Dans cet album, plus électronique que les précédents, porté par des claviers analogiques, une basse électrique et des percussions africaines, Nergaard dépeint le pouvoir magique des souvenirs dans des chansons qui font voyager l’auditeur à travers des paysages tropicaux et nuits d’hiver norvégiennes. Sur l’album, elle est accompagnée d’Andreas Ulvo (claviers), Audun Erlien (basse), Sidiki Camara (percussions), Wetle Holte (batterie et percussions), Mathias Eick (trompette), Håkon Aase (violon) et Håkon Kornstad (saxophone).
Le précédent album «Spicy» des Passions de l’âme, composé de répertoires autrichiens du 17e siècle, a connu un remarquable succès dont le «Diapason d’or» en France. L’ensemble, sous la direction de Meret Lüthi, existe depuis 2008 et réside à Berne en Suisse. L’orchestre à cordes est ici renforcé de plusieurs instruments, dont diverses percussions parfois insolites. «Schabernack» est une plaisanterie musicale, sur des musiques originales de compositeurs autrichiens du 17e siècle.
Premier album pour ce duo qui, après avoir grandi dans l'ouest de la France, vise désormais une renommée nationale. Ella/Foy, c'est Hélène au chant, à la guitare et au ukulélé, et Romain à la contrebasse, aux percussions et aux guitares; et tous les deux composent et écrivent en français et en anglais de belles ballades acoustiques d'un folk élégant et mélancolique, alternant avec des blues et des chansons plus électriques. La délicatesse des mélodies, le timbre de voix légèrement voilé d'Hélène et l'habillage plein de finesse des morceaux, notamment avec la contrebasse jouée à l'archet, l'harmonica et des choeurs subtilement distillés, font de l'écoute de Walking in the Space un beau moment de bonheur apaisé...
Flamboyance et délicatesse pour ce nouvel album du Kora Jazz Trio réalisé par Eric Legnini. Malgré d'évidents liens historiques entre le jazz et la musique traditionnelle africaine, peu de projets réussissent la fusion de ces musiques... Pionnier du genre, le Kora Jazz Trio revient avec un 6ème album réalisé par l'éclectique Eric Legnini. Celui-ci sublime les compositions du pianiste Abdoulaye Diabaté, ainsi que les très belles interprétations des standards que sont Via Con me de Paolo Conté, Sodade immortalisé par Cesaria évora et Moanin' des Jazz Messengers d'Art Blakey. Pour ce Part IV du Kora Jazz Trio, la Kora a été confiée à un habitué de toutes les rencontres musicales, Chérif Soumano (Dee Dee Bridgewater, Tiken Jah Fakoli, World Kora Trio...), et pour mettre en beauté le répertoire s'ajoutent selon les titres le chant de Woz Kali, la contrebasse de Manu Marches, les percussions de Boris Caicedo, le balafon d'Adama Condé et la guitare d'Hervé Morisot (Sodade).
Avec ce nouveau répertoire, Catia sort des sentiers battus et rend un hommage au Jongo, musique très traditionnelle du Brésil, trop peu connue en Europe, et caractérisée par ses polyrythmies et ses percussions entraînantes. Très populaire dans les années 30 au Brésil, avant la Bossa et le Funk Carioca, cette musique est originaire du sud-est du Brésil et a été créée à l'époque coloniale par des populations essentiellement originaires du Congo, du Mozambique et de l'Angola (et de l'ethnie Bantou). Le Jongo correspond à un langage codé qui permettait, sous des aspects festifs et légers, aux esclaves de communiquer entre eux, à l'insu de leur maîtres. Cette musique considérée comme la 'grand-mère' de la samba, a évolué au fil des ans, elle a notamment influencé par ses rythmes répétitifs le Funk Carioca, qui, crée dans les années 70 dans les favelas de Rio, est la musique la plus écoutée aujourd'hui au Brésil. Pour ce nouvel album, Catia Werneck a écrit les textes et composé les musiques avec Munir Hossn, qui a travaillé sur des arrangements donnant une couleur très Jongo, s'inspirant et aussi rendant hommage au maître incontesté du genre : Mestre Darcy.
Spiritual Project : initialement, l’idée de ce projet original était d’interpréter des standards du chant gospel avec des arrangements jazz, swing manouche; mais en réunissant des musiciens avec des expériences musicales différentes (flamenco, musique indienne, jazz...) le projet a évolué pour privilégier des compositions originales empreintes de ces différents univers tout en gardant un trait propre au gospel, la spiritualité. Les musiciens réunis pour ce projet, par ailleurs issus ou très proches de la communauté rom, gitane et manouche, sont exceptionnels : Antonio El Titi (Jaleo de Louis Winsberg...) à la guitare, Dominique Di Piazza (John McLaughlin notamment) à la basse électrique, Xavier Sanchez aux percussions (Paris Jazz Big Band, Yvan le Bolloc’h...) de même que les invités : Costel Nitescu (Marcel Azzola, Yves Rousseau, Rocky Gresset...) au violon et Emy Dragoï à l’accordéon. Petit-fils de Django, fils de Babik, David Reinhardt assume pleinement son héritage musical. Ses deux premiers albums en trio avec Florent Gac à l’orgue Hammond et Yoan Serra à la batterie, ont reçus un accueil très favorable tant des médias que du public, et ses nombreuses prestations en sideman (James Carter...) lui ont permis d’atteindre une maturité et une sérénité, tant dans son jeu que dans son écriture, et que l’on retrouve dans le répertoire de ce très bel album.
Cet album a été inspiré par le roman Papillon d'Henri Charrière, vendu à plus d’1 million d’exemplaires : Sanseverino revisite ainsi l'histoire de ce prisonnier accusé en 1931 d'un meurtre qu'il affirme ne pas avoir commis. L’histoire a également inspiré Franklin Schaffner qui l’a adaptée au cinéma réunissant Steve McQueen et Dustin Hoffman à l’écran. Ce nouvel enregistrement retrace donc l’histoire d’un caïd montmartrois injustement accusé de meurtre et envoyé au bagne. Papillon sera accompagné de la sortie d’une bande dessinée directement liée à l’histoire contée dans l’album. C’est un karaoké littéraire, dit le chanteur. La recette est simple : un chapitre, une chanson ! Sanseverino commence son récit en 1931, au procès d’assises au cours duquel l'accusé Papillon est envoyé au bagne, et le termine en 1944 lorsqu’il réussit sa dernière évasion. J’ai écrit l’album dans l’ordre du livre et il s’écoute donc dans l’ordre de composition. Au départ, je savais seulement quel son je voulais entendre. Dès qu’il a posé devant lui le roman et empoigné sa guitare, Sanseverino savait où il allait : Papillon serait un album bluegrass, résolument acoustique et virtuose, nourri des années de compagnonnage avec des musiciens d’exception - Christophe Cravero au violon alto, Christian Seguret à la mandoline et au violon, Jean-Marc Delon au banjo, Jidé Jouannic à la contrebasse, renforcés par Lionel Suarez à l’accordéon et Xa Mesa aux percussions.
Luc et Vaiteani c'est l'hymen hybride de l'Alsace et de Tahiti. De la Polynesian Folk qui surgit à brûle-pourpoint, qui nous capture et nous caresse dans une sensualité toute nouvelle. Deux âmes-coeurs se sont unis et forment un seul et même prénom. A l'unisson, ils créent leurs ballades sur les pulsations du corps et de l'esprit. Quand Vaiteani rencontre Luc et qu'elle chante pour lui, l'évidence s'impose, il reste suspendu à cette voix qui libère un timbre riche, truffé de couleurs chaudes et de teintes sépia, de nuances rondes, graves, ambrées, fauves, vernis d'une douce patine. Une voix qui vient de loin, des racines de la soul américaine débarquée sur un velours d'orchidée, un chant puissant enrobée d'une chaleur bienveillante. Lauréats du tremplin 9 semaines et un jour ils séduisent Laurent Voulzy, qui les remarque en 2011 sur la grande scène des Francofolies. Adoubée par l'ange gardien Voulzy, Vaiteani s'est mise à composer sans relâche. A la guitare ou au piano, elle se livre et lâche prise, déploie le large éventail de ses émotions sur des mélodies nacrées et chante un autoportrait sensible qui nous ressemble. Lui, distille ses arrangements délicats ourlés de percussions nomades. La Tahitienne raconte que Ben Harper lui a transpercé l'âme et que Beyonce parle à son corps. Luc, l'alchimiste touche à tout, puise son inspiration autant dans une chacone de Jordi Savall, que dans les broderies miniatures de la kora de Toumani Diabiaté.