Il se dit que si vous ne prenez jamais position, vous tomberez à la première occasion. Et bien, il était presque impossible de faire tomber un mammouth ! Royal Tusk s'entête, tient fermement ses positions et se bat avec fureur. Ces cols bleus troubadours du Canada sont les champions inébranlables des riffs trapus et des guitares bruyantes. C'est de la musique qui a du sens, parfois même un message, et qui s'articule toujours autour d'une énergie puissante et d'une passion sans concession. Royal Tusk est une célébration profondément poignante, débordant de l'optimisme de la classe ouvrière et tempérée par le réalisme des renégats. Dans leur deuxième album produit par Eric Ratz, le groupe invoque l'énergie naturelle d'une ère du rock où les groupes ne se contentaient pas simplement de changer quelques éléments des formules de leurs hits pour faire bouger les masses.
En écoutant la musique de Weval pour la toute première fois, on peut se demander de quelles archives perdues ces morceaux proviennent, mais ils viennent d'un jeune duo originaire d'Amsterdam, composé de Harm Coolen et de Merijn Scholte Albers. Leurs arrangements incroyablement entraînants ont fédéré des fans partout dans le monde, grâce à leurs compositions immédiatement identifiables. Depuis ses débuts en 2013 avec l'impressionnant EP Half Age sorti sur le label Atomnation, le duo Weval a trouvé un chez-soi accueillant dans la famille Kompakt, où il a mis au point sa propre touche sur le brillant EP Easier en 2014, puis sur l'audacieux It'll Be Just Fine / Grow Up en 2015, qui a vu les deux orfèvres de la musique explorer plus que jamais les possibilités de leur funk électronique. 2016 a été l'année de la confirmation pour Harm et Merijn qui ont sorti Weval, leur premier album éponyme, qui n'est pas une simple compilation de morceaux interchangeables mais un album fluide et organique avec une part de sensibilité et un fil conducteur narratif qui a été particulièrement bien accueilli. L'année suivante, l'album a été agrémenté d'un EP trois titres de remixes de Margot, Red Axes et Kasper Bjorke. Trois ans après, Weval s'apprête à sortir son deuxième album. Sobrement intitulé The Weight, cet album voit le duo élargir sa palette sonore et lui permet de mettre en perspective les hauts et les bas de la vie. Leurs performances live sont une de leurs plus grandes forces, car à cinq sur scène leur musique prend une nouvelle dimension. Ayant déjà tourné dans toute l'Europe et l'Amérique du Nord et joué dans les plus gros festivals, 2019 les emmènera sur encore plus loin.
Il se dit que si vous ne prenez jamais position, vous tomberez à la première occasion. Et bien, il était presque impossible de faire tomber un mammouth ! Royal Tusk s'entête, tient fermement ses positions et se bat avec fureur. Ces cols bleus troubadours du Canada sont les champions inébranlables des riffs trapus et des guitares bruyantes. C'est de la musique qui a du sens, parfois même un message, et qui s'articule toujours autour d'une énergie puissante et d'une passion sans concession. Royal Tusk est une célébration profondément poignante, débordant de l'optimisme de la classe ouvrière et tempérée par le réalisme des renégats. Dans leur deuxième album produit par Eric Ratz, le groupe invoque l'énergie naturelle d'une ère du rock où les groupes ne se contentaient pas simplement de changer quelques éléments des formules de leurs hits pour faire bouger les masses.
En écoutant la musique de Weval pour la toute première fois, on peut se demander de quelles archives perdues ces morceaux proviennent, mais ils viennent d'un jeune duo originaire d'Amsterdam, composé de Harm Coolen et de Merijn Scholte Albers. Leurs arrangements incroyablement entraînants ont fédéré des fans partout dans le monde, grâce à leurs compositions immédiatement identifiables. Depuis ses débuts en 2013 avec l'impressionnant EP Half Age sorti sur le label Atomnation, le duo Weval a trouvé un chez-soi accueillant dans la famille Kompakt, où il a mis au point sa propre touche sur le brillant EP Easier en 2014, puis sur l'audacieux It'll Be Just Fine / Grow Up en 2015, qui a vu les deux orfèvres de la musique explorer plus que jamais les possibilités de leur funk électronique. 2016 a été l'année de la confirmation pour Harm et Merijn qui ont sorti Weval, leur premier album éponyme, qui n'est pas une simple compilation de morceaux interchangeables mais un album fluide et organique avec une part de sensibilité et un fil conducteur narratif qui a été particulièrement bien accueilli. L'année suivante, l'album a été agrémenté d'un EP trois titres de remixes de Margot, Red Axes et Kasper Bjorke. Trois ans après, Weval s'apprête à sortir son deuxième album. Sobrement intitulé The Weight, cet album voit le duo élargir sa palette sonore et lui permet de mettre en perspective les hauts et les bas de la vie. Leurs performances live sont une de leurs plus grandes forces, car à cinq sur scène leur musique prend une nouvelle dimension. Ayant déjà tourné dans toute l'Europe et l'Amérique du Nord et joué dans les plus gros festivals, 2019 les emmènera sur encore plus loin.
Oneohtrix Point Never est le nom d'enregistrement du musicien expérimental, installé à Brooklyn, Daniel Lopatin, qui compose essentiellement sur des synthétiseurs vintage.
Oneohtrix Point Never est le nom d'enregistrement du musicien expérimental, installé à Brooklyn, Daniel Lopatin, qui compose essentiellement sur des synthétiseurs vintage.
Oneohtrix Point Never est le nom d'enregistrement du musicien expérimental, installé à Brooklyn, Daniel Lopatin, qui compose essentiellement sur des synthétiseurs vintage.
Philippe Cam est le Thomas Pynchon du monde de la musique électronique. On sait peu de choses sur lui et seules quelques photos ont été mises en ligne depuis qu'il est apparu sur cette planète pour écrire son premier et unique album il y a 18 ans. Nous savons qu'il a travaillé comme marin, et c'est tout. Si vous creusez un peu plus, vous découvrirez peut-être qu'il a travaillé comme DJ au début des années 90 à Bruxelles et qu'il y a commencé à étudier la musique électronique et à écrire de la musique pour le théâtre et les ballets. L'énergie de ses débuts techno bruxellois est revenue ici d'une manière féroce. Les mouvements rythmiques sont élégants et ne vous quittent plus, alors que d'autres pistes recherchent une détente particulière. L'album sort sous la forme d'un double vinyle translucide avec une pochette réalisée par Yvette Klein, qui a également conçu la pochette de l'album de Philippe Cam il y a 18 ans. Les graphismes pour Rotterdam ont été créés par la designer de Cologne Daniela Thiel. Peut-être parmi les meilleurs titres ambient jamais écrits, Vermillions Sands arrive par vagues, des vagues qui pourraient être plus longues qu'on ne le pense. Le titre Rotterdam quant à lui semble mécanique, rouillé, effrayant et divisé. Cet arrangement est très différent de tous les autres morceaux jusqu'à présent et est presque dub en style mais beaucoup plus fracturé. Un arrêt et un aller-retour réguliers s'ensuivent. Mais plus ça dure, mieux c'est. Il y a sur l'album des changements qui vont au-delà d'une conception sonore qui s'appuierait fortement sur l'image stéréo. Rotterdam est une oeuvre d'art qui peut déclencher un feu d'artifice quand on l'écoute et qui ne rend de compte à personne. Tenez-vous-en à cela, et l'expérience sera formidable !
Pour son premier disque pour Relapse (après un premier album pour Forcefield l'an dernier), WINDHAND pose la barre très haut. Non seulement « Soma » est un album de doom de très haute volée, certains diront d'ailleurs que c'est un classique à classer aux côtés de Reverend Bizarre, Sleep ou encore Electric Wizzard, mais c'est surtout un grand disque de rock épique aux riffs lourds et précis. On pense à la rencontre parfaite entre Nirvana et Black Sabbath, entre une musique puissante et lourde et un certain sens des mélodies évidentes et entêtantes. « Soma » postule déjà au titre d'album « heavy » de l'année. Pour les fans de Electric Wizard, Sleep, Black Mountain, Dead Meadow, Black Angels, Royal Thunder, Uncle Acid & The Deadbeats...