Catherine Meurisse s'entoure de ses auteurs favoris et nous invite a? de?couvrir les liens qu'entretiennent les e?crivains avec les peintres. Le Pont des Arts revisite avec humour l'histoire de la litte?rature et l'histoire de l'Art, et met en e?vidence les correspondances intimes et tumultueuses entre e?criture et peinture. Proust et la vue de Delft de Vermeer, Zola et Ce?zanne (et les impressionnistes), George Sand et Delacroix, Diderot et Greuze, Apollinaire et Picasso...Ils sont tous - ou presque - dans Le Pont des Arts !
Paris, début des années 20. Un vieux bouclard du quartier de la Bastille. Un serveur derrière le comptoir nettoie ses verres en rêvant, manches relevées, tatouages apparents sur des bras musclés et blancs. La nuit est tombée, la porte s'ouvre. Entre une très jeune et très jolie métisse, cheveux courts, garçonne, la silhouette fine. La femme est accompagnée d'un homme d'un certain âge, gros, riche, transpirant et essoufflé. Son micheton sans doute. Bientôt viendra les rejoindre le chauffeur de l'homme riche, aussi louche que patibulaire... Dans un huis clos étouffant leurs histoires vont se mêler, histoires de tranchées, de vols, de courses, de frangins, d'amour et de trahison. Au bout, il y aura la mort pour deux des quatre protagonistes. Oui, mais pour qui la faucheuse ?
Coffret du contenant : Pont des arts et Mes hommes de Lettres, et un tiré à part. Résumé Pont des arts : Vous ne savez pas distinguer un chef-d'oeuvre d'une croûte ? Laissez Baudelaire vous l'apprendre. Vous ne pouvez pas vois les fruits de mer en peinture ? Diderot risque de vous convaincre du contraire. Les impressionnistes vous lassent ? Zola vous remettra le compas dans l'ail... Après Mes hommes de lettres, visitez le musée idéal de Catherine Meurisse, où les peintres et les écrivains nourrissent des amitiés extraordinaires pour l'amour de l'art. Résumé Mes hommes de Lettres : Vous aimez la littérature. Vous êtes capable de citer tout Racine sans oublier un seul alexandrin. Vous connaissez la date de naissance de Rabelais et le plat préféré de Proust. Ce livre est pour vous. Vous détestez la littérature. Vous avez tendance à confondre Flaubert et Voltaire. Vous pensez qu'un Romantique, c'est un type qui aime la Saint-Valentin. Ce livre est pour vous.
De nos jours, un homme blanc, jeune journaliste, questionne un vieux musicien noir. En fait il s'intéresse assez peu au blues : il voudrait savoir quels ont été - 60 ans plus tôt - les liens du musicien (alors âgé de treize ans), avec Emmett Till. Et le bluesman, non sans émotion, accepte de parler, et de remonter le temps...Quand Emmett Till, jeune adolescent noir de quatorze ans venu de Chicago passer ses vacances chez Moïse son grand-oncle, descend le 24 août 1955 du train en gare de Money dans le Mississippi, il ne sait pas encore qu'il va vivre les cinq derniers jours de sa courte vie.Il aura eu la malchance de pénétrer dans une épicerie réservée aux Blancs et de se comporter de « manière provocante » vis-à-vis de Carolyn, épouse de l'épicier, Roy Bryant.Mis au courant de « l'affront », Roy, accompagné de son demi-frère Milan, part dans une chasse à l'homme qui finira tragiquement. Après avoir kidnappé Emmett, ils le tortureront avant de le jeter dans l'eau de la rivière. Ils seront plus tard acquittés et se vanteront de leur « exploit » dans la press
L'histoire commence par la découverte des corps sans vie d'un homme et de son chien, dans une carcasse de voiture. Fait étrange, la mort de l'homme remonte à plus d'un an, celle du chien àtrois mois à peine.Flashback... Un petit employé japonais au chômage offre un chiot à sa fille. Bientôt sa femme divorce. L'homme, qui n'a plus rien, part sur les routes, accompagné dans ce qui sera son dernier voyage par son seul et unique ami, le chien.Un jeune assistant social, chargé de disposer des corps découverts, décide de retracer la vie de ces deux êtres, jusqu'à leur déchéance finale. Il se remémore du même coup sa propre histoire avec le chien de son enfance.
États Unis, XIXéme siècle. Depuis quelques temps, déjà, des troupes d’acteurs professionnels ou amateurs sillonnent le territoire américain pour des spectacles d’un genre nouveau. Généralement, des duettistes blancs grimés à la manière des noirs américains offrent à un public enthousiaste une série de pantalonnades douteuses et caricaturales. Qui fait en tout cas passer les afro-américains pour des imbéciles, voire des sauvages. Aussi, la riposte s’est elle organisée sous la forme d’un mystérieux groupuscule, le « Coon Coon Clan » qui régulièrement incendie le matériel et châtie les comédiens... Tandis quela mystérieuse organisation a encore frappé la veille, un pauvre vagabond noir unijambiste tente de glaner quelques pièces pour emplir son gosier. Sa jambe le fait terriblement souffrir et notre bonhomme, pour se soulager, n’a pas meilleure idée que d’entamer une incroyable danse. La performance lui fait s’attirer la sympathie d’un irlandais qui lui propose immédiatement de rejoindre sa troupe : une compagnie qui, sous couvert de spectacle, vend un élixir miraculeux soi-disant préparé par un chef indien. Le vagabond accepte espérant ainsi récolter assez d’argent pour s’offrir une nouvelle jambe. Et il faut dire que rapidement, ses prestations permettent d’amasser de nombreux dollars…