, sous les yeux de son fils Djin, âgé de huit ans, qui suivait depuis peu le clown comme son ombre. Un an plus tard, Djin, sans père et privé de mère, revient à la cité des Hauts-Vents avec son oncle et sa tante. Profondément traumatisé par le crime de sa mère, il ne parle plus, son visage s'est figé. Il est totalement inexpressif, il semble ne plus rien ressentir, il est sans vie.
« Nous sommes en 490 avant J.C. Poséidon est mal luné.Il le fait savoir à quelques visiteurs indésirables. Un petit groupe de Perses. Une centaine d’hommes, pas plus. Venus sonder nos défenses... Ou peut-être assassiner notre chef. »Ainsi débute la célèbre bataille de Marathon, première victoire des grecs sur l’armée Perse. Et première pierre du nouveau récit de Frank Miller, qui revient sur cette période historique après son ouvrage 300, en reprenant les moments marquants des guerres menées par le Roi des rois, Darius, dont l’empire s’étendait, durant plus de deux siècles, de l’Asie Centraleau golfe persique et à la mer Égée, et ses successeurs, Xerxès en particulier, face à la Grèce.Avec Xerxès, Frank Miller s’éloigne ponctuellement de la narration comics pour rejoindre la puissance évocatrice digne de Philippe Druillet.Vingt ans après la publication de 300, Frank Miller revient avec une épopée historique à grand spectacle, racontant la montée et le déclin de l’empire du Roi des rois Perse et l’ascension du royaume grec à travers Alexandre le Grand.Frank Miller est l’un des auteurs phare de la bande dessinée mondiale. Son œuvre comics est synonyme de succès (Batman, Sin City, 300…) mais il est également connu grâce à ses collaborations cinématographiques (Sin City, Robocop, 300, Elektra,…).
On connaît bien le Tour de France, sa compétition et son arrière-cour sulfureuse, mais l'on connaît beaucoup moins l'une des attraction de cette compétition : la caravane publicitaire. Un petit monde à part, deux cent cinquante véhicules publicitaires pour promouvoir le PMU, des banques, des confiseurs, et des spécialités locales comme le « vin de Surseines ».Ce qui est certainement une piquette, fait pourtant la fierté du maire de Surseines. Une manière décalée en ces temps de politiquement correct de présenter sa ville. Très décalée même, puisque le « nectar » est proposée dans une camionnette d'un autre âge, par un trio de bras cassés, digne de la famille Deschiens. Ringard pour les uns, la France éternelle pour d'autres. Entre petites magouilles, et aventures sentimentales foireuses, c'est pas gagné pour que la camionnette de Surseines soit élue « meilleure caravane du tour ».« Je cherchais un prétexte à un road-movie, explique Germain Boudier. Le Tour de France me paraissait idéal : connu de tous, populaire, ancré dans une culture populaire. Mais, l'aspect sportif ne m'intéressait pas. Je préfère ce qui se passe en coulisse, derrière les caméras. L'aventure humaine plutôt que l'aventure sportive. Les véhicules de la caravane m'offre un bon décor pour mon histoire. Et puis, l'aspect spectacle de ce défilé qui n'arrive pas à cacher la démarche mercantile qualifie bien notre société.»
Melvin Méricourt est le jeunepatron (forcément dynamique) d'une société de meubles en carton. Bien qu'il s'apprête à signer un gros contrat avec la Finlande, les déboires s'accumulent. Les finances sont dans le rouge et la banque menace de fermer le compte. De plus, Kikka, une ravissante étudiante-traductrice finnoise reste totalement insensible à son charme (ce dont ce macho, séducteur impénitent n'a pas l'habitude). Il n'est même plus en état de se rendre compte que sa charmante assistante, Anita, en pince sérieusement pour lui... c'est dire. S'il y a une chose que Melvin déteste, c'est ne pas être maître de la situation. Un soir, il accepte (il ne sait pas pourquoi) d'accompagner Anita et sa copine Sophie au spectacle d'un hypnotiseur, le grand Jirinikof. Il emmène avec lui Léo, un vieux pote du lycée de Bordeaux. Léo qui vient de débarquer comme ça, sans crier gare, chez Melvin. Et puis voilà que le fameux Jirinikof a choisi le Léo pour une petite démonstration. Et le mage de music-hall commence son hypnose sur le pauvre Léo. On peut dire que cela marche bien sur Léo... Mais, il y a comme un problème. Léo, il n'en sort pas de l'hypnose. Le voici, les yeux grands ouverts en état de veille paradoxale ! Melvin se retrouve avec ce zombie loser qui tape l'incruste sur les bras. Et ça, ça l'énerve Melvin. D'autant plus que Kikka et Anita s'opposent à ce qu'il s'en débarrasse en l'abandonnant à l'hôpital. Manquerait plus que la police s'en mêle. Flûte, la voilà !
À sa sortie de prison, Abel Mérian retourne en banlieue pour récupérer un butin caché. Mais la vieille usine où était planqué son fric a été transformée en musée d'art moderne. Et le magot a certainement été coulé dans le béton. Dépité, déambulant dans le musée sans but, Abel trouve pas hasard un téléphone portable rose, qui se met justement à sonner. C'est sa propriétaire, une jeune femme en partance pour l'Italie, qui lui demande de lui envoyer par la poste son appareil. Abel, en fouillant les textos et les photos du téléphone, découvre une jeune fille en rupture amoureuse. N'ayant plus rien à faire, il vole une Volvo 780 Coupé et décide de se rendre en Italie pour rendre le téléphone en mains propres à cette troublante jeune fille. Au printemps 2013, Thierry Murat évoque un soir à Denis Barthe, du groupe The Hyènes, son envie d'entendre des notes de musiques sur les dessins de Au vent mauvais. L'idée fait son chemin, et les musiciens parlent de ce récit en termes de blues, de rock, de grands espaces. En octobre The hyènes rentrent en studio pour composer à la manière d'une B.O. de film, la musique de cette histoire qui, entre-temps, est devenue un montage vidéo reprenant l'intégralité des textes et des images du livre, empruntant au cinéma son vocabulaire : travellings, zooms, fondus enchainés. Janvier 2014, la tournée du BD-concert commence, un spectacle hybride et hors norme. qui a été joué déjà plus d'une quarantaine de dates et qui continue jusqu'à la fin 2016 (pour l'instant !).