March est une peinture de la société américaine des années 60, racontée à partir de la vie de John Lewis, démocrate, icône américaine, le seul encore vivant du groupe des Big Six dont faisait partie Martin Luther King. Ce premier tome retrace le début des sits in et la mise en pratique de la politique de non violence.
Le journaliste Antoine Paulain est chargé de rédiger un article pour redorer l'image de l'Etat français, depuis qu'un piratage informatique a laissé entrevoir des photos ridiculisant le président. Il est chapeauté dans le monde de la Défense par Aurore Leroux, un officier fraîchement débarqué.
A Madrid, le corps d'un homme de 37 ans, Juan Rivas, est retrouvé dans son appartement. Il n'y a, sur place, ni trace de lutte ni lettre de suicide. D'autres cadavres sont retrouvés sans qu'il existe un lien apparent entre eux. L'inspectrice Tabares et son adjoint Sotillo prennent l'enquête en charge lorsque la presse commence à s'en mêler.
1943. Ange a été recruté par la Résistance française qui connaît ses liens avec Joseph Darnand. Il a pour mission d'infiltrer la milice française pour l'approcher et le persuader de rejoindre les troupes alliées. Mais Darnand est un homme de principe qui suit ses valeurs. Ange est alors chargé de l'éliminer.
La révolution russe est en mouvement. Volodia a choisi son camp : celui des bolcheviks, aux côtés de Staline. C'est au coeur de cette agitation qu'il tombe fou amoureux d'Ania. La Révoltion fait ensuite place à la guerre civile. Armée rouge et armée blanche se lancent dans un combat sans merci qui déchire la Russie. La victoire est incertaine. Héroïsme, massacres, trahisons, angoisse, voilà le pain quotidien des soldats rouges et blancs.Bientôt l'armée révolutionnaire gagne la Pologne et menace l'Europe tout entière. En France, le répit de la famille Roumanov tourne court, Volodia et Ania ne semblent point devoir connaître de paix et se lancent une nouvelle fois dans la bataille, au risque de retomber dans les griffes de Staline. Entre amour, drame et manigance politiques l'histoire se met en marche sous nos yeux.
République de Russie, en Sibérie. Irina Danko, Docteur et Directrice adjointe du département neurophysiologie chez Becker Pharmaceutical, travaille aucentre Rynpeski, un complexe expérimental ultra moderne, ultra sécurisé, du groupe Becker. Perdu dans l'immensité blanche, ce centre tenu secret, y enferme les détenus les plus dangereux, condamnés à mort qui sont régulièrement «supprimés» des effectifs en devenant des cobayes d'expérimentations ultimes. À l'occasion de l'exécution de l'un d'eux se produit un phénomène surnaturel que l'on ne s'explique pas ! En quelques secondes, le corps d'un détenu pourtant sanglé à la table d'opération est remplacé par le corps d'un inconnu qui a l'étrange particularité de ne pas avoir de pupille.Ses yeux sont ouverts et entièrement blancs, sans pouls donc à priori mort, il finira pourtant par se réveiller et par parler...Très vite désigné comme un Spécimen, aucun examen clinique ne sera envisageable. La seule à pouvoir l'approcher sera Irina qui, la nuit suivant leur entrevue fera systématiquement d'horribles rêves. Qui est cet individu qui par télépathie peut prendre le contrôle des cerveaux qui l'entourent ? Pourquoi Irina fait-elle ces cauchemars ?
1850, Nord du Mexique. Sur les terres ancestrales des Apaches, un énième massacre. Un campement est attaqué par les soldats mexicains. Parmi les victimes, la femme, les trois enfants et la mère d'un jeune homme médecine réputé pour sa science et ses prémonitions : Goyahkla, « celui qui bâille ». Assoiffé de vengeance, Goyahkla réunit les différentes tribus apaches pour se venger du village où a eu lieu le massacre. Les grands chefs Cochise, Juh, Mangas Coloradas le suivent. Dans le combat homérique qui va suivre, Goyahkla va s'illustrer, gagner le rang de guerrier et un nouveau nom : Geronimo. Parce que les survivants mexicains en s'enfuyant invoquaient saint Jérôme. Mais si Geronimo a décidé de vouer sa vie à se venger des Mexicains, l'arrivée des Blancs va tout bouleverser. Les Apaches doivent affronter un ennemi encore plus nombreux et plus dangereux, que Geronimo va commencer par sous-estimer. C'est une lutte désespérée, que Geronimo va mener jusqu'à la limite de ses forces et de celles des siens, insaisissables pour l'Armée américaine.Geronimo était l'Indien proverbial, vivant en communion avec la nature. Il était le dépositaire des coutumes ancestrales des Apaches, connaissait son territoire mieux que quiconque, le dernier Indien libre.
Seabearstein met fin à son exil d’artiste maudit pour participer à une expérience artistique hors normes. L’art étant à ses yeux la seule issue possible pour une société en prise avec un obscurantisme croissant, le peintre est chargé de réveiller le seul prophète non-religieux possible, qui n’est autre que Salvador Dali, maintenu cryogénisé à Paris. Il devra pour cela invoquer son esprit grâce aux mises en scènes de quatre modèles de haute couture qui recomposent des tableaux de Dali. Coupés de toute communication avec le monde extérieur, ils embarquent pour un trip mystique et philosophique totalement inédit.Sauront-ils faire renaître l’esprit du peintre surréaliste ? Et s’ils y parviennent, que pourront la culture, la connaissance et l’amour dans un monde chahuté ? Questions d’autant plus fondamentales que notre héros sera, à l’issue de cette parenthèse, confronté à une réalité violente.