Le nouvel album de FRUSTRATION : LE GROUPE CULTE DU POST PUNK FRANçAIS. AVEC EN INVITé : JASON WILLIAMSON (SLEAFORD MODS). Frustration on les a vus 5, 10, 100 fois - parfois sans vraiment le vouloir. On s'est à chaque fois dit qu'on en avait fait le tour, que tout leur petit cirque commençait à bien faire. Mais à chaque nouveau concert, à chaque nouveau disque, on replonge. Parce que le feu brûle toujours, parce que la passion est toujours intacte, parce qu'ils n'essayent pas de passer pour ce qu'ils ne sont pas. Parce que quelque part, au fin fond du Var ou du Jura, certains gamins ont toujours besoin d'envisager le monde autrement. On ne s'attendait toutefois pas à un disque comme So Cold Streams. à ce stade du championnat, Frustration aurait en effet pu se contenter de sortir un disque sensiblement identique au précédent, intense, abrasif, honnête mais sans risques, et continuer à remplir les salles sans que personne ne trouve à y redire en s'avançant doucement vers une sortie aussi digne qu'inévitable. Mais dès les premières mesures d' Insane, pilonnage électro-punk insensé qu'on croirait tout droit sorti d'un maxi d'EBM millésimé 1988, on réalise que le scénario ne va pas se dérouler comme prévu. Plutôt que de s'aménager une routine confortable, Frustration a enregistré son cinquième album comme si c'était le premier, comme un groupe formé depuis 6 mois qui n'aurait rien à perdre et une sérieuse envie d'en découdre. Si la cavalerie post-punk est toujours présente (batterie martiale, basse élastique, guitares en délit de fuite), So Cold Streams surprend par l'énergie, la virulence de certaines paroles et les nombreuses prises de risque, de Brume, cauchemar aux sonorités industrielles hurlé en français, au très pop Lil' White Sister qui lorgne étonnamment du côté des Smiths et d'Echo & The Bunnymen, en passant par le sinueux et mélancolique Slave Markets sur lequel le groupe a invité Jason Williamson, le chanteur de Sleaford Mods - formation qui a beaucoup joué dans la nouvelle jeunesse de Frustration. Sleaford Mods est un groupe qui, musicalement et humainement, nous a donné un véritable coup de fouet, explique Fabrice Gilbert (chant). ça nous a redonné un vrai sentiment de liberté, ça m'a permis de dire vraiment tout ce que j'avais envie de dire dans mes paroles, d'aborder des sujets extrêmement intimes comme des choses beaucoup plus générales, que ce soit au niveau politique ou social. So Cold Streams est, paradoxalement peut-être, à la fois notre disque le plus désabusé, le plus énergique et le plus libre. Constat que résume à la perfection la pochette du disque, signée comme toutes les autres par l'artiste peintre Baldo, et qui représente une machine goudronnant une route à travers un champ de blé. à l'origine, explique Fabrice, j'avais envisagé complètement autre chose, une illustration inspirée d'un plan d'Inglorious Basterds, le film de Quentin Tarantino. Mais le résultat n'a plu à personne. J'ai alors pensé à ce tableau avec la machine à goudron, que Baldo avait fait il y a plus de 15 ans et qui devait, à l'origine, être la pochette de notre premier album, Full Of Sorrow. Pour une telle renaissance, on ne pouvait rêver meilleur choix. Surtout que l'image contient à elle seule tout le disque : l'espace, la force, la lumière, la rage et le dégoût aussi. L'envie de tout détruire. De faire table rase. De proposer quelque chose de différent. Un peu plus que de la musique. Un esprit, une idée. Une façon d'envisager le monde. Frustration fait partie des rares groupes qui, aujourd'hui, avec très peu de presse et une estime toute relative de la part des médias, jouent dans toute la France à guichets fermés et réussissent à vendre plus de 10 000 exemplaires de leurs disques, performance à laquelle certains, pourtant soutenus par des budgets promotionnels chiffrés en dépit du rien à foutre, n'osent plus même penser... -- Lelo J. Batista, NOISE. -- Depuis 2002, ce quartet parisien a relevé la Manche et plongé les mains dans le cambouis des premiers Wire, The Fall, PIL et Joy Division. Références intouchables ? Dans les souterrains, on crie déjà le nom de Frustration. Ce qui Relax ici, c'est d'observer que cette musique n'a rien perdu de sa puissance réfractaire et cathartique. Ce qui réjouit, c'est qu'un groupe français sache lui redonner vie avec tant d'aplomb. -- Michaël Patin --- NewNoise
Combo tout terrain et atypique de la scène hexagonale, Flyin' Saucers Gumbo Special se produit sur scène depuis 1997 avec une reconnaissance et une notoriété grandissante. Ils ont fait leurs armes en tant que backing band de nombreux artistes de blues américains tels que : Sugaray Rayford, Jimmy Burns, Amos Garrett, Paul Orta, Bill Hurley (Inmates)... Atypique aussi pour son répertoire très particulier, ce combo fabrique une sorte de tambouille festive et épicée à base de toutes les musiques de la Louisiane : zydeco, rock'n'roll 50's, funk, soul, cajun avec comme fil conducteur le blues. Pour les puristes, leur répertoire trouve ses sources autant chez les Meters que Dr John, Earl King, Huey Smith, Boozoo Chavis, Clifton Chenier ou Lazy lester pour ne citer qu'eux.- En 2019, les Saucers vont encore plus loin dans la production et l'écriture de ce nouvel opus. Plus incisif et 'énervé' que ces prédécesseurs, les mélodies et les arrangements vont droit à l'essentiel avec l'idée maîtresse de garder au premier plan la moiteur du bayou et les groovse du Delta du Mississipi. Alors si vous aimez - même sans le savoir ce qu'on appelle le swamp, le funk, le blues, le zydeco, le rythm'n'blues, le mambo, la soul et taper du pied en vous égosillant sur des refrains entêtants ' Nothing'but ' est fait pour vous !
L'ENVOLéE BELLE - Chansons de grande envergure. Dans son nouvel album Le modèle réduit de nos pensées, aux accents de pop mélancolique, David Delabrosse, loin de donner une vision bipolaire du monde actuel, questionne les schémas de pensée préconçus. Comme citoyen, parent ou amant, nous sommes tour à tour victimes et bourreaux, acteurs et spectateurs. Quelle est notre marge de manoeuvre, quels sont les leviers d'action dont nous disposons vraiment ? Ce nouvel opus à l'écriture exigeante et aux arrangements ciselés mêle les sonorités synthétiques (claviers, programmations) et acoustiques (guitares, percussions). Il comprend plusieurs duos avec la chanteuse rennaise Fannytastic. Sur le titre d'ouverture, Encore un effort, les deux artistes expirent ensemble et s'interrogent sur le nombre de kilomètres à parcourir avant de perdre haleine. Les êtres humains, incapables de concevoir leur propre finitude et dans leur sentiment de toute puissance, semblent bien mal placés pour répondre à cette question. Si l'on en croit David Delabrosse, nous sommes tous des sujets sensibles et délétères qui préféreront toujours nous en remettre au lendemain quitte à nous faire aspirer par le vide. David Delabrosse s'inscrit dans une chanson française à texte un peu nostalgique mais tellement bonne à l'instar de celle d'Alain Souchon ou d'Yves Simon. -- La parisienne life ---
UN DISQUE DE CHEVET INDISPENSABLE, POUR TOUT AMATEUR DE SYDNEY BECHET.... -- Francis Marmande --- L'HOMMAGE SURPRENANT à SIDNEY BECHET! - ESSENTIEL ET INCONTOURNABLE - INCLUS : LIVRET 24 PAGES. Vol pour Sidney (retour) est emmené par une troupe de poètes-instrumentistes de haut vol en transes atlantiques de l'Amérique du blues profond à la France de Georges Brassens. à tout âge, on y chante, on y danse et on relève les marques d'affection qu'eurent John Coltrane ou Duke Ellington, comme les générations qui suivent, pour le très grand Sidney Bechet, figure superlative de l'histoire du jazz. Avec : Elsa Birgé, Catherine Delaunay, John Dikeman, Sophia Domancich, Robin Fincker, Simon Goubert, Nathan Hanson, Sylvaine Hélary Glowing Life (avec Antonin Rayon, Benjamin Glibert, Christophe Lavergne), Hymn for Her (Lucy Tight, Wayne Waxing), Doan Brian Roessler, Guillaume Séguron, Davu Seru, Ursus Minor, (Tony Hymas, Grego Simmons, François Corneloup, Stokley Williams), Donald Washington, Matt Wilson Quartet (avec Jeff Lederer, Kirk Knuffke, Chris Lightcap. Avec : Elsa Birgé, Catherine Delaunay, John Dikeman, Sophia Domancich, Robin Fincker, Simon Goubert, Nathan Hanson, Sylvaine Hélary Glowing Life (avec Antonin Rayon, Benjamin Glibert, Christophe Lavergne), Hymn for Her (Lucy Tight, Wayne Waxing), Doan Brian Roessler, Guillaume Séguron, Davu Seru, Ursus Minor, (Tony Hymas, Grego Simmons, François Corneloup, Stokley Williams), Donald Washington, Matt Wilson Quartet (avec Jeff Lederer, Kirk Knuffke, Chris Lightcap. Vive les albums concepts : climats variés. Vive l'humour jazziste : si rare. Vive les surprises : ça décape. -- JAZZ MAGAZINE --- TOUJOURS DISPONIBLE! VOL POUR SIDNEY (aller) éLU DISQUE de L'ANNéE par : Le journal LE MONDE et par le journal LIBéRATION. VOL POUR SIDNEY (aller) : En 1992, les disques nato publiaient Vol pour Sidney, recueil de titres composés et immortalisés par Sidney Bechet - artiste majeur du XXe siècle, instrumentiste essentiel au même titre que Louis Armstrong, Charlie Parker ou John Coltrane - et interprétés cette fois par une clique d'artistes d'univers et itinéraires fort divers, tous amoureux de la musique de Bechet : Charlie Watts, Elvin Jones, Lee Konitz, Taj Mahal, Pepsi et Urszula Dudziak aux côtés de quelques compagnons de route de nato : The Lonely Bears, British Summer Time Ends, Lol Coxhill / Pat Thomas, Steve Beresford et Michel Doneda.L'album connut alors un grand succès auprès d'une critique enthousiaste, nommé disque de l'année dans plusieurs revues : Le Monde, Libération, Jazz Magazine, VSD etc. Sidney Bechet fut un artiste immensément populaire, mais aussi un innovateur (ses duos avec Kenny Clarke par exemple), un chercheur (il fut le premier à utiliser le re-recording), un voyageur curieux des autres cultures, un bluesman profond et un des saxophonistes soprano les plus novateurs et les plus expressifs. En plus de la beauté des thèmes, ce sont ces différentes approches - richesses de ce musicien d'exception - qui ont inspiré les passagers de ce Vol pour Sidney frappés autant par l'invention, la modernité, l'humour, le sens mélodique d'un des plus grands créateurs de jazz.
Pour fêter les dix ans de la sortie de notre premier album (Gee Whiz But This Is a Lonesome Town, en octobre 2007), nous avons décidé de nous lancer dans ce grand projet d'album live : 24 titres enregistrés sur scène - par le groupe lui-même et ses fidèles ingénieurs du son - au fil des quelques 800 concerts égrenés au cours de cette décennie... une course folle, 514'000 kilomètres parcourus autour du globe, entre la France et le Japon, l'Inde et l'Australie, les USA et l'Europe.. Il y a dix ans - le 15 Octobre 2007 - sortait notre premier album Gee Whiz But This Is A Lonesome Town. Nous ne le savions pas, mais c'était le début d'une tournée sans fin qui allait nous emporter quelques 514'000km autour du monde, à travers 800 concerts et 25 pays... une chevauchée dans le temps et l'espace, une décennie de pérégrinations musicales et de rencontres humaines qui aura laissé nos esprits hagards, éblouis, et (probablement) un peu déphasés. Pour fêter ce dixième anniversaire, nous avons decidé de nous lancer, pour la première fois, dans un grand projet d'album live : Echoes From The Borderline. Une collection de 24 chansons enregistrées sur scène pendant les tournées, par les membres du groupe eux-mêmes et leurs fidèles ingénieurs du son : versions de concer t déchaînées, accompagnées d'invités musicaux, chansons inédites, performances acoustiques primitives, expérimentations électriques... Simultanément, en contrepoint visuel à ces traces musicales, nous publierons un Livre-Photo grand format qui contiendra les photographies argentiques prises par Zim Moriarty tout au long de la tournée, témoignant des lieux traversés, des personnages croisés, des concerts et des publics, du temps de vie dépensé sur la route... et capturé sur la pellicule par l'objectif du Leica.
Pour fêter les dix ans de la sortie de notre premier album (Gee Whiz But This Is a Lonesome Town, en octobre 2007), nous avons décidé de nous lancer dans ce grand projet d'album live : 24 titres enregistrés sur scène - par le groupe lui-même et ses fidèles ingénieurs du son - au fil des quelques 800 concerts égrenés au cours de cette décennie... une course folle, 514'000 kilomètres parcourus autour du globe, entre la France et le Japon, l'Inde et l'Australie, les USA et l'Europe.. Il y a dix ans - le 15 Octobre 2007 - sortait notre premier album Gee Whiz But This Is A Lonesome Town. Nous ne le savions pas, mais c'était le début d'une tournée sans fin qui allait nous emporter quelques 514'000km autour du monde, à travers 800 concerts et 25 pays... une chevauchée dans le temps et l'espace, une décennie de pérégrinations musicales et de rencontres humaines qui aura laissé nos esprits hagards, éblouis, et (probablement) un peu déphasés. Pour fêter ce dixième anniversaire, nous avons decidé de nous lancer, pour la première fois, dans un grand projet d'album live : Echoes From The Borderline. Une collection de 24 chansons enregistrées sur scène pendant les tournées, par les membres du groupe eux-mêmes et leurs fidèles ingénieurs du son : versions de concer t déchaînées, accompagnées d'invités musicaux, chansons inédites, performances acoustiques primitives, expérimentations électriques... Simultanément, en contrepoint visuel à ces traces musicales, nous publierons un Livre-Photo grand format qui contiendra les photographies argentiques prises par Zim Moriarty tout au long de la tournée, témoignant des lieux traversés, des personnages croisés, des concerts et des publics, du temps de vie dépensé sur la route... et capturé sur la pellicule par l'objectif du Leica.
LA RENAISSANCE DU ANDRé CECCARELLI QUARTET! Plus de 20 ans après leur album West Side Story, désormais culte publié (BMG - 1997), André Ceccarelli a sonné le rappel de ses complices Sylvain Beuf, Thomas Bramerie et Antonio Farao pour enregistrer 'Passers of Time', le premier album de leur quartet, dénommé ASTA. Ce qui frappe dès les premières mesures, c'est l'incroyable énergie et le plaisir que les acteurs d' ASTA ont eu à enregistrer ensemble. Avec 'Passers of Time', ASTA démontre avec talent que plus le temps passe et plus la complicité qui unit et réunit les artistes de ce quartet à su faire son oeuvre et elle est magistrale ! PASSERS OF TIME : ONZE MAGNIFIQUES COMPOSITIONS ORIGINALES, INTERPRéTéES MAGISTRALEMENT PAR CE QUARTET HISTORIQUE. -- JAZZ MAGAZINE --- 25 ans après leur 1ère union, le groupe de Ceccarelli, Faraò, Beuf et Bramerie renaît en totale osmose sur l'album Passers of Time. -- FIP --- André Ceccarelli : C'est vraiment un groupe, ce n'est plus le André Ceccarelli Quartet c'est ASTA. C'est un peu comme si on était mariés, qu'on divorce. Et pour finir on se dit ma femme c'est ma femme, ce sera toujours ma femme, et on se remarie !. Sylvain Beuf : Pour moi c'est tout simplement le meilleur quartet dans lequel j'ai eu le plaisir de jouer. C'est comme les membres d'une famille qui se retrouvent après un long voyage qui les a un petit peu éloigné. Et là on s'est retrouvé avec des démarches un peu différentes et aussi des choses que nous avions enregistrées il y a une vingtaine d'années et tout cela a donnée un truc assez génal assez rapidement. Thomas Bramerie : ASTA, c'est le nom qu'on a choisi qui en en fait est l'acronyme de nos prénoms, bien que soit encore une suggestion de DD de recommencer à jouer tous ensemble, il a tenu que ce soit un groupe de nous quatre et chacun a amené des compositions. Antonio Farao : L'idée était de se réunir à nouveau après 25 ans de silence et donc de refaire renaître ce quartet qui a un son incroyable selon moi.
Récemment plébiscitée en France lors de son concert à JAMMIN'SUMMER SESSION 2019 du festival Jazz à Juan, la jazzwoman, trompettiste, bugliste et compositrice québécoise Rachel Therrien - déjà récompensée par le Grand Prize Jazz Award 2015 et en 2016 par le Stingray Jazz Rising Star Award-, affiche déjà un beau parcours outre-Atlantique. Née en 1987 à Québec, elle vit entre New-york et Montréal où elle est considérée comme l'une des musiciennes de jazz les plus prometteuses de sa génération. Reconnue pour sa signature personnelle et ses influences éclectiques entre autre, les rythmes cubains - elle a vécu et étudié à la Havane -, la trompettiste aux multiples talents illumine la scène jazz nord-américaine. Sidewoman très courtisée, elle joue un peu partout dans le monde (Europe, Amérique Latine, Cuba, Haïti, Ukraine etc). C'est à l'occasion de ses voyages en Europe qu'elle rencontre les musicien.ne.s qui deviendront ses compagnons de jeu dans son European Quartet avec lequel elle enregistre VENA, son cinquième album en tant que leadeuse. Le pianiste franco-australien Daniel Gassin, le contrebassiste espagnol Dario Guibert et la batteuse allemande Mareike Wiening retrouvent Rachel Therrien en mai 2019 au studio de Meudon pour y enregistrer l'album VENA. Tout au long des quinze compositions de Rachel chacune au titre évocateur, on pourra découvrir les sujets qui inspirent son écriture. V for Vena est le morceau titre de l'album. Inspiré par le vol des oiseaux migrateurs - les bernaches du Canada qu'on retrouve dans la région où elle a grandi au Québec -, celles-ci volent en V pour leur permettre une plus longue migration et symbolise clairement son parcours vers l'Europe ainsi que le V de ce cinquième album. RACHEL THERRIEN ATTEINT DES SOMMETS D'INTENSITé. -- JAZZ MAGAZINE --- LA DéFERLANTE THERRIEN ! --- LE MONDE --- 2015 GRAND PRIZE JAZZ AWARD 2016 STINGRAY JAZZ RISING STAR AWARD