Lao Sheng raconte une vieille légende à Fleur de Printemps : celle de Zhang, un jeune peintre en fuite, caché au fin fond de la forêt par un vieil ermite. Trois années durant, Zhang apprend auprès de maître Lin tous les secrets de la soie, sa fabrication et son usage pour la peinture. Ses progrès sont extraordinaires : en plus d'être belles, les toiles de Zhang, ont le pouvoir d'être vivantes. Mais la puissance de son art comporte ses dangers...
Toussaint Louverture : un nom à coucher dehors, tout droit sorti d’un calendrier de la Poste. Et le physique n’est pas meilleur : « Fatras-Bâton » l’a-t-on surnommé en créole, c’est-à-dire le tordu, le mal fichu. Mais il faut dire qu’à l’époque « Black is beautiful » n’était vraiment pas à la mode, et les colons blancs ne cachaient pas leur mépris pour les Noirs. Il n’empêche que c’est ce drôle de bonhomme, qui, le premier, a su dire « stop » à cette horreur qu’était l’esclavage, bien avant tous les Victor, Schoelcher ou Hugo. Le premier aussi à tenter d’arracher un pays noir à la colonisation, un pays qui deviendra Haïti.
En Australie, jusque dans les années 1970, des enfants aborigènes ont été retirés à leur famille pour être confiés à des Blancs. Joshua, quinze ans, est l’un d’eux. Métis, il a grandi, parfaitement assimilé, dans l’ignorance de ses racines. Son univers est bouleversé le jour où surgit Ruby, sa sœur de sang, qui, elle, a subi la brutalité des foyers. Abo, il est, et cette révélation est comme une claque, un ouragan. Mais a-t-il envie de connaître sa vraie famille, ses origines ? Prisonnier des préjugés accolés à la minorité (pauvreté, violence, alcool), Joshua se lance cependant dans une quête de vérité qui l’emmènera dans l’Outback et sa terre rouge. Un roman poignant basé sur le destin des Stolen generation, renvoyant au sort actuel des autochtones d’Australie.
Ce qui la révolte, c'est l'avortement du pauvre. Elle sait que les bourgeoises fortunées partent en Angleterre. Elles sont prises en charge par des gynécologues, bénéficient d'une anesthésie, de repos et rentrent chez elles en bonne santé. Les autres, les pauvres, les mal loties, meurent ou sont mutilées... Les praticiens ont mené une étude sur les suites des avortements clandestins, comme l'ablation de l'utérus, des problèmes aux reins, sans compter les décès... Simone partage avec les médecins la conviction qu'il est urgent de changer la loi. C'est un impératif médical. Elle ne peut plus supporter cette injustice.