Depuis 2007 le trio allemand Wareika, composé de Florian Schirmacher (chant, claviers, percussions), Henrik Raabe (guitares, claviers, percussions) et Jakob Seidensticker (MPC, boites à rythmes, mix), partage sa passion pour une house jazzy, minimaliste et répétive mais néanmoins épique, véritable kaléidoscope de mélodies et de motifs polyrythmiques. Pensé comme un seul morceau, l'ambitieux Water, Sky, Sun, Wood est le 5ème album du groupe, le 1er pour le label japonais Mule Musiq. Un album mêlant les influences house, techno, jazz et musiques du monde pour un résultat profondément captivant.
Le producteur suisse Idealist revient avec son deuxième LP intitulé Mind Field avec huit nouveaux morceaux à tendance dub. Basé à Zurich, en Suisse, le producteur et DJ Idealist est devenu une figure respectée des scènes house dubby et techno au cours des cinq dernières années via ses sorties sur Echocord et ses labels Idealistmusic et Details Series, en obtenant au fur et à mesure le soutien de Mike Huckaby, Dana Ruh, Tini et Mandar pour n'en citer que quelques-uns. Nous le voyons donc revenir sur le label de Copenhague, Echocord, avec le successeur de Firewood Street sorti en 2016. L'album commence avec Explorer, qui donne le ton avec des percussions croustillantes, des séquences flottantes et des phases de dub aérien avant que Dimension n'emploie des subs vibrants, des accords d'orgue synthétisé et des percussions analogiques granuleuses. Stage One est un exemple brillant de dub-techno efficace tandis que Golden Places offre quelque chose de différent, avec une basse groovy, des battements de 303 et des cordes cinématographiques. MITH augmente le niveau d'énergie avec un rythme dynamique et robuste, ainsi que de sombres effets modulatoires avant que Singularity ne nous ramène en territoire deep avec des sons de synthé voltigeants, des pads vacillants et une batterie elastique. Smoke and Mirrors se construit sur une boucle avec des synthés affutés, des percussions cahoteuses et des tressautements de hats avant que Final Cut ne clôture l'album avec une basse agitée et des percussions brutes. L'ensemble se déploie avec des nuances subtiles faisant de cet album une nouvelle perle à découvrir d'urgence.
En 2017, le producteur hollandais Martyn installé à Washington D.C. a subi une métamorphose qui a commencé par une urgence médicale et qui a abouti dans une transformation musicale. Après avoir survécu à une crise cardiaque, il est rentré dans son studio et a commencé à réévaluer les éléments qui l'ont amené à faire de la musique : le sampling, la mélancolie, la science-fiction, les textures, la polyrythmie, Detroit, mais l'envie de produire à nouveau vient de l'écoute de l'album M'Boom (1979) de Max Roach avec son ensemble de percussions. Créé en l'espace de huit mois, Voids est son premier album pour Ostgut Ton et prend un chemin différent que ces précédents efforts. On y retrouve ses fondations post-dubstep et garage UK recontextualisées avec des éléments de percussions rituelles africaines Nyahbinghi, de drum & bass et de gqom - mélange enfiévré de house urbaine minimaliste et de musiques traditionnelles sud-africaines. Sans concessions ni collaborations cet album plus sombre et plus autobiographique vise à surmonter son traumatisme mais aussi le décès d'un proche, le producteur Marcus Intalex aka Trevino à qui le morceau Manchester est dédié.
Premier album de FEINDREHSTAR sur le label MUSSIKKRAUSE pour un melting pot de jazz fusion incluant funk, hip hop, house le tout joué live par un sextet comprenant trompette, saxophone, scratch et samples, percussions, piano, batterie, claviers. Enregistré dans les studios de JAZZANOVA et mixé par MICHAEL BAUMANN (SOULPHICTION / JACKMATE), cet album se veut live et souvent proche de l'improvisation, ce qui n'est pas sans rappeler la vocation première du groupe : le live puisqu'ils tournent depuis maintenant 10 ans.
C’est lors d’un voyage en Afrique du Sud que le producteur allemand Superpitcher est tombé sous le charme du choeur du camp Tanda Tula. Les safaris et rencontres faites avec bon nombre d’animaux merveilleux restent pour d’excellents souvenirs mais le moment le plus merveilleux à ses yeux fut le concert de ce choeur travaillent la journée et se produisant le soir devant les invités du camp. Un moment si captivant et marquant que Superpitcher a décidé d’aider ce choeur utilisant certains instruments traditionnels et des percussions, à enregistrer son propre album.
Black Truffle est ravi de présenter Reservoir 1 : Preservation, le magnifique nouvel album de la compositrice/percussionniste américaine Sarah Hennies. Le travail de Sarah explore une variété de questions musicales, sociopolitiques et psychologiques, y compris l'identité queer & trans, l'amour, l'intimité, la psychoacoustique et la percussion. Les Reservoirs sont une série de trois pièces d'une heure inspirées de la relation entre le conscient et l'inconscient humain. Jung et Freud ont décrit l'inconscient comme un réservoir, un dépôt de souvenirs auxquels nous n'avons pas facilement accès, mais que nous gardons à jamais quelque part dans notre esprit. Plus précisément, Freud croyait que l'une des fonctions de l'inconscient est de stocker des souvenirs traumatisants, archivés pour que nous n'ayons pas à les affronter tous les jours. L'esprit conscient n'a pas d'accès direct à l'inconscient, pourtant l'inconscient est une présence constante et mystérieuse dans nos vies. Reservoir 1 : Preservation est une composition pour piano et trois percussionnistes, interprétée par Philip Bush et Meridian, expérimentateurs de longue date en percussion, improvisation et relations interpersonnelles qui inclut Tim Feeney, Sarah Hennies et Greg Stuart. Sur Preservation, le piano fonctionne comme un murmure constant, omniprésent, mais presque subliminal, au milieu des percussions qui parcourent une variété de timbres et de gestes, y compris des bourdonnements doux, des grattages frénétiques et des briques violemment lâchées dans des seaux métalliques. Le groupe de percussions n'interagit jamais avec le piano et n'y répond jamais, alors que le piano absorbe subtilement les aspects du trio. Preservation a été enregistré, mixé et masterisé par Jeff Francis à l'Université de South Carolina et est interprété par Meridian : Tim Feeney, Sarah Hennies, Greg Stuart (percussion) et Phillip Bush (piano). Sortie en CD digipak avec le design de Lasse Marhaug. Photo de couverture extrait de la série de photos d'Abby Grace Drake, Shopping Carts of Southside Ithaca.
«Bohren For Beginners» rassemble les plus grands titres de Bohren & Der Club Of Gore, groupe culte de doom jazz adoubé par des artistes de renom comme Mike Patton (Faith No More), ou encore Stephen O'Malley (SunnO). On y retrouve ainsi les morceaux les plus notables de la formation entre 1994 et aujourd'hui, mais aussi des titres rares, de nouveaux remixes et un morceau inédit. Ce quatuor devenu trio en 2016, évolue autour du saxophone, du clavier, de la basse et des percussions, dans un univers entre le film noir et la romance gothique. Sombre à la limite de l'oppression, mystérieux et élégant, ce double album sous forme d'anthologie, est une introduction parfaite à l'oeuvre du Bohren Und Der Club of Gore.
«Bohren For Beginners» rassemble les plus grands titres de Bohren & Der Club Of Gore, groupe culte de doom jazz adoubé par des artistes de renom comme Mike Patton (Faith No More), ou encore Stephen O'Malley (SunnO). On y retrouve ainsi les morceaux les plus notables de la formation entre 1994 et aujourd'hui, mais aussi des titres rares, de nouveaux remixes et un morceau inédit. Ce quatuor devenu trio en 2016, évolue autour du saxophone, du clavier, de la basse et des percussions, dans un univers entre le film noir et la romance gothique. Sombre à la limite de l'oppression, mystérieux et élégant, ce double album sous forme d'anthologie, est une introduction parfaite à l'oeuvre du Bohren Und Der Club of Gore.
Rock Sutra est le nouvel album space-rock de l'artiste expérimental américain Sun Araw. Le morceau d'ouverture Roomboe illustre le processus d'élaboration de l'espace et sa définition pour l'Homme à travers les tonalités et le nombre de notes jouées. 78 Sutra parle de mouvement orbital, Catalina d'une promenade et Arrambe de la sensation particulière que l'on peut ressentir en regardant en profondeur une image ou un paysage. La musique zoom sans cesse et révèle à chaque fois de nouvelles facettes. Pour la première fois, Sun Araw enregistre l'album en live en le faisant passer en midi avec Jon Leland à la batterie et aux percussions, Marc Riordan aux synthétiseurs et Cameron Stallones (alias Sun Araw) aux synthétiseurs, à la guitare et au chant.
Rock Sutra est le nouvel album space-rock de l'artiste expérimental américain Sun Araw. Le morceau d'ouverture Roomboe illustre le processus d'élaboration de l'espace et sa définition pour l'Homme à travers les tonalités et le nombre de notes jouées. 78 Sutra parle de mouvement orbital, Catalina d'une promenade et Arrambe de la sensation particulière que l'on peut ressentir en regardant en profondeur une image ou un paysage. La musique zoom sans cesse et révèle à chaque fois de nouvelles facettes. Pour la première fois, Sun Araw enregistre l'album en live en le faisant passer en midi avec Jon Leland à la batterie et aux percussions, Marc Riordan aux synthétiseurs et Cameron Stallones (alias Sun Araw) aux synthétiseurs, à la guitare et au chant.
FULL OF HELL OUVRE LE FEU CHEZ RELAPSE ! Full of Hell font leurs débuts chez Relapse avec Weeping Choir, leur album le plus explosif à ce jour. Pressant, énergique, énervé : le très attendu Weeping Choir est une déclaration d'intention définitive de l'une des entités les plus dynamiques et virulentes de l'underground. Full Of Hell a une fois de plus sélectionné les éléments les plus extrêmes du hardcore, du métal et de l'électronique pour offrir une nouvelle définition aux ténèbres et à la brutalité pure. Des guitares déformées, des sons électroniques inquiétants et disparates grincent et grondent face aux percussions endiablées, servant les thèmes de la religion, la perte, et la haine avant de les réduire en cendres. Enregistré par Kurt Ballou au GodCity Studio, Weeping Choir est un véritable défouloir abrasif, conflictuel, sans pareil !
FULL OF HELL OUVRE LE FEU CHEZ RELAPSE ! Full of Hell font leurs débuts chez Relapse avec Weeping Choir, leur album le plus explosif à ce jour. Pressant, énergique, énervé : le très attendu Weeping Choir est une déclaration d'intention définitive de l'une des entités les plus dynamiques et virulentes de l'underground. Full Of Hell a une fois de plus sélectionné les éléments les plus extrêmes du hardcore, du métal et de l'électronique pour offrir une nouvelle définition aux ténèbres et à la brutalité pure. Des guitares déformées, des sons électroniques inquiétants et disparates grincent et grondent face aux percussions endiablées, servant les thèmes de la religion, la perte, et la haine avant de les réduire en cendres. Enregistré par Kurt Ballou au GodCity Studio, Weeping Choir est un véritable défouloir abrasif, conflictuel, sans pareil !
The Weed Tree est le deuxième album du groupe psyché-folk américain Espers, sorti en 2005. Majoritairement constitué de reprises, cet album associe des chansons folkloriques traditionnelles, comme Rosemary Lane et Black Is The Color, à des chansons de Nico, Michael Hurley, et même Blue Oyster Cult. L'ensemble se tient magnifiquement grâce à la touche unique d'Espers. L'arrivée de nouveaux membres, Helena Espvall au violoncelle et Otto Hauser à la batterie et aux percussions, a élevé l'alchimie du groupe à son plus haut niveau, créant une musique qui puise dans la tradition tout en la renouvelant. Espers fait partie d'un courant d'idées qui a autant à voir avec les révélations des années 60 ou 70 qu'avec les thèmes actuels, notamment l'autonomie et la sécurité, qui sont débattus aujourd'hui. Leur musique a conservé une vitalité mystérieuse et inconnue qui continue d'exprimer un individualisme, un optimisme et une empathie propre au groupe. L'album qui n'était plus disponible depuis la séparation du groupe en 2009 est aujourd'hui réédité par Drag City.
The Weed Tree est le deuxième album du groupe psyché-folk américain Espers, sorti en 2005. Majoritairement constitué de reprises, cet album associe des chansons folkloriques traditionnelles, comme Rosemary Lane et Black Is The Color, à des chansons de Nico, Michael Hurley, et même Blue Oyster Cult. L'ensemble se tient magnifiquement grâce à la touche unique d'Espers. L'arrivée de nouveaux membres, Helena Espvall au violoncelle et Otto Hauser à la batterie et aux percussions, a élevé l'alchimie du groupe à son plus haut niveau, créant une musique qui puise dans la tradition tout en la renouvelant. Espers fait partie d'un courant d'idées qui a autant à voir avec les révélations des années 60 ou 70 qu'avec les thèmes actuels, notamment l'autonomie et la sécurité, qui sont débattus aujourd'hui. Leur musique a conservé une vitalité mystérieuse et inconnue qui continue d'exprimer un individualisme, un optimisme et une empathie propre au groupe. L'album qui n'était plus disponible depuis la séparation du groupe en 2009 est aujourd'hui réédité par Drag City.
Michael Leonhart est devenu très jeune l'un des trompettistes -mais aussi producteur, compositeur et arrangeur- les plus demandés. Ces dix dernières années, il a collaboré avec Yoko Ono, Mos Def, Brian Eno, James Brown, Bill Withers, David Byrne et Todd Rundgren, et a participé à plus de 50 disques du label Truth & Soul. C'est en tournée avec le duo fusion jazz Steely Dan en 2005 qu'il a l'idée de Seahorse and The Storyteller, un concept album mêlant songwriting inspiré de Peter, Paul, Mary & Donovan, Bollywood funk et rock psyché. Cet opéra moderne narre la rencontre de deux créatures mythiques, leur passion et la découverte mutuelle de l'histoire de chacun. Pour l'aider à retranscrire sa vision, Michael Leonhart a fait appel aux meilleurs musiciens de New York, issus d'El Michels Affair, TV On The Radio; The Dap-Kings, Antibalas, Phenomenal Handclap Band et Plastic Ono Band... Cordes, mellotrons, guitares fuzzy, cuivres, farfisa et tout un tas de percussions soutiennent Seahorse and The Storyteller, un opus hautement original à la croisée de RD Burman, The Beatles, Fela Kuti et le psychédélisme 60s...
Producteurs de Cologne, Ripley et Benway, alias Kitbuilders, produisent de l'électro depuis de nombreuses années et ont sorti leur musique sur des labels comme Breakin´ Records (DMX Krew-label), Electrecord, World Electric, Television, Vertical, Ersatz Audio et bien plus encore. Leur nouvel album Reality (sur Vertical/Kompakt) mêle électro et dark synthpop, leur donnant de nouvelles formes prometteuses, et traite des thèmes de la mort, la perte, la destruction et l'introspection. L'album combine l'influence de sources aussi variées que Chris & Cosey, Devo, Aux 88, Lydia Lunch, William Butler Yeats (sur A Drunken Man's Praise of Sobriety), Suicide, Associates, des chansons dystopiques des années 60, Mantronix et beaucoup plus. La musique qui en résulte est une tapisserie sonore émotionnelle et fraîche qui fait vibrer une toile de synthés analogiques, de percussions modifiées, de bruits durs et surdimensionnés, de structures de chansons inattendues et des paroles uniques du chanteur Ripley créant une atmosphère de tension à l'humeur sinistre. L'album contient également deux classiques de Kitbuilders remasterisés (Reality et In the Year 2525). Double vinyle transparent.
Horace Andy aussi surnommé SLEEPY et originaire de Kingston JAMAIQUE a débuté sa carrière à la fin des années 60 pour 2 célèbres producteurs que son PHIL PRATT et COXSONE DODD le patron de STUDIO ONE. Il enregistra des tracks devenus de véritables classiques du genre tels que « SKYLARKING », « Money » ou encore « Serious Thing ». Au milieu des années 70 il sort le légendaire album « In The Light » ensuite réédité sur le label BLOOD & FIRE. Début des années 80 il sort « Dance Hall Style » véritable pièce maitresse avant de rejoindre MASSIVE ATTACK pour les albums « BLUE LINES » et « PROTECTION » qui le propulsent au rang de star mondiale aussi bien dans le monde du reggae que celui de la musique électronique. Aujourd'hui HORACE ANDY revient avec un album de 14 titres profondément ROOTS enregistré pour MINOR7FLAT5, le label d'ANDREAS « BROTHERMAN » CHRISTOPHERSEN déjà connu pour ses productions pour TURBULENCE, LUCIANO, ANTHONY B, SIZZLA, CAPLETON, BEENIE MAN, BOUNTY KILLER, JUNIOR KELLY... On y retrouve un line up extraordinaire avec LEROY « HOUSE MOUTH » WALLACE à la batterie, DEAN FRAZER au sax, BONGO HERMAN et SKY JUICE aux percussions... Toutes les voix ont été enregistrées au studio de DUKE REIDS, et les riddims à TUFF GONG, MIXING LAB et BIG YARD
Robert Coyne est le fils du musicien, peintre et auteur Kevin Coyne, décédé fin 2004. Il a d'abord travaillé comme musicien, entre autres avec son père, mais aussi avec Eric Burdon, The Barracudas, Les Scientists, Amy Rigby, Spooky Tooth, Sky Saxon et Chris Wilson des Flamin 'Groovies, pour n'en nommer que quelques-uns. Out of Your Tree, son second album solo sur Meyer Records après Woodland Conspiracy en 2010, est à la fois une suite et une rupture délibérée des trois albums qu'il a enregistrés, également pour Meyer Records, avec le légendaire batteur de Can, Jaki Liebezeit, décédé en janvier 2017. Alors que la répétition mystique est commune à Out of Your Tree et à la trilogie Liebezeit, le rythme du nouvel album est plus méditatif, parfois surnaturel. Aux instrumentations de batterie et de guitare acoustique encore clairsemées s'ajoutent des éclairs de guitares, de claviers et de basse, souvent colorés avec des bandes d'écho et de réverbération évoquant le doo-wop des années 50 et le New York avant punk de Suicide, deux des principales influences de Coyne. Les percussions particulières de Werner Steinhauser, ami et collaborateur de longue date, et ancien partenaire musical de Kevin Coyne, le père de Robert, ajoute une continuité musicale et émotionnelle, tout comme le chant de la femme de Robert, Wendy, la seule autre musicienne de l'album.
Au cours de ces vingt dernières années, le chemin de Terence Fixmer à travers le paysage fluctuant de la techno aura été tout sauf direct. Le producteur, musicien et DJ français, fondateur du label Planète Rouge, a en effet longtemps été influencé par la périphérie des sous-genres de la dance d'Europe continentale, l'electronic body music (EBM), l'acid et le new beat, avant de les combiner dans son propre style hybride et futuriste avec des classiques comme Muscle Machine en 2001 ou Between the Devil en 2004 avec Douglas McCarthy (Nitzer Ebb). Alors que ce son a été redécouvert et reforgé récemment par une nouvelle génération de producteurs, Fixmer se dirige avec Through the Cortex vers une différente sorte d'electro, teintée d'indus, davantage menée par des séquenceurs analogues, des mélodies et des sons ultra saturés de synthés que par la batterie et percussions. En huit morceaux et 40 minutes, ce nouvel album est un disque techno avec une voix - ou plutôt de multiples voix - qui guide l'auditeur à travers un espace hypnotique. Les morceaux vont du funk d'Expedition inspiré par le Assaut de John Carpenter au martèlement musculaire de Fury en passant par le magnétisant single Accelerate qui évoque Suicide et sur lequel Fixmer utilise sa voix comme un instrument, ou encore la redescente stellaire teintée de krautrock A Halo Somewhere. Throught the Cortex reflète la vision unique de Terence Fixmer des sous-genres de la techno mais aussi de la musique électronique en générale, une approche très large qui se traduit par un son multiforme qui nécessite de nombreuses écoutes pour se dévoiler entièrement.
Au cours de ces vingt dernières années, le chemin de Terence Fixmer à travers le paysage fluctuant de la techno aura été tout sauf direct. Le producteur, musicien et DJ français, fondateur du label Planète Rouge, a en effet longtemps été influencé par la périphérie des sous-genres de la dance d'Europe continentale, l'electronic body music (EBM), l'acid et le new beat, avant de les combiner dans son propre style hybride et futuriste avec des classiques comme Muscle Machine en 2001 ou Between the Devil en 2004 avec Douglas McCarthy (Nitzer Ebb). Alors que ce son a été redécouvert et reforgé récemment par une nouvelle génération de producteurs, Fixmer se dirige avec Through the Cortex vers une différente sorte d'electro, teintée d'indus, davantage menée par des séquenceurs analogues, des mélodies et des sons ultra saturés de synthés que par la batterie et percussions. En huit morceaux et 40 minutes, ce nouvel album est un disque techno avec une voix - ou plutôt de multiples voix - qui guide l'auditeur à travers un espace hypnotique. Les morceaux vont du funk d'Expedition inspiré par le Assaut de John Carpenter au martèlement musculaire de Fury en passant par le magnétisant single Accelerate qui évoque Suicide et sur lequel Fixmer utilise sa voix comme un instrument, ou encore la redescente stellaire teintée de krautrock A Halo Somewhere. Throught the Cortex reflète la vision unique de Terence Fixmer des sous-genres de la techno mais aussi de la musique électronique en générale, une approche très large qui se traduit par un son multiforme qui nécessite de nombreuses écoutes pour se dévoiler entièrement.
Ysa Ferrer naît à Oran d'un père d'origine algérienne et d'une mère française. Elle se fait connaître sur le petit écran dans la série Seconde B dont 104 épisodes seront diffusés sur France 2. En parallèle, elle écrit et compose avec Daniel Castano ses premiers titres. Ysa Ferrer a un univers bien à elle. Une musique pop électro, des visuels très travaillés. Elle aborde avec une grande liberté des thèmes parfois tabous comme la recherche d'identité ou la bisexualité. Elle devient une véritable icône gay et la presse la surnomme la Kylie Minogue française. Elle enchaîne les tubes et va jusqu'à jouer avec Katy Perry. En 2018 elle sort son single Née Sous X pour annoncer la couleur de son sixième album. XYZ, album finement calibré, fait référence aux générations X, Y, Z qui ont influencé son parcours musical et nous plonge en totale immersion des années 80 à aujourd'hui. Avec ses treize titres, ce nouvel album s'impose comme le reflet pur de l'artiste Ysa Ferrer par sa profondeur, sa sensibilité, tout comme sa folie et sa grande fantaisie. C'est un habile mélange de styles, où cohabitent des productions électro pop comme Née sous X, Tu Pédales ou Follow Me et d'autres plus sensuelles, épurées comme Je Sortirai Grandie, Passe Encore ou A l'évidence. De la pureté naïve de la vibration d'une corde de guitare sèche à la précision d'un son synthétique, en passant par des choeurs d'enfants et des cordes, XYZ est un disque multigénérationnel nous offrant treize pépites à écouter sans modération.
La recherche du plaisir et l'évitement de la douleur comme une métaphore de la rave music correspond bien à celle de Sam Barker. Le résident du club berlinois Berghain et fondateur de Leisure System a passé les dernières années à explorer le potentiel euphorique de la modification de variables clés dans les formules de la dance music. C'était particulièrement vrai pour son premier EP Debiasing chez Ostgut Ton en 2018, qui était plein d'accords rythmiques inattendus, de mélodies et de percussions mais dépourvus de kickdrums. Ce qui semblait être un exercice expérimental sur papier était en réalité taillés pour les clubs : des morceaux qui fonctionnaient sur le dancefloor mais résistaient aux catégories si facilement définissables lorsque l'on utilise un kick. Petit à petit, cette particularité a défini le son de Barker. Aujourd'hui, dans son premier album solo Utility, Barker se concentre sur la fusion de l'expérimentation et du pragmatisme de la piste de danse avec la psychologie qui sous-tend le processus de prise de décision musicale. Utility est donc une approche musicale ludique, mais sans ironie, de tout un éventail d'idées utilitaristes et transhumanistes : des modèles pour quantifier le plaisir à l'abolition de la souffrance pour les êtres sensibles (pas seulement les humains) par l'utilisation éthique des drogues et des nanotechnologies. Sur neuf titres, la vision de Barker fluctue à travers des vagues de vignettes musicales profondément psychédéliques; des mélodies et des rythmes flottants et futuristes comme stimulation cérébrale ciblée. Le son s'appuie fortement sur une synthèse modulaire, ainsi que sur des instruments mécaniques et des réverbérations douces fabriqués par l'artiste pour créer des atmosphères à la fois étrangères et émotionnellement reconnaissables, fonctionnelles et utopiques. Utility n'est en aucun cas un album concept. Au lieu de cela, c'est une vision honnête de la musique comme moyen de maximiser le plaisir et d'accroître sa conscience.
La recherche du plaisir et l'évitement de la douleur comme une métaphore de la rave music correspond bien à celle de Sam Barker. Le résident du club berlinois Berghain et fondateur de Leisure System a passé les dernières années à explorer le potentiel euphorique de la modification de variables clés dans les formules de la dance music. C'était particulièrement vrai pour son premier EP Debiasing chez Ostgut Ton en 2018, qui était plein d'accords rythmiques inattendus, de mélodies et de percussions mais dépourvus de kickdrums. Ce qui semblait être un exercice expérimental sur papier était en réalité taillés pour les clubs : des morceaux qui fonctionnaient sur le dancefloor mais résistaient aux catégories si facilement définissables lorsque l'on utilise un kick. Petit à petit, cette particularité a défini le son de Barker. Aujourd'hui, dans son premier album solo Utility, Barker se concentre sur la fusion de l'expérimentation et du pragmatisme de la piste de danse avec la psychologie qui sous-tend le processus de prise de décision musicale. Utility est donc une approche musicale ludique, mais sans ironie, de tout un éventail d'idées utilitaristes et transhumanistes : des modèles pour quantifier le plaisir à l'abolition de la souffrance pour les êtres sensibles (pas seulement les humains) par l'utilisation éthique des drogues et des nanotechnologies. Sur neuf titres, la vision de Barker fluctue à travers des vagues de vignettes musicales profondément psychédéliques; des mélodies et des rythmes flottants et futuristes comme stimulation cérébrale ciblée. Le son s'appuie fortement sur une synthèse modulaire, ainsi que sur des instruments mécaniques et des réverbérations douces fabriqués par l'artiste pour créer des atmosphères à la fois étrangères et émotionnellement reconnaissables, fonctionnelles et utopiques. Utility n'est en aucun cas un album concept. Au lieu de cela, c'est une vision honnête de la musique comme moyen de maximiser le plaisir et d'accroître sa conscience.
Black Truffle a le plaisir d'annoncer la sortie de The Body's Night, du compositeur-interprète australien James Rushford. Connu notamment pour ses collaborations avec Oren Ambarchi, Crys Cole, Kassel Jaeger, Klaus Lang, Joe Talia et bien d'autres, cet album est son premier en solo depuis une décennie et le tout premier qu'il ait composé, interprété et enregistré entièrement seul. Enregistré principalement à Los Angeles en 2017, The Body's Night est une suite électroacoustique unique d'une durée de trente minutes, utilisant des enregistrements faits sur le terrain, des flûtes, de l'ocarina, des microphones, de l'orgue, des percussions, du piano, des cassettes, des synthétiseurs analogiques, un alto et du chant. Fidèle à son titre, le disque inaugure immédiatement un espace nocturne, intime et oppressant où le bruissement hyper-amplifié des vêtements et les marmonnements sont recouverts par un synthé anxieux, un bruit blanc flottant et, au loin, des tons suraigus en filigrane, quasi-inaudibles. Alors que l'influence de compositeurs contemporains comme Klaus Lang et Jakob Ullmann (que Rushford a beaucoup joué) se fait sentir dans l'attention prêtée par la musique à l'espace liminal entre les sons, Rushford puise également dans les explorations synthétiques des années 80 comme DDAA et les harmonies et les méthodes de production du black metal, établissant un lien entre ces influences au niveau de leur intérêt commun pour les atmosphères et le retrait volontaire de toute perspective. La structure épisodique de la pièce apporte un répit face à cette ambiance étouffante, où comme un plan déjà sombre qui le deviendrait de plus en plus, chaque séquence se retire de nos oreilles avant que nous ayons le sentiment de l'avoir bien saisie. Rushford utilise des techniques électro-acoustiques classiques et joue avec élégance sur l'ambiguïté fondamentale de la situation acousmatique, où l'on ne peut jamais être sûr de la source du son que l'on entend. Mais, plus qu'un simple hommage aux chefs-d'oeuvre de la musique concrète, l'album propose une musique toute personnelle, idiosyncrasique et provocante. Par sa production méticuleuse et ses explorations de timbre, tonalité et forme, The Body's Night est une oeuvre clé de l'un des jeunes compositeurs les plus singuliers de notre époque. Superbe pochette par O.B. De Alessi et design de Lasse Marhaug. Masterisé et gravé à 45 rpm pour une fidélité maximale par Rashad Becker chez D&M, Berlin.
Un album soft mais prenant (Coda), élégant mélange aux effluves jamaicaines (Le Monde), des compositions lancinantes (20 Minutes), sublime qualité de son et fluidité absolue (Reggae.fr), un dub qui se fond dans l'électroambient et se fait chamanique jusqu'à prendre la forme d'une envoûtante installation sonore (Télérama), Dubphonic étire ses rivages sensuels sous des astres bienveillants et bien leur en prend (Keyboards)... Telles sont quelques unes des critiques qui ont salué la sortie de SMOKE SIGNALS (Hammerbass / 2003), 1er album de ce trio parisien après un maxi cultissime enregistré pour le label américain Guidance. Entièrement instrumental, ce disque fera le bonheur des illustrateurs sonores et music supervisors, certains titres figurant aux génériques des prestigieuses séries américaines Six Feet Under (2è saison/ép.9) et Dexter(2è saison/ép.2). Une tournée en 1ère partie des fameux Japonais d'AUDIO ACTIVE et quelques concerts parisiens plus tard avec le crew HAMMERBASS / DUB ACTION, le groupe décide de retourner en studio pendant que leur remix d'Orozco (des autrichiens TOSCA sur G.STONE) fait le tour du monde et que plusieurs morceaux de l'album apparaissent sur de nombreuses compilations en France et à l'étranger. Si l'inspiration est là, Stefane Goldman (guitares), Alexis Mauri aka ALEXKID (programmation/réalisation) et Sylvain Mosca aka BEN (programmation) ne se satisfont pas du résultat et mettront 3 ans à réunir une dizaine de compositions qu'ils jugent digne d'être enregistrées pour un nouvel album. Ce seront les 10 titres de RELIGHT, 2è opus du groupe, qui sort à nouveau chez HAMMERBASS, label défenseur d'un dub fédérateur pour tous !Au cours de ce lent processus de création, 4 morceaux vont s'imposer comme des chansons pour l'interprétation desquelles le groupe va solliciter les chanteuses américaines LISET ALEA (entendue sur les albums 2 et 3 d'ALEXKID pour F-Comm.) et DANIELLA D'AMBROSIO (Nouvelle Vague et la voix d'Air France avec Aswefall), la chanteuse brésilienne CÈU (dont le nouvel album Varagosa est sur le point de sortir en Europe) ainsi que le chanteur MAU, co-fondateur du groupe anglais Earthling et collaborateur des français de 7dub. Si les membres originaux du groupe tiennent toujours la majorité des instruments et restent les principaux compositeurs du répertoire, ils se sont entourés de leur fidèle collaborateur DJ SEEP et de musiciens comme Jean-Philippe RYKIEL et Rodriguez Junior (ex Youngsters) au piano, Jérémie Poirier-Quinot à la flûte et Prince Zober aux percussions, enrichissant ainsi leur palette sonore sans pour autant renier l'essence cinématographique de leur musique particulièrement perceptible dans des titres comme Nora Sun ou le somptueux Outland qui clôt l'album. Au programme donc : rythmiques lancinantes, mélodies envoûtantes, et bien sûr grosses basses, le tout oscillant entre trip-hop majeur (on pense à Massive Attack ou Portishead...) et électro-dub original (Tosca, On U Sound, Dreadzone...). DUBPHONIC fait figure d'ovni et prouve une fois de plus que leurs productions sont parmi les plus novatrices de la scène électro française !! A l'occasion de la sortie de ce nouvel album, DUBPHONIC feat. DJ Seep seront le 28 nov. prochain sur la scène du Trabendo à Paris dans le cadre du TELERAMA DUB FESTIVAL.