Autour de Grégoire, tout le monde passe son temps à s'embrasser. Même son chien est amoureux d'une taupe ! Mais pour Grégoire, c'est une autre histoire... Il a beau être le roi de la sauce pour les pâtes, comment faire pour séduire Léonor, dix-neuf ans, étudiante et vendeuse de chaussures au centre commercial ? C'est là qu'ils se sont rencontrés. Elle était à ses pieds, il avait choisi des chaussures rouges. Pas de doute, ils étaient faits pour s'entendre...
Il y a d'abord eu les oiseaux figés dans le ciel. Les cadavres de vaches au milieu de la route. Les adultes devenus fous furieux dans l'aire de repos. Les flics partout, les sorties fermées et lourdement gardées. Et toujours l'autoroute, interminable. Au moindre arrêt, au moindre ralentissement : un nouveau danger, une nouvelle bizarrerie. Pour Lucille et son équipe de basket féminine, pour Aaron et ses frères, il n'y a qu'un seul espoir : atteindre la sortie 32.b et rouler. Rouler pour survivre.
Des ados qui s'évaporent pour trois jours, des mois ou à jamais, il y en a des tas en France. Des fugueurs. Ou des disparitions plus inquiétantes. Zelda, elle aussi, pourrait un jour choisir de partir et ne plus donner des nouvelles. En attendant, elle est fascinée par tous ces visages souriants sur les appels à témoin. A croire qu'ils étaient heureux avant de disparaître. A croire qu'ils n'avaient rien à cacher. Clément, par exemple, qui habitait près de chez elle. Comment a-t-il fait pour s'évaporer alors qu'il était en fauteuil roulant ? Et pourquoi ? Pour tromper son ennui, Zelda va mener l'enquête...
Pour le groupe de rock Les Pattes noires, l'hiver est là. Fini les concerts ! Plus une graine à se mettre sous le bec, pas une grange où se poser les pattes au sec. Heureusement, Gwladys la musaraigne les invite dans sa cabane de chasseur tout confort. Programme de rêve à l'horizon. Sauf qu'il y a un loup ! Et celui-là est de taille !
Il suffit de suivre la ligne d'horizon pour découvrir les premiers pas de Petit Mops dans la vie. Il expérimente, il bute, il se trompe... mais le monde lui offre toujours, en réponse, de vrais moments de poésie. Ce livre, sans paroles ni couleurs, réunit les premières histoires pour enfants qu'Elzbieta publia en 1972 dans de nombreux pays, et qui n'ont jamais été éditées en France à ce jour.
King et Kong sont des pandas. Ils sont aussi jumeaux, et ne se sont jamais quittés. Sauf peut-être pour manger en cachette un reste de pizza. Un jour, Kong décide de partir en voyage. King, lui, préfère ronfler... Pour la première fois de leur vie, les deux frères vont être séparés. Et ça, c'est le début d'une incroyable aventure !
Un O pourrait indiquer un zéro ou un oeuf, ou même une poule en anticipant, ou le souvenir d'une poule. Dans cet ouvrage le sens des images est bousculé par les interprétations possibles, car la représentation permet des lectures multiples : parfums, couleurs, le temps, tous les registres de la perception entrent dans ce jeu à multiple facettes. Manifeste pour la liberté de décoder, de s'afranchir des codes, Kaléïdoscopage raconte aussi la liberté de dessiner, celle qui est finalement si essentielle dans le champ visuel du livre pour enfants.
Dans un monde futuriste irradié, les animaux et le désir on été bannis, et l’on ne parvient plus à faire d’enfants, sauf par clonage. Mingus, un être mi-homme, mi-lion, a tué par accident son créateur, un scientifique célèbre, et enlevé dans sa fuite une jeune fille issue de l’aristocratie, dont il est amoureux. Pour elle, il va s’attaquer au pouvoir du tyran, un Président cloné… Conte dystopique, mélange de La Belle et la Bête et Dune, Mingus est le premier roman pour la jeunesse d’un auteur de littérature générale publié chez Jacqueline Chambon.
Les sorcières sont en colère ! Elles, les spécialistes de la cruauté et des mauvais sorts, ne font plus peur à personne... Les humains sont maintenant plus méchants qu'elles, avec leurs vendeurs d'armes, leurs dictateurs et leurs pollueurs... Il leur faut reprendre le pouvoir, et vite ! Et si elles organisaient une fête de la cruauté ? Halloween pour de vrai, avec quarante mille vraies sorcières, venues de toute la planète, pour terroriser les hommes...
Un claquement de doigts et tout lui obéit ! Pas besoin d’aller à l’école, quand on est fils de sorciers et que la magie s’occupe de tout. Pourtant, il n’a pas envie de dormir toute la journée comme ses parents, pas envie de louper le spectacle de la vie. Lui, il veut apprendre à faire les choses, aller à l’école, jouer, compter, lire et écrire. Pourquoi se fatiguer ? se demandent ses parents, pourquoi refuser ses pouvoirs magiques ?!. Ses parents ne voient pas l’intérêt de se tuer à lire, à calculer, à penser. Ils l’appellent le Non, parce qu’il refuse la magie et qu’il préfère aller à l’école ! Il y apprend à jouer et à compter, il apprend le corps humain, il apprend le nom des choses et surtout il apprend la poésie. Pour l’anniversaire de sa mère, il invente un poème qui l’émeut et lui fait monter les larmes aux yeux, c’est incroyable, c’est presque magique ! Sur le chemin de l’école, il apprend aussi la vraie vie : il rencontre un vieil homme, un cheval, des pompiers, une rivière et surtout cette fille dont il ne connaît pas le prénom et qui fait battre son coeur. Pour elle, pour elle seulement, il ne réfléchit pas et utilise ses pouvoirs. Pour la première fois, il veut bien dire oui à la magie.
Dans une classe, il y a toujours un type pas comme les autres. Dans celle de Benjamin, il s'appelle Charles. Il a une tête de vieux, des habits de vieux, et quand il n'est pas là, on ne le remarque même pas. Le jour où Charles se casse la jambe, c'est pas de chance pour Benjamin : la maîtresse le désigne pour aller lui porter les devoirs. Mais si Charles, derrière ses lunettes, était en fait un rigolo ? Et peut-être même un vrai copain, avec qui Benjamin va pouvoir oublier que ses parents passent leur temps à se compliquer la vie...
Du retard. Plusieurs jours. Puis plusieurs semaines. Ça fait long quand même. Et puis cette envie de vomir, les nausées. Enceinte. A 16 ans. Pourtant, Gabi ne veut pas avorter. Elle lui a déjà trouvé un prénom, Léonore. Car ce sera une fille, elle le sait, elle le sent. Neuf mois de grossesse où il faut assumer le regard des autres, l'incompréhension de son frère Hugo et l'hostilité de sa fiancée Clara. Neuf mois de doutes et d'incertitudes malgré le soutien de sa grand-mère Ninou. Heureusement, les trois mousquetaires, ses amies de toujours, ne la quittent pas des yeux. Une pour toutes, toutes pour une !
Dans le village, il y a une grande maison, derrière de hauts murs. Pour y entrer, il faut passer la main dans une petite trappe, sur le grand portail en face de l'épicerie, et tirer le loquet. C'est un passage secret pour les gens pas ordinaires comme nous. Et c'est interdit de dire aux autres ce qui se passe derrière ces grands murs. Même si c'est quelqu'un de la famille de mon père et de ma mère. Même si on a très envie. Et même si je ne comprends pas ce qui se passe derrière ces hauts murs, je ne dois pas poser de questions. Un jour, je comprendrai. En attendant, j'essaie de sourire et de croire que j'ai de la chance d'être née dans cette famille-là.
Lorsque Rita, une jeune Norvégienne, débarque à New York en 1964, le rêve américain brille toujours aussi fort pour ceux qui viennent d'ailleurs. Et tout s'enchaîne si vite quand on a dix-huit ans. Elle rencontre Ove, un garçon silencieux. Ils passent des nuits ensemble à s'aimer sur le toit de leur immeuble, à Brooklyn. Mais durant cet été si chaud de l'année 1964, la roue de l'Histoire tourne vite. Ove est appelé par l'armée américaine pour aller se battre au Vietnam. Personne ne proteste contre cette guerre. Pas encore. Et Rita n'ose pas lui écrire ce secret dont elle est si fière. Bientôt, la guerre sera terminée, non ?
Qu'est-ce qu'il s'est donc passé dans la famille de ce collégien, pour qu'il passe son dimanche après-midi en visite au cimetière avec ses parents ? Chapitre après chapitre, on va découvrir chaque jour de la semaine qui a précédé, remonter donc le temps et, comme dans une enquête criminelle, relever un à un les indices. Même si ce court roman nous parle de la disparition douloureuse d'un proche, c'est un roman d'abord sur le quotidien d'un jeune collégien, ses pensées, ses potes, le collège. Premier roman pour ados de Thomas Gornet, au ton très réussi, drôle souvent en dépit du sujet. Et c'est aussi une performance d'écriture, d'écrire ainsi en remontant le temps !
Dans l'appartement en désordre, les lettres quotidiennes de la mère sont soigneusement rangées sur la télé. Une lettre pour chaque jour passé loin d'eux. Depuis qu'elle a été jugée pour vol, ses trois enfants, Thomas, José et leur sœur aînée Violaine, essaient de vivre seuls et d'oublier qu'ils sont devenus des bêtes curieuses. En attendant son retour, dans vingt et un jours exactement, chacun cherche son énergie quelque part. Violaine dans les yeux d'un étudiant, José dans un projet professionnel, et Thomas, le plus jeune, dans l'attente de revoir sa mère. Comme elle, ils sont des toupies en mouvement, entre point d'équilibre et point de chute.
Avant, ils faisaient du pain perdu, des câlins, des chatouilles et des parties de cache-cache. Maintenant si l'un d'entre eux rigole, les trois autres font bien attention à rester indifférents pour ne pas avoir l'air complices. En clair, c'est la guerre. La guerre entre les parents et l'ado de la famille : Landry. C'est arrivé comme ça : à coup de teinture dans les cheveux, de musiques zarbi, de mauvaises notes et de cris, la maison est devenue un véritable champ de bataille où tous les coups sont permis. Alors, la petite sœur Dîna monte le son de son CD pour ne plus rien entendre. C'est étonnant comme ils sont tous devenus laids dans cette famille. Il a disparu où, son chouette grand frère d'avant?
Lorsque Boris est arrivé en sixième avec des chaussures rouges, on l'a appelé Boris le clown. Il a vite compris qu'au collège, il valait mieux être comme tout le monde et suivre la bande des durs. Les rigolades se terminent souvent en bagarre. Et parfois à l'hôpital, comme pour Teddy, victime d'un jeu stupide organisé par Boris et deux de ses copains. Exclu pour une semaine, Boris lit dans les yeux de son père une grande tristesse. Et quand il voit à la télé les images d'un clown pris dans la guerre, toute la nuit il en rêve. Au matin, Boris a trouvé l'idée qui rendra son père fier de lui. Il va faire quelque chose contre la peur et la violence. Et cette fois-ci, son père sera à ses côtés.
Un soir, dans une chambre à coucher, un petit frère et une grande soeur n'arrivent pas à s'endormir. Ils rêvent à voix haute et invoquent lutins, ours blanc et grand-mère. Commence alors pour eux un road trip délirant au pays des songes.
Une douzaine d'adolescents d'un même lycée se retrouve une nuit sur le toit d'un immeuble, avec une caméra. Devant l'objectif, chacun d'entre eux raconte une histoire importante pour lui, histoire d'amour, histoire de famille, de copains, drôle, triste, tendre... Mais une fille manque, sur le toit, Flora, qui a disparu.
La mère de Mado et de Louise n’aime vraiment pas fêter son anniversaire… Alors, toute la famille embarque pour une promenade en Combi, comme si c’était un dimanche ordinaire. Mais la rencontre avec une autre famille, qui fête, elle, un anniversaire très particulier, va redonner à leur maman le goût de la fête.
Koi est nouveau dans la bande des enfants. On l'appelle Koi parce qu'il n'arrête pas de poser des questions du genre : Pourquoi le soleil brille-t-il tout le temps ? Pourquoi faut-il construire des châteaux de sable si c'est pour qu'ils soient emportés par les vagues ? Il voudrait savoir d'où viennent les enfants et pourquoi les femmes les obligent à jouer avec elles. Il a envie que ça change. Alors il décide d'agir.
A la fin de l'hiver, un jeune Indien décide de marcher jusqu'au sommet de la Colline aux Lézards. Quel chemin va-t-il prendre ? Celui qui passe par la forêt ou par le lac ? Deux chemins pour deux aventures où la nature et les animaux réservent bien des surprises à l'apprenti chasseur. Un nouveau roman recto-verso par l'auteur de Mon frère est un cheval / Mon cheval s'appelle orage.
Le 4 juin, chez nous, la seule chose à faire, c'est de se faire petit, très petit, et d'attendre que le 5 arrive. Parce que le 4 juin, c'est l'anniversaire de maman. Et quand c'est l'anniversaire de maman, c'est sauve-qui-peut pour le reste de la famille... Au secours, maman va avoir 40 ans ! Et si c'était finalement le plus drôle et le plus émouvant des anniversaires ?
Pour Bianca, la vie se résume en trois mots : Amour, disputes et SMS. Amour, avec Gabriel, quelle meurt d'envie d'embrasser à la soirée de samedi. Disputes avec sa mère tout au long de cette semaine en garde alternée. SMS, avec ses copines, parce que toutes ces histoires, il faut bien les raconter.
Pour Antoine, c'est la fin du monde : il doit aller passer quelque temps chez son père, dans sa nouvelle maison, avec sa nouvelle femme et la fille de cette dernière, qu'il déteste ! Mais il peut y avoir pire : un vrai déluge au fond du jardin ! Cette aventure pas drôle du tout, ils vont la vivre ensemble et en rire... tout à la fin !
Ils sont trois garçons à avoir disparu, dans l'entourage de Zelda. L'un à Barcelone, lors d'un voyage scolaire, le deuxième a quitté une nuit sa maison, le troisième, pourtant en fauteuil roulant, a disparu en rentrant de la piscine. Obsédée par ces évaporés, Zelda mène l'enquête. Un roman où les fils narratifs se croisent pour tisser un roman psychologique à suspense.
Elle est terrible ! Elle est redevenue sauvage ! Elle est maligne et redoutable ! C'est une baignoire... Dans le château de Kreujilweck-Potam, elle sème la terreur. Heureusement, le père de Théo est un des meilleurs chasseurs de baignoires au monde (enfin, c'est ce qu'il dit). Pour Théo et sa copine Elisa, c'est le baptême du feu, leur première grande chasse. Et elle promet d'être inoubliable !
Clément est invisible. Totalement INVISIBLE pour Kenza, la nouvelle de CM2, une fille sublime dont il est tombé raide dingue amoureux. Heureusement, il peut compter sur Solenn, la fille de la copine de son père. Les formules et les potions magiques qui déclenchent l’amour, elle en connaît plein. Clément voudrait bien y croire... Mais quand tout s’accélère, attention aux surprises !
Tous les papas ont un métier : coiffeur, plombier, informaticien, vendeur de pizzas... Mais parfois, les papas ont des métiers pas ordinaires. Celui de Magnolia, par exemple. Il travaille dans les bals. Il s'habille d'un costume brillant et chante comme Claude François. Et celui de Paolo, eh bien... il est prisonnier. C'est un drôle de métier. Avant, pourtant, le père de Paolo était le plus fort. Surtout pour les blagues.
Tobias va avoir seize ans et vit dans un coin isolé du Finistère, entre rivières et forêts. Cette année-là, du printemps à l'été, la fille qu'il aime secrètement, Zoé, passe du statut de copine à amoureuse. En cinq histoires, autant de moments forts pour avancer vers le dénouement heureux, Alex Cousseau nous emporte dans l'inconnu du sentiment amoureux à l'adolescence, la peur de dire, la peur de s'embrasser, et enfin de faire l'amour.
La reine Ema et le roi Thibault ont sacrifié ce qu'ils avaient de plus précieux. Dévastés, ils doivent maintenant faire face à la plus grande des menaces : Jacquard. Le frère du roi est prêt à tout pour s'emparer du trône et la toile qu'il tisse autour du couple royal est un piège implacable. Ce troisième et avant-dernier tome du Royaume de Pierre d'Angle marque un tournant radical dans la série et offre aux lecteurs un final retentissant. Nuit blanche en perspective !
Une enquête ! Avec des moutons ! Dans le Cotentin ! Pour ses vacances Léa avait peur de mourir d'ennui avec ses parents. C'est raté. Après avoir assisté à un étrange kidnapping elle décide de mener sa petite enquête mais les apparences sont parfois trompeuses. Sans le savoir elle vient de mettre les deux pieds dans une mystérieuse affaire d'enlèvement de moutons à l'échelle... locale ! Un polar presque bio à partir de 9 ans ou plus !
D'un côté de la mer, une gamine attend un bateau avec sa famille pour traverser l'océan et échapper à la guerre... De l'autre côté, un gamin solitaire fait des promenades sur la plage avec son chien en attendant la reprise de l'école... Un boomerang à la trame sociale (l'arrivée d'immigrants par bateau), mais que les enfants vont d'abord lire comme celui de la rencontre entre un garçon et une fille issus de deux mondes très éloignés.
Qu'on soit fille ou garçon, on peut avoir un chagrin. Grave, pas grave, mais un chagrin. Qu'on soit fille ou garçon, on voudrait pouvoir l'oublier. Surtout quand c'est l'été et qu'on le passe à la maison. Les copains sont partis, les parents sont là sans être là. Alors, on vole le courrier des voisins pour se changer les idées. Et on rencontre une fille qui n'est pas son genre. Mais au fait, de quel genre est Raph' ?
Justine, lycéenne, est la cible d'attaques quotidiennes de la part de certains camarades qu'elle appelle les hyènes. A leur tête, la magnifique Margot, riche, populaire, enviable, et cela depuis l'école primaire. Pourtant, un matin, Margot ne vient pas en cours. La classe apprend alors son suicide. Pour Justine, c'est un choc : pourquoi en finir avec la vie quand on a tout ? En menant l'enquête, elle va découvrir les fausses amitiés, les manipulations, les pactes secrets, et même pire. Le mur des apparences va exploser.
La rue des étoiles, c'est le nom de la rue où Oskar, son petit frère et sa copine se perchent sur un mur, qui est comme le point de ralliement de leur bande. C'est l'été, et pendant que leur père journaliste travaille comme un fou, que leur mère fait un voyage en Italie (va-t-elle revenir ?), les garçons s'ennuient et se retrouvent chaque jour pour passer le temps, réfléchir sur la vie et observer les passants. Ce nouveau roman de Bart Moeyaert, auteur flamand de stature internationale, plusieurs fois nominé au Prix Andersen, déploie une série de scènes à l'humour affirmé.
Un vieil homme découpe les vagues de l'océan à coups de sabre. Il a la langue tranchée. Un soldat amputé du bras droit hante sa mémoire. La guerre d'Indochine a ouvert des plaies sur les rives du fleuve Rouge. Elle a laissé des esprits en lambeaux. Joey est aussi belle qu'un fantôme chinois et Tom rêve de samouraïs intrépides. Des histoires douloureuses et des souvenirs abandonnés les encerclent. Ensemble, ils vont déchirer des cicatrices oubliées pour guider une lame vers la vengeance. Et déterrer des guerres moins lointaines qu'ils ne l'imaginent.
?La bande des gazes, c'est une fille et deux garçons, Matilda, Germain et Mehdi. Ils sont les meilleurs potes du monde, depuis toujours, même avant leur naissance ! Chaque soir, après les cours, ils montent faire le point sur le toit de leur immeuble, dans le quartier de Ménilmontant. Et ces jours-ci, ils ont beaucoup de choses à se raconter. Car du côté des parents, rien ne va plus... Mais est-ce vraiment aux enfants de s'occuper de leurs parents ? Quoiqu'il en soit, la bande va devoir se mobiliser pour sortir ses adultes de leurs drôles de galères...
Depuis que la Cérémonie a mis à jour la vraie nature de Huang, son village lui a imposé une punition terrible : le garçon de 17 ans a été le premier vivant à être suspendu à la falaise, près de son cercueil... Leï, son amoureuse, passe son temps à crier, en bas de la falaise, puis à chercher une idée pour le sauver. Pendant ce temps, Xiong, son ami d'enfance devenu son plus féroce ennemi, cherche à se venger plus encore. Pourquoi donc ce châtiment imposé à ce garçon que toute la communauté villageoise appréciait ? Quel est ce Don, dont sont porteurs les hommes de la tribu Bââ, qui les rendraient invincibles à la guerre ?
Malgré l'interdiction de sa maman, Noé décide de partir tout seul en vadrouille dans le port de sa ville. Il a une mission importante à accomplir ! Remplir le petit coffre qu'il a fabriqué pour l'anniversaire de sa mère de cadeaux. sur les quais, au milieu des bateaux et des grues, l'aventure commence. Noé se change tour à tour en pirate escaladant des cordages ou en acrobate à la poursuite d'un chat. Tout au long de sa balade, il va tomber sur de petits trésors, un flotteur donné par un pêcheur, une fleur donnée par une fille, une pièce trouée, un beau caillou, et à la toute fin, une plume tombée du ciel.
Elle sillonne les océans. Elle est le pire cauchemar des marins. Elle est immense et majestueuse. C'est la grande baignoire blanche ! Pour la capturer, une seule solution : faire appel aux plus grands chasseurs de baignoires au monde. Théo, son père et Elisa vont tenter l'impossible et embarquent à bord du célèbre navire l'Ecrevisse des mers. Mais entre un capitaine tout feu tout flamme, une momie voyageuse et des requins en état de choc, la traque s'annonce rock'n'roll !
Elle n'a pas encore seize ans, mais elle fait tout comme. Quand elle s'installe dans la salle de cinéma à la première séance, pour échapper aux vacances pourries chez sa grand-mère, elle ne sait pas que les scènes particulièrement violentes qui pourraient heurter sa sensibilité, ce n'est pas seulement sur l'écran. Ce n'était peut-être pas une si bonne idée de venir ici. Et puis, je n'aime pas vraiment les films d'horreur. Le sang partout, les cris, les filles qu'on poursuit dans les labyrinthes. Mais je n'ai jamais vu de films interdits aux moins de seize ans.
Raph fait la gueule, tout le monde le dit, pourtant, sa famille est sympa, non ? Lors d’une sortie avec son copain Bastien, Raph fait la connaissance de sa cousine, Sarah, et sympathise avec elle. C’est si rare, pour Raph. Raph qu’on appelle « jeune homme » dans la rue, Raph qui ne se reconnaît en aucune fille et ne partage aucune confidence avec elle. Avec finesse et émotion, Je suis qui je suis dessine la figure d’une ado qui, au cours d’un été, va traverser son chagrin, en finissant par se sentir complète, et plus moitié garçon, moitié fille.
Adrien n'est pas content. Demain, il est en vacances... Avant, il fallait le tirer du lit pour aller à l'école. Mais cette année, il est le premier levé ! L'école, il adore. C'est grâce à Sidonie Quenouille, la nouvelle maîtresse de CM1. Quand elle est entrée en classe le premier jour, avec ses habits flashy et son cartable bourré d'idées originales, Adrien et ses copains n'en sont pas revenus. Même apprendre l'accord du participe passé, ça devient drôle avec elle. Géniale, cette Sidonie ! Dommage que tout le monde ne soit pas de cet avis.
Gwen est une fille sympa et bonne élève. Une fille qui n'a jamais eu d'histoire d'amour. Alors, quand William, le beau gosse, l'un des plus populaires du lycée, pose ses yeux sur elle, son coeur brûle tout de suite. Elle croit avoir trouvé l'âme soeur, l'amour rare qui rend soudain la vie intense. Mais le conte de fées vire vite au cauchemar. Gwen n'était qu'une marionnette, entre les mains de ce garçon. Alors, pour se sauver et comprendre, elle raconte dans ce carnet intime le piège dans lequel elle est tombée. Un livre bouleversant sur l'amour vampire.
Le père de Samuel a une très belle voiture rouge, un coupé deux places. Il est vraiment classe quand il la conduit, avec ses lunettes de soleil et ses cheveux au vent. Mais ce qui est pénible, c'est que Samuel n'a pas encore dix ans. Avant dix ans, on ne peut pas s'asseoir à l'avant des voitures, même quand il n'y a pas de place arrière ! Heureusement, son copain Benjamin est toujours là quand il faut : pour discuter, partager le goûter, attendre la belle voiture rouge ou jouer au détective quand son père a perdu les clés de contact. Quel drôle de garçon ce Benjamin : il ose faire des choses que Samuel n'oserait même pas imaginer !
Le surnom d'Angèle, 8 ans, c'est petite indienne . Sa mère et sa grand-mère l'appellent toujours comme ça, peut-être à cause de ses deux tresses ou son pyjama à franges, Angèle ne sait pas trop. Mais ce qu'elle sait, c'est que la nuit, elle a peur du noir et du silence. Alors un soir où elle n'arrive pas à s'endormir, elle part explorer sa maison. Au fil de la nuit, elle se balade. Heureusement, il y a Tim pour l'aider et la rassurer, une vieille statuette d'indien qui va la mener jusqu'à une mystérieuse valise. A l'intérieur, un secret, mais un de ceux qui font du bien, celui de son surnom : petite indienne...
Un petit Indien, Victor, a choisi un arbre comme totem et découvre sous son écorce deux lettres cachées, A et V, réunies par un cœur. Doit-il donc tomber amoureux d'une fille dont le prénom commence par A ? Tandis que dans un monde imaginaire, un géant nommé Vasco trouve la tête abandonnée d'une géante au souffle léger, et part à la recherche de son corps... Après le magnifique Mon frère est un cheval/Mon cheval s'appelle Orage, une nouvelle incursion d'Alex Cousseau dans la collection boomerang. Son texte mélange avec bonheur la réalité contemporaine et le fantastique, pour parler avec poésie du sentiment amoureux.
Le roi des fous : Sur les îles Féroé, lors d'une sortie en mer avec son père, Emil découvre dans les filets une corne de narval. Pour les pêcheurs du village, elle a le pouvoir d'exaucer un voeu, un seul. Celui d'Emil est de retrouver son grand-père, disparu depuis trente ans... La licorne invisible : Enid et Nell sont deux soeurs vivant au nord de l'Ecosse. Un jour, sur une place, elles tombent sur une étrange corne. Celle d'une licorne ? Nell en est persuadée, Enid, elle n'y croit pas trop. Mais le vieux monsieur qu'elles croisent parfois au bord de la mer semble avoir sa petite idée...
Entre le monde des morts et celui des vivants, une porte s'est encore ouverte. Une fille à la longue robe verte, besace en bandoulière, cheveux roux, surgit en ville en même temps que l'orage. Dans ses yeux, quelque chose de dur et de doux, quelque chose de sauvage. Est-ce Louise, l'amoureuse d'Abel, celle qu'il cherche depuis trois siècles ? Pour Esther, Vlad et Inoke, l'été est loin d'être terminé. Dans ce second tome de Parmi les vivants, Valie Le Gall et Alex Cousseau poursuivent les aventures de trois adolescents confrontés à des phénomènes étranges. due deviennent nos morts ? Où se trouve la frontière entre les rêves et la réalité ?
Qui-vous-savez, sa grand-mère en parle à voix basse quand elle prend le thé avec ses copines. Au début, elle croit que ça s'écrit Kivousavé, que c'est le nom d'une princesse japonaise. Mais un jour, cachée derrière la porte, elle surprend une conversation : Décidément, cette petite tient beaucoup de Kivousavé, dit l'une. II n'y a pas de miracle, les chiens ne font pas de chats, répond l'autre. Alors elle comprend. Kivousavé, celle dont on ne parle qu'à voix basse, c'est sa mère. Une mère qu'elle croyait morte. Une mère qui est vivante. Qui l'a abandonnée quand elle avait deux ans. Comment la retrouver ? Pourquoi lui a-t-on menti ? Quels secrets lui a-t-on cachés ? Est-ce vrai qu'elle lui ressemble ? Kivousavé est le roman d'une révolte, la lutte d'une adolescente pour la vérité et la liberté.
Nina Grouve a le rythme dans les pattes, normal, c'est une pintade. Une pintade dingue de batterie ! Le problème, c'est que dans sa ferme, elle manque un peu de perspectives jusqu'au jour où de nouveaux animaux arrivent. Parmis eux, Etienne Delaho, canard bassiste, et Betty Boom, pintade chanteuse. À trois, avec leur talent, tout va très vite et bientôt ils montent un groupe : les Pattes Noires ! Rapidement, ils sont repérés par un impresario diabolique, Spar, qui les achète et les emmène dans son cabaret. Leur arrivée dans le monde du show-biz n'est pas vu d'un très bon oeil par les autres artistes et quand quelqu'un empoisonne Etienne, Nina est obligée de partir sur les traces du coupable... la course à l'antidote peut commencer !
Couscous clan, tagué un peu partout en lettres rouges, c'est le nom de leur bande. Il y a Kamel, le mécano fan de kung-fu, Karim, l'intello qui rêve de devenir samouraï, et Kader, l'obsédé sexuel au grand cœur. Quinze ans chacun, de l'énergie à revendre, et une cervelle qui tourne à plein régime. Le genre de type à qui on ne la fait pas. Alors, quand une équipe de vedettes débarque dans leur cité pour y tourner un film, les acteurs se font voler les premiers rôles, le scénario dérape et la mise en scène chavire. Comme toujours chez Guillaume Guéraud, ça secoue sec, ça cogne là où ça fait mal, et les héros n'ont pas la langue dans leur poche. Mais ça déborde aussi de vie, de tendresse rageuse, d'humour et d'invention. Que les âmes sensibles s'abstiennent. Et que les autres se cramponnent...
Mouche n'est pas un furet comme les autres : il est très intelligent et, à part son odeur incommodante, il est extrêmement efficace et discret. Depuis que Noémie l'a recueilli, ils se comprennent parfaitement. Ensemble, ils forment une équipe de choc. Depuis le début de l'année, de petits objets disparaissent dans la classe de Noémie. Avec ses copines, elle cherche à découvrir qui est le voleur. Grâce à Mouche, qui se cache dans le cartable de Noémie, ils démasquent Etienne. Mais pourquoi Etienne, un garçon effacé et apparemment sans problème, commet-il de petits vols sans intérêt ? Noémie pense que cela cache quelque chose... Ce premier polar d'Elisa Vix pour les enfants met en scène les aventures d'un duo étonnant, Noémie et son superfuret Mouche. On y découvre des personnages féminins volontaires et forts en caractère.
Dans ce livre de voyages et de rêves, entre Groenland, Canada et Ecosse, on se lie d'amitié avec deux jeunes Inuits, Oukiok et Wanda, orphelins et un peu sorciers. On voyage à pied, en kayak, en traîneau, en hydravion, en side-car, à la poursuite d'un grand explorateur... Un ours porte un chapeau, et un cinéaste bientôt très célèbre filme le premier documentaire muet du cinéma, Nanouk l'Esquimau... Le fouet claque. Les chiens démarrent. En cet instant, personne excepté Wanda ne sait où ils vont. Le départ a lieu un matin où le vent s'est tu. La toundra est encore recouverte de plaques de neige et de glace, mais il faut continuellement éviter les rochers qui émergent, pour ne pas endommager les patins du traîneau. On va où ? demande enfin Oukiok. Sans ralentir, Wanda attrape le cahier de son frère et, de son écriture que les soubresauts du traîneau rendent tremblante, elle note cette unique phrase en majuscule sur la couverture : on va rendre le chapeau à son propriétaire.
Elise a deux passions : l'équitation et la musique country. Aussi, quand ses parents lui offrent trois semaines dans un ranch du Middle-West, c'est le rêve américain qui s'offre à elle. Mais la douzaine de jeunes qui partagent le voyage vont vite le lui gâcher. Ces snobinards parisiens la traitent comme une pestiférée et lui font subir humiliations et moqueries. simplement parce qu'elle ne leur ressemble pas. Et peut-être aussi par jalousie amoureuse ? Dans ce nouveau roman, Anne Percin nous offre un pachtwork formidable qui mêle amour des chevaux, fascination pour les grands espaces américains. et véritable d'histoire d'amour où le garçon le plus riche tombe amoureux de la plus pauvre ! Après sa série culte, Anne Percin donne vie à une adolescente formidable dont on dévore le journal de bord américain avec jubilation. Les jeunes adolescentes vont ADORER.
Elise a deux passions : l'équitation et la musique country. Aussi, quand ses parents lui offrent trois semaines dans un ranch du Middle-West, c'est le rêve américain qui s'offre à elle. Mais la douzaine de jeunes qui partagent le voyage vont vite le lui gâcher. Ces snobinards parisiens la traitent comme une pestiférée et lui font subir humiliations et moqueries... simplement parce qu'elle ne leur ressemble pas. Et peut-être aussi par jalousie amoureuse ? Dans ce nouveau roman, Anne Percin nous offre un pachtwork formidable qui mêle amour des chevaux, fascination pour les grands espaces américains... et véritable d'histoire d'amour où le garçon le plus riche tombe amoureux de la plus pauvre ! Après sa série culte, Anne Percin donne vie à une adolescente formidable dont on dévore le journal de bord américain avec jubilation. Les jeunes adolescentes vont adorer.
Marika ce qui la fait rêver, c’est le cheval. Quand elle dort, elle s’imagine en train de galoper dans le vent, loin de la cité des Muguets où elle habite. Aussi, lorsque sa meilleure copine Sofia lui annonce que le Secours Populaire va les emmener à la mer, elle s’en moque un peu. « C’est pas parce qu’on est pauvre qu’on veut forcément voir la mer ! » dit-elle. Elle ira, mais juste pour lui faire plaisir, parce que la mer, comme d’autres jeunes de la cité, Sofia ne l’a jamais vue. Mais une fois arrivés, c’est un déchaînement de cris et de rires. Avec son nouveau maillot de bain, elle fait des défilés, des batailles de sable, nage, rit, court et ne quitte pas des yeux Christian qui nage comme un dauphin. Lui qui est toujours à l’écart des autres, devient la vedette du jour. Surtout, au détour d’une dune de sable, elle croise un pursang arabe… A partir de petits riens, de plaisirs simples, Agnès de Lestrade tisse une histoire tout en douceur dans laquelle le bonheur et l’insouciance sont les acteurs principaux. Son héroïne, Marika, espiègle et casse-cou à souhait, vient joyeusement chambouler cette excursion à la mer. Agnès de Lestrade nous plonge dans un concentré d’enfance dont on ressort revigoré, comme après un bon bain.
Il s’appelle Damien Soungou. Père congolais. Mère française et blanche. Il est d’un seul endroit : la cité des Iris, en banlieue parisienne où il a toujours vécu. Il en a la langue, plutôt verte, l’accent et la gestuelle. Un lycéen métis, comme tant d’autres, avec la rage au coeur. Avec d’autant plus la rage que son père vient de fuir pour retrouver son pays natal, loin des petits boulots et du racisme, s’est-il justifié en laissant en plan sa femme et ses deux enfants. C’est alors que Damien comprend, devant cette crise familiale, que sa famille maternelle étant juive, il l’est aussi. Il doit alors assumer le fait d’être black ET feuj dans une cité où les clichés antisémites fleurissent. Moqueries, insultes se propagent jusqu’à ce qu’une BMW le renverse et que sa porte soit taggé d’une étoile de David. Autour de la confession de Damien, confrontés aux lois de la cité (religion, traditions, machisme) et à ses propres contradictions, c’est un panorama sans concessions d’une société aux prises avec le racisme, l’antisémitisme, le communautarisme que nous peint Louis Atangana. Et les portraits sont saisissants : Souad, la petite copine de Damien avec laquelle il partage des moments pas vraiment halal dans les caves, et qui va finir par porter le hijab. Hussein, le grand blond déguisé en taliban depuis qu’il est sorti de prison. Juliette, la blonde aux yeux verts née au Cameroun, la seule vraie Africaine, puisqu’étant née là-bas et parlant une langue. C’est un roman coup de poing que nous donne Louis Atangana, un roman très contemporain, écrit dans une langue hachée, du cinéma pur et dur comme l’aiment les ados.