26 avril 1986. À Tchernobyl, le coeur du réacteur de la centrale nucléaire commence à fondre....Un nuage chargé de radionucléides parcourt des milliers de kilomètres. Sans que personne ne le sache. et ne s'en protège. C'est la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Qui fera des dizaines de milliers de victimes. À cette époque, Emmanuel Lepage a 19 ans. Il regarde et écoute, incrédule, les informations à la télévision.22 ans plus tard, en avril 2008, il se rend à Tchernobyl...Pour rendre compte, par le texte et le dessin, de la vie des survivants et de leurs enfants sur des terres hautement contaminées. Quand il décide de partir là-bas, à la demande de l'association les Dessin'acteurs, Emmanuel a le sentiment de défier la mort. Quand il se retrouve dans le train qui le mène en Ukraine, où est située l'ancienne centrale, une question taraude son esprit : que suis-je venir faire ici ?
Gare centrale de Chicago, 1919. Un terrible attentat est commis.Au Mexique, Craven et son armée de campesinos sont tombés dans un guet-apens ourdi par le général Ortega. Si Craven est porté disparu, Tina, Julien, Max et le nouveau venu Clarence réussissent à s’enfuir, et rejoignent les États-Unis dans une embarcation de fortune… Quelques semaines plus tard, en juin 1919, notre quatuor est à Chicago.Ce tome 3 commence par une scène d’anthologie, clin d’œil assumé à la fusillade des Incorruptibles, dans la gare centrale de Chicago. Max, Julien, Tina, Clarence et ses amis sont sur le sentier de la lutte. Lutte armée contre le capitalisme exploiteur des petites gens, Blancs ou Noirs, Noirs ou Blancs. Le landau, chargé d’explosifs, dévale l’escalier central de la gare. Et c’est l’explosion, terrible, fracassante.Max, Julien, Tina et Clarence sont abasourdis. Dehors, en face de la gare, sur le toit d’un immeuble, Guido, l’ex-camarade anarchiste de Max, assiste à l’explosion. Il jubile. Et cette jubilation pourrait bien sentir la manipulation…
Farid Boudjellal s'est souvenu de sa propre enfance toulonnaise pour écrire les récits de Petit Polio. On y retrouve les joies et les peines d'un enfant, la solidarité familiale, la douleur du deuil et le handicap, qui occupe une place prépondérante mais non centrale du récit.