La musique de cet album transmet tout ce qu'il y a d'émouvant dans la simplicité et l'évidence de la kora. La famille Cissokho, dont Diabel est l'enfant prodige, tire sa force d'une culture profonde multi séculaire qui remonte au Moyen Âge. Cette musique, inscrite dans la vie quotidienne, occupe une place centrale, elle s'affirme fièrement au sein de la société. Son miracle, aussi, c'est qu'elle est en phase avec le vingt-et-unième siècle, grâce à son groove envoûtant, à ses mélodies de rêve, à son âme et à ses voix qui vous frappent comme des vagues de l'océan.
Après être sortis indemnes de la Guerre des étoiles, ne soyez pas passifs en attendant la fin du monde. Plongez-vous dans l'univers de Magma avec l'album à ne manquer sous aucun prétexte : Un voyage qui vous mènera du Japon à l'Oural en passant par les steppes d'Asie centrale, et qui au passage rend hommage à la musique soul de la Tamla Motown. Déjà interprété en concert et très attendu par les nombreux fans du groupe, le titre « Félicité Thosz », dominé par la voix céleste de Stella Vander, est un concentré de toutes les couleurs qui ont rendu cette formation culte inclassable !
Personne mieux que Furtwängler ne savait mettre en valeur les racines romantiques communes de ces poèmes et danses d’Europe centrale : un chapelet de poèmes symphoniques captés en concert, au son parfaitement restauré Programme emprunté aux poèmes symphoniques donnés à Vienne entre 1848 et 1880. La renommée mondiale de Furtwängler tient certes à la manière dont il révéla ces chefs-d’oeuvre de la musique allemande, enregistrés en concert entre 1949 et 1954. L’hégémonie culturelle de la capitale impériale fut telle que ce chef, aussi à l’aise dans la fosse que sur scène, parvient à recréer ici l’esprit et le goût de l’époque.
Nguyên Lê crée les sons du futur à partir des racines du passé, un voyage musical intemporel et magnifique ! La seule constante de la carrière de Nguyên Lê est justement que son parcours évolue toujours. Ce musicien né et vivant à Paris s'est imposé comme une voix majeure en combinant, de manière passionnante et révolutionnaire, une myriade de musiques globales aux accents vietnamiens. Streams, son dernier opus, continue dans cette tradition en s'associant aux dispositions world de musiciens de grand talent : le batteur percussioniste américain John Hadfield, le bassiste canadien Chris Jennings, et le vibraphoniste français Illya Amar. Chaque titre de l'album Streams explore une écriture captivante et complexe. Mais la mélodie est toujours centrale, et c'est pourquoi les morceaux n'ont pas un son mathématique.
Le compositeur germano-polonais Franz-Xaver Scharwenka fut une figure majeure du dix-neuivème siècle, et ses quatre concertos pour piano occupent une place centrale dans son corpus relativement mince. Le pianiste Alexander Markovich en présente ici pour la première fois l'intégralité, avec Neeme Järvi et l'Orchestre Symphonique National d'Estonie. Le Concerto pour piano n°1, dédié à Liszt, était à l'origine conçu comme une fantaisie; le concerto n°2 marque l'influence de Chopin et des danses polonaises; le concerto n°3 est hautement romantique, à la fois délicat et passionné; et le concerto n°4, peut-être le meilleur de la série, créé en 1908, est une oeuvre particulièrement haute en couleurs, sorte de montagnes russes du répertoire pour piano.
Nguyên Lê crée les sons du futur à partir des racines du passé, un voyage musical intemporel et magnifique ! La seule constante de la carrière de Nguyên Lê est justement que son parcours évolue toujours. Ce musicien né et vivant à Paris s'est imposé comme une voix majeure en combinant, de manière passionnante et révolutionnaire, une myriade de musiques globales aux accents vietnamiens. Streams, son dernier opus, continue dans cette tradition en s'associant aux dispositions world de musiciens de grand talent : le batteur percussioniste américain John Hadfield, le bassiste canadien Chris Jennings, et le vibraphoniste français Illya Amar. Chaque titre de l'album Streams explore une écriture captivante et complexe. Mais la mélodie est toujours centrale, et c'est pourquoi les morceaux n'ont pas un son mathématique.
Attention, découverte ! Ce duo acoustique joue une folk venue d'ailleurs. Bizarre et excitant ! Attention, découverte ! Ce duo acoustique nourri au blues primitif, joue une folk venue d'ailleurs. Avec ses instruments traditionnels surprenants (luth mongol, kalimbas ) Bâton Bleu créé une musique qui relie les EtatsUnis à l'Asie Centrale, l'Afrique et la Méditerranée. Un croisement surprenant entre le blues des bayous, la musique mongole et la musique africaine. Gautier et sa voix rocailleuse, Maria et sa voix céleste, nous racontent des histoires bizarres et merveilleuses qui pourraient être les nôtres. POUR CEUX QUI AIMENT Captain Beefheart, Tom Waits, Nick Cave, Karen Dalton, Leadbelly, Blind Willie Johnson...
Los Retros présente son premier EP, de la pop lo-fi rafraîchissante qui invite à plonger dans un univers musical tendre et nostalgique. Une pépite nonchalante! Los Retros, alias Mauri Tapia, est un jeune homme de 19 ans qui puise ses inspirations musicales dans les AOR américaines des années 70 et 80, dans les crooners soft-rock et dans la pop gauchère d'Amérique centrale et du Sud. Mauri Tapia a choisi ce nom en hommage au groupe chilien Los Angeles Negros. Une revendication de ses racines latines, puisque le Californien né à Oxnard (la ville d'Anderson.Paak) vient d'une famille mexicaine. Tout comme Cuco d'ailleurs, dont il fait ces temps-ci la première partie et avec lequel il partage une même sensibilité pop lo-fi. Son premier EP Retrospect est une collection de chansons ouvertes dont les mélodies inoubliables et les atmosphères romantiques sont parfaites pour les mois enivrants de l'été.
Qui l’a déjà vu sur scène sait qu’Eric Schaefer est tellement plus qu’un batteur qui se contente d’accompagner ! Il creuse un sillon unique derrière ses fûts, prend des risques, apporte à la musique des couleurs inouïes. Compositeur de talent, qui s’affranchit des barrières stylistiques, un journaliste l’a un jour prénommé « l’étoile centrale de la scène jazz allemande ». Passionné par ses voyages au Japon, il s’y est établi trois mois afin d’y étudier la philosophie et la religion. Le Pays du Soleil Levant a été aussi pour le musicien une magnifique terre d’exploration et d’inspiration. C’est durant son séjour qu’il compose de nouveaux titres et décide de rentrer à Berlin afin d’enregistrer sans attendre un nouvel album. Il collabore avec de nombreux artistes japonais afin de créer un pont inattendu entre la musique traditionnelle de ce pays envoûtant et la musique occidentale. Une ode à la philosophie de vie japonaise magnifiée en musique !
Miljenko Matijevic, la figure centrale du groupe Steelhart, est accompagné sur cet album par de nombreux musiciens de renom : Uros Raskovski (guitare), James Jones (basse), Sigve Sjrsen (basse), Randy Cooke (batterie), Daniel Fouché (piano)... L’intensité vocale et l’ampleur de la voix du chanteur rappellent Robert Plant et restent l’âme et le coeur du groupe. Steelheart a été connu comme un groupe de Hair Metal au début des années 90. N’en déplaise aux sceptiques, le son du groupe n’en reste pas moins musclé et contemporain, soutenu par les nuances vocales de son incroyable leader vocal. Ce dernier, auteur et producteur de ce nouvel album, a assemblé le puzzle pièce par pièce, fusionnant passé, présent et futur pour faire renaître au grand jour «L’ère contemporaine de Led Zepplin» (Mitch Lafon - BW&BK). Voici leur le 5ème album, «Through Worlds Of Stardust».
Musique Liturgique du début XVIIème siècle Il y a une quinzaine d'années, un document jusque-là inconnu, le « Manuscrit Carlo G. » fut acheté dans un marché aux puces de Vienne pour 60 euros. Bien que le document date de l'époque de Carlo Gesualdo et malgré le goût du célèbre compositeur pour l'incognito, il semble que le prince de Venosa n'en soit pas l'auteur... Grâce à la Schola Cantorum Basiliensis et l'ensemble Profeti della Quinta dirigés par l'organiste Elam Rotem, nous pouvons à présent écouter un large choix de pièces de ce manuscrit. Il s'agit d'une musique liturgique du début du XVIIe que l'on a certainement interprétée dans l'Italie centrale d'une façon très proche de ce que l'on entend dans cet enregistrement. L'acoustique magnifique de l'église italienne dei Santi Eusebio e Vittore de Peglio parachève l'authenticité d'un projet fascinant à tous les points de vue et d'écoute !
Le quatrième album du pianiste et enfant prodige Indonésien A 14 ans, Joey Alexander fait un grand pas en avant avec la sortie de son quatrième album, Eclipse, illustrant l’évolution impressionnante du jeune pianiste. Un nouvel album sophistiqué qui met en scène une section rythmique de haut niveau, composée de Reuben Rogers (contrebasse) et Eric Harland (batterie), augmentée sur trois morceaux du saxophoniste Joshua Redman. Enregistré à Woodstock le 21 août 2017, le jour de la dernière éclipse totale du soleil, Eclipse s’est construit autour de cette pièce centrale du même nom, longue de plus de dix minutes. Une expression spontanée issue de l’observation de cet événement astronomique rare qui symbolise le mouvement de Joey Alexander vers une liberté nouvelle, tant musicalement que personnellement. Eclipse inclut 6 compositions originales, des réinterpréations de morceaux iconiques de John Coltrane, Bill Evans, une version solo du Blackbird des Beatles...
Se plonger dans l’oeuvre d’une icône musicale est souvent un terrain d’exploration musical riche et fertile. C’était l’idée du patron du label ACT, Siggi Loch, lorsqu’il suggéra à Magnus Lindgren de revenir sur les traces du flûtiste Herbie Mann. Stockholm Underground est un hommage poignant à l’une des grandes figures du jazz et à son album le plus accompli : Memphis Underground (l’un des «100 meilleurs albums de jazz de tous les temps» - Rolling Stone). Magnus Lindgren est donc la figure centrale de cet enregistrement; il est connu comme étant l’un des membres fondateur du Nils Landgren Funk Unit. Ce nouvel album est le seul où il joue uniquement de la flûte. On y retrouve les sonorités aériennes de Herbie Mann ainsi que deux de ses marques de fabrique : l’utilisation des «multiphoniques» et le fameux «jouer en chantant», dans lequel Lindgren trouve facilement ses repères. Pourquoi «Stockholm» ? Parce que cet album met à l’honneur les musiciens suédois, qui prouvent leur capacité à créer du groove dans un esprit «soul». Malgré ce qu’on peut en dire, les Etats-Unis ne sont pas les seuls à savoir créer des rythmes entraînant et langoureux, cet album en est la preuve incarnée !
Certes, le nombre de messes de Haydn pâlit - toutes proportions gardées - en comparaison de sa production symphonique; pourtant, la production vocale de Haydn culmine dans la musique religieuse qu’il composa tout au long de sa vie. Le coffret permet de découvrir des oeuvres couvrant presque toute la vie créatrice de Haydn, une parfaite illustration de l’évolution d’un style très classique jusqu’à une sorte de préromantisme annonçant le premier Beethoven. Les huit premières messes, écrites entre 1750 et 1782, sont diversement inspirées, tandis que les six dernières (Heiligmesse, Paukenmesse, Nelsonmesse, Theresienmesse, Schöpfungsmesse, Harmoniemesse), écrites sur six ans (de 1796 à 1802), ont une position centrale dans la production de Haydn et forment un tout homogène d’une grande qualité. Avec ces dernières messes et son sublime oratorio La Création, Haydn devint le plus grand compositeur de la seconde moitié du 18e siècle. Se retrouvent dans ces six messes-là, d’une grande force dramatique, émotionnelle et spirituelle, toute la maturité et la science musicale de la production instrumentale et scénique antérieure de Haydn. Les Messes dans leur ensemble sont d’humeur assez festive, écrites dans des tonalités majeures (il s’agissait souvent de messes d’anniversaire et de joie); seule la célèbre Nelsonmesse de 1798 affiche une tonalité mineure, et là Haydn nous offre un étonnant style d’une immense tension, souvent tragique, dans lequel le choeur est traité en véritable soliste, tellement sa partie est difficile. C’est magnifiquement chanté et magnifiquement enregistré !
Depuis ces vingt dernières années, Mamer est considéré comme l'un des artistes les plus influents et novateurs de la Chine. Il puise son inspiration dans les poésies et les chansons des plaines ou il a grandi, et il a influencé toute une génération d'orchestres et de musiciens chinois. Le répertoire de son album Eagle est fait de chansons des plaines qui sont traditionnellement chantées à une seule voix et accompagnée du dombra, un instrument à deux cordes. Tout en préservant leur lyrisme et leurs paroles souvent instructives, Mamer a adapté et réactualisé ces chansons pour le public du vingt-et-unième siècle. Mamer a grandi à plus de 3000 kilomètres de Pékin, dans l'une des contrées les plus lointaines de l'Asie Centrale, aux confins de la frontière avec la Russie et le Kazakhstan. Issu d'une famille de dix enfants, c'est en compagnie de son père et son grand-père qu'il a appris ces fameuses chansons traditionnelles des plaines. Après des débuts fracassants sur la scène country alternative chinoise avec son groupe IZ, il publie Eagle, son premier album solo. Avec un son plus chaleureux, plus intime que ses enregistrements avec IZ, le disque révèle Mamer dans un état d'esprit plus introspectif. Il propose une collection de chansons qui traitent de thèmes universels : la nature de l'homme, l'équilibre fragile que nous entretenons avec la nature, les tentations de la modernité. Enregistré à Pékin et Urumqi, produit par Robin Haller et Matteo Scumaci, Eagle offre aussi un... duel de banjos avec le virtuose américain Bela Fleck Celebration, ainsi qu'un titre bonus qui est un remix signé par le regretté Hector Zazou, un des plus fervents admirateurs de Mamer, et dont c'est là l'un des tout derniers travaux.
Tiger Run est le septième album de la chanteuse camerounaise Sally Nyolo, ex membre de Zap Mama. C’est probablement son album musicalement le plus riche, poétiquement le plus épanoui, spirituellement le plus profond de sa discographie. Lauréate du Prix RFI Découvertes en 1997, Sally Nyolo promène depuis lors les mélopées de son bikutsi aux quatre coins de la planète. Véritable conteuse, elle fait voyager son public dans la magie des forêts de l'Afrique Centrale. Sally a construit son expérience professionnelle de 1982 à 1994, comme choriste d'abord en travaillant avec de nombreux artistes français ou africains comme Jacques Higelin, Sixun, Nicole Croisille, Touré Kunda, Princess Erika et bien d'autres... En 1997, Sally rencontre Marie Daulne, leader du groupe belge Zap mama qui lui propose de rejoindre le groupe. Cette rencontre marque les débuts de l'aventure formidable de ce groupe de polyphonies vocales, qui donnera des concerts aux quatre coins du monde... Sally incarne le mélange le plus fructueux qui soit entre l'Afrique et l'Occident. De ses racines camerounaises elle a gardé la langue, les rythmes, un rapport fusionnel, intime avec la nature, un sens du rire qu'avec bonheur nous partageons avec elle, une envie d'aller vers l'autre en restant soi-même, avec la conscience de ce que sont les différences, la difficulté parfois à les faire se parler et la volonté intacte de s'y confronter en harmonie et sans naïveté. Dans ce nouvel opus, Sally marque son territoire d'origine, l'Afrique, et l'étend en y agrégeant des accents soul, des culbutes funk. Plus qu'une chanteuse, Sally Nyolo est devenue avec le temps l'une de ces artistes trop rares pour qui la vie dans sa diversité, sa complexité, son mystère ne peut s'interpréter qu'à l'aide de l'émotion musicale. Elle fait partie de la petite communauté des bienfaitrices universelles qui, tandis que la déraison s'empare du monde, continue de dire non à l'ombre et oui à la lumière.