Le Roman de Merlin permet de découvrir le personnage de l'enchanteur Merlin tel qu'il est apparu dans la littérature du Moyen Âge.Engendré par un démon pour perdre l'humanité mais sauvé par le repentir de sa mère, il dispose, de par sa nature démoniaque, de la connaissance du passé, mais aussi, de par sa nature divine, de la connaissance de l'avenir. Il occupe une place centrale dans l'univers arthurien. Il joue un rôle décisif dans la naissance d'Arthur, sa désignation comme roi, son couronnement, et ne cesse de le soutenir dans les moments difficiles. Bâtisseur pour l'éternité, il est à l'origine de l'édification du monument mégalithique de Stonehenge. Homme plein de sagesse, il sait faire alterner les moments d'action et de réflexion lors de retraites en forêt. Sa seule faiblesse est son amour pour la fée Viviane, qui le retiendra prisonnier dans la forêt de Brocéliande. A partir de 12 ans.
Au cinquième étage de l'immeuble numéro 81 un des,grandes avenues du secteur de Kiev, les héros de la steppe et les ingénieurs de la centrale se retrouvent pour dîner à la table de Vladimir le Beau Soleil. Ils boivent des miels verts et des miels noirs, mangent des betteraves vivantes et chacun se vante, parade et raconte ses dernières batailles. Soukmane Soukmanovitch, lui, reste silencieux. Pourtant, il a accompli seul un acte très brave. Il a sauvé Kiev d'une armée de quarante mille ombres à masques de blaireau. Il est blessé. À son flanc, il a trois plaies rouge, qu'il rebouche avec des poignées de coquelicots. Celui qui vous chantera les exploits de Soukmane, c'est le batelier qui sillonne les marécages entre Chodga et Chalia; il faudra qu'un jour vous montiez dans sa barque. Et pour le cas où vous ne trouveriez pas la barque, Elli Kronauer a écrit pour vous ces récits de la Russie de toujours, il a réveillé ces personnages légendaires, qui maintenant circulent à cheval entre la steppe ondoyante et les ruines des centrales nucléaires.
Au XIIIe siècle, Marco Polo, marchand vénitien, se lance, en compagnie de son père et de son oncle, dans un grand voyage vers l'Orient à la recherche de nouvelles denrées et de nouvelles routes de commerce. Il traverse la Turquie, la l'erse et surtout la Chine, où il séjourne une vingtaine d'années. Au service du Grand Khan, en tant qu'ambassadeur et gouverneur, il parcourt le pays. Observateur attentif, il décrit la variété des paysages de l'Asie centrale, la rudesse du climat, il recueille des légendes, observe minutieusement la vie quotidienne, les coutumes et les mœurs des peuples visités, dresse le fascinant tableau d'un immense royaume où cohabitent pacifiquement diverses religions. Il évoque un pays où l'or et la soie abondent, mais où l'on utilise aussi un étrange minerai et une huile visqueuse, auxquels on donnera plus tard les noms de charbon et de pétrole. Et, surtout, il trace l'attachant portrait d'un empereur idéal, le Grand Khan Koubilaï. Emprisonné à Gênes, la cité rivale de Venise, il dicte en 1298 ses souvenirs à un codétenu, Rustichello de Pise. Le succès de son Livre des merveilles, connu en français sous différents titres (Le Devisement du monde, La Description du monde, Le Livre de Marco Polo) est immédiat : son auteur, voyageur curieux, tantôt démystificateur, tantôt naïf, sait aussi se faire historien et ethnologue. C'est l'ouvrage qu'emportera avec lui Christophe Colomb lorsqu'il s'embarquera pour un autre grand périple... mais en direction de l'ouest.