CD 1 1. La romance de paris - Charles Trenet 2. Les grands boulevards - Yves Montand 3. Sous les ponts de paris - Colette Renard 4. Le pont mirabeau - Leo Ferre 5. Les feuilles mortes - Juliette Greco 6. Les amants de paris - Edith Piaf 7. A saint-germain des prés - Henri Salvador 8. Pigalle - Georges Ulmer 9. Sous le ciel de paris - Jacqueline Francois 10. L'obélisque - Guy Beart 11. Un gamin de paris - Mick Micheyl 12. La bastille - Jacques Brel 13. Le vent - Georges Brassens 14. Bal, petit bal - Francis Lemarque 15. Le voyage a robinson - Cora Vaucaire 16. Paris, voici paris - Tino Rossi 17. Rue saint-vincent - Les Freres Jacques 18. Le rythme de paris - Jacques Pills & Le Jazz De Paris 19. Paris chéri - Luis Mariano 20. Nini peau d'chien - Patachou 21. Ciel de paris - Henri Salvador 22. Le pavé de ma rue - Rene Louis Lafforgue 23. On ne voit ca qu'a paris - Danielle Darrieux & Pierre Mingand 24. Journee de paris - Georges Guetary 25. Paris je t'aime d'amour - Maurice Chevalier CD 2 1. J'aime paris au mois de mai - Charles Aznavour 2. La marie vison - Yves Montand 3. Paris canaille - Catherine Sauvage 4. L'ame des poètes - Charles Trenet 5. Julie la rousse - Rene Louis Lafforgue 6. Les amoureux des bancs publics - Georges Brassens 7. Les enfants qui s'aiment - Juliette Greco 8. I love paris - Luis Mariano 9. Les cloches de notre dame - Leo Ferre 10. Ballade des places de paris - Les Freres Jacques 11. Le moulin de la galette - Lucienne Delyle 12. A paris - Francis Lemarque 13. Paris, tu n’as pas changé - Jean Sablon 14. Oui je t'aime ô paris - Yvonne Printemps 15. Les grands magasins - Jean Constantin 16. Paris c'est trop grand pour moi - John William 17. L'air du brésilien - Dario Moreno 18. Elle fréquentait la rue pigalle - Edith Piaf 19. Voilà la seine - Andre Claveau 20. La fête a neu neu - Maurice Chevalier 21. Le mal de paris - Mouloudji 22. Ca, c'est paris - Colette Renard 23. Retour a montmartre - Cora Vaucaire 24. Nuits de paris - Georges Ulmer 25. La seine - Jacqueline Francois CD 3 1. Padam padam - Edith Piaf 2. Depuis que je suis a paris - Jean Sablon 3. Ménilmontant - Charles Trenet 4. La complainte de la butte du film french cancan - Cora Vaucaire 5. Les cris de ma ville - Charles Aznavour & Pierre Roche 6. Il n’y a qu’un paris - Andre Dassary 7. L’ile saint louis - Michele Arnaud 8. Les rues de paris - Mouloudji 9. Le flamenco de paris - Leo Ferre 10. La rue des blancs manteaux - Juliette Greco 11. Moulin rouge - Line Renaud 12. La chanson des fortifs - Frehel 13. Paris la nuit - Jacqueline Francois 14. Cœur de paris - Andre Claveau 15. French cancan - Eddie Barclay 16. Les halles de paris - Les Freres Jacques 17. Dédé de montmartre - Albert Prejean 18. Métro - Yves Montand 19. J'ai deux amours - Josephine Baker 20. C'est papa c'est parisien - Georges Milton 21. Bois de boulogne patins a roulettes - Francis Lemarque 22. Je suis née dans le faubourg st-denis - Mistinguett 23. Quand on voit paris d'en haut opérette chanteur de mexico - Luis Mariano 24. Paris tour eiffel - Jacques Helian 25. Paris sera toujours paris - Maurice Chevalier CD 4 1. A joinville le pont - Bourvil 2. Quand on s'promène au bord de l'eau - Jean Gabin 3. Rue de lappe - Mouloudji 4. Rue lepic - Yves Montand 5. Place du tertre opérette la route fleurie - Georges Guetary 6. Mademoiselle de paris - Jacqueline Francois 7. Paris champagne - Luis Mariano 8. Sur les pavés de paris - Leo Marjane 9. Les quais de la seine - Lina Margy 10. Sur les quais du vieux paris - Lucienne Delyle 11. Fleur de paris - Jacques Helian 12. Notre dame de paris - Edith Piaf 13. Revoir paris - Charles Trenet 14. A la villette - Arletty 15. A paname un soir - Berthe Sylva 16. Mefiez vous de paris du film elena et les hommes - Juliette Greco 17. Y'a qu'a paris pour ca - Colette Renard 18. Attends moi sous l'obélisque - Georges Milton 19. La guinguette a ferme ses volets - Damia 20. La marche de ménilmontant - Maurice Chevalier 21. Oui je suis de paris - Mistinguett 22. De la madeleine a l’opera - Lucienne Boyer 23. Paris - Edith Piaf 24. A paris dans chaque faubourg - Lys Gauty 25. Bonjour paris - Renee Lebas
Le trio marseillais poursuit son ascension rock à la rentrée 2013 ! J'aime pas écrire dans le silence. Quand j'écris, je me mets un film, un album, voire plusieurs albums en même temps ou la radio sur une fréquence vide, j'étale des trucs par terre, je prends des stylos et j'ai des mots qui me viennent et alors j'écris. Ca relève plus de l'instinct.... Lucas, guitariste chanteur, Loic, bassiste et Simon, batteur, à la vingtaine toute neuve, du groupe-trio Dissonant Nation, originaire du sud de la France, pas loin de Marseille, préfèrent, aux formules paresseuses et aux gimmicks soldés, une création débridée, où tension, électricité hybride, poésie pop (au sens où l'entendaient les années 60) et fantômes bien présents squattent des chansons déjà racées, sûres de leur potentiel. Excitantes. Ici, on peut croiser presque charnellement Sonic Youth, Andy Warhol, Ziggy Stardust, Nick Cave, Travis Bickle (oui, celui de Taxi Driver), un punk létal comme un rock imagé, une pop psychédélique comme des mélodies qui s'imposent sans tapiner. Un voyage sonique gorgé d'icônes, d'instants présents, de souvenirs d'un passé qui n'a même peut-être pas existé. Dissonant Nation est moins une banderole d'une manifestation adolescente qu'une promesse de futur, une aventure décomplexée, où l'énergie n'est jamais feinte et où il est possible de se laisser aller, l'imagination n'est ici pas prise en otage, elle peut respirer, sans entrave. Simon précise : Avec Dissonant Nation, on voulait réveiller les gens. Mais les réveiller avec le côté bancal, borderline... On s'amuse et on est très impliqué et quand on joue, on rentre dans une transe. Il y a une tension dans ce disque. Une tension qui peut vraiment te prendre. Moins à la gorge qu'aux tripes et à l'âme. La musique de Dissonant Nation a la fierté, l'incandescence de la jeunesse, elle préfère, à l'uniformité, les directions multiples, les chemins qui mènent à la surprise. Sa vitalité explosive, cette énergie et cette tension déjà citées plus haut, elles ne viennent pas de nulle part. Le hasard n'a pas son mot à dire. Le concert. La scène. Le vivant. Le groupe a déjà plus de 200 dates au compteur, des clubs locaux aux salles nationales, des festivals (Francofolies, Rock en Seine, Marsatac) aux soirées canadiennes, slovaques ou belges. Sur les planches, Dissonant Nation s'incarne, il brûle d'un feu autant animal que possédé et est capable de reprendre aussi bien Justice que Brian Eno. Après quelques années complètement DIY, Dissonant Nation part à Londres, au studio Rak, pour enfin enregistrer son premier album, avec, aux manettes, Richard Woodcraft (Broken Social Scene, Radiohead, Arctic Monkeys, Neil Young, Grinderman...). Lucas se souvient : Avant l'album, on avait déjà sorti quatre disques. Complètement auto-produits. Des démos en quelque sorte qu'on gravait et vendait nous-mêmes. On a toujours bidouillé nos trucs, sans attendre de l'aide de l'extérieur. Moi, par exemple, je me charge de tout ce qui touche aux visuels, aux pochettes. On a enregistré l'album il y a un an, en mars 2012. En deux semaines. On avait beaucoup répété avant d'entrer en studio, on avait fait des pré-maquettes. Tout était prêt. Mais sur des morceaux comme Birthday Party, il y a un piano. Et ce piano, pour l'anecdote, on l'a enregistré le dernier jour, le dimanche, le taxi nous attendait devant le studio pour nous amener à l'aéroport. On avait rangé tout le matériel, j'avais déjà mon manteau. Et Richard, lui, était toujours devant la console. Et là, il me dit : Il faudrait ajouter du piano sur Birthday Party. J'ai demandé aux autres de m'attendre dans le taxi. Le morceau dure trois minutes et j'ai joué pendant trois minutes du piano, en live et c'est ce qu'on entend sur l'album. Richard a gardé le piano tout le long du morceau... C'est une musique très simple, enregistrée en live. On a joué ensemble, dans une pièce toute petite. Un peu dans les conditions d'une répèt. Ou d'un concert. On y tenait. Parce qu'on est très bon là-dedans. Il n'y a que comme ça qu'on arrive à faire sonner un morceau. On voulait un album très riche au niveau des tempo, rythmé. On a pas mal réfléchi aux tonalités, à quel morceau allait entraîner l'autre. Les choses se suivent, elles sont cohérentes. Et ce disque de bruits et de fureurs, à la générosité pas négociable, dévoile trois coeurs qui battent, trois mondes qui s'unissent pour accoucher d'une entité inébranlable : En fait, le disque est construit comme ça : Au début, des morceaux très courts, punk. Max trois minutes. Sans fioriture, sans rien. Ensuite, au milieu de l'album, il y a des titres qui arrivent comme Cold Kisses, la balade qui me fait penser à un désert. Parce qu'il y a un rythme un peu dromadaire (rires). Et après, à la fin du disque, débarquent les morceaux plus psychédéliques. Comme Sexy Suicide par exemple... En français comme en anglais, Dissonant Nation cultive le sens du mystère. Lucas, Loic et Simon avouent ne plus vraiment regarder la télévision, à peine plus Internet et préférer la rue et sa magie toujours possible, reconnaissent également que leur musique est une fuite, comme un exutoire, une façon de privilégier, à la triste réalité, au désespérant métro-boulot-dodo, une aventure moderne palpitante. We Play We Are est le titre de l'album. La chanson homonyme ne dit rien d'autre. Jouer et être. Être et jouer. La sauvagerie de l'enfance vaut toutes les frilosités adultes. Toujours. Dissonant Nation a raison. La dissonance produit une impression d'instabilité, de tension.