Troisième volet de cette série fantastique qui ne ressemble ni à l'heroic fantasy ni à la science-fictiontraditionnelle. Après trois ans dans des geôles sordides, Marc arrivera-t-il à élucider, une fois pour toutes, l'énigme de la planète Aldébaran ?
Gilla quitte l'Italie et son petit ami pour entreprendre des études de photo à Paris. Ses préoccupations - amour, amitié, avenir - sont les mêmes que celles de ses amis étudiants. Sauf qu'elle est la proie d'étranges visions et parle avec les fantômes. Ce 1er tome d'un diptyque propose au lecteur une balade à la fois macabre et romantique dans le Paris d'hier et d'aujourd'hui. L'auteur fait preuve, dans son dessin et sa mise en scène, de beaucoup de sensibilité.
Jon a tout de même des satisfactions. En tant que maître de maison, c'est lui qui donne des ordres à Garfield. Et en tant que chat de la maison, Garfield se permet de les ignorer. Comme ça, les vaches sont bien gardées.Garfield vit parfois des choses bizarres : il a l'air en forme, alors qu'il est de très mauvais poil. Ça lui complique la vie. Odie, lui, pète la forme sans aucune nuance. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de bouton pour l'éteindre.Toujours aussi sportif, Garfield préfère le papier peint à fleurs aux expéditions dans la nature. Et la pâtée en boîte à la souris vivante, qui a une paix royale chez lui. Elle est sympa, d'ailleurs. Elle vient lui proposer de lui couper sa viande, puisqu'il atteint l'âge canonique de vingt ans. Et combien de kilos ? On ne sait pas, mais sa balance hurle faîtes évacuer l'appareil quand il monte dessus. Ça demanderait peut être un petit régime, mais c'est trop tard : Garfield vient de commander dix mille pizzas au Père Noël.
Après L'Enquête Corse et L'Affaire du voile, Jack Palmer enquête au paradis... fiscal ! Chargé par une avocate de prouver qu'un homme en instance de divorce dissimule des revenus à sa femme, Jack Palmer est au Bürgenzell, une charmante principauté alpine. Il réussit à prendre LA photo dont il a besoin, mais le cliché capture aussi l'image d'un mafieux notoire venu déposer une valise de billets. Le détective est dès lors poursuivi par une troupe de truands colombiens, de mafieux russes, de policiers locaux, et croise un chef de chorale pointilleux, des traders fous, et autres allumés - le tout en pleines fiançailles princières ! Tout lien avec l'actualité récente n'est bien entendu, comme toujours avec René Pétillon et Jack Palmer, absolument pas fortuite.
L'agence Imago Mundi poursuit l'exploration de la butte préhistorique de Silbury Hill. Mais le site est le théâtre de troublantes apparitions d'agroglyphes.D'après le gourou d'une secte apocalyptique, cela annonce l'arrivée imminente d'extraterrestres. Malgré diverses manoeuvres visant à les en empêcher, Harald, Loïc et Leia cherchent une explication rationnelle à ces formations de cercles dans les champs de blé...Première question : pourquoi ces formations de cercles sont-elles concentrées autour de Silbury Hill ? La nature du sol y joue-t-elle un rôle ?Très intrigués, Loïc et Leia entreprennent de résoudre scientifiquement l'énigme tandis qu'Harald et Harry entament l'exploration de l'intérieur de la colline. Ceux-ci ne ramènent qu'un vieux caméscope sans doute perdu par un touriste.Or, voici que ce caméscope est dérobé par un pseudo-reporter. Récupéré, l'appareil ne livre cependant aucun élément intéressant. Les recherches de Leia aboutissent en revanche à l'étonnante conclusion d'une machiavélique mystification.Mais qui en est l'auteur et quelles sont ses motivations oe
A la lecture de ce 14ème album, aucun doute n'est plus permis : Garfield est un goinfre qui dort beaucoup, ou un feignant qui s'empiffre. Il aime la paresse parce qu'elle demande peu d'efforts et il préfère les spaghettis noués bout à bout parce que c'est meilleur quand ça se mange d'un trait. S'il arrête de manger pendant trois cases (ou de rêver qu'il mange), c'est parce qu'il s'est coincé la mâchoire en bâillant, ou parce qu'il est occupé à disserter sur la qualité de son sommeil. De temps en temps, il joue au volley-chien avec Odie dans le rôle du ballon - ce brave Odie, incarnation obstinée de la joie de vivre et de la parfaite innocence. Et puis il retourne manger une fougère ou une cuisse de facteur. Et à quoi reconnaît-on Garfield sur la photo, perdu au milieu d'un troupeau de cochons ? C'est celui qui est rayé... En passant, Jim Davis nous gratifie d'un excellent modèle de régime, à faire pâlir les magazines féminins : le fameux régime Raymond. Au moindre écart, un type qui s'appelle Raymond vient vous coller une paire de baffes !
Un «classique» de la grande époque de Charlie Mensuel, un bijou d'humour, un récit plus actuel que jamais, deux auteurs qui ont connu une «carrière» respective brillante. Voici enfin une réédition des années Goudard enrichie d'une couverture inédite et d'un supplément qui retrace l'histoire de cette savoureuse série. On y apprend par exemple comment le professseur Choron fut à l'origine du projet, comment Jackie Berroyer - chroniqueur dans Hara Kiri - a rencontré Jean-Pierre Gibrat, comment le personnage de la Parisienne est arrivé, pourquoi il y eut plusieurs éditeurs, etc !Ce supplément comprend des documents d'époque, rares ou inédits parfois fournis par les auteurs eux-memes comme cette photo de de famille réunissant les Gibrat ou le passage des auteurs à la pension de famille Les Embruns...L'intégrale (car ça en est bien une) reprend donc les deux premiers épisodes - Dossier Goudard et C'est bien du Goudard publiés à l'origine en 1980 et 1981 et reproduits ici dans leur version d'origine en noir et blanc sur un papier offset - ainsi que les trois épisodes suivants - La Parisienne, Goudard et la Parisienne et Goudard a de la chance - parus respectivement en 1983, 1984 et 1987 puis réunis dans un premier temps dans une version presque intégrale sous une préface de Patrick Cauvin qui figure toujours au sommaire... Ces trois épisodes sont bien sur présentés dans leur version couleur et imprimés sur un papier couché mat.Les Années Goudard c'est aussi et tout simplement une photographie des années 80 à travers la vie d' un ado devenu adulte et papa trop rapidement. Souvenirs souvenirs...Cette fois les lecteurs pourront enfin découvrir tous ces épisodes de Goudard réunis en un seul volume : il était temps !
Une tâche de vin lui dessine sur le visage la carte d'un continent inconnu. Il est né comme ça. Et il est né abandonné. Son décor, c'est un vieux hameau perdu entre une voie ferrée désaffectée et des champs de lavande. un village fantôme d'où la vie s'est enfuie avec le dernier train. Il reste juste le bar-tabac et la boucherie, tenue par une espèce de brute carrée qui accouche ses bestioles, les élève , les abat et les vend... Une jeune femme vit dans une grande maison au bout du village, mais personne ne la voit jamais et on l'appelle Marie-Mystère. Lie-de-vin aime bien penser que Marie-Mystère est sa vraie mère, et qu'un jour, elle lui dira d'entrer. Sa mère, c'est son obsession. Et s'il bouquine le livre des records, c'est parce qu'il cherche un record à battre. Comme ça, elle verra sa photo dans le livre, elle sera fière et elle reviendra. En attendant, il bat un record moins glorieux : trente secondes pour faire l'amour à Maïs, la fille de la ferailleuse. Dans ce décor aride, Lie-de-vin apprivoise les beautés de la vie et ses cruautés avec une sensibilité à fleur de peau, délicatement teintée de fatalisme et d'humour. Quant à Maïs, on ne peut pas dire que ce soit une tendre. Mais elle est vivante et elle l'entraîne vers la vie. Il en a besoin : un salaud lui a tué son chien, et maintenant, c'est le cadavre d'une femme qu'on retrouve enfoui sous terre. Corbeyran et Berlion ont souvent travaillé ensemble. Mais ce livre-là, traitant un sujet plus personnel, semblait incompatible avec le duo . Pourtant, le miracle s'est accompli - un miracle qui a demandé des années de travail et d'échanges épistolaires, dont nous avons un échantillon en fin d'album. Soutenue par une construction virtuose, colorée de détails touchants ou terribles, l'histoire avance lentement mais sûrement, avec la force d'une émotion remontée de loin. Et le résultat, entre vie et immobilité, tendresse et espoir, ne se laisse pas oublier facilement.
Résumé du dernier épisode : sorti du piège de la Belle-Hélène (et du premier cycle de ses aventures), Yann Calec se retrouve second sur le Ouessant, dont le commandant, Avron, est assassiné.La police arrête rapidement le coupable idéal, un docker noir, mais Calec juge cette conclusion un peu hâtive. Tout le monde pouvait tuer Avron, car tout le monde à bord le détestait, et deux détails restent obscurs. Le bref passage à bord de soeur Marie-Madeleine de la Rédemption, et la disparition du chat du mousse la nuit du meurtre !Promu commandant intérimaire du Ouessant, Calec reprend la mer. A la première escale, une Africaine lui apporte un paquet contenant des diamants. Le paquet étant destiné à Avron, Calec fouille sa cabine pour en savoir plus, et y trouve une photo de mariage représentant Avron et soeur Marie-Madeleine. Décidément, ça sent l'embrouille !Calec aimerait bien dire deux mots à cette fausse bonne soeur qui, le jour du meurtre, a quitté le cargo pour soi-disant se rendre dans une mission catholique, la mission de Kibangou. Peu après, Calec reçoit un autre paquet, plus macabre ? il contient un doigt de son lieutenant subitement disparu, et une lettre menaçant de lui expédier le reste par petits bouts s'il ne rend pas les diamants. Calec ne peut plus rendre les diamants qu'il avait cachés et qui lui ont été volés.Il se résout donc à aller voir la police locale, qui, une fois de plus, boucle l'affaire un peu vite en concluant à un règlement de comptes entre trafiquants. Calec n'y croit pas. Quelques diamants dans un paquet de clopes vide ne constituent pas à ses yeux un vrai trafic, il continue l'enquête.Il découvrira la vérité à Kibangou, vérité dans laquelle... le chat avait un rôle. Dans la nuit des ports, sous le soleil du Congo, une aventure torride ? avec ce qu'il faut de danger, de suspense, d'humour et de sales types ? servie par un dessin lumineux et expressif.Calec, réembarqué sur le Ouessant et très désireux de revoir Rosana et Iñès, leur petite fille, vient de tracer sur la carte la route de Rouen.Une suite aura donc bien lieu, en l'occurrence avec un cycle qui se déroulera en Asie.