C'est en 1993 que Roger Brunel a publié le sixième et dernier album de ses Pastiches consacrés au manga. Depuis, de nombreux héros nouveaux-né se plaignent de ne pas avoir droit eux aussi à leurs caricatures. C'est pourquoi Maître Brunel a repris ses pinceaux afin d'immortaliser cette nouvelle graine de héros. Titeuf, Lanfeust, XIII, Largo Winch et beaucoup d'autres sont au rendez-vous de cet album de 196 pages qui réunit une sélection des meilleurs pastiches déjà publiés et les petits nouveaux. De quoi déguster une bonne pinte de « Pastiche » !
La situation est grave, mais pas désespérée...Les monstres sont toujours déchaînés et, après avoir dévasté New-York, ils s'attaquent à Rome.Le père Carmody a sorti la panoplie du parfait chasseur de démons et va devoir livrer bataille sur tous les fronts...Avec le sens de l'humour qui caractérise chacune de ses histoires, Froideval nous dévoile une partie de la vie amoureuse du père Carmody... quand, il y a quelques siècles, il prêchait la bonne parole dans cette bonne ville de Salem, patrie d'un certain Howard Philip Lovecraft, grand créateur de monstres devant l'éternel...Tacito fourbit ses pinceaux et livre encore quelques visions dévastatrices des puissances ténébreuses...
1243. Lansquenet, Aimery, Escartille, Héloïse et les Croisés de l'Ombre arrivent au pied du château de Montségur. Ils sont accueillis par les seigneurs du lieu qui acceptent de leur prêter asile s'ils défendent le château avec eux. Car l'Occitanie est à feu et à sang. Chaque jour les inquisiteurs massacrent les Cathares qui tombent sous leurs griffes. Et le château de Montségur est leur prochaine étape...Arnaud Delalande, avec Éric Lambert aux pinceaux, conclut en apothéose l'adaptation de son roman L'Église de Satan : une magnifique épopée cathare, pleine de bruit et de fureur.À l'occasion de la sortie de cet ultime tome, l'ensemble de la série sera rééditée sous le label Glénat.
14 juillet 1789, prise de la Bastille. Le peintre Jacques-Louis David a 41 ans. Ami et protégé de Robespierre, il peint très peu durant les premières années de la Révolution, tout entier consacré à son engagement politique et à la transformation du palais du Louvre en musée. En juillet 1794, après deux années de terreur, la France se débarrasse de Robespierre et jette l'artiste en prison. Derrière les barreaux, David parvient à se procurer du matériel de peinture et dessine avec fébrilité un célèbre autoportrait. Par miracle, il échappe à la mort. Prenant alors conscience qu'il est un peintre avant d'être un homme politique, il se jure de ne plus jamais quitter ses pinceaux. En prison, il a d'ailleurs eu l'idée d'une toile monumentale qui prônerait la réconciliation entre les royalistes et les révolutionnaires...
Début 1819, Francisco de Goya, atteint de surdité, emménage dans une nouvelle propriété, la Quinta Del Sordo, en compagnie de l'un de ses modèles, Leocadia Weiss, et de sa fille, Rosario. Au premier abord terrifiée par le vieux peintre et la noirceur de ses tableaux, la jeune fille demeure fascinée par sa capacité à engendrer des univers entiers à la seule force de ses pinceaux. De son côté, Goya s'émerveille de la vitalité de l'enfant qui lui permet de surmonter sa solitude et sa mélancolie. Une véritable complicité s'installe entre ces deux êtres que tout oppose. Mais, peu à peu, Rosario s'étiole, se dessèche. Goya la croit alors atteinte du désespoir qui le ronge. Il s'accuse de l'avoir contaminée. Le tableau Saturne dévorant l'un de ses enfants est peint sous cette influence...
« Caravage, c'est le peintre des ténèbres les plus noires et de l'éclairage le plus violent. Aucun artiste n'aura a ce point tutoyé les abîmes. » Milo Manara.Automne 1592. Michelangelo da Caravaggio dit « Le Caravage » débarque à Rome, toiles et pinceaux sous le bras. Il puise son inspiration dans l'âme de la cité éternelle, entre grandeur et décadence, et auprès des personnages hauts en couleur qu'il y rencontre. Rapidement admiré pour son talent, il sera toutefois souvent critiqué pour ses partis pris artistiques, notamment sur ses sujets religieux - il prendra ainsi pour modèle de sa Mort de la Vierge une prostituée. Une réputation aggravée par le penchant du peintre pour la violence et sa participation à de fréquentes et vives échauffourées...Ce coffret contient en bonus un dessin en couleurs inédit et tiré à part.
Automne 1592. Michelangelo da Caravaggio dit « Le Caravage » débarque à Rome, toiles et pinceaux sous le bras. Il puise son inspiration dans l'âme de la cité éternelle, entre grandeur et décadence, et auprès des personnages hauts en couleur qu'il y rencontre. Rapidement admiré pour son talent, il sera toutefois souvent critiqué pour ses partis pris artistiques, notamment sur ses sujets religieux - il prendra ainsi pour modèle de sa Mort de la Vierge une prostituée. Une réputation aggravée par le penchant du peintre pour la violence et sa participation à de fréquentes et vives échauffourées...Milo Manara amorce ici un diptyque consacré au génial Caravage et à l'Italie du Cinquecento, dans lequel il exprime à nouveau sa fascination pour la création artistique et la beauté des femmes, tout en rappelant qu'il est aussi un maître de la BD historique au sens de la reconstitution confondant.
Gand, le 14 septembre 1426. Hubert Van Eyck décède prématurément alors qu'il travaillait sur le Retable de l'Agneau mystique, une pièce destinée à l'église Saint-Jean. Ce travail inachevé met son commanditaire, le marchand Joost Vijdt, dans l'embarras. Mais Van Eyck avait un frère, qu'il avait initié à la peinture, et qui pourrait bien être en mesure de terminer l'oeuvre.La mort soudaine de son frère pousse Jan Van Eyck, alors au service du duc de Bourgogne comme peintre et émissaire secret, à s'interroger sur le sens de sa propre vie. Il se demande s'il ne ferait pas mieux de retourner à ses pinceaux. Magnanime, son maître l'autorise à terminer le retable, à l'aide d'un nouveau procédé pictural tenu secret, s'il accepte une dernière mission diplomatique pour Constantinople. C'est justement au cours de ce voyage que Jan Van Eyck va trouver l'inspiration et les modèles pour achever l'oeuvre de son frère...
Suite et fin du Cycle Présent. Pour une incroyable apothéose de révélations et d'action.Fish, à la tête du groupe V, poursuit ses actions terroristes, aussi brutales qu'inattendues. Usant de ses formidables pouvoirs de téléportation, il fait sans peine courir Léo, Lemarec et Alexandra lancés à ses trousses. Cette dernière va toutefois trouver une parade, en lui révélant l'existence d'un autre Voyageur : Mark. Un homme que Fish identifie immédiatement comme étant son frère Lou... Cette révélation décuplant sa rage, Fish décide de prendre le risque d'une confrontation avec Lou, dont il ignore l'amnésie totale... Plutôt que des retrouvailles fraternelles, cette rencontre risque donc bien de tourner à la lutte fratricide qui se poursuivra à travers les siècles... L'imagination et les pinceaux chauffés à blanc, Boisserie, Stalner et Bourgne livrent la conclusion du Cycle Présent de Voyageur, une saga intertemporelle à la narration unique dans l'histoire de la bande dessinée. Une audace et une réussite parfaites !
Paris, 1860. Hippolyte Beauchamp, jeune peintre doué et ambitieux, est venu conquérir Montmartre armé de ses pinceaux et de sa fougue. Il peut compter sur l'aide de son ami d'enfance et riche héritier, Maxime. Un soir, éméchés par l'absinthe, ils se font attaquer par deux voyous. À l'issue de l'affrontement, Hippolyte perd son meilleur ami et tue l'un de ses agresseurs. Le regard de cet homme mort de sa main fait naître au coeur de l'artiste une émotion si forte qu'il peint avec rage dans la nuit un tableau bouleversé et magistral. Le succès est immédiat : les critiques se précipitent et portent aux nues ce chef d'oeuvre. L'artiste pressent le piège qui est en train de se refermer sur lui. Il plonge alors dans ce qu'il appellera son « Paradis de la Terreur ». Pour chaque toile, un crime...Neuf arts. Neuf crimes. Une vie.Rikers Island. Etats-Unis. 1973. Du fond de sa cellule, un serial killer condamné à perpétuité va aller au bout d'un projet narratif unique et insensé : 9 arts, 9 crimes, 9 histoires.À travers une série de 9 albums qui explorent la fièvre créatrice quand elle devient vertige et engendre la folie meurtrière, L'Art du Crime va devenir le projet fou de cet homme, Rudi Boyd Fletcher.Chaque album nous décrit une intrigue criminelle liée à l'un des 9 arts majeurs : peinture, littérature, sculpture, cinéma, musique, architecture, théâtre, audiovisuel et, bien entendu, bande dessinée.Chaque tome, réalisé par un dessinateur différent, possède ainsi son propre univers puisqu'il se déroule dans des lieux et époques variées. Mais au fur et à mesure des albums va se dessiner une arche narrative d'ensemble - du jamais vu en bande dessinée -, qui se révèlera pleinement au tome 9 et offrira à Rudi la liberté et la rédemption, dans une ultime révélation...
Cool ! Nous dirions même plus : Mégamortel ! En un mot, c'est mégatopgénial ! : Titeuf revient ! La star des cours de récré est de retour avec sa mèche blonde dressée sur le crâne, ses expressions inimitables et ses interrogations sur les filles, le sens de l'existence ou l'obligation de manger sa soupe. Entre deux virées au parc d'attractions de Megafunland, Titeuf poursuit son apprentissage de la vie, la vraie. Il expérimente les bonbons au diziak - les bonbons aphrodisiaques, si vous préférez. Dommage qu'il manque d'empoisonner Nadia au passage... Mais que voulez-vous, personne n'est parfait. Même Nadia exagère, d'ailleurs, dans ce nouvel album, elle décide de s'habiller sexy. Du coup, Titeuf se fâche tout rouge à l'idée que ses copains la voient presque toute nue. Tu peux pô te balader comme ça, tout le monde va te regarder !, s'exclame-t-il. Macho !, lui répond Nadia, t'es pas du tout sexy ! T'as toujours le même look, on dirait que tu te changes jamais !. Décidément, les filles sont vraiment compliquées... Dans La Loi du préau, Zep poursuit l'éducation sentimentale et sociale de son héros, devenu une référence-culte des ados et préados. Tiré à 1,4 millions d'exemplaires, ce neuvième album a demandé à Zep huit mois de réflexion et une bonne année de réalisation. Il aborde des thèmes comme la violence à l'école, les relations avec son père ou la maladie : celle de Pauline, la copine de Titeuf, victime d'une leucémie. Même si ce dernier a tendance à s'emmêler les pinceaux et à se perdre dans les explications médicales, il fait preuved'une belle générosité et n'accepte pas que ses copains balourds se moquent d'elle... Avec Titeuf, Zep propose une représentation de l'enfance dénuée de clichés et en prise avec la réalité d'aujourd'hui. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas de donner une image aseptisée et frelatée de la vie, mais de montrer le monde tel qu'il est vraiment et tel que les enfants se le représentent. Un monde pas toujours rose et souvent compliqué : c'est pô juste !, comme le résume Titeuf à sa manière. C'est pas juste, d'accord, mais qu'est-ce que c'est drôle... --Philippe Actère