Gare centrale de Chicago, 1919. Un terrible attentat est commis.Au Mexique, Craven et son armée de campesinos sont tombés dans un guet-apens ourdi par le général Ortega. Si Craven est porté disparu, Tina, Julien, Max et le nouveau venu Clarence réussissent à s’enfuir, et rejoignent les États-Unis dans une embarcation de fortune… Quelques semaines plus tard, en juin 1919, notre quatuor est à Chicago.Ce tome 3 commence par une scène d’anthologie, clin d’œil assumé à la fusillade des Incorruptibles, dans la gare centrale de Chicago. Max, Julien, Tina, Clarence et ses amis sont sur le sentier de la lutte. Lutte armée contre le capitalisme exploiteur des petites gens, Blancs ou Noirs, Noirs ou Blancs. Le landau, chargé d’explosifs, dévale l’escalier central de la gare. Et c’est l’explosion, terrible, fracassante.Max, Julien, Tina et Clarence sont abasourdis. Dehors, en face de la gare, sur le toit d’un immeuble, Guido, l’ex-camarade anarchiste de Max, assiste à l’explosion. Il jubile. Et cette jubilation pourrait bien sentir la manipulation…
Durant des siècles, le tableau représentant la famille de Philippe IV d'Espagne a été le centre d'attraction du Musée du Prado à Madrid et a inspiré les artistes et les écrivains, à l'instar de « La Joconde » au Louvre. Cependant, Diego Vélasquez est l'un des peintres les plus mystérieux de son époque, et « Les Ménines », son chef-d'oeuvre, sommet de la peinture baroque espagnole, est peut-être le plus étrange des tableaux de la peinture occidentale.Après avoir passé sa vie à la cour, au service de Philippe IV, Vélasquez est enfin nommé chevalier en 1658, malgré les protestations de la noblesse qui considère qu'un artiste ne peut être pareillement distingué.
Il y a près de deux siècles, l'aventurier René Caillé décidait d'être le premier Européen à pénétrer dans Tombouctou, au Mali, ville qui à l'époque leur était interdite. L'administration coloniale refusant tout soutien à ce fils de forçat, René Caillé, devient alors Abdallahi.Confronté au choc des cultures, Il se convertit à l'Islam, s'invente un passé de fils d'Egyptien réduit à l'esclavage par les blancs. Il dut lutter contre les maladies et les préjugés pour mener à bien son expédition. Tout en respectant l'esprit du journal qu'a laissé l'aventurier, les auteurs ont, par moments, volontairement romancé sa vie, inventé des situations, de manière à injecter dans le récit leur propre vision du continent africain.Celui qui fût considéré comme le « Marco Polo de l'Afrique » est mort dans l'indifférence générale en 1834..
Il s'appelle Vermont Washington. Un nom symbole de la liberté pour l'Amérique, mais guère pour lui, qui est noir. Le quotidien de Vermont et de sa famille n'est fait que d'injustice et d'humiliation. Il est victime du racisme constant sévissant dans cette société où s'agitent encore le racisme et le Ku Klux Klan, vestiges insupportables de l'esclavage et de la guerre de sécession. Membre du Black Panther party, il lutte pour les droits à l'égalité. Pourtant, même ses meilleurs amis blancs auraient tendance à lui conseiller de se tenir à carreau, pour éviter de s'attirer des ennuis. De provocations racistes en humiliations constantes (une personne de couleur est moins bien payée qu'une personne blanche, on refuse de le servir dans les bars.), Vermont Washington nous raconte son tragique destin, rythmé par le programme d'éducation et de lutte en dix points des Black Panthers.
Babagarage, Sénégal, printemps 2008. Le baron accompagne une association humanitaire qui vient poser trois kilomètres de canalisation pour relier le village au château d'eau de Barbarage. Le chef du village les accueille à sa manière : « Les Blancs il viennent toujours. Depuis longtemps. Comme les sauterelles. Ils font des choses parce que chez eux ils s'ennuient. Parfois des choses bien. Parfois mauvaises. Vous, vous venez construire l'eau chez nous, c'est bien. Comme ça les jeunes ils resteront ici plutôt que d'aller chez vous où ils sont maltraités. » Le travail commence, dans la bonne humeur, même s'il faut faire avec les politiques, marabouts et autres policiers dont l'intérêt pour le projet est loin d'être humanitaire. Cette histoire se base sur un voyage fait par Nicolas Dumontheuil (accompagné par Christophe Dabitch) en 2008 à Babagarage au Sénégal.
Nous sommes dans un royaume moyen-âgeux où le roi fait régner l'ordre d'une main de fer. Les exécutions sont légions et se déroulent en place publique. Benoît, jeune garçon de 13 ans qui vit avec sa mère, est fasciné par le bourreau chargé de les exécuter. Las, sa curiosité va entraîner la condamnation de sa propre mère et décider de son exil. Miné par cette tragédie, Benoît ne souhaite plus que combattre et vivre sur les champs de bataille, l'épée à la main. Il se met au service de soldats mercenaires et commence alors pour lui une vie d'errance, de combats et de rapines qui vont le transformer à tout jamais.
Derrière une peinture de l'organisation de l'Aéropostale, l'ouvrage traite de la problématique du héros pour qui toute action relève de l'absolu.La force de l'homme héroïque est de s'effacer devant cet absolu. Mais l'homme donne de la valeur à l'humanité par les effets de son action. Face à la solitude, il assume cette signification.En Amérique du Sud, des pilotes sont chargés de transmettre des courriers vers d'autres villes. Fabien, pilote, ramenant à Buenos Aires le courrier de Kénitra, affronte un violent orage. À Buenos Aires, Rivière, son patron, attend impatiemment les avions attendus et, le contact étant perdu avec Fabien, médite dans son bureau sur le fragile équilibre entre danger et autorité, qui permet à la poste aérienne de vivre. La femme de Fabien est très inquiète et se rend à l'aérodrome.Passé au-dessus des nuages pour échapper à l'orage, Fabien découvre bientôt avec une fusée éclairante qu'il a dévié au-dessus de la mer et que la réserve de carburant ne lui permettra pas de revenir à terre.Dès lors, chacun le sait condamné..
Juin 1940. Videgrain, soldat du 11e régiment, est sur les routes. Les Allemands ont enfoncé tous les fronts, c'est la débâcle. Les Stukas viennent faire des incursions meurtrières sur les colonnes de réfugiés qui fuient l'avancée allemande. Et voilà Videgrain chargé de veiller sur ses camarades morts lors du dernier passage des avions et sur le trou fait par un obus en plein milieu de la chaussée. Une fois l'ambulance et les dernières troupes passées, Videgrain veut rejoindre son régiment. Mais le réservoir de sa bécane, percé par une balle ennemie, est vide. Commence alors pour Videgrain un voyage en terre inconnue, où tous les repères habituels ont explosé en même temps que la défaite éclair de l'armée française.
Composé d'histoires courtes réalisées sur une période de plus de dix ans, En descendant le fleuve et autres histoires est un livre essentiel pour comprendre les racines de l'inspiration d'un des plus grands auteurs de bande dessinée contemporains. Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d'eux-mêmes.Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de Gipi. Intimistes ou au souffle plus ample, ils contiennent la charge émotionnelle et singulière de ses romans graphiques. Et prouvent, s'il en était encore besoin, combien Gipi est un auteur indispensable pour qui aime la narration de qualité.
Chaque jour, Edmond et Pierre, deux petits vieux (ou deux « seniors », pourront dire les plus ancrés dans la modernité), s'installent au bord de la rivière pour pêcher. Ils font de temps à autre des pauses pour casser la graine ou boire un coup de blanc. Parfois ça mord un peu.Le temps s'écoule ainsi, au rythme des prises. Le soir, chacun rentre chez lui. Edmond retrouve son chat, et Pierre parle à la photo de sa femme décédée d'un cancer.Un jour, Edmond apprend à son ami qu'il a rencontré quelqu'un, grâce aux annonces qu'il lit depuis quelques temps. Et là, il semble que ce soit la bonne. « C'est pas parce que l'on a passé l'âge de la gaudriole épicée qu'il faut faire maigre jusqu'au trou ! »À la surprise de Pierre, Edmond lui montre aussi son violon d'Ingres, la peinture. Il s'y est mis après le divorce d'avec sa femme. Il dessine des nus féminins. D'après les pages centrales de Playboy. Pour Pierre, c'est un choc. Impensable d'imaginer faire la même chose. Le souvenir de sa femme, l'âge... autant de freins à une vie aussi active. Alors qu'il rumine ces sombres pensées, de retour chez lui Edmond meurt, terrassé par une crise cardiaque.Pierre, remué par ces événements et la mort de son ami, décide alors de reprendre sa vie en main...
Serge est un flic français, chargé par sa hiérarchie de collaborer avec la police cambodgienne dans sa traque des pédophiles. Lourd, massif, aimable comme une porte de prison, il est au Cambodge pour observer et écrire des rapports. Il enquête donc, avec l'aide de Varanat, un flic de Phnom Penh qui est aussi coiffeur, sur ces Français qui viennent consommer de la chair fraîche et bon marché. Mais les rapports, Serge, ce n'est pas vraiment son truc. Pour lui, si ces pédophiles sont des tordus, des dégueulasses, la lie de l'humanité, ils ne peuvent sévir que grâce à des réseaux. Alors, il met ses grosses mains et ses grands pieds dans le plat. Et il semblerait bien que ce plat nauséabond se mijote dans certaines cuisines de la respectabilité bourgeoise...
C'est la rencontre de deux personnages que tout oppose.Lui, timoré et effacé, vit sa vie en pointillé. Dessinateur de bande dessinée, il trimballe sa vie comme il trimballe son obésité. Tout est une charge. Le suicide d'une gamine le hante. Même s'il n'y est pour rien, il se sent coupable. Il aurait dû voir, dire, parler, intervenir... Il supporte docilement sa maîtresse, acariâtre et véritable manipulatrice, qui lui fait espérer une vie qu'il n'aura jamais.Puis il croise le chemin d'Eléonore. Extravertie, délirante et désinhibée, elle est son opposé. Mais derrière cette façade, elle aussi fuit quelque chose : sa jeune vie chaotique, faite d'alcool, de drogue et de prostitution... Aujourd'hui, elle tente de se reconstruire. Mais son sevrage, sa situation familiale et son caractère laissent apparaître des troubles qui vont s'accroître à grande vitesse.
26 avril 1986. À Tchernobyl, le coeur du réacteur de la centrale nucléaire commence à fondre....Un nuage chargé de radionucléides parcourt des milliers de kilomètres. Sans que personne ne le sache. et ne s'en protège. C'est la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Qui fera des dizaines de milliers de victimes. À cette époque, Emmanuel Lepage a 19 ans. Il regarde et écoute, incrédule, les informations à la télévision.22 ans plus tard, en avril 2008, il se rend à Tchernobyl...Pour rendre compte, par le texte et le dessin, de la vie des survivants et de leurs enfants sur des terres hautement contaminées. Quand il décide de partir là-bas, à la demande de l'association les Dessin'acteurs, Emmanuel a le sentiment de défier la mort. Quand il se retrouve dans le train qui le mène en Ukraine, où est située l'ancienne centrale, une question taraude son esprit : que suis-je venir faire ici ?
Thomas Hale est chargé de recherches pour le laboratoire Génétiks...Sans réelle vie privée, entièrement voué à son travail, ses relations semblent se limiter à ses collègues et à son père, Nathan Hale, un peintre adulé devenu paralytique suite à un accident de voiture. Thomas est souvent l'objet de cauchemars.Il voit des silhouettes évoluer dans une brume irréelle. Réminiscence du passé ? Mais de quel passé puisqu'il n'en a aucun souvenir ? Sa vie bascule le jour où Génétiks... devient la première entreprise à parvenir à identifier la succession complète des gènes codant du génome d'une cellule humaine. Premier problème, la cellule décodée appartient à Thomas. Second problème, Thomas en a fait don par contrat à son entreprise. Va-t-il accepter, comme on l'y pousse, à devenir le premier homme privatisé, propriété d'un groupe industriel...
Dover W. Smith dit Winston : né à Douvres en 1903, écrivain et journaliste anglais. Décédé accidentellement en France en 1984.Après avoir étudié à Eton, il part en Chine en pleine tourmente révolutionnaire. Compagnon d'armes de George Orwell sur le front d'Aragon en Espagne, agent du MI-6 pendant la Seconde Guerre mondiale, la vie et l'oeuvre de Smith sont imprégnées des grands bouleversements de la première moitié du XXe siècle.Au début des années 50, il séjourne en Afrique équatoriale, avant de s'installer en Californie où il devient scénariste pour Hollywood. Il se retire dans les Alpes françaises au début des années 70 où il disparaîtra au cours d'une promenade en juin 1984. Smith laissera une autobiographie inachevée dans laquelle il se livre sans concession (Une vie, Gallimard, 1985).Cette autobiographie, Christian Perrissin la découvre chez un bouquiniste, et la première lecture est un enchantement.Une vie est l'adaptation de cette autobiographie. Elle relate une de ces existences comme ont pu l'être celles d'Hemingway, Graham Greene ou Kessel... Une formidable génération d'écrivains qui vivaient le plus intensément possible, aux quatre coins du monde, pour ensuite pouvoir livrer à leurs lecteurs des récits qui n'auraient pu être écrits par aucun autre.Une existence hors du commun qui devient, grâce à Christian Perrissin et Guillaume Martinez, la peinture de toutes les espérances d'une époque à travers cette bande dessinée en six volumes!
Exemplaire hors commerce. A l'origine offert pour l'achat de 2 Folios SF. Petit format souple. Thomas Hale est chargé de recherches pour le laboratoire Génétiks... Sans réelle vie privée, entièrement voué à son travail, ses relations semblent se limiter à ses collègues et à son père, Nathan Hale, un peintre adulé devenu paralytique suite à un accident de voiture. Thomas est souvent l'objet de cauchemars. Il voit des silhouettes évoluer dans une brume irréelle. Réminiscence du passé ? Mais de quel passé puisqu'il n'en a aucun souvenir ? Sa vie bascule le jour où Génétiks... devient la première entreprise à parvenir à identifier la succession complète des gènes codant du génome d'une cellule humaine. Premier problème, la cellule décodée appartient à Thomas. Second problème, Thomas en a fait don par contrat à son entreprise. Va-t-il accepter, comme on l'y pousse, à devenir le premier homme privatisé, propriété d'un groupe industriel...
Le 20 septembre 1979, à Paris, Pierre Goldman est tué. Peu après, un commando, sous le nom « Honneur de la police », revendique l'assassinat. Dans Le monde du lendemain, on peut lire : « Un Juif polonais est mort en France. Mort de ses trois assassins, chacun d'eux paraissant avoir eu en charge de tuer l'une des trois vies de Pierre Goldman, juif, militant de gauche, délinquant qui en avait appelé à la loi. ». Le même jour, Libération écrit : « Pierre a été abattu alors que sa femme s'apprêtait à mettre au monde leur enfant. ». Le 26 septembre, une foule énorme de quelque 15 000 personnes entreprend une marche silencieuse vers le Père-Lachaise où Pierre Goldman sera inhumé. Dans cette foule, parmi de nombreux intellectuels et militants, on reconnaît Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Régis Debray, Simone Signoret et Yves Montand ou encore un tout jeune homme, Jean-Jacques, le demi-frère de Pierre.
Fondée en juillet 1956, la clinique psychiatrique de La Chesnaie est une clinique en milieu ouvert, accueillant une centaine de personnes de tout âges. L'institution prend en charge des patients souffrant de troubles mentaux nécessitant des soins intensifs. Les traitements biologiques et physiques classiques sont associés à un travail psychothérapique, individuel, ou de groupe, dans un environnement stimulant (ateliers créatifs, participation aux tâches collectives...).Forts de ces informations, Jeff Pourquié et Aurélien Ducoudray sont allés à la rencontre des gens qui vivent au sein de cette institution, soignants et soignés. Participant aux tâches collectives, animant un atelier de bande dessinée, les deux auteurs nous livrent un reportage sans concession, humain et humaniste, sur ce lieu atypique. Sans pathos et avec beaucoup d'humour et de sensibilité, ils reviennent sur des parcours de vies atypiques, et plongent le lecteur dans cet univers médical où les gens qui ont un petit grain de folie ne sont peut-être pas ceux à qui l'on penseen premier.
À Paris, de nos jours. Trois ans ont passé depuis l'apparition de l'Amorostasie. Le Laboratoire d'Innovations Thérapeutiques a été spécialement chargé de la recherche sur l'Amorostasie. Alors que l'épidémie est devenue mondiale, tous les laboratoires du monde se battent pour trouver le remède qui fera revenir à la vie les victimes figées par la maladie. Or, le laboratoire a obtenu un certains nombres de résultats encourageants. Il s'agit maintenant de tester le vaccin sur un « cobaye » consentant. et un prisonnier sans famille semble le sujet idéal : c'est Kiran, le voleur qui s'est figé avec Olga Politoff, qui est choisi ! Mais l'expérience tourne court et Kiran tombe dans un coma profond. À quelques centaines de kilomètres de là, dans sa chambre d'enfant, Olga se réveille brusquement dans la maison de ses parents. À peine réveillée, elle ne souhaite qu'une chose : retrouver son amoureux pour se figer avec lui à nouveau. Hélas, Olga va découvrir que le monde, en trois ans, a bien changé. et son statut de première « réveillée » de la maladie va attirer toutes les convoitises.
En rendant hommage aux films de samouraï, Hugues Micol signe un conte épique et mélodramatique, et s'impose comme l'un de meilleurs dessinateurs de sa génération.Epuisé depuis des mois, cette histoire est enfin rééditée, avec une nouvelle couverture et agrémentée d'un ex-libris inédit, comportant trois images inédites et absolument somptueuses d'Hugues Micol.Maraki Zatu, une jeune fille de bonne famille part à la chasse avec ses trois voisins, Messieurs Ishi, Ni et San. Ce sont des êtres vils, lâches et jaloux. Au cours de cette chasse, ils tuent un chien et son maître, un aristocrate. Témoin de la scène, Maraki s'enfuit à cheval. Elle chute au milieu d'un lac. Les trois hommes la laissent pour morte. Chacun y voit son intérêt: l'un se remariera avec sa mère, les deux autres prendront en charge la fortune ou la puissance militaire de son défunt père. Mais ils ignorent que Maraki n'est pas morte et qu'elle a été recueillie par un vieillard, qui, en échange de son assistance, lui apprendra à devenir une guerrière. Des années plus tard, Maraki peut retourner en ville et assouvir sa soif de vengeance...
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à parispour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avec marc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à paris pour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avecmarc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Voyage de l'autre côté du miroir.Dans un futur indéterminé, à moins qu'il s'agisse d'un monde parallèle ou d'une autre dimension de la réalité, Marc-Antoine Mathieu nous entraîne dans les profondeurs du musée, dans les entrailles de l'institution.Nous suivons les pas du Volumeur, chargé de quantifier l'inquantifiable, et de son assistant Léonard. Ils vont arpenter les coulisses du plus grand musée du monde pour en prendre les mesures. Mais peut-on mesurer l'incommensurable ?Marc-Antoine Mathieu profite de l'occasion pour nous montrer «ce qu'on ne voit pas». Dans ces souterrains d'un Louvre imaginaire, il nous dévoile un univers dont le musée ne constitue pas seulement le décor mais aussi la raison d'être.Véritable entité vivante, ce dernier ne cesse de croître et d'échapper ainsi à toute classification. Plutôt que de confronter notre regard aux oeuvres conservées, Marc-Antoine Mathieu préfère traiter le musée comme une oeuvre à part entière et nous livre sa réflexion sous la forme d'un voyage à travers des lieux secrets et cachés qui en sont les rouages, la mécanique, la machinerie. De la salle des moulages à l'atelier des cadres, de l'atelier des copies à la salle-du-chef-d'oeuvre, nous sommes conviés à une visite originale et surprenante et allons à la rencontre de personnages aux activités curieuses et étrangement inquiétantes.
Un cabot sans allure, minable, essaye d'attirer l'attention d'une jeune fille qui passe. Un homme fade, effacé, sans intérêts, tente de se faire remarquer par une jeune fille qui danse. L'une ne voit pas le chien ; l'autre ignore l'homme.Un couple se promène main dans la main. Le temps de dépasser un panneau de circulation planté au milieu du trottoir, leurs mains se séparent pour mieux se retrouver. Une jeune fille arrive en sens inverse. Elle passe au milieu du couple. Leurs mains séparées ne se retrouvent pas.Un couple se dispute sans remarquer l'enfant qui arrive à l'improviste. Un autre couple se déchire devant l'enfant qui joue. L'enfant se moque de la séparation de ses parents ; il s'inquiète de ses crayons de couleurs.Le parent seul. Son immense responsabilité face à la dépendance de l'enfant. Cette lourde charge l'autorise-t-elle à draguer ? Les après-midi au parc sous le regard attendri du parent qui pourtant s'ennuie ferme. La tyrannie de l'enfant heureux, de l'enfant-roi.L'enfant grandit ; le grand-père se ratatine ; le père est entre les deux, à la frontière visible du temps qui passe...Avec son stylo à bille, de son trait vif et expressif, parfois drôle souvent terrible, Blutch pose la vie commune à nombre de personnes d'aujourd'hui : la rencontre, l'enfant, la séparation.b