Il était une fois un royaume dont les sujets étaient muets, car le féroce roi Karalins avait fait trancher toutes les langues afin de préserver un secret terrible et honteux.Ouvrir Les Trois Cheveux blancs, c'est pénétrer dans un monde de violence qu'éclairent de soudains moments de tendresse, tels des rais de lumière sur un diamant noir.
De retour en ville, Dodji, Leïla, Camille, Yvan et Terry ont décidé d'enquêter sur ce qui était arrivé aux parents d'Yvan. Mais la carcasse de la voiture familiale n'offre que peu d'indices. Retranchés dans un camp improvisé, les enfants renforcés par un certain nombre de membres du Clan du Requin accueillent un vieil ennemi : le maître des couteaux. Celui-ci, blessé, leur demande d'aller chercher Lucie, un bébé dont il avait la charge et qui a été kidnappé par des chimpanzés au comportement plutôt bizarre : ceux-ci passent leur temps à empiler des objets pour construire d'immenses cairns qu'ils inondent de peinture rouge !Face à des ennemis aussi redoutables qu'imprévisibles, les enfants vont devoir faire preuve d'énormément d'imagination et d'audace pour récupérer le bébé...
Marseille, cité des baterelles.Une nuit, sur un chantier, matoub, un jeune heur de douze ans, est trouvé mort, assassiné.Le juge lonchay charge luka, en sa qualité d'expert, de lui faire une analyse de la situation. situation explosive : dans la cité, la rumeur attribue le meurtre à un policier.Pourquoi ce meurtre ? que cache-t-il en réalité ?A-t-il un rapport avec les trafics en tous genres sur lesquels enquête ingrid dans le port marseillais ?Avis de tempête : l'air a changé.Il est plus lourd, chargé d'un souffle indicible, annonciateur d'une lame de fond.
Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu'un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l'affaire, trois femmes croisent son parcours. Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ? D'autant qu'une rumeur court selon laquelle des tableaux d'une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.Quand la passion se mêle à l'art en un jeu de miroirs, Michel Bussi nous emporte dans un tourbillon d'illusions et de mystère, merveilleusement retranscrit par Fred Duval et mis en lumière par Didier Cassegrain, dont les atmosphères évanescentes rappellent l'empreinte impressionniste.Bien plus qu'une adaptation, Nymphéas noirs est à la fois un hommage à l'un des mouve-ments les plus symboliques de la peinture moderne, un polar envoûtant à travers les époques et un superbe conte de fées empoisonné. À l'image de ces nymphéas, aussi sombres que sublimes.
Spirou n'est plus journaliste ! Après avoir refusé de modifier un article un peu trop critique sur un barrage hydroélectrique en pleine jungle palombienne financé par un gros annonceur du journal, Spirou claque la porte du Moustique. Désoeuvré, il décide de prendre le temps de vivre et de rattraper le temps perdu, notamment en se mettant à la peinture et au jardinage. Mais d'étranges événements vont l'empêcher de réaliser ses envies.Il y a d'abord la nature qui semble devenue folle et des champignons qui n'existent pas qui provoquent une véritable marée noire végétale, au grand désarroi de Pacôme.Il y a ensuite ces mystérieuses toiles révolutionnaires d'un auteur anonyme qui arrivent à la galerie Bernard et pour lesquelles le cheik Ibn-Mah-Zout est prêt à payer des fortunes.Et Fantasio qui est chargé par son journal de trouver l'artiste génial, créateur de ce nouveau courant pictural appelé le zooïsme.Il y a enfin Noé, ce dompteur extraordinaire qu'on avait découvert dans Bravo, les Brothers qui est de retour en ville avec toute sa ménagerie et une gamine... qui n'est autre que sa propre fille, une adolescente ballottée depuis toujours et qui débarque de son Canada natal. Et que Noé va confier à Spirou !Ce Spirou signé Frank et Zidrou est une fable humaniste et écologique menée par deux auteurs au sommet de leur art !
A marseille, les murs blancs de l'hôpital dissimulent de sombres secrets, tandis que se trament de noirs desseins.Manipulations, pots-de-vin, règlements de comptes, meurtres en série. qui manoeuvre qui ? qui tue, et pourquoi ? luka, cette fois, est confronté à la haine. une haine implacable.
Au début du XXème siècle, aux États-Unis, l'esclavage est bien aboli... mais la ségrégation raciale bat son plein ! Interdiction diverses, ligne de démarcation, vexations, lynchages, les hommes et femmes de couleur sont soumis à une multiplicité de lois les reléguant en dessous des Blancs. Notamment dans le milieu sportif : un boxeur noir ne peut concourir en catégorie poids lourd. Mais Jack Johnson, athlète d'exception, va tout changer, obligeant la loi à changer et les Blancs à regarder.De l'autre côté, Arthur Cravan, poète-pugiliste, aventurier et pacifiste, dadaïste avant l'heure, véritable personnage romanesque qui écrit sa propre légende. Une vie qui défie l'entendement et dont l'aspect fictionnel se mélange intimement à la réalité.Ce qui est certain, c'est que ces deux hommes se croiseront à un moment-clé de leurs histoires. En pleine Première Guerre mondiale, le poète fuit les combats et débarque à Barcelone. Jack Johnson, qui vient de perdre son titre de championdu monde poids lourd, est présent. Ils vont s'affronter sur le ring durant 43 minutes avant que ce dernier ne mette l'habile homme de lettres K.O. Une rencontre sportive superbe et le premier happening de l'histoire de l'art.
Au début du XXème siècle, aux États-Unis, l'esclavage est bien aboli... mais la ségrégation raciale bat son plein ! Interdiction diverses, ligne de démarcation, vexations, lynchages, les hommes et femmes de couleur sont soumis à une multiplicité de lois les reléguant en dessous des Blancs. Notamment dans le milieu sportif : un boxeur noir ne peut concourir en catégorie poids lourd. Mais Jack Johnson, athlète d'exception, va tout changer, obligeant la loi à changer et les Blancs à regarder.De l'autre côté, Arthur Cravan, poète-pugiliste, aventurier et pacifiste, dadaïste avant l'heure, véritable personnage romanesque qui écrit sa propre légende. Une vie qui défie l'entendement et dont l'aspect fictionnel se mélange intimement à la réalité.Ce qui est certain, c'est que ces deux hommes se croiseront à un moment-clé de leurs histoires. En pleine Première Guerre mondiale, le poète fuit les combats et débarque à Barcelone. Jack Johnson, qui vient de perdre son titre de champion du monde poids lourd, est présent. Ils vont s'affronter sur le ring durant 43 minutes avant que ce dernier ne mette l'habile homme de lettres K.O. Une rencontre sportive superbe et le premier happening de l'histoire de l'art.
Dans la seconde moitié du xixe siècle, un chinois parcourt les plaines de l'ouest américain.Rejetant le joug des triades, john chinaman, ancien mercenaire farouchement épris de liberté, s'élance à la découverte d'un monde nouveau.Afin d'échapper à une bande de tueurs sans scrupules, chinaman, accompagné d'une jeune femme, ada waters, s'embarque sur un radeau. ils n'ont pas d'autre choix que de s'enfoncer au coeur du territoire des paiutes, indiens en guerre contre les blancs.
Dans le Japon d'Edo, Môhitsu, calligraphe errant d'un village à l'autre, rencontre Atsuko, jeune fille espiègle chez qui il décèle un don pour la peinture. Il décide de l'emmener avec lui à Edo pour qu'elle y fasse son apprentissage. Au cours du voyage, une amitié profonde naît entre le calligraphe et la jeune peintre. Tissé autour d'une longue conversation calligraphique, ce lien donnera à Môhitsu la force de surmonter les épreuves du passé et de retrouver l'inspiration.
L'album raconte quelques chapitres de la vie de : Cheval, le gentleman-farmer ; Indien, qui n'a aucun sens de l'orientation, qui est peureux et qui n'a qu'une obsession : voler le tracteur de Steven ; cow-boy, qui a un jour ingurgité un morceau de météorite qui l'a transformé en Cob'Hulk; Steven (à l'écran, Steven a la voix de Benoît Poelvoorde) le fermier qui ne mange que du cochon acheté en tranches au supermarché et qui est capable de terribles colères (surtout quand on lui pique son tracteur), et Jeannine, passionnée de peinture contemporaine, qui n'a pas son pareil pour tartiner ses biscottes au cochon entier...
Blancs la femme et son assassin.Noir le témoin. rouge sang la haine. dans un motel, kyle lansky tue froidement tracy-lee, la femme de son frère, lui faisant enfin payer le prix de son dédain.Mais clement brown partageait la chambre de la victime à l'insu du meurtrier. convaincu que l'assassinat lui sera attribué parce qu'il est noir, le témoin imprévu va remonter la piste qui, sur la route de selma, le mènera jusqu'au criminel.Sur la route de selma, un implacable scénario servi par un dessin somptueux.
Améronne, immense île au-delà des mers, récemment découverte par des marins, améronne, nouvel eden pour des conquérants avides de pouvoir et de richesses, lieu sacré pour des indigènes bientôt réduits en esclavage.Pour s'être rebellée une fois encore, aria se retrouve embarquée vers ce nouveau continent oú jadis le dieu janessandre veillait sur d'étranges indiens blancs.Avec janessandre, douzième titre de la série, michel weyland révèle une aria en proie au doute, dans une formidable aventure oú se côtoient haine et amour, horreur et merveilleux.
Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu'un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l'affaire, trois femmes croisent son parcours. Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ? D'autant qu'une rumeur court selon laquelle des tableaux d'une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.
Un chantage entre abattoir et galerie d'art. À Paris, quelques années après la Commune de 1871, un couple de bouchers élève comme leur propre fils Tristan, un garçon atteint d'une difformité qui l'oblige à porter en permanence une sorte de minerve, qui lui masque le bas du visage. Tristan devient un peintre fervent, tout en gagnant sa vie aux abattoirs, suivant en cela les traces de son père. Comme le décrivent les amis de son père : il est dans la barbouille et la barbaque. Sa peinture décrit les corps et dissèque les âmes. Mais la rencontre avec Mathilde, une jeune et belle bourgeoise passionnée par la révolution impressionniste en cours, bouleverse le fragile équilibre sur lequel repose la vie de Tristan.
Un chantage entre abattoir et galerie d'art.À Paris, quelques années après la Commune de 1871, un couple de bouchers élève comme leur propre fils Tristan, un garçon atteint d'une difformité qui l'oblige à porter en permanence une sorte de minerve, qui lui masque le bas du visage.Tristan devient un peintre fervent, tout en gagnant sa vie aux abattoirs, suivant en cela les traces de son père. Comme le décrivent les amis de son père : il est dans la barbouille et la barbaque. Sa peinture décrit les corps et dissèque les âmes.Mais la rencontre avec Mathilde, une jeune et belle bourgeoise passionnée par la révolution impressionniste en cours, bouleverse le fragile équilibre sur lequel repose la vie de Tristan.
«Je suis un pauvre fossoyeur.» Pierre Tombal pourrait presque reprendre à son compte ce refrain de Brassens, si ce n'est que sa vie n'a rien de triste. Aux petits soins pour ses turbulents pensionnaires, il dialogue avec eux et fait règner un ordre bon enfant dans le cimetière dont il a la charge. Une seule chose l'agace : qu'on lui parle de crémation.
1939. Alors que le feu de la guerre couve en Europe, Éliane est en mission anthropologique au Paraguay, où elle étudie la tribu des Mbyas.Observant l'apathie qui semble s'être abattue sur les Mbyas, la jeune femme fi nit par comprendre que ce peuple, acculé par la colonisation de ses territoires par l'homme blanc, se prépare en réalité à quitter le village, en quête d'une contrée mythique, La terre sans mal. Décidée à les suivre, elle ne mesure pas encore les sacrifi ces, le renoncement et le dépouillement que va exiger d'elle cette longue marche pleine de peurs et de doutes. La quête de ce peuple condamné par l'appétit expansionniste des Blancs se confond en effet bientôt avec celle, intime et initiatique, qu'entame Éliane au coeur de la forêt amazonienne.
Une maison en pain d'épice tenue par une sorcière aigrie, un ogre chaussé de bottes magiques, sept frères suivant une piste de cailloux blancs, une jeune fille en visite chez sa mère-grand, trois cochons craignant le grand méchant loup, un vieil enchanteur, un lapin en retard... Tout cela vous semble familier ? Normal ! Ces créatures peuplent le dix-neuvième album des aventures de Mélusine, dans lequel la jolie sorcière, accompagnée de Mélisande et Cancrelune, retombe en enfance. Perdues dans la forêt, les trois fillettes nous entraînent, pour notre plus grand plaisir, dans le fantastique univers des contes et légendes de notre enfance.
«Je suis un pauvre fossoyeur.» Pierre Tombal pourrait presque reprendre à son compte ce refrain de Brassens, si ce n'est que sa vie n'a rien de triste. Aux petits soins pour ses turbulents pensionnaires, il dialogue avec eux et fait règner un ordre bon enfant dans le cimetière dont il a la charge. Une seule chose l'agace : qu'on lui parle de crémation. Grand Prix de l'Humour Noir 2000.
«Je suis un pauvre fossoyeur.» Pierre Tombal pourrait presque reprendre à son compte ce refrain de Brassens, si ce n'est que sa vie n'a rien de triste. Aux petits soins pour ses turbulents pensionnaires, il dialogue avec eux et fait règner un ordre bon enfant dans le cimetière dont il a la charge. Une seule chose l'agace : qu'on lui parle de crémation. Grand Prix de l'Humour Noir 2000.
«Je suis un pauvre fossoyeur.» Pierre Tombal pourrait presque reprendre à son compte ce refrain de Brassens, si ce n'est que sa vie n'a rien de triste. Aux petits soins pour ses turbulents pensionnaires, il dialogue avec eux et fait règner un ordre bon enfant dans le cimetière dont il a la charge. Une seule chose l'agace : qu'on lui parle de crémation. Grand Prix de l'Humour Noir 2000.
«Je suis un pauvre fossoyeur.» Pierre Tombal pourrait presque reprendre à son compte ce refrain de Brassens, si ce n'est que sa vie n'a rien de triste. Aux petits soins pour ses turbulents pensionnaires, il dialogue avec eux et fait règner un ordre bon enfant dans le cimetière dont il a la charge. Une seule chose l'agace : qu'on lui parle de crémation. Grand Prix de l'Humour Noir 2000.
Dans la seconde moitié du xixe siècle, un chinois parcourt les plaines de l'ouest américain.Rejetant le joug des triades, john chinaman, ancien mercenaire farouchement épris de liberté, s'élance à la découverte d'un monde nouveau.Tueur implacable, chinaman débarque à san francisco chargé par les doyens de canton de remettre au pas les triades locales. ce sera sa dernière mission. dès lors, son destin sera irrémédiablement lié à une amérique en pleine expansion.
Caleb, Mézoké et Dernid entendent enfin le message de leur vaisseau Névronome, Angus. Ses congénères n'ont pas volontairement implosé, détruisant plusieurs cités de la Confédéra-tion : ils sont eux-mêmes victimes d'un tueur inconnu. Pour obliger les dirigeants confédérés à les aider, les vaisseaux se sont placés à proximité des métropoles surpeuplées, un ultima-tum mortel. Orbital charge les quatre compagnons de traquer l'entité dévastatrice sur la planète d'origine des Névronomes et de la faire disparaître...
Embarqué à bord d'un bateau chargé de livrer une cargaison pour M. Wassenaar, Théodore Poussin n'écoute pas les avertissements de son ami Confucius et disparaît dans la brume. Une tempête se lève et l'aventurier fait naufrage, pour échouer sur une île mystérieuse où il pourrait bien perdre définitivement ses esprits. Ce récit à part, initialement publié en 1994, constitue une parenthèse onirique dans les aventures de ce Corto Maltese de la ligne claire.
bien sûr, les oubliés d'annam, c'est avant tout un thriller oú priment l'intrigue et le suspense.Bien sûr, d'autres problèmes y sont abordés, de la liberté d'expression aux rapports père/fille, en passant par les manipulations historiques. mais plus que cela, c'est probablement le destin de ces soldats perdus qui marquera le lecteur. parce que la france est encore mal guérie de ses blessures coloniales, écrivaient les auteurs dans la préface du tome 1, publié en 1990. mais qui sont ces soldats perdus ?Jeunes pour la plupart, issus de la résistance ou non, ils ont, par idéal, rallié la cause viêt-minh.On les a appelés les soldats blancs de hô chi minh, et l'armée française les a considérés comme des traîtres. traîtres ou héros ? dix ans après, avec cette édition intégrale augmentée d'un dossier inédit, largement illustré de documents photographiques et graphiques, la question que pose ce récit remarquable est toujours aussi pertinente.
Choisir sa vérité est une question de vie ou de mort. La révélation des Alter Ego a réveillé bien des appétits : escrocs et illuminés en tout genre font leur miel de l'incertitude qui plane encore sur la véracité, ou non, de cette théorie. Désigné pour diriger le Comité scientifique international chargé d'évaluer la validité de la théorie des Alter Ego, Gail Llewellyn s'apprête à la réfuter. Jusqu'au jour où, victime d'un attentat, il doit la vie à une jeune femme mandatée par son propre Alter Ego...
Lorsque le général Grant demande de l'aide au général Alexander, ce dernier décide de lui envoyer Blutch et Chesterfield. Le 22ème régiment de cavalerie doit en effet se recomposer suite à un assaut du capitaine Stark et le général n'aime pas les soldats inactifs.Lorsqu'ils arrivent sur place, les deux soldats de l'Union découvrent un siège qui s'enlise et deux unités pour prendre la ville de Petersburg idéalement défendue par les forces confédérées. Deux unités qui se détestent, qui plus est, l'une étant composée de Blancs et ayant pour chef un alcoolique, et l'autre étant composée de Noirs qui n'apprécient guère d'avoir un commandant blanc. Une situation pour le moins désespérée. C'est alors qu'un jeune lieutenant-colonel, Pleasants, propose une idée saugrenue : creuser un tunnel dans une vieille mine qui permettra de faire sauter les lignes ennemies par en dessous. Blutch et Chesterfield se retrouvent alors avec pelle et pioche en main et commence leur long travail d'excavation...
Charles Legoff est l'homme le plus influent de la petite île bretonne de Saint-Mathieu.Mais Charles Legoff a peur. Depuis plusieurs nuits, une main malfaisante glisse sous sa porte des photos et des lettres liant sa femme à son meilleur ami François. François qui est mort sous ses yeux, il y a plus de quarante ans, et qui a emporté ces documents dans sa tombe... à l'autre bout de l'Europe ! Chargé d'élucider cette énigme morbide, Jérome devra combattre d'inquiétants fantômes du passé...
Lorsque le général Grant demande de l'aide au général Alexander, ce dernier décide de lui envoyer Blutch et Chesterfield. Le 22ème régiment de cavalerie doit en effet se recomposer suite à un assaut du capitaine Stark et le général n'aime pas les soldats inactifs.Lorsqu'ils arrivent sur place, les deux soldats de l'Union découvrent un siège qui s'enlise et deux unités pour prendre la ville de Petersburg idéalement défendue par les forces confédérées. Deux unités qui se détestent, qui plus est, l'une étant composée de Blancs et ayant pour chef un alcoolique, et l'autre étant composée de Noirs qui n'apprécient guère d'avoir un commandant blanc. Une situation pour le moins désespérée. C'est alors qu'un jeune lieutenant-colonel, Pleasants, propose une idée saugrenue : creuser un tunnel dans une vieille mine qui permettra de faire sauter les lignes ennemies par en dessous. Blutch et Chesterfield se retrouvent alors avec pelle et pioche en main et commence leur long travail d'excavation...
En février 2018, le Ashmolean Museum d'Oxford offre à Emmanuel Guibert l'occasion unique de manipuler des originaux de Turner, Sargent, Degas, Delacroix ou Le Pérugin.Une expérience en gants blancs qui pousse le dessinateur à questionner son rapport à l'art et à reconsidérer le rituel qui le pousse à dessiner dans les musées. Nul ne peut voir sans explorer disait Arthur Koestler et c'est sur ce credo que l'artiste ouvre le premier tome de ses Légendes, ornant de commentaires une compilation de croquis et dessins réalisés depuis le début des années 1990, au gré de ses pérégrinations dans les musées et autres lieux de cultes.Avec malice, ce catalogue annoté livre confessions et anecdotes. Elles rendent hommage à ceux qui l'ont inspiré, depuis son ancien prof d'histoire de l'art aux Arts Décoratifs jusqu'à Delacroix, après un détour chez Gustave Moreau et les peintres flamands, de Brueghel à Rembrandt. Il déniche même au Rijksmuseum les ancêtres de Tintin ou du Capitaine Haddock. Une profession de foi pimentée d'un humour espiègle et de considérations irrésistibles.
Être père n'est pas toujours simple. Ce n'est pas Dad, père célibataire en charge de quatre adorables, mais néanmoins épuisantes, filles, qui va dire le contraire. Entre petits bonheurs et grosses fâcheries, le père à la maison gère plutôt bien. Jusqu'au jour où son corps l'abandonne et qu'il se plie, littéralement, en deux. Impossible de faire la moindre tâche ménagère et encore moins de s'occuper de ses quatre filles. D'autant que Bébérénice découvre l'usage de ses jambes, que Roxane est bien décidée à changer le monde, qu'Ondine rapporte des bulletins de notes catastrophiques et que Pandora est en crise existentielle... la situation est critique !
- comment vous sentez-vous, m.Wang ? -apparemment bien. l'opération s'est parfaitement déroulée. vos medecins sont capables de merveilles. - vous avez eu de la chance de vous en sortir. -de m'en sortir ? je me trouve enfermé entre quatre murs. ma tête est mise à prix par les services chinois, et je devrais pavoiser ? - sans notre ultime intervention, vous seriez mort ! vous pouvez remercier les services de l'ambassade d'avoir pu capter vos appels de détresse.- et vous voilà maintenant chargé d'un poids mort. une belle épine dans le pied qui vous empoisonne la vie. comment allez-vous vous débarrasser de moi ? .
On connaît Philippe Dupuy pour son travail d'auteur de bande dessinée, notamment aux côtés de son acolyte Charles Berbérian. On sait moins, en revanche, que le dessinateur est un grand amateur d'art ; qu'il fut l'élève, sur les bancs des Arts Déco, du célèbre critique d'art Pierre Cabanne ; qu'il n'a depuis cessé de nourrir sur le sujet une réflexion passionnée.Une histoire de l'art, entamée en 2017 avec le plus grand leporello de l'histoire de la bande dessinée (plus de 23 mètres recto verso), continue ainsi de se dérouler dans ce deuxième volume, Peindre, qui nous permet d'en apprendre plus sur le rapport de Philippe Dupuy aux oeuvres et aux artistes. Au fil du parcours personnel de Man Ray, entre peinture et photographie, qui croisera notamment Marcel Duchamp, et surtout pour le pur amour de l'art, nous sommes conviés à déambuler dans le paysage artistique de ce XXe siècle et à sauter d'expositions en ateliers. De la toile à la boîte noire, de la France aux Étas-Unis, comme entre deux pop-ups originaux réalisés par l'auteur, nous poursuivons une déambulation artistique unique en son genre.Un voyage ludique et didactique au pays de l'art contemporain !
Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander ont remonté la piste des kidnappeurs de Plague, Trinity et Bob the Dog. De leur surnom Sparta, ces extrémistes patriotiques pro-Blancs ont pour intention de pirater les données du gouvernement suédois en s'infiltrant dans les serveurs des services secrets. Et si les trois hackeurs ne coopèrent pas, c'est la mort qui les attend.Les indices mènent le journaliste de Millénium et sa complice droit vers Mark Borrow, écrivain d'un best-seller vantant la supériorité masculine et homme politique associé aux mouvements radicaux d'extrême-droite. Alors que celui-ci dirige un séminaire de coaching, le duo le prend en otage afin de savoir où ses collègues séquestrent les pirates informatiques. Et quand la situation dégénère en fusillade ouverte, Lisbeth et Mikael n'imaginent pas qu'ils seront soutenus par une ancienne connaissance...Le compte à rebours s'affole dans ce dernier volet de la trilogie inspirée du succès « Millénium » ! Espionnage numérique, montée du radicalisme politique, autant de sujets d'actualité qui trouvent un écho dans cette enquête sans temps morts, dans la droite ligne de Stieg Larsson. La conclusion vibrante d'une série haletante !
Le papa de François a du mal à concilier vie professionnelle et vie de famille. Son travail de publicitaire lui prend tout son temps au point qu'il en oublie de s'occuper de son fils dont il n'a pourtant la charge qu'un week-end sur deux. François voudrait changer cela, mais il se heurte au Maître du Temps de son père qui a décidé d'en faire un homme productif avant tout. Le temps, c'est de l'argent et François n'a pas sa place dans cette logique ? Ça ne se passera pas comme ça ! Le combat entre François et le Maître du Temps, en ces mondes imaginaires, sera homérique. Et s'il permettra à François de retrouver du temps avec son papa, ce dernier se réconciliera aussi avec l'enfant qu'il était.
Le papa de François a du mal à concilier vie professionnelle et vie de famille. Son travail de publicitaire lui prend tout son temps au point qu'il en oublie de s'occuper de son fils dont il n'a pourtant la charge qu'un week-end sur deux. François voudrait changer cela, mais il se heurte au Maître du Temps de son père qui a décidé d'en faire un homme productif avant tout. Le temps, c'est de l'argent et François n'a pas sa place dans cette logique ? Ça ne se passera pas comme ça ! Le combat entre François et le Maître du Temps, en ces mondes imaginaires, sera homérique. Et s'il permettra à François de retrouver du temps avec son papa, ce dernier se réconciliera aussi avec l'enfant qu'il était.
Une ville, c'est plein de pigeons à plumer ! À Langton, Blitz le receleur règne en maître sur une armée de chapardeurs. Il recrute ses petits «soldats» parmi les paumés de la ville à qui il offre le gîte et le couvert en échange des fruits de leurs larcins. À vous les risques, à moi l'argent ! Elsie n'est pas dupe. Elle rêve de s'affranchir. Quand elle croise Milova, la jeune protégée de Jeremiah et Kurdy, mal à l'aise dans ses haillons, Elsie se reconnaît en elle. Milova a les mêmes yeux qui pétillent devant les belles vitrines des magasins. Nul doute qu'il suffirait de la pousser pour qu'elle franchisse le pas et devienne son associée dans sa propre entreprise de chapardage. Et tant pis pour Jeremiah qui a promis à sa tante Martha de veiller sur les bonnes fréquentations de la gamine...Avec Elsie et la rue, vingt-septième aventure de Jeremiah, Hermann poursuit sa peinture sans concession de la triste comédie humaine. À travers une large palette de personnages, tous aussi désenchantés les uns que les autres, Hermann pose un regard au vitriol sur notre condition d'homme, un regard empreint de lucidité mais en même temps d'indulgence. L'efficacité de son trait confère à ses récits une force d'évocation exceptionnelle.
En secourant un esclave noir en fuite poursuivi par des Confédérés, le caporal Blutch et le sergent Chesterfield ne se doutent pas qu'ils vont ramener à leur base un bien étrange personnage. Blessé, celui-ci refuse d'être examiné par un médecin et se révèle être un espion blanc chargé par McClellan d'infiltrer les troupes ennemies afin de rapporter des renseignements sur une attaque imminente. Une fois l'assaut-surprise déjoué, le nouveau venu (dont le nom est Franklin Thompson) sera affecté au service médical où il assistera le médecin et sauvera de nombreux soldats. Néanmoins, le secret continue d'auréoler sa véritable identité, et il faudra toute la perspicacité de Blutch pour venir à bout du mystère...
Une panique sourde étreint la foule osseuse depuis q'un nouveau venu, rebaptisé Mardi-Gras Descendres, a hurlé publiquement le refus de sa condition post-mortem et crié à l'imposture divine.Mardi-Gras parvient parvient à s'échapper lors de son transfert vers Saint-Luc, le terrible lieu de redressement des esprits retors.En ville et dans tous les districts, la Milice mène une gignatesque battue à la recherche du dangereux rebelle. Recueilli par la Corniche, un groupuscule clandestin, il est chargé d'une tâche titanesque afin de récupérer son âme: cartographier l'ensemble du purgatoire à l'aide du téléscope de Charon qui sert depuis des siècles à l'affectation des nouvelles incarnations terrestres.
Drame à Towerville : Mercure, un des plus puissants super-héros en charge de la protection de la cité, vient d'être assassiné. Il faut dire qu'il y a quelque chose de pourri dans la corporation des super-héros de Towerville. Trop occupés à gérer l'exploitation commerciale de leur image de marque, ils ont de plus en plus tendance à négliger leur devoir et à se comporter comme s'ils étaient au dessus des lois. Un reniement qui n'est pas du tout du goût d'une poignée de super-héros fidèles à l'esprit d'origine de la corporation.Un récit d'aventure à la fois drôle et distancié, qui revisite le genre du comics, affirmant son hommage à des récits comme les Watchmen ou Dark Knight tout en s'inscrivant dans les traces d'auteurs européens comme Blain ou Trondheim.
Une traque sans merci En prenant en charge Zenaïde Aboukine et sa fille Dolly, témoins brûlants dans une affaire de traite des Blanches, Lloyd Singer, chef comptable au F. B. I., se retrouve face à des adversaires sans pitié, prêts à tout pour récupérer cette femme qui en sait trop. Car c'est contre les tueurs de la mafia russe, installée sur le sol américain, que Lloyd Singer va devoir lutter. Après avoir perdu son escorte dans une fusillade, c'est seul, coupé de ses appuis, qu'il va faire face à ses ennemis. Réfugié au sein de sa famille, au coeur du quartier juif, à Appleton Street, il va échafauder un plan risqué, bien décidé à sortir définitivement la jeune femme des griffes de ses poursuivants. Sans savoir que ses ennemis, puissants et infiltrés jusqu'au coeur du F. B. I., vont ainsi
Un voyage en amoureux à New YorkEn vacances à New York, Yasmina Polaire et Johan Crevette sont ravis de visiter la grosse pomme, et leur programme est bien chargé. Pour prendre la mesure de la ville, ils décident de se rendre à Central Park, le poumon vert de Manhattan.C'est bien connu, à NY, on fait des rencontres inattendues. Ainsi, à peine sont-ils entrés dans le parc qu'un clochard, Snake, les accoste. Voire des rencontres très étranges. Comme celle faite, pendant la visite du zoo, avec Norman, l'ours polaire, qui leur adresse la parole... Et c'est alors que Yasmina disparaît ! Johan n'a de cesse de la retrouver, fouillant le vaste parc, sa détresse grandissant d'heures en heures. Et soudain de mystérieux murs s'érigent devant lui, l'empêchant à présent d'atteindre toute sortie, alors que d'autres y ont accès...
Après l'épisode de la plage de Brighton, Maggy attend que ça se tasse. Elle a de quoi patienter : un nouveau mec, un joli magot de 15 000 livres qui attend son heure, et même une nouvelle enquête pour gagner un peu d'argent frais. Le principal, c'est de ne pas donner prise aux possibles soupçons de Sheena qui, tout flic ripou qu'elle est, n'en reste pas moins flic... avec une revanche à prendre.Une nouvelle étape dans le quotidien de Maggy Garrisson, dont la vie n'est pas exactement un roman mais bien plutôt un polar, avec ses dialogues bien serrés, ses hasards qui n'en sont pas forcément et ses pintes sans faux col au pub du coin. Accompagné de Stéphane Oiry au dessin, Lewis Trondheim confirme la très bonne surprise avec ce tome 2 sans concession et blindé d'un humour qui n'est pas chargé à blanc.
Le Choucas tutoie les cimesMaître Pinacle était surnommé la lessiveuse de la République. À l'affût du moindre vice de procédure, il avait fait enterrer les dossiers à charge les mieux ficelés d'une flopée d'hommes d'État et de hauts fonctionnaires. S'il avait bénéficié ainsi de la reconnaissance éternelle d'huiles de la Nation, il avait aussi drainé derrière lui un bataillon de laissés-pour-compte qui rêvaient de lui faire la peau. Exilé au Népal, Pinacle serait mort dans son lit, d'une apnée du sommeil. Difficile à croire... Si la Préviglobe parvenait à prouver qu'il y a eu meurtre, elle pourrait faire l'économie de la rondelette indemnité d'assurance vie due à la veuve. Si le Choucas ramenait cette preuve des montagnes népalaises, il en serait grassement récompensé. Et voilà notre détective globe-trotter en vol pour Katmandou, pour un trekking qu'il espère payant...
Depuis la création de l'hebdomadaire de Marcinelle, les invendus ont toujours été regroupés en recueils où, sous une couverture cartonnée, ils vivaient en librairie une seconde existence plus pérenne. Et, pour asseoir cette belle idée éditoriale, Jean Dupuis a très vite confié les rênes de l'illustration des couvertures aux dessinateurs de la série phare de la maison.Dès 1945, et durant vingt-deux années consécutives, c'est donc André Franquin qui fut chargé de réaliser ces illustrations inédites. En résultent près de quatre-vingts visuels, qui témoignent du talent de l'artiste mais aussi de son amour du gag et de sa lisibilité. Presque inédits et encore méconnus, ils sont aujourd'hui compilés dans cet ouvrage hommage.Les fac-similés, en pleine page, donnent toute la mesure du talent de Franquin ; à leurs côtés, des croquis, recherches et esquisses retracent l'histoire du Journal de Spirou et de ses personnages, mais aussi de l'un de ses plus talentueux auteurs.
Bruxelles, octobre 2005. L'évènement culturel du mois, c'est bien entendu la grande exposition rétrospective consacrée à l'oeuvre du célèbre photoreporter Benoît Renson. Ses photographies, toujours saisissantes, parfois dures, témoignent autant de l'état du monde que de la sensibilité et de l'engagement de leur auteur. Un homme qui, avant de devenir ce globe-trotter réputé, a passé son enfance à Bouillon, une cité sur laquelle plane encore l'âme du célèbre croisé. Ses retrouvailles avec la belle Mady, perdue de vue depuis longtemps, vont le replonger dans le passé, et le confronter au souvenir douloureux de leur adolescence et de leurs amours naissantes, brisées par le poids du « qu'en dira-t-on ». Renouant avec la veine d'Orval, Jean-Claude Servais s'appuie sur les souvenirs et les mythes d'un lieu chargé d'histoire, théâtre d'un drame intime, celui de deux adolescents auxquels la morale d'une époque a interdit de s'aimer.
Paris, avril 2002. Le Guide du taulard, un ouvrage révélant les dessous du système pénitentiaire, est sur le point de paraître. Or, la campagne électorale bat son plein, et le ministère de l'Intérieur veut empêcher à tout prix la publication de ce brûlot. D'autant, argue-t-il, que son éditeur ne cache pas ses liens avec l'extrême droite et compte bien discréditer un peu plus la classe politique à la veille des élections. Chargé officieusement de retrouver l'auteur, anonyme mais certainement haut placé, de ce livre sulfureux, le Choucas refuse, car si ce n'est pas tous les jours que se présente l'occasion de fermer leur gueule aux fachos tout en ramassant un gros paquet de pognon au passage, il est hors de question de faire le jeu de la censure et de porter atteinte à la liberté d'expression. Mais, poussé par le démon de la curiosité, Le Choucas se lance à son compte dans cette enquête, une sorte d'exercice pour rester au top, et va, bien évidemment, mettre le feu aux poudres...
Edition spéciale numérotée et signée.Bruxelles, octobre 2005. L'évènement culturel du mois, c'est bien entendu la grande exposition rétrospective consacrée à l'oeuvre du célèbre photoreporter Benoît Renson. Ses photographies, toujours saisissantes, parfois dures, témoignent autant de l'état du monde que de la sensibilité et de l'engagement de leur auteur. Un homme qui, avant de devenir ce globe-trotter réputé, a passé son enfance à Bouillon, une cité sur laquelle plane encore l'âme du célèbre croisé. Ses retrouvailles avec la belle Mady, perdue de vue depuis longtemps, vont le replonger dans le passé, et le confronter au souvenir douloureux de leur adolescence et de leurs amours naissantes, brisées par le poids du « qu'en dira-t-on ». Renouant avec la veine d'Orval, Jean-Claude Servais s'appuie sur les souvenirs et les mythes d'un lieu chargé d'histoire, théâtre d'un drame intime, celui de deux adolescents auxquels la morale d'une époque a interdit de s'aimer.
Quand les Vikings partaient en expédition, le frêle Ingmar restait à terre avec les femmes il était alors le seul homme vaillant du village , les enfants, et les vieillards.Sur ces derniers, il était chargé de veiller, et ça, c'était évidemment moins drôle. Alors il passe son temps à raconter les histoires d'un preux Ingmar, courageux, intrépide, et à la force colossale. Même les gamins ne sont pas dupes : leur Ingmar à eux n'est qu'un pleutre ! Son père est godhi , le chef du village, à qui un mauvais coup de hache a donné la vivacité d'une huître. L'assemblée du Thing a donc décidé de le faire succéder par son fils le plus vaillant : soit Ingmar, l'aîné, soit Epson, le plus costaud. Une épreuve de navigation devra les départager, c'est Ingmar qui commence. À la première île abordée, au premier village incendié, Ingmar sauve des villageois qui s'étaient réfugiés dans une grotte à l'écart des violences et du pillage. Pour le remercier, un vieillard lui offre un livre enluminé racontant les fabuleuses histoires d'un dieu maigre...
Garde rapprochéeCarlito a quinze ans et un seul rêve en tête : briller un jour au firmament de la planète foot. Transféré à prix d'or de sa Floride natale à l'A.S.O. Luberon, un club ambitieux de la région marseillaise, il canalise les espoirs de son président, Stéphano Bouquetto, un homme d'affaires à la réputation sulfureuse, fraîchement introduit dans le monde du football après avoir fait fortune dans celui des casinos. Choyé comme un fils par sa famille d'accueil, les Seurbier, Carlito ne pense que football et c'est du reste tout ce qu'on lui demande... Jusqu'au jour où l'intérêt qu'on lui porte change radicalement de registre. Il y a d'abord ces mystérieux inconnus qui visitent en leur absence le pavillon des Seurbier. Il y a ensuite ces sombres individus qui tentent de kidnapper l'adolescent, en pleine rue. Il y a enfin le père de Carlito, resté à Miami, Cubain et anticastriste notoire, qui ne donne plus signe de vie. Carlito n'est plus en sécurité. Ingrid, la compagne de Luka, est chargée de l'affaire. Luka quant à lui se charge de la protection du jeune prodige...
Bruxelles, octobre 2005. Le célèbre photoreporter Benoît Renson assiste au vernissage de l'exposition rétrospective qui lui est consacrée.Mais si cet événement consacre son oeuvre, un autre, plus intime, va le projeter dans le passé, à l'époque de son adolescence à Bouillon, une cité sur laquelle plane encore l'âme du célèbre croisé. Ses retrouvailles avec la belle Mady, venue le saluer à l'occasion de son vernissage, vont le confronter au souvenir douloureux de leur adolescence et de leurs amours naissantes, brisées par le poids du qu'en dira-t-on. Au récit de l'histoire de Benoît et Mady répond, en contrepoint, celui de la vie de Godefroid de Bouillon, dont Jean-Claude Servais nous conte les épisodes les plus frappants - comme un écho au drame intime de Benoît et Mady. Renouant avec la veine d'Orval, Jean-Claude Servais s'appuie sur les souvenirs et les mythes d'un lieu chargé d'histoire, théâtre d'un drame intime, celui de deux adolescents auxquels la morale d'une époque a interdit de s'aimer.
Vu la charge de travail qui leur incombe, les Femmes en blanc ne peuvent plus accueillir dans leur hôpital les patients qui souffrent d'une jambe cassée, d'un foie dilaté, ou encore d'une commotion cérébrale.S'il vous arrivait de mourir dans leurs locaux, cela les ennuierait assez, car elles manquent cruellement de place et puis, visite du ministre oblige, il est hors de question de voir du sang ! Il faut que tout soit propre ! Nos infirmières n'ont pas arrêté de nettoyer, de récurer, de lessiver afin de rendre l'endroit des plus agréables, alors vous pensez bien qu'elles sont dans l'impossibilité d'accueillir des grands blessés. L'hôpital n'est pas une auberge de jeunesse après tout !De plus, les médecins sont surchargés, et les urgences, débordées, si bien que les docteurs sont obligés de feindre l'attentat à la bombe pour pouvoir rentrer chez eux !Dans de telles conditions, elles ne peuvent que vous conseiller d'éviter, tant que faire se peut, d'être blessé, accidenté, ou même mourant...Elles vous en remercient, et restent à votre service !
Publiées dans Le journal de Spirou entre 1971 et 1975, les quatre aventures réunies ici sont en réalité deux diptyques : Le pays de la mort suivi des Démons de la nuit prend son inspiration dans l'actualité internationale, tandis que Vingt milliards sous la terre suivi de El Demonio donne à MiTacq l'occasion de puiser dans son expérience de spéléologue amateur.Alors que la série rencontre un gros succès et suscite chez les lecteurs du Journal de Spirou, une véritable attente, ceux-ci vont devoir patienter trois ans avant de retrouver leurs héros scouts. En effet, de fin 1967 à 1971, la série connaît une éclipse qui s'apparente un peu à une traversée du désert pour son dessinateur MiTacq, obligé de s'adapter au planning plutôt chargé de Jean-Michel Charlier. Celui-ci, sollicité de toutes parts, collabore tous azimuts à des projets éditoriaux et télévisuels qui font passer au second plan les scénarios de La Patrouille des Castors. Quand finalement paraît le premier épisode du Pays de la mort, en 1971, le retour est triomphal, et la série reprend un rythme plus régulier.
Dans l'entreprise adaptée où elle travaille, Julie encadre des travailleurs handicapés. La boîte ne va pas très bien, il y a des bruits de fermeture, et, outre le sien, l'emploi de plusieurs hommes et femmes handicapés est en jeu. Ils acceptent tous de faire des heures supplémentaires non payées, mais cela suffira-t-il pour sauver l'entreprise ?Le père de Julie est un grand fan du Standard ; il convainc sa fille de venir avec lui et son groupe de supporters voir un match pour lui changer les idées. Julie est comme sa mère, elle se fiche du football et du Standard, et elle aurait plutôt tendance à se moquer des attitudes de fan de son père. Néanmoins, vu que le Standard est aussi la passion d'un jeune handicapé, Olivier, dont elle a la charge, elle accepte. Elle sera conquise dès son premier match ! L'ambiance, la fête permanente, les chants et les danses 90 minutes durant, l'emporteront sur sa méfiance. Elle va dès lors tout faire pour que son protégé, Olivier, puisse enfin venir voir un match, et même, puisse recevoir un abonnement pour tout le reste de la saison. S'il perd son travail, au moins il pourra assouvir sa passion !
Un nouveau médecin est arrivé au campement des Bleus : le Dr Mary Edward Walker n'est pas du genre à se considérer comme une faible femme et à se laisser marcher sur les pieds par quiconque, gradé ou pas ! Flairant la bonne planque, Blutch s'est empressé de se mettre sur les rangs pour assister le nouveau médecin à l'infirmerie.Mauvais calcul. Mary Edward Walker n'a pas du tout l'intention de le laisser se la couler douce, pour la plus grande joie de Chesterfield. Mais ce à quoi personne ne s'attend, c'est que le franc parler de Mary Edward Walker va réveiller la conscience des soldats sur les dangers réels de la guerre. Une prise de conscience qui ne fait pas vraiment l'affaire de l'État-Major.Une nouvelle charge de Lambil et Cauvin contre les horreurs et les absurdités de la guerre, à travers le personnage de Mary Edward Walker, inspiré d'un personnage historique plutôt atypique : féministe, abolitionniste, prohibitionniste et chirurgienne, elle fut la première femme à recevoir la Medal of Honor, la plus haute décoration de l'armée américaine.Tout en jouant la carte de l'humour pour décrire le côté autoritaire du personnage, ils lui réservent un rôle de choix : c'est elle qui va ouvrir les yeux des soldats sur leur condition !
Une oeuvre forte et délicate sur un sujet sensible.Algérie 1957. Au coeur de la guerre qui oppose l'armée française aux rebelles luttant pour l'indépendance de leur pays, un événement préoccupe au plus haut point l'état-major français : une section de vingt-deux hommes a disparu, avec armes et bagages, depuis deux semaines. Cette section, composée de harkis, ces Algériens enrôlés dans l'armée française, est commandée par le lieutenant Messonnier. Le capitaine Valéra, chargé de retrouver Messonnier et sa section, mène son enquête dans les montagnes kabyles, là même où la section s'est évanouie.En France, comme en Afrique du Nord, les plaies ouvertes par la guerre d'Algérie sont encore loin d'être refermées. En inscrivant son récit dans ce contexte particulièrement sensible, Frank Giroud n'a pas choisi la facilité. Mais sa formation d'historien, ses qualités de scénariste comme son humanisme lui ont permis d'éviter le piège du manichéisme.Dessinateur réaliste à la technique irréprochable, Lax a pour la circonstance réinventé son propre style, qui est devenu depuis, avec Le Choucas, sa marque de fabrique.La conjonction de ces deux grands talents engendre une oeuvre forte et profondément humaine.L'intégrale contient un exceptionnel dossier de 22 pages illustré de photos, de croquis et d'aquarelles, paru à l'époque dans le tome 2 d'Azrayen'.