Depuis mars 2019, Charlie Zanello est en immersion à la Maison de la Radio. Monument architectural, haut-lieu du journalisme, de la culture, de la musique, elle accueille sept chaînes de radio, un auditorium et 4500 personnes y travaillent.Avec sa finesse et son humour subtil, Charlie Zanello raconte son fonctionnement et les rapports humains au sein d'un établissement qui reste un lieu mystérieux pour les auditeurs, alors même que la radio fait partie de nos vies. Une année haute en couleurs qui se termine avec la grève et le coronavirus...
Mais qu'ont donc de particulier ces boîtes à musique en forme de canard ? C'est ce cherchent à comprendre Oscar, preneur de son à Radio France, et sa compagne, Édith, présentatrice de la météo marine, après que la cantatrice qui en parlait à la radio est retrouvée morte, et, surtout, après que, le lendemain de ce meurtre, Édith est elle-même victime d'une agression. Le voleur cherchait le canard-boîte à musique. Mais Oscar parvient à empêcher le larcin, et ils découvrent alors que les canards, puisqu'il y en a plusieurs, contiennent chacun un bout de bande magnétique. La course aux boîtes à musique, pour reconstituer la totalité du message enregistré, est jalonnée d'énigmes, de surprises et de meurtres...
Côte d'Opale, 1973. Alban et Pablo, adolescents et amis, profitent de leurs vacances, au gré des ondes de Radio Caroline - cette radio pirate émettant depuis un bateau – et des formes des jeunes anglaises...Cinq ans plus tard, on retrouve les deux jeunes hommes à Paris. Malgré leurs origines diamétralement opposées, les deux comparses ont la même envie : partager la musique anglophone boudée des radios françaises officielles mais également donner la parole aux bâillonnés de lasociété de l'époque. Avec beaucoup d'idées et peu de moyens : c'est ainsi que naît Radio Nomade.Si l'idée est belle, c'était toutefois sans compter l'intervention de la Télédiffusion (TDF) qui entreprend alors un travail de traque et de brouillage des ondes des radios pirates.Sous les pseudonymes de Rackham et Teach, Pablo et Alban sont poursuivis par la police, suite aux propos tenus lors des interviews « sociales ». Si l'avenir de la fine équipe est plus qu'incertain, l'envie de continuer d'investir les ondes à tout prix, malgré les risques et les avertissements, pourrait en tout cas venir à bout de l'amitié entre les deux hommes...
Victor Lalouz est petit, poilu, myope et très à côté de la plaque. Le destin aimant s'acharner sur les proies faciles, Victor est désormais aussi fauché que les blés un jour de moisson. Avec une mère castratrice et un père transsexuel, son casier familial ne le prédestinait pas à l'équilibre mental.Même son psy ne peut rien pour lui. Et pourtant, Victor est une idole de la radio, et l'un des plus hilarant héros de la bande dessinée contemporaine.La Rançon de la Gloire confirme l'immense talent d'un irrésistible Diego Aranega, capable de porter son pathétique héros vers des sommets d'absurdité décalée Dans ce troisième tome, Victor passe son permis, cherche puis trouve une colocataire et a d'énormes problèmes avec sa banque. Il continue bien sûr à voir son psy et à animer son émission de radio. Les gags sous formats de demi planche s'enchaînent et gagnent encore en maturité et en potentiel comique.
Bruxelles, décembre 1938. Thierry Laudacieux, un jeune garçon passionné de BD, se voit confier une mission par son voisin, Isidore Hogier : il s'agit de récupérer discrètement un paquet... Hogier, qui travaille à la radio, révèle à l'adolescent intrigué qu'il dirige un réseau de contre-espionnage appelé « Madou », et que l'un des membres de ce réseau les trahit... Mais lequel ?
Tous les lecteurs de bande dessinée connaissent A.P. Duchâteau, scénariste de la série Ric Hochet illustrée par Tibet. Les bédéphiles n'ignorent pas non plus qu'il a, au cours de sa prolifique carrière, travaillé également avec William Vance (Bruce Hawker), Grzegorz Rosinski, puis Kas (Hans) ou René Follet (Terreur). Pour ne citer qu'eux...Si l'oeuvre, monumentale, d'André-Paul Duchâteau force déjà le respect, elle ne représente pourtant que la partie émergée de sa production... S'y ajoutent en effet une bonne vingtaine de romans, des centaines d'énigmes et de nouvelles, des dramatiques pour la radio et pour la télévision... D'autres activités encore, au sein du journalisme et de l'édition. Celui qui fut aussi un rédacteur en chef avisé du célèbre journal «Tintin», évoque dans cet ouvrage son métier et son existence étonnante dans une longue série d'entretiens complices et malicieux avec Patrick Gaumer, l'auteur de l'indispensable «Larousse de la BD» et de «Tibet, la fureur de rire», une superbe monographie consacrée à l'autre papa de Ric Hochet et parue dans la même collection «Auteurs Lombard». Dans ce beau livre richement illustré par des centaines de documents inédits ou peu connus et assorti d'une impressionnante bibliographie, le lecteur découvrira ainsi qu'André-Paul Duchâteau, ce «gentleman conteur», comme aiment à le qualifier ses amis, s'impose avant tout comme un homme