Suite de gags de situation que peut vivre une momie ! Suivis d'une leçon de dessin accessible à tous.La momie est le sixième volume de la série C'est pas toujours pratique d'être une créature fantastique.
1821, Napoléon meurt à Sainte-Hélène. Que faisait-il sur cette île ? Retour sur sa vie au travers du regard de Joséphine son épouse.Fresque historique au style dynamique et moderne pour aborder l'histoire de Napoléon vue par Joséphine. Sont passés au crible : la naissance et l'enfance de Napoléon, son ambition, ses femmes et son dépucelage par une prostituée, ses amis et ses ennemis, Sainte-Hélène, la Corse, Waterloo, sa mort...Récit documenté et validé par des historiens spécialistes. Livre préfacé par Pierre d'Harville. Dessin au style semi réaliste, grande richesse des détails, cahier graphique en fin d'ouvrage incluant des cartesdu monde, des croquis, des travaux de recherche.
En France, une femme meurt tous les 2 jours et demi sous les coups de son conjoint, environ 70 000 adolescentes de dix à dix-huit ans sont menacées d'être mariées de force, entre 55 000 et 65 000 fillettes ou femmes sont mutilées ou menacées de l'être. Chaque année dans le monde, 5 000 femmes sont tuées au nom de l'honneur, des centaines de milliers de femmes sont victimes de la traite en vue de la prostitution... Pour que les femmes osent parler, pour briser le silence, pour une prise de conscience et de responsabilité, les artistes, femmes et hommes, se mobilisent pour la défense du droit humain. L'ouvrage bénéficie du soutien d'Amnesty International.
Pour ses onze ans, Gabriel reçoit une kalachnikov en cadeau. Fier, il s'en amuse la première journée mais alors qu'il va se coucher, son oncle le pousse brutalement dans une Jeep qui l'emmènera dans un camp d'entraînement pour les enfants soldats.
Pour ses onze ans, Gabriel reçoit une kalachnikov en cadeau. Fier, il s'en amuse la première journée mais alors qu'il va se coucher, son oncle le pousse brutalement dans une Jeep qui l'emmènera dans un camp d'entraînement pour les enfants soldats.
Berlin-Ouest 1981. Dans une ville marquée par les contre-cultures et la guerre froide, les trajectoires d'un policier et d'un terroriste s'entrecroisent.Le premier a pour mission de revivre la vie de l'autre pour retrouver sa trace et l'arrêter. Le second prépare un enlèvement qu'il espère plus mobilisateur que ses précédentes actions.Théorème de Karinthy, également appelé « Les six degrés de la séparation » : modélisation des relations humaines établie par le Hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938). Tout individu sur Terre serait relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances personnelles composée tout au plus de cinq maillons.Au début des années 1980, la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes vivant depuis des années dans la clandestinité.
Théorème de Karinthy, également appelé « Les six degrés de la séparation » : modélisation des relations humaines établie par le Hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938). Tout individu sur Terre serait relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances personnelles composée tout au plus de cinq maillons.Au début des années 1980, la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes vivant depuis des années dans la clandestinité.1981 : Les trajectoires d'Otto, policier infiltré dans le milieu des squatteurs berlinois, et de Martin, terroriste sur le retour, s'entrecroisent. Le premier a pour mission de revivre la vie de l'autre pour retrouver sa trace et l'arrêter. Le second prépare un enlèvement qu'il espère plus mobilisateur que ses précédentes actions.
La monstrueuse histoire d'un petit garçon moche et d'une petite fille vraiment très laide est un conte moderne où les angoisses, les rêves, les cauchemars prennent vie sous des apparences singulières, montrant la Peur sous son visage le plus noir.Fidèle à son univers si particulier, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Ludovic Huart donne le jour à un enfant moche, étrange et abandonné de tous. Une nuit d'orage,surmontant sa peur du noir, le petit garçon décide de s'enfuir par la lucarne du grenier pour mener sa propre vie. En chemin, il fait la connaissance d'une mystérieuse petite fille vraiment très laide et décide, de poursuivre sa route avec elle... pour le restant de sa vie.Cette histoire monstrueuse ne tardera pas à nous effrayer, nous attendrir, nous émouvoir et nous faire [mourir] de rire. Un livre pour les vilains gamins et pour tous ceux qui sommeillent en chacun de nous...
Jeune dessinateur de BD, Etienne rencontre des demandeurs d'asile et des jeunes en difficulté au Foyer du jeune homme de Strasbourg géré par l'Armée du Salut et financé par la Région Alsace. Portraits émouvants de jeunes ayant fui leur pays en guerre pour certains, remplis d'espoir malgré tout. Mise en abîme d'un auteur de BD se servant de son expérience personnelle pour donner la parole à des jeunes garçons dont chaque histoire est boulversante.
Avec ce livre, la photographe Marie Demunter et le dessinateur Laurent Bonneau apportent leur contribution à la réflexion actuelle sur le paysage bruxellois.Cet ouvrage présente deux regards éprouvant la ville, dans un voyage photographique et dessiné, constituant une sorte d'archive sous forme d'oeuvre personnelle.En se confrontant au sujet intime de sa propre ville pour Marie (bruxelloise d'origine), dans toute son intensité affective et sa complexité, et à la découverte de celleci pour Laurent, les deux artistes tentent ensemble de se détacher d'une vision romantique et touristique du paysage.A la rencontre de témoignages de Bruxellois, ils ont décidé de regrouper et de penser ensemble leurs regards, de les agencer dans un tout aussi contrasté que la capitale européenne, nous proposant un récit en images pour prendre le temps de regarder le présent.
Lors d'un séjour au Mali, un homme banal, Léo, éprouve tout à coup un profond désir de séduire lorsqu'il fait la connaissance de trois jolies femmes, Hélène, Sadie et Sigrid au moment où celles-ci, s'approchant d'un âge où le regard des hommes se détourne, tentent de rejouer la quête adolescente du sexe et du désir. Pour arriver à ses fins, l'homme s'invente une identité mais se trouve vite pris au piège de ses propres mensonges. La vallée des papillons, c'est la suggestion du désir, l'envie de sexe pour les personnages dont l'un d'eux, va être rapidement confronté à la culpabilité.
Théorème de Karinthy, également appelé « Les six degrés de la séparation » : modélisation des relations humaines établie par le Hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938). Tout individu sur Terre serait relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances personnelles composée tout au plus de cinq maillons.Au début des années 1980, la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes vivant depuis des années dans la clandestinité.1983 : Berlin-Ouest est le théâtre du procès le plus long et le plus scandaleux de l'histoire judiciaire allemande (1976-1991). Il s'agit de condamner les assassins d'un jeune étudiant d'extrême gauche, tué par ses camarades pour avoir eu des contacts avec les services secrets. Or Otto, policier infiltré, et Friedrich, son officier traitant, se fichent bien de savoir si les accusés sont coupables. Ils doivent faire en sorte que leur service ne soit pas éclaboussé par les révélations faites au cours du procès. Et pour cela, il leur faut un levier : le fils du juge...
Guillaume Warth est un ancien supporter du PSG, passionné comme tant d'autres.Durant deux ans, il vit des moments inoubliables, de passion et de bonheur en soutenant son club avec d'autres supporters notamment au travers de son groupe d'amis, Le picol Crew.Mais en 2010, suite à la mort d'un supporter lors d'un affrontement entres les tribunes d'Auteuil et de Boulogne, les politiques décident d'isoler les supporters et les empêche de se retrouver côte à côte en tribune. Ils ont amalgamé les ultra - supporters sains et non violents qui sont là pour soutenir les joueurs y compris dans la défaite avec des chants si possibles plus forts que tous les autres - et les hooligans - des supporters violents souvent indépendants.L'auteur dénonce la volonté des politiques d'isoler le public transformé en spectateur passif, et de changer le sport passion en sport business, en affaires rentables.L'auteur dénonce le racisme, les ratonnades à l'extérieur de stade desquelles il a été témoin, organisées par les hooligans et attribués aux supporters sans distinction.Aujourd'hui, les supporters sont relégués derrière leur poste de télévision et les organisateurs s'enrichissent, grâce à la suppression des clubs de supporters qui se battaient pour garder les prix des places abordables, pour que le foot reste un sport populaire. Aujourd'hui, des mouvements d'ultra se mettent en marche dans toute la France pour essayer de retrouver le droit d'être à plusieurs dans les tribunes.
Acculé par ses créanciers, Lupin et son assistant déploient des trésors d'imagination pour récupérer des fonds. Course-poursuite dans les entrailles de Paris à la recherche d'un faussaire génial, enquête sur la disparition de dessins de maîtres, musique et crânes horrifiques sont au menu de cette histoire haletante, rebondissante et drôle.
Jules Badey est un cordonnier bourguignon pendant la seconde guerre mondiale, un homme sans histoire qui essaie tant bien que mal d'exercer son métier dans un pays occupé.De la guerre, il ne pense pas grand-chose, hormis qu'elle l'empêche de traiter ses commandes correctement par le manque de matières premières, ces dernières étant souvent bloquées et/ou réquisitionnées par les Allemands.C'est un homme seul et abattu qui accuse le coup du départ de sa femme pour un autre homme, un « baron » qui possède un manoir à la sortie du village. Il noie sa détresse dans son vin quotidien.Des juifs, il ne pense rien non plus. A peine sait-il qui ils sont. De la déportation, il n'a jamais entendu parler et l'exode qui commence sous ses yeux est pour lui un simple défilé de voitures qui partent se mettre en lieu sûr plus au Sud.Alors quand il croise sur sa route 3 petits enfants juifs, il est décontenancé. Son coeur parle et lui demande de les protéger. Mais voilà que les voisins s'en mêlent. Jules, soumis aux pressions, décide de se débarrasser des petits. Mais, lors de sa montée vers la capitale, des évènements vont contrarier ses plans et lui faire prendre une décision irrévocable : il sauvera ces enfants coûte que coûte. La route sera semée d'embuches et Jules en grand danger.
Au travers de sept histoires indépendantes, mais liées entre elles par diverses interactions et formant un tout, les Contes noirs se proposent d'offrir une vision froide et sombre d'une cité de banlieue, hantée plus qu'elle n'est habitée par sa jeunesse. Chacun des sept contes est basé sur des faits réels, ayant pour cadre la cité des Tilleuls, au Blanc-Mesnil (93), et permet d'aborder un thème différent : la rédemption, la politique, la place des femmes, la spirale de la violence, le poids de la religion...D'un point de vue stylistique, les Contes noirs s'attachent à aborder l'aspect social à l'échelle d'individus lambdas, en proie à la difficulté de leur quotidien. Pour ce faire, l'écriture embrasse le pas de la jeunesse désoeuvrée qu'elle décrit, utilisant son langage tout en la littératurant. Des jeux de mots et des contraintes textuels viennent apporter un éclairage particulier aux dessins et à l'action.Le titre « Les Contes noirs du chien de la casse » est une référence ironique aux « Contes rouges du chat perché », de Marcel Aymé, ouvrage dans lequel l'auteur dépeignait le quotidien de deux fillettes à la campagne, se liguant parfois contre les adultes.Les Contes noirs se veulent une vision désabusée, moderne et urbaine de la jeunesse de banlieue, qui a perdu l'innocence qui pouvait exister dans les histoires de Marcel Aymé.
Il était une fois un gamin d'origine slave, introverti et turbulent, qui habitait à Rosengård, au quatrième étage du 5C de Cronmansvag, et qui faisait son petit bonhomme de chemin.Son nom était Zlatan Ibrahimovic. Pour les gens là-bas, c'était « Zlatan ».Paolo Castaldi dessine sur le papier les jeunes années du joueur hors classe que nous connaissons tous aujourd'hui, celles qui ont formé ce caractère rustre et rebelle.
Le Yémen est connu pour être le fer de lance du terrorisme d'Al-Qaïda et des enlèvements de touristes étrangers. Mais c'est aussi le pays qui a été le berceau de la reine de Saba,qui a tellement apaisé Pasolini et l'a amené à tourner ses films historiques sur cette terre. La journaliste Laura Silvia Battaglia nous raconte le Yémen à la première personne, à travers la vie de petites communautés locales, dans de petits gestes quotidiens qui vont au-delà des préjugés et des barrières.
Les témoins racontent l'Histoire.Etenesh débarque sur les côtes de Lampedusa en Italie, presque deux ans après être partie d'Addis Abeba, Éthiopie. Elle a traversé le Soudan, le désert du Sahara, pour finir dans les mains de trafiquants d'êtres humains, et dans une prison en Libye. Elle a traversé la mer Méditerranée dans un bateau gonflable en pensant à chaque mètre que tout serait en vain.En partenariat avec Amnesty International.
Koko est heureux dans son pays mais il n'y a plus rien à manger, il est obligé de partir vers d'autres pays pour survivre. Sa famille l'encourage et l'aide a partir mais Ie voyage va s'avérer dangereux et difficile. A l'arrivée, il est mis en prison alors qu'il n'a rien fait. Dans le pays où il vient d'arriver, les autres toutous ne veulent pas de lui. Koko ne comprend pas, seuls les chiens errants comme lui l'accèptent dans leur groupe et deviennent ses amis.
Christian, Coralie et Odette profitent de l'été pour partir faire un stage dans les Alpes de Haute Provence. Belles vacances en perspective !Malheureusement, le voyage commence mal : ils font du stop mais personne ne s'arrête et il pleut. C'est alors que passe Guillaume-Edouard en cabriolet coupé rouge. Il prend les jeunes filles à son bord et les emmène jusqu'au château familial.Mais qui donc est-il ? Surtout qu'il semble avoir des choses à cacher... Et où donc est passé Christian ?C'est toute cette aventure que Pierre et Dominique Bar nous racontent.
Pris pour un autre par le vieux Chapnian, Ivan Zourine n'est pas au bout de ses surprises quand le Sbritchien de 132 ans lui montre une pépite de 12 livres ainsi qu'une arche en construction en prévision d'un déluge.Quel n'est pas encore son étonnement lorsque Krassov, l'écrivain, lui fait découvrir les gigantesques pierres à moulin d'Elie posées là comme venant de nulle part, ainsi que son oeuvre en cours de rédaction : Les ors du Caucase. Bizarrement, Ivan le géologue sent poindre un danger mais il ignore lequel...Ainsi débutent les nouvelles aventures d'Ivan Zourine, héros charismatique venu de Sibérie...
Monsieur Lapin court après un papillon. Armé d'un filet, il compte bien l'attraper. Malgré de multiples tentatives, il n'y parvient pas. La seule chose qu'il réussit à capturer dans son filet, c'est la tête de Petit Lapin. Petit Lapin se trouve bloqué dans le filet. Il est embarqué malgré lui dans la chasse au papillon. Les péripéties entraineront Monsieur Lapin à venir en aide à Petit Lapin, projeté dans un arbre. Libéré, Petit Lapin cherche une idée pour attraper le papillon...
De Marseille au Liban, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies à la fin des année 60. Qu'il s'associe à des trafiquants d'armes, participe à la récolte du cannabis, monte des arnaques ou joue l'acteur à Bollywood, sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires durant lesquelles il évoque de façon saisissante sa découverte de l'opium, du haschisch, le « grand voyage » du LSD ou le flash de la première piqûre.Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et n'avait pu en revenir pour dire ce qui se passe là-bas.
Éric vient de laisser Georges, son compagnon, dans une maison de retraite. Georges a la maladie d'Alzheimer et n'est plus gérable au quotidien. Ce placement est donc pour Éric un ultime recours. Pourtant, cet acte qui devait lui redonner un peu d'oxygène produit tout le contraire. L'agitation qui régnait chez eux fait place au vide et au silence, lourd et oppressant maintenant que Georges ne vit plus dans leur appartement. Comme si ce sentiment n'était pas assez pesant, le directeur de la maison de retraite lui demande de ne pas afficher sa relation amoureuse avec Georges au grand jour, par peur des réactions des autres résidents.
Les années ont passé, Ivan Zourine a vieilli. Curieux, Grégor, son petit-fils, lui pose mille et une questions sur ses aventures passées. L'occasion est trop belle, les souvenirs ainsi ravivés sont racontés avec nostalgie, humour et tendresse.De l'histoire du Possédé (court récit publié dans Spirou en 1983) à celle du Fort Ginseng (publié dans Spirou en 1984), en passant par la Fugue (publié dans Tintin Sélection format pocket en 1974) qu'il fît à 12 ans, Ivan nous livre ses souvenirs pour notre plus grand plaisir.
En plein coeur de la cité, une jeune femme écrit son amour d'adolescente pour un jeune homme à la dérive.A travers son récit, elle évoque le caractère initiatique de cette expérience chaotique entre drogue et amour.Livre de témoignage, Zeste se veut aussi une chronique sociale.Au travers de ses souvenirs, Céline Wagner y peint certaines facettes du quotidien de quelques jeunes des cités : le désoeuvrement, l'influence de l'environnement et des fréquentations, l'amour, la drogue, la présence policière.Céline Wagner nous livre par ailleurs une histoire entièrement peinte en couleur directe, où les références culturelles relatives aux maîtres de la peinture ne manquent pas.
Marie-Noëlle, Denise, Asyath, Odile, Lizana, Emina ou encore Augustine et d'autres, toutes femmes réfugiées en France, se retrouvent à l'association Femmes en Luth à Valence et se sont confiées sur les raisons qui les ont contraintes à quitter leurs pays, souvent pour leur survie, laissant parfois leurs proches et leurs biens derrière elles. Portant le poids d'une culpabilité qui ne les quittera pas, elles évoquent les violences subies, les tortures au travers de leurs témoignages, affichent leur courage et transmettent malgré tout un message de paix. Elles chantent, dansent, peignent et sourient ! Seul homme présent dans l'association, Vincent Djinda les a accompagnées durant une année.
De Hassi Messaoud, en Algérie, au Kenya en passant par la France, quelles que soient les générations, les lieux de vie ou les milieux sociaux, les femmes subissent des violences, voient leurs droits bafoués et souffrent souvent en silence. Pourquoi une femme reste-t-elle avec son compagnon alors qu'elle subit des violences ? Quelles solutions peut-elle trouver ? Toutes les femmes ont-elles les mêmes moyens d'accès à l'IVG ? Quel est l'accueil des filles par les garçons en milieu scolaire ? Dans ces pages, des réflexions, des réponses, des bandes dessinées, beaucoup d'humanisme, des dessins, des photos et un cadeau musical avec Viol au vent, une chanson d'Agnès Bihl en téléchargement légal et gratuit.
En 2012, à Toulouse-Cornebarrieu , l'auteur participe à la campagne « Ouvrez les portes » organisée par Migreurop et Alternative Européenne. Cette campagne vise à obtenir l'accès des journalistes et de la société civile aux centres de rétention pour lesquels nous n'avons pratiquement aucune information, ni sur ce qui s'y passe, ni comment sont traités les migrants, ni sur le respect de leurs droits. Migreurop pose la question de la légitimité même des centres notamment en raison de leur enfermement sans jugement.La justice est tellement lente qu'on n'a pas eu le temps de les juger, on les enferme (sur décision administrative) en attendant.L'auteur suit l'action durant 12 jours et recueille le témoignage de migrants et d'associations intervenantes. Parmi eux : La ligue des Droits de l'Homme Toulouse, Médecin du monde, Tournefeuille Sans Papier, Cercle des Voisins, Cimade (planète CRA), etc...
Il y a vingt ans, un jeune Danois parcourait le Tibet à vélo, quand il fut surpris par un orage qui l'obligea à trouver refuge dans un monastère. Là, il découvrit la passion hors norme du peuple tibétain pour le football. Au cours de ce même périple, il prit conscience de la cruauté avec laquelle les autorités chinoises traitaient les Tibétains. C'est alors que lui vint l'idée de créer une équipe nationale tibétaine de football afin d'attirer l'attention sur le sort tragique du peuple tibétain et de faire connaître sa culture unique au reste du monde - tout en laissant de côté les tensions géopolitiques.Ce livre nous raconte comment l'équipe de football du Tibet a vu le jour. Mais aussi, et surtout, comment un rêve peut devenir réalité à force de persévérance et de détermination.Avec une préface de Sa Sainteté le Dalaï Lama.
C'est à la frontière de la douleur et de la souffrance qu'un garçon devient un homme , affirmait Emil Zátopek. C'est précisément en repoussant constamment les limites de son propre corps que l'athlète tchèque est devenu le phénoménal coureur à pied que l'on connaît et un des sportifs les plus célèbres de l'histoire. Sa victoire sur le 10 000 mètres et sa deuxième place sur le 5 000 mètres aux Jeux olympiques de Londres en 1948 n'étaient qu'un début. Trois médailles d'or à Helsinki quatre ans plus tard et un triplé resté inégalé depuis ont fait de lui une légende. C'est pourtant un succès plus important encore qu'il a alors remporté en contraignant le régime communiste à autoriser la participation aux Jeux olympiques de son collègue Stanislav Jungwirth, initialement sanctionné pour des motifs politiques. Le scénario signé Jan Novák et la réalisation visuellement enivrante de Jaromír 99 nous font revivre quelques uns des plus grands moments de la carrière d'Emil Zátopek ainsi que sa rencontre avec Dana, l'amour de sa vie.
Les deux enfants ont une dizaine d'années. Ils sont voisins. Jean-Johnny est le fils d'une mère célibataire se débattant entre pôle emploi, petits boulots et stage d'insertion pour réussir à s'occuper dignement de son fils et payer les factures toujours trop lourdes et trop nombreuses, très à cheval sur les règles de la vie. Jean-Johnny bénéficie d'un cadre familial malgré les difficultés quotidiennes de sa mère. Jean-Johnny est un enfant de son âge, naïf, à côté de Kévin évoluant dans une famille plus borderline.D'origine asiatique, Kévin a été adopté par une famille dont le père, au RSA, est alcoolique et violent. Sa mère n'a plus le courage de s'occuper de Kévin mais la famille vit beaucoup mieux financièrement que celle de Jean-Johnny grâce aux vols répétés de l'aîné déscolarisé dès ses 15 ans. Il fournit la famille en tout. Kévin est un enfant plus blasé, plus expérimenté et plus débrouillard que Jean-Johnny.
Jeanne d'Arc, la Pucelle d'Orléans, fait partie de la mythologie de notre pays. Maintes fois instrumentalisée par tous les bords politiques, elle reste encore aujourd'hui un objet de fascination comme de controverse. Une petite bergère devenue capitaine d'armée pour bouter les Anglais hors de France jusqu'à mourir sur le bûcher ? C'est ce destin incroyable et pourtant historique qui est ici revisité à travers le prisme de la sorcellerie et du féminisme.Initiée à des rites bien antérieurs au catholicisme par des femmes détentrices d'un savoir récusé par l'Eglise, Jeanne va offrir sa vie en sacrifice aux anciens dieux en échange d'une année de gloire. Amoureuse de son amie Marie puis du sulfureux Gilles de Rais, elle choisit de s'émanciper, quel qu'en soit le prix, plutôt que d'accepter le rôle d'épouse et de mère imposé par la société médiévale.Oui, Jeanne d'Arc était une sorcière, et le bûcher est venu couronner son choix de vivre libre.
Au sommet de la gloire, un auteur de bande dessinée décide de prendre un peu de recul face à l'univers ultra commercial dans lequel il évolue et part s'isoler dans un coin de Bretagne. Au cours d'un cocktail, il remarque une jeune femmme portant des lunettes de soleil, qu'il prend pour une personne snob et condescendante et dont il se moque. C'est un peu plus tard qu'il apprendra qu'en réalité, cette personne est aveugle; elle a subi un accident et a perdu la vue. Ces deux personnages vont s'apprivoiser doucement, se nourrir l'un de l'autre et, faisant suite à leurs échanges, chacun prendra son envol vers une nouvelle vie épanouissante. Pas à pas est un récit très enrichissant, aux personnages attachants, permettant de plonger au coeur de la peinture du Maître Chu-Ta (1626 -1705), du cinéma japonais d'Ozu ou du Russe Tarkovski, plus ou moins présents tout au long du récit, cachés au milieu du silence... mais chut... écoutez-les plutôt !
Comment retrouver une voix disparue ?Quelques mois après la disparition tragique et inexpliquée de sa mère, Alexandre tente en vain de retrouver le son de sa voix, cette mémoire sonore et intime qui lui manque désormais. C'est par hasard qu'il va retrouver dans la voiture de la défunte un sac rempli de cassettes audio sur lesquelles une voix, un homme se confie. Cet étrange récit, mené par le dernier compagnon de sa mère va emmener Alexandre bien plus loin qu'il ne l'imaginait. Car qu'est venu faire Paul Varela, écrivain et essayiste new-yorkais, sur ce petit territoire landais, coincé entre les pins et la mer ? Que fuit-il ? Alexandre découvrira que le destin de Paul a été brisé par les attentats du 11 septembre 2001.C'est une véritable enquête qu'Alexandre va mener, traversant l'Atlantique, parcourant le dédale de New-York, pour percer les secrets d'un homme qui cache une blessure profonde. En interrogeant les acteurs de la vie de Paul, il plongera dans les contradictions et les drames de l'Amérique moderne : la mémoire et les séquelles du 11 septembre, la guerre en Irak et l'avancée implacable d'une technique déshumanisante.
Au début du XXe siècle, les jeunes Russes sont en effervescence. Ils découvrent les sciences et leurs progrès rapides. Ils voient bien que leur pays, là-dedans, n'est nulle part. Mais que sa géologie (steppes, taïgas, montagnes, déserts froids), doit logiquement regorger de richesses.Et si l'on partait à l'aventure ? C'est que les petits villages russes (lisez La Cerisaie de Tchekov) ne regorgent, eux, que d'un interminable ennui. Découvrir un filon, d'or, d'argent, même de cuivre, de fer ou de charbon pourrait rapporter une fortune. Beaucoup risquent le tout pour le tout. Une charrette ou une troïka, deux chevaux... les voilà en route. Qu'ont-ils à perdre sinon un morne champ de choux ?Ivan Zourine est de ceux-là. Vaguement géologue, il se fait chercheur d'or. D'autant qu'avec Mickaïl Mistirine, orphelin de père, il part en quête d'un fameux testament qui se cache... en Sibérie ! Le père Mistirine était un original, mais fort riche.... Ivan n'a rien à perdre, et beaucoup à gagner. Il va découvrir une Russie pleine de personnages hauts en couleurs.
Derrière chaque catastrophe se cache un drame humain.Comment réagirions-nous si, du jour au lendemain, nous étions obligés de laisser derrière nous tout ce que nous possédons ?Ce livre raconte les tribulations d'une famille au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Comme de nombreux autres, ces gens furent contraints de quitter leur foyer, persuadés qu'ils seraient de retour au bout de quelques jours. Mais il était déjà trop tard. Un ennemi invisible s'était approprié durablement toutes leurs possessions, leurs maisons, leurs terres.Un quart de siècle s'est écoulé depuis le 26 avril 1986, une goutte d'eau comparée à la durée de vie des résidus radioactifs qui se compte en dizaines de milliers d'années. Ceci est un hommage à toutes les victimes de l'énergie nucléaire hors de contrôle.Pour que nous n'oublions pas ce qui s'est passé.Sans jamais tomber dans le sensationnalisme ou la controverse, Francisco Sánchez et Natacha Bustos observent à distance les mésaventures de personnages qui auraient pu exister, invitant le lecteur à comprendre, explorer, réfléchir aux conséquences aujourd'hui encore dramatiques d'une catastrophe telle que Tchernobyl.
Santiago, 11 septembre 1973. 14 heures, précisément. Le président socialiste Allende vient de se donner la mort d'une balle dans la tête avec son AK-47. Les putschistes viennent de réduire à néant les espoirs d'un pays et d'une gauche plurielle qui se voulait unificatrice. Le général Pinochet, appelé le « traître » par le leader socialiste quelques heures avant le coup fatal, régnera d'une main de fer sur le pays pendant seize années et les stigmates de sa dictature sanglante resteront à jamais gravés dans l'esprit des Chiliens. En parallèle se joue l'avenir d'un artiste populaire non moins fameux. Son nom : Victor Jara ; son arme : une guitare. À quarante ans, le chanteur se retrouve embarqué avec de nombreux autres militants dans le Stade national et subit la torture. On retrouvera son corps criblé de balles (44, en tout) dans un terrain vague. La fin est funeste ; la vie à la hauteur de l'homme. Cette bande dessinée ambitionne de retracer la vie du chanteur, de son enfance paysanne jusqu'à sa fin tragique. Un parcours saisissant, dont elle décrit les moindres aspects, de la vie privée jusqu'à l'engagement politique. Une bande dessinée pour rétablir sa mémoire et témoigner d'une époque ou les aspirations d'un homme et d'un peuple furent renversées par le fascisme.