Terrain d'expression privilégié, les Cahiers Aire Libre invitent cette fois-ci Olivier Cinna, le dessinateur d'Hibakusha, à partager ses illustrations. Entre noir et rouge, les femmes qui se dessinent sont pensives, belles, sublimes. À la fois poétiques et évocatrices, ces estampes laissent la part belle à la beauté japonaise. Prolongement d'Hibakusha, ce recueil propose une véritable découverte du trait sensuel et délicat du dessinateur, pépite qui se livre au fur et à mesure des pages tournées, chaque dessin calligraphié apportant un nouvel élément. Vision intime de l'auteur, celui-ci réalise une déclaration d'amour sans équivoque envers cet univers bien loin de nos rivages. Une suggestion à la rêverie et toujours au voyage.
Planche de fin pour l'atelier Mastodonte et son excentrique bande d'auteurs ! En quelque deux cents pages pour clore en beauté leur série d'animation collective, Lewis Trondheim, Pascal Jousselin, Nob, Benoît Feroumont, Mathilde Domecq ou encore Alfred se partagent crayons et pinceaux et se mettent en scène à travers des gags aussi courts que mordants qui feront date. Un sixième et dernier tome qui invite à lire et à relire sans modération les péripéties de ces héros en chair et en os du neuvième art.
Le parcours de melvin hubbard, de l'adolescence à l'âge d'homme, débute par un massacre et se clôt sur une tuerie.On a tué wild bill n'est cependant pas l'histoire d'une vengeance ni d'un épisode sanglant, et encore moins celle de wild bill hickok.C'est la fin d'une époque à laquelle on assiste ici.Le xxe siècle est à quelques coups de colt. un monde est en train de disparaître.L'ouest sauvage embaume déjà ses mythes. la jeune amérique a pris ses mesures.Hermann ses crayons et ses pinceaux pour dépeindre à sa manière, de cette façon magistrale et parfaitement maîtrisée qui n'appartient qu'à lui, les mouvements du coeur humain, ses bassesses, sa grandeur, et surtout sa réalité.
Le choix des armesLe temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Épris de justice, il se rebelle contre le pouvoir en place et ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et pinceaux contre des armes autrement percutantes. En soulevant la peau des choses, Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...